Bonjour ou bonsoir ! Voici le chapitre 4 de ma fiction, Terre, un inconnu.
Je vous avoue que j'ai tout de même eut du mal à le finir, à le fignoler et à le corriger ! Ceci dit, j’espère qu'il vous plaira et qu'il n'y a pas trop d'erreurs =^^=
Comme d'habitude, j'ai essayé de suivre le plus fidèlement possible la chronologie. Ce qui m'a valu d'ailleurs un petit problème de logique que j'ai tenté du mieux possible à rendre crédible ! Si vous ne le voyez pas, tant mieux xD (RMR, je me doute que tu trouvera tout, tout de suite xD)
et je vous propose en plus un petit jeu ! Sauriez-vous reconnaître la musique (traduite en français) qui se "cache" dans ce chapitre?

Allez, celui qui trouve, je lui offre... Je sais pas, ce que je peux vous offrir xD !
Assez de bavardage, place au chapitre ! Bonne lecture !
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Chapitre 4
Cela faisait maintenant deux semaines que la jeune scientifique était dans un état de stress permanent. L'entreprise familiale s'était engagée à sortir de nouveaux produits dans un court laps de temps afin de rattraper le léger retard encouru par le voyage pour Namek.
Malgré le grand nombre d'employés, le plus gros du travail, soit trouver les idées et la construction des prototypes, lui revenait toujours à elle, l'héritière de la Capsule Corporation.
Cependant, Bulma avait du mal à se concentrer correctement. Plus les jours avancés, plus son impatience augmentait. La réactivation des Dragon Balls, qui lui permettra enfin de voir son cher et tendre, ne tardait pas à approcher. Plus qu'une semaine.
- Bientôt, il sera là... Ma vie pourra enfin redevenir normale. Qu'est-ce que j'ai hâte... Soupira-t-elle langoureusement.
Voilà à quoi la jeune femme passait ses derniers jours : Se languir du retour de Yamcha et malgré ses obligations, elle n’avançait plus du tout dans ses travaux.
Il lui manquait de plus en plus et c'était avec une grande hâte qu'elle attendait cette journée. Elle avait besoin d'affection, de sortir en bonne compagnie. Certes, se promener avec son amie Chichi ne la dérangeait pas le moins du monde, au contraire, mais elle avait besoin d'une sortie en amoureux, seule avec son homme. Les rendez-vous, les dîners au restaurant et les nuits palpitantes. Ceci dit et malgré elle, Yamcha n'occupait pas toutes ses pensées.
Un soir, Bulma, avachie sur le canapé, regardait sans prêter une réelle attention à la télévision. Il était tard et elle n'arrivait pas à trouver le sommeil. Rester des journées assises à travailler devrait l'exténuée, et pourtant.
Il n'y avait rien d’intéressant à cette heure là, et finalement, elle se résigna à regarder les émissions de classement des chansons du moment.
Les yeux à moitiés clos, le visage entouré de ses deux bras, Bulma écouta les titres se suivre. Décidément le monde de la musique c'était dégradé. Rien ne la touchée réellement.
Elle soupira.
Une mélodie, à la fois douce et entraînante la sortie de sa torpeur. Elle ne la connaissait pas, elle ne l'avait jamais entendu. La jeune femme releva lentement la tête et regarda l'écran lumineux devant elle.
-Numéro un du classement... lit-elle.
Il y a quelque chose en toi... C'est difficile à expliquer... Ils parlent de toi... Mais tu restera toujours le même.
Une voix cristalline répétait ce refrain, absorbé par l'esprit de Bulma. Les lèvres de la jeune femme répétèrent doucement ces quelques phrases. Une image se forma devant ses yeux encore un peu embrumés. Elle tourna sa tête vers la grande baie vitrée de son salon. Tout était noir et d'ici, elle ne pouvait pas voir la salle de gravité où se terrait le guerrier.
Le refrain de la chanson se répéta à nouveaux à travers la stéréo du salon. L'image de Végéta apparu alors à l'esprit de la jeune femme.
-Végéta...Tu inspires bien des gens. Dit-elle dans un rire étouffé.
Sa personne collait à la perfection aux paroles. Bulma, maintenant assise en tailleurs sur le canapé, pencha la tête, les yeux fermés et se mit à réfléchir intensément.
Ce prince des saiyens l'intrigué vraiment, et cela devait être la cause du fait qu'elle pensait souvent à lui, qu'importe les circonstances. Et en voici encore la preuve. Une simple chanson, un simple refrain lui faisait apparaître l'image de cet homme arrogant, mystérieux et tellement dangereux.
Elle se frotta le front où dépassaient des mèches de cheveux, puis elle passa aux yeux qui avait commencé à se fermer. Comment pouvait-elle s’intéresser de si près à Végéta alors que Yamcha allait bientôt revenir.
-Allez Bulma, il est vraiment tant que tu ailles te coucher...
La jeune femme s'étira, jeta un dernier coup d’œil au jardin à peine illuminé par les lampadaires de la ville avant de se dirigeait vers sa chambre. Elle se répéta le nom de son petit-ami pendant de longues minutes.
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Bulma passa sa dernière journée accoudée à son pupitre de dessin où était accroché une feuille blanche comportant quelques signes et de rapides croquis.
Le docteur Brief, bien qu'inquiet en ce qui concerne les retards, ne lui en porta pas préjudice pour autant. Il connaissait parfaitement sa fille et l'obligeait à travailler n'était pas le meilleur moyen pour obtenir un travail satisfaisant. Il fallait que cela vienne d'elle. Qu'importe, la société attendra encore quelques jours.
La scientifique, assise sur sa chaise de bureau, fit tomber sa tête en arrière, renversant telle une cascade sa chevelure bleutée. Ils était vraiment devenu long. Il serai peut-être alors temps de penser à une nouvelle coupe. A chaque événement important, un passage chez coiffeur s'imposait, histoire de marquer le coup. Mais cette fois-ci, elle ira un autre jour. Sa coiffure n'était pas non plus arrivé à un stade critique.
Elle secoua la tête au rythme de la musique qui passait à la radio, faisant danser sa chevelure. Cela l'amusait toujours autant. La chanson devenant de plus en plus entraînante, Bulma ne tarda pas à faire pencher sa chaise en arrière jusqu'à ce qu'elle ne tienne plus que sur deux pieds. Puis, son doigt se mêla à la mesure des instruments et de la voix du chanteur, assez sensuelle elle l'avouait. Les yeux fermés, la chaise se balança d'abord lentement puis accéléra de plus en plus.
- Hé !
Bulma eut à peine le temps de se retourner, qu'elle tomba à la renverse dans un cri.
Végéta venait d'entrer sans prévenir, ouvrant la porte avec force. Il était énervé, sa tempe palpitait. La scène se déroula comme au ralenti devant lui, ce qui eut pour effet de dissiper légèrement sa colère.
La terrienne avait réussi, sans savoir comment, à rester partiellement assise sur sa chaise, qui s'était renversée. Sous la surprise, ses mains ont eu le réflexe de s’agripper au siège.
Elle resta quelques secondes dans cette cocasse position, le visage figée, recouvert par sa chevelure désordonnée.
Elle se releva le plus honorablement possible, feignant l’indifférence la plus totale.
La jeune femme, sans un regard vers la porte, dépoussiéra par quelques gestes sa combinaison et rabattit les quelques mèches rebelles en arrière puis, ramassa sa chaise pour la remettre en place.
- Ça fait longtemps Végéta, comment vas-tu ? Fort mal vu la façon dont tu es entré... Dit-elle calmement.
- Perspicace... Mais à vrai dire, je préférai m'entretenir avec ton père... D'autant plus après le choc que tu viens de faire subir à ton pauvre cerveau de terrienne.
Bulma eut un rapide rictus qu'elle tenta de dissimuler en évitant le regard supérieur du saiyen.
- Il n'est pas là au cas où tu ne le remarquerais pas. Quoi que, ça ne m'étonne pas, tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez princier.
Elle l'avait piquée au vif par un de ces fameux sarcasmes dont elle avait le secret et qu'elle semblait pouvoir débiter aussi naturellement que sa respiration, qui d'ailleurs était plus accélère que d'habitude.
Bulma n'avait pas croisé une seule fois Végéta depuis la dernière fois et n'avait de ses nouvelles que par le biais de son père ou les traces de ses passages dans la cuisine. Elle qui avait essayé tant de fois de le prendre au dépourvu, le guerrier semblait toujours savoir lorsqu'elle s'approchait et ne perdait pas de temps pour l'éviter.
En effet, le prince se cloîtrait, telle une bête sauvage, dans sa salle d’entraînement jusqu'à très tard la nuit, et ne sortait que pour manger lorsque tout le monde dormait profondément, et ceci depuis l'altercation hivernale. Il ne s'adressait plus à la terrienne, même lorsque sa machines ne fonctionnait plus.
Mais cette fois-ci, l’absence de son père arrangeait Bulma et elle allait en profiter.
- Tu ne réponds pas ? Rajouta-t-elle devant le mutisme du saiyen.
Il était resté planté sur le seuil du laboratoire, atterré par l'audace de la terrienne qui semblait ne pas avoir de limite. Végéta prit une grande inspiration pour contenir sa haine contre cette femelle. Demain, tout sera terminé et il lui apprendra à tenir sa langue un peu trop pendue à son goût.
- Si ton père n'est pas là, je reviendrai plus tard.
Et sans rien ajouter d'autre, il se dirigea vers la sortie.
- Tu es vraiment... un crétin !
Un outil s'envola en direction de Végéta le stoppant dans sa marche et fut naturellement éviter sans le moindre mal. Les poings tout d'abord serrés pour se canaliser, il ne put cependant se retenir de se retourner pour agripper violemment la terrienne par le col de sa combinaison et la plaquer contre un mur.
- Quand vas-tu cesser de me jeter tes stupides outils ?! Rugit il.
- Quand tu arrêteras de me prendre pour ton esclave ! Répondit-elle sans aucune crainte.
Elle le fixa comme à son habitude avec détermination et leurs regards se défièrent à nouveau. Combien de fois cette scène c'était imposée à eux ? Entre la faible terrienne et le puissant guerrier, le combat n'avait jamais l'air d'avoir une finalité.
Mais à l'instant précis où Végéta l'avait plaquée contre le mur, Bulma avait senti une étrange décharge électrique lui parcourir le corps. Il était face à elle, le regard féroce, une veine palpitante sur le front et les dents crispées. Elle l'avait vu de nombreuse fois dans cet état de colère effrayante mais cela n'allait jamais plus loin que de l'intimidation.
Cependant, pour Bulma, cette fois-ci ne fut pas ordinaire et, comme sortit d'une étrange cécité, ce guerrier sanguinaire se montra, à ses yeux, irrésistible. Sur l'instant, elle aurait voulu lui sauter dessus, goûter à cet interdit, connaître intensément cet homme inaccessible. Comment pouvait-il être possible de ne pas avoir la curiosité et l'envie de voler une place dans la vie d'un homme tel que Végéta ? Un prince venant d'une lointaine galaxie, d'une planète disparue, faisant partie d'une des espèces les plus redoutées de l'univers. Il était unique, seul véritable représentant d'une race éteinte et dangereuse.
Végéta, totalement déconcerté et mal à l'aise par le regard de la terrienne, décida qu'il était temps de partir. Lui qui faisait tant d'effort pour l'éviter le plus possible, le voilà à nous nouveau face à elle dans un rapprochement qu'il n'aimait pas particulièrement.
Il relâcha alors son emprise dans un grognement et quitta rapidement le laboratoire laissa Bulma remettre en place ses vêtements, dans un soupir.
Le saiyen quant à lui, s'envola pour se retrouver assis en tailleur sur le toit de la grande maison, observant le lointain et traquant l'arrivée du Dr Brief mais rien n'y fais, le parfum de la terrienne était tenace.
Entre temps, Bulma ne savait pas si elle devait être vexée d'être à ce point ignorée ou bien être en colère contre ce rustre malpolie, mais ce qui venait de se passer l'intriguée. Encore et toujours à cause de lui.
Finalement, toutes ces pensées passèrent à autres choses lorsque son père, qui était rentré de la société, la rappela à l'ordre lors d'une ébauche d'un appareil arrivé presque à son terme.
- Bulma ma chérie, je sais que tu as beaucoup de choses en tête mais il faut que tu fasses attention à ce que tu fais.
La scientifique était en train de visser dans le vide, le regard perdu.
- Je ne pensais pas à lui papa ! Moins je le vois, mieux je me porte. répondit elle d'un ton sec.
- Hum... Mais je n'ai pas parlé de Végéta. Dit il dans un sourire bienveillant.
Bulma, surprise, bafouilla quelques mots dans sa barbe, rouge de honte et de colère. Elle n'avait pas vraiment entendu ce que son père lui avait dit et sans s'en rendre compte, elle fit le lien avec un commentaire à propos du saiyen.
Son père sourit tout de même, amusé. Il ne rajouta cependant rien, et se remis au travail.
La journée passa alors comme à l'accéléré pour Bulma, tentant tant bien que mal à contenir sa joie qui augmentée d'heure en heure. Demain sera le grand jour. Enfin, elle le reverra mais, qu'adviendra-t-il de Végéta? Continuera-t-il à s’entraîner chez elle? Comment Yamcha réagira quand il saura que son assassin vit sous le même toit ? Bulma se posait beaucoup de questions, à nouveau orientée vers le prince.
- Bulma arrête de penser à ce mufle. Rien n'est plus important que demain quand Yamcha reviendra !
La jeune femme décida alors de profiter de la soirée dans le salon, à siroter un bon thé accompagné de petit gâteaux que sa mère avait encore acheté, pensant faire plaisir à son hôte, qui finalement n'avait pas fait son apparition pour en profiter.
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Le prince c'était à nouveau remis à l’entraînement après le rapide passage du scientifique. La gravité à 100G, l'effet des pompes et des abdominaux se faisait ressentir mais il continuera jusqu'au bout de la nuit, il devait se changer les idées, qui ces derniers temps tournaient trop autour de la terrienne. Elle qui lui tenait tête sans peur, qui osait le défier du regard... De ce regard d'un bleu azur, empli de douceur et d'humanité lorsqu'il croise son regard. Cela lui était encore inconnu il y a seulement quelques mois. Tout ceci le perturbait trop pour qu'il arrive à se concentrer comme il le devait. Devenir plus fort pour surpasser Kakarot était son ultime but.
Il avait également réfléchit à ce qu'il connaissait de sa vie, cherchant une cause à cette incroyable puissance qui n'avait l'air d'avoir aucune limite.
Il s'était uni avec une des habitante de cette planète, avec qui il avait procréer pour donner naissance à ce bâtard. Comment avait il pu se rabaisser à mêler son sang avec ces êtres inférieurs.
Cependant, il avait vu à quel point ce mélange entre les deux races donnait un résultat impressionnant. Et dans son cas alors, lui qui en était le prince, l'élite, quel enfant au pouvoir prodigieux cela donnerai-t-il ?
A cette idée, une seule image lui vint en tête, celle de la terrienne. Encore elle. Végéta se gifla mentalement pour chasser cette idée plus qu'absurde. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de se dire inconsciemment que cela ne serait finalement pas si terrible.
Finalement, il trouva plus raisonnable de stopper ses activités pour aujourd'hui. Il devait se reposer un minimum pour le retour de Kakarot.
Cela était pour demain, déjà. Décidément, le temps filait si vite sur terre
Végéta sortit de la salle d’entraînement. Un vent agréablement frais lui caressa le visage, ce qui l'apaisa. Il n'avais pas très faim, et décida de prendre directement sa douche. Il monta rapidement, espérant ne croiser personne. Il enleva alors ses vêtements sales, et se faufila dans la salle de bain.
L'eau chaude coula depuis son visage allant de ses épaules jusqu'au son dos endolori. Le prince se décrispa alors après un entraînement harassant malgré le fait qu'il n'ai pas pu tout donner. Mais il se sentait bien, le moment de la douche est un des moments qu'il préférait. Il se sentait serein, calme.
Il sortit alors, s'enroula une serviette autour de la taille et vint s'étaler de tout son long sur son lit. Les bras croisés derrière la tête, les yeux fermés, il s'exerça à la perception des forces. Il retrouva alors le fils de Kakarotto et celle de Piccolo. Leur puissance même au repos avait augmentée.
Le grognement de son ventre le sortit de sa concentration. Il était peut-être temps d'aller manger un morceau avant de se coucher. Le prince enfila alors un simple t-shirt noir qui malgré sa grande taille lui moulait parfaitement les muscles ainsi qu'un simple pantalon en s'avouant que les habits terriens ne sont pas si terrible que cela. Il descendit les escaliers en direction de la cuisine d'un pas tranquille.
Il entendit cependant du bruit en chemin et Végéta décida tout de même d'y jeter un œil, intrigué.
Il s'arrêta devant l'entrée d'une grande pièce éclairée où le bruit qu'il avait entendu provenait d'une boite carrée, et sans s'y intéresser plus longtemps, le saiyen scruta la pièce. Une respiration se faisait entendre, comme si quelqu'un dormait et, s'approchant du canapé, il tomba sur la terrienne, étalée de tout son long, la bouche entrouverte et les yeux clos. Il esquissa, malgré lui, un léger sourire.
Finalement, sa présence était bien plus supportable lorsqu'elle dormait. Le prince s'approcha alors de la terrienne, observant chaque parcelle de son corps. Elle était fine mais ferme, une peau de lait qui semblait douce, sans la moindre trace de cicatrice, contrairement à la sienne. Les cheveux lisses et bleus, glissant sur ses joues et ses épaules telles des vagues. Son visage possédait des lèvres rouges et de long cils noir, et malgré la position quelque peu comique, il admirait cette femme sensuelle.
C'était l'une des plus agréables créatures qu'il avait vu dans sa vie de guerrier. C'était également la seule personne qui fut preuve d'attention à son égard, lui qui était blessant, cassant et même violent. A ce moment-là, il aurait sûrement put trouver une raison de changer, mais qu'en attendrait-il? Qu'espérait-il recevoir en échange ? Après une rapide concertation, il était impensable de changer, il resterai l'homme puissant qu'il était pour prendre sa revanche sur cette planète et ses habitants.
Une image vint à son esprit. Une image qui le répugnait. Celle de cette faible créature inerte, sans vie.
Il s'accroupit en face d'elle, s'accoudant sur son genoux pour poser son menton sur le soin poing. Il observa, sentant la lente respiration de la jeune femme et son parfum flottant dans l'air. Il était toujours autant sucré et agréable. Il ferma les yeux et ce concentra.
- Qu'est-ce que je suis en train de faire, je perds la raison. Murmura-t-il pour lui-même.
Malgré tout, il ne pouvait s'en allait mais que faire alors. Attendre qu'elle se réveille ? Absurde... Il aurait vraiment l'air stupide si elle le surprenait dans cette position.
Bulma continuait à dormir paisiblement, un sourire se dessinant sur ses lèvres.
- Yamcha... susurra-t-elle.
Végéta se releva d'un bon, crispé, en entendant le nom prononcé par cette femme. Elle rêvait de ce faible terrien que ses larbins avaient tué sans difficulté. Un homme faible est ce qu'il respectait le moins en ce monde. Il ne comprenait pas comment cette femme, qui était assez forte de caractère pour lui tenir tête, fréquenté étroitement cet homme.
Connaissant sa force, il pourrait le tuer d'une main, le renvoyer là d'où il reviendra demain mais, cela ne ferai-t-il pas de la peine à Bulma ? Il ne savait plus quoi faire et il était perdu.
Furieux, il donna un coup de pied dans le canapé, ce qui le retourna, réveillant ainsi Bulma dans un hurlement.
- Qu'est-ce-qui se passe ? Hurla-t-elle.
Elle regarda autour d'elle, et aperçus le saiyen, les yeux non pas seulement empli de colère, mais à son étonnement de tristesse. Elle écarquilla les yeux, encore déboussolée par ce qui venait de se passer. Végéta était là, devant elle par hasard semblait-il.
Elle qui rêvait de son cher Yamcha, ce stupide saiyen venait de la réveiller en retournant violemment le canapé, attentant à sa vie.
- Je peux savoir ce qui t'a pris de faire ça ?!
Végéta ne répondit pas, continuant à la fixer d'un air grave. Bulma se releva lentement, des mèches éparpillées sur son visage. Le saiyen restait immobile.
Qu'allait-il faire maintenant? Il ne le savait pas, il était juste fou de rage contre cette femme, elle qui s'occupait si bien de lui malgré ses origines et son passé. Quand son Yamcha reviendra, elle ne s'occupera plus de lui, elle l'oubliera et, même s'il ne comprenait pas pourquoi, cela le rendait furieux. Il ne voulait lui dire qu'une chose.
- Stupide femelle inutile !
Bulma fut choquée par cette première parole que le saiyen lui adressait après un long silence et voilà qu'il la traitait de femme stupide et inutile. Cela la rendu encore plus furieuse qu'elle ne l'était.
- Pourquoi est-ce que tu m'insultes ? C'est toi le plus stupide de nous deux! Crétin de singe ! Crétin crétin crétin !
Végéta, d'abord surpris que la terrienne lui réponde aussi violemment, laissa toute sa colère s'exprimer.
- J'ai tout les droits sur toi ! Tu n'es qu'une faible créature qui se doit de m'obéir et de ne servir que moi !
Il s'approcha, le poing serré vers Bulma qui n'avais pas compris le sous-entendu.
- Tu te trompes complètement mon pauvre Végéta ! Je n'ai ni à t'obéir, ni à te rendre service ! Tu n'es pas chez toi ici !
Bulma savait qu'elle ne pensait pas le moindre mot qu'elle prononçait, mais sous le coup de la colère, elle ne contrôlait plus rien.
Mais elle venait de se rendait compte que Végéta la considérait finalement comme un simple instrument plus développé que ceux qu'elle lui construisait. Elle avait cru quelques fois qu'il avait malgré tout des sentiments, des émotions qu'elle aurai voulu connaître malgré le mal qu'il faisait.
Végéta se sentit blessé pour la première fois par les paroles de la terrienne. Elle avait dépassé les limites. Il s'approcha, une aura menaçante émanant de lui. Bulma savait qu'elle était encore allée trop loin mais elle ne devait pas se laisser faire, et au fond d'elle, elle savait qu'il ne la tuera pas. Du moins, elle l'espérait.
La peur l'envahit quand le saiyen s'arrêta à quelques centimètres d'elle. Il ne pouvait pas la tuer, mais la blesser, cela était probable. .
- Tu es allé trop loin cette fois-ci. grogna-t-il.
Végéta ne voulait pas la tuer, il avait une autre idée en tête. S'autoriser un petit écart ne fait de mal à personnes, enfin...
Il allait lui montrer de quoi il était capable et que l'on ne répond pas de la sorte au prince des saiyens. Il allait lui faire regretter ces paroles d'un façon dont il avait le secret.
Quant à Bulma, elle ne savait pas ce que le saiyen lui réservait. Il allait lui casser les bras? Les jambes? La blesser au sang peut être? Elle avait peur, malgré le fait qu'elle tentait tout pour ne pas le montrer.
-Je vais te montrer comment on corrige les dissidents de ton espèce.
Bulma eut d'un coup des frissons lui parcourir le dos lorsque Végéta serra avec force sa main autour du cou de la jeune femme. Elle ne pouvait se dégager car il la tenait ainsi prisonnière. Il ne lui faisait pas encore réellement mal mais elle sentit ses doigts se refermer de plus en plus. Elle était retenue par la main tendue de cet homme qui serrait de plus en plus fort, la faisant suffoquer. A cet instant, elle donna instinctivement des coups de pieds sur le torse du saiyen, qui ne réagit le moins du monde à ces attaques.
Subitement, il lâcha prise, la faisant tomber sur la moquette du salon, suffocante. Végéta, avant de quitter la pièce, esquissa un sourire victorieux.
- J’espère que cela te servira de leçons pour la prochaine fois.
Dans un ricanement, il s'en allant, laissant Bulma, incrédule et encore à terre, reprendre son souffle. Elle suivi du regard le saiyen sortir du salon et par réflexe, se frotta le cou tout en pestant.
Elle grimaça quand elle compris qu'il lui avait laissée de grosses marques sur le cou. Végéta avait vraiment été plus qu'odieux et ne s'était qu'amusé avec elle, tel un jouet. Malgré la violence dont il avait fait preuve, il ne fallait pas que Yamcha et les autres remarquent les traces des mains du guerrier. Au fond, elle ne voulait pas lui porter préjudice car, par le biais de ce geste impardonnable, elle avait subitement compris ce qui venait de se passer, comme une évidence.
Mais cela semblait si improbable.
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- Maman! Papa ! Debout, c'est aujourd'hui !
Bulma était entrée en trombe dans la chambre de ses parents qui dormaient encore profondément. Il était seulement 8h de matin, un dimanche et les Brief aurait bien aimer profiter de leur matinée pour dormir. Mais Bulma était tellement excitée de revoir Yamcha qu'elle avait décidé de débuter sa journée le plus tôt possible.
Avec empressement, elle prit sa douche, se parfuma et se maquilla avec soin. Elle passa plus d'une heure dans la salle de bain. Elle regretta cependant ces traces à son cou, sans savoir comment faire pour s'en débarrasser avant cet après-midi. Elle opta alors pour un col roulé, seul camouflage qu'elle pouvait utiliser pour le moment. A chaque fois qu'elle se rappelait de cette marque, elle se remémorait la tristesse qui émanait de Végéta malgré la cruauté de son geste. Mais elle ne devait plus y penser, elle retrouvera Yamcha tout à l'heure et elle ne s'était pas sentie aussi bien depuis longtemps. Elle mit alors une robe courte et s'en alla vers la serre, voir si les Nameks étaient déjà prêts.
- Bonjour ! S'exclama-t-elle auprès des nameks, déjà réveillés.
- Oh, Mlle Bulma, bonjour ! S'exclama Dendé
- Dendé ! Je vois que vous êtes tous debout. C'est bien.
- Nous nous disions que vous tous deviez être impatient. Sourit le jeune namek.
- Oui mais il faudra attendre les autres invités. Le temps que la petite troupe arrive, ils nous restent quelques heures à patienter...
- Nous attendrons Mlle Bulma. Prévenez-nous quand vous serez prêt.
Le nouveau chef des nameks avait prit pars à la conversation, tout sourire. Il sentait l’excitation chez la jeune terrienne.
- Bon, et bien je vais prendre mon petit déjeuner. On se voit tout à l'heure !
Et elle parti aussi vite qu'elle était arrivée en sautilla en direction de la cuisine. L’odeur des tartines et de la confiture de fraise qui flottait dans l'air lui donna le sourire et chantonna, tout heureuse.
Son air pourtant radieux passa subitement à la grimace.
Dans son grand malheur, Végéta était assis à table, à boire une tasse de café, le regard tourné vers elle. Il y avait également le reste de la famille Brief qui prenaient le petit déjeuner. Bulma fut surprise de la présence du saiyen à 8h du matin. C'était bien là la première fois. Il devait mijoter quelque chose, le connaissant. Elle le lorgna du regard, méfiante, tout en s'asseyant à côté de son père.
- Notre cher Végéta nous a fait l'honneur de son agréable présence ce matin ma chéri. N'est-ce pas absolument délicat de sa part ? S'exclama sa mère avec un grand sourire.
Elle était en train de servir un assiette remplie de tartines et de gâteaux au prince qui ne répliqua rien en enfournant les mets dans sa bouche à une vitesse hallucinant.
- Assis toi Bulma, Végéta voulait me parler et je lui ai proposé de venir à table avec nous. Rajouta le père de Bulma.
Bulma regardait avec instance Végéta qui avait déjà revêtit sa combinaison de combat. Ce dernier esquissa un sourire machiavélique derrière sa tasse de café en apercevant le regarde interrogateur de la jeune femme. Il continua cependant à boire son café, les jambes croisées, nonchalant.
- C'est une magnifique journée qui s'annonce! s'exclama Bunny
- Dis voir, Bulma – Dit il en articulant parfaitement chaque syllabe du nom de la terrienne - Tu ne vas pas avoir chaud, avec ce col roulé? Remarqua Végéta le regard plein de défi et de fierté.
Voilà où il voulait en venir. La jeune femme releva d'un coup la tête, les sourcils froncés . Après ce qu'il lui avait fait hier soir, il osait encore se jouer d'elle.
- Ce que je porte ne te regarde pas ! S'énerva-t-elle
- Mais ma chérie, ce cher Végéta s'inquiète seulement pour toi. s'interposa Bunny.
Cette dernière s'était retournée si vite que le café contenu dans sa tasse se déversa de quelques gouttes sur le sol.
Bulma fulminait, Végéta profitait de la situation. Il savait parfaitement qu'en présence de sa mère, rien ne pouvait se dérouler correctement. Elle ne répondit pas, haussant les épaules et continua à boire son café.
Le repas se finit alors dans un relatif calme, entrecoupé de discussions entre Mr et Mme Brief.
Végéta quant à lui, continuait à jubiler derrière sa tasse, ayant pour effet d'énerver encore plus Bulma qui ne cessait de l'observait, la rage au cœur.
- Peu importe ! Rien ne me gâchera cette journée ! C'est aujourd'hui que Yamcha reviendra parmi nous. Dit elle machinalement sans s’apercevoir qu'elle avait parlé à haute voix.
Un rire sarcastique se fit entendre du bout de la table.
- Un commentaire peut-être ?
- Je vais te faire réfléchir un peu pour une fois.
- A quoi ? Demanda la jeune femme, interloquée.
- Combien de vœux pourrez-vous faire aujourd'hui ?
- Trois évidemment. Tu as la mémoire courte.
Bulma déconcertée par le ton énigmatique du saiyen, ne voyait pas vraiment où il voulait en venir, et cela se reflétait sur l'expression de son visage. Un sourcil levé, les lèvres grimaçantes, tout ceci amusait vraiment Végéta.
- Bien, et qu'avez vous l'intention de demander comme premier vœux ?
- De ramener les âmes de Son Goku et de Krillin sur terre pour les ressusciter ensuite. Mais pourquoi est-ce que tu demandes ça ?
- C'est bien ce que je pensais... dit il en se levant de sa chaise. Je te laisse réfléchir alors. Finit il.
- Quoi ?! Hurla-t-elle.
La jeune femme s'était levée de sa chaise, tapant du plat de ses mains sur la table. Le saiyen ne rata pas l'occasion de partir sans un mot.
-Aah, quel homme. Soupira Bunny.
Bulma, avant de reprendre sa réflexion, lança un regard assassin à sa mère, sans que celui-ci n'ai le moindre effet sur elle. Puis, elle se rassit, le regard dans le vide. Elle murmura quelques mots pour elle-même, comptant sur ses doigts sous les regards de ses parents, silencieux. Ces derniers s’échangèrent un regard triste, sans que leur fille n'y fasse attention.
-Ah ! S'exclama-t-elle
Bulma c'était à nouveau levée de sa chaise, la renversant cette fois-ci.
-Qu'est-ce que je peux être stupide ! Yamcha ne reviendra pas cette fois-ci...
Et elle s'effondra à moitié sur la table, les bras ballants. Elle s'était faite avoir en beauté. Il avait tout prévu depuis le début. Quel homme sans pitié.
Déçue, Bulma fut consolé par ses parents qui, eux, avaient déjà eut la même conclusion quelques semaines plus tôt. La jeune femme décida cependant qu'elle n'avait pas le temps de se morfondre. Elle se devait de garder le sourire, non pas que pour elle et ses amis, mais pour montrer au prince des saiyens qu'elle n'allait pas entrer dans son jeu vicieux.
Au loin, personne n'entendit le petit rire sardonique de Végéta qui était déjà à l'extérieur, attendant patiemment le retour de son ennemi juré qu'il avait tant attendu depuis maintenant quatre mois.
La fin de la matinée approchait et tout le monde était finalement arrivé à la capsule corp, chacun, impatient de retrouver leurs amis morts au combat.
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- Je ne peux pas ramener l'âme du dénommé Son Goku
A la surprise générale, Porunga, le dragon sacré de Namek, ne pouvait réaliser le souhait que tout le monde attendait. Pourquoi l'âme de Krillin est elle revenue sur sa planète natale, et non celle de Goku ? Que ce passait-il ? Cette question les taraudées tous et ils attendaient des explications.
- Hein ? C'est pas vrai ! Pourquoi ?! S'exclama Bulma.
- Parce que Son Goku est vivant, je ne peux pas ramener son âme.
- Vi... Vivant. Murmura Gohan.
Ce dernier senti les mains de sa mère se crisper un peu plus sur ses épaules. Son père était bel et bien vivant. Il n'avait pas succombé à l'explosion de la planète Namek.
Végéta, quant à lui, écoutait avec la plus grande attention les déroulements des opérations et fut tout autant choqué de la nouvelle qu'il venait d'entendre. Le super saiyen était vivant, quelque part dans l'espace, mais cela lui importait peu en fin de compte, car son retour n'allait pas tarder à arriver, entraînant avec elle sa revanche tant attendue.
Tout à coup, tous se mirent à sauter de joie et à s'exclamer de bon cœur que leur ami n'était pas mort. Bulma en leva les bras d'euphorie et n'attendait alors que le retour de son meilleur ami.
Cependant, un élément lui vint subitement à l'esprit.
- S'il est vivant, je me demande pourquoi il n'est pas rentré.
Son regard croisa celui de Gohan, tout aussi perplexe qu'elle.
- Son vaisseau est probablement en panne ou quelque chose comme ça.
- Hé bien, si c'est le cas, vous pouvez demander à Porunga de le ramener ici.
- Je... Je pense que oui ! D'accord, alors, le deuxième ! Ramenez Krillin à la vie s'il vous plaît !
Et immédiatement, Dendé énonça le vœux dans sa langue. Le ressuscité se téléporta en un battement de cil devant toute l'assemblée qui l’applaudir, heureux.
- J'ai reconstitué son corps comme il était à l'origine, c'est un petit bonus de ma part. Se vanta Porunga.
- Vous avez peut-être une forme effrayante, mais vous faites du bon boulot. Dit Bulma
Elle lui lança un de ses fameux clin d’œil qui déstabilisa quelques peu le dragon sacré.
- Et maintenant, pour finir... Ramenez nous Goku ici !
Enfin, le moment tant attendu était arrivé. Leur ami allait enfin apparaître devant eux et la paix pourra à nous prendre sa place parmi eux.
Bulma avait appréhendé, malgré elle, ce jour depuis le début. Qu'allait il se passer lorsque Son Goku sera là ? Elle savait pertinemment qu'il leur adressera son éternel sourire, il ira même saluer son ennemi juré Végéta, qui n'attendait ce jour que pour le tuer à nouveau. Mais sans savoir pourquoi, la peur n'était pas là, au fond d'elle. La jeune femme avait presque l'impression que tout irai bien, que Goku saura maîtriser la situation. Elle en était persuadée.
Le silence ce fut dans l'assemblée, tous tête levées vers le Dragon qui se concentrait pour réaliser leur dernier vœu.
- Impossible. Il a refusé.
Les sourires de joies laissèrent place à la plus totale incompréhension.
- Cet homme appelé Son Goku dit qu'il reviendra bientôt par ses propres moyens.
A ce moment-là, les espoirs se brisèrent en milles morceaux et plus particulièrement celui de Végéta. Son ennemi ne s'inquiétait même pas pour ses amis. Ils n'étaient pas en danger en sa présence sur terre. Il ne l'estimait même pas en tant que menace et ne semblait n'avoir nulle envie de se mesurer à nouveau à lui. L'écart de force était bien trop énorme.
Son orgueil, sa fierté, sa soif de vengeance en prirent un coup. Végéta se sentit plus bas que terre. Comment cela pouvait-il lui arriver, à lui, le prince des saiyens.
- Il a refusé ? Pourquoi ? Interrogea Gohan.
- Je sais ! Il a peur de sa femme ! Ainsi l'être le plus puissant de l'univers est la femme du super saiyen Son Goku ! Hurla Tortue Géniale à l'assemblée.
Cependant, son humour ne fit pas l'unanimité. Chichi, arme à la main, était sur le point de lui asséner un coup fatal.
- Une... Une blague ! C'était une blague !
- Papa ne rentrera pas à la maison ? Répliqua Gohan.
Il ne faisait plus vraiment attention à ce qui l'entourait, profondément triste que son père ne revienne pas.
- Il dit qu'il reviendra tout seul bientôt. Donc il reviendra, c'est sur.
Piccolo avait pris l’initiative de rassurer Gohan. Son protégé devait être effondré d'apprendre que son père ne reviendra pas avant un certain moment, le connaissant. S'il ne voulait pas rentrer immédiatement, il devait bien y avoir une raison valable.
- C'est ça ! Il est allé sur une autre planète, avec l'intention de s’entraîner davantage pour accroître sa puissance ! Je ne peux pas rester dans un endroit pareil à me reposer ! Ragea Végéta.
Il était enragé par la décision de son ennemi. Qu'allait-il faire ? Il se retourna subitement vers le vaisseaux spatial. Il était prêt à décoller et sans une hésitation, il monta à bord et pianota sur le tableau de bord pour mettre en marche l'appareil.
Si le super saiyen ne voulait pas revenir, alors c'était lui qui ira le chercher, qu'importe le temps que cela prendra .Il aura coûte que coûte, sa revanche.
Le sol se mit à trembler et la machine disparut en une fraction de seconde de la surface du jardin de la Capsule Corporation pour disparaître.
Tout le monde se retournèrent vers l'origine du bruit. Végéta était subitement parti avec le vaisseau des Briefs.
Le prince des saiyens si arrogant et froid venait de disparaître aussi vite qu'il était apparu dans sa vie.
- Ne faites pas attention à lui ! Continuons. A la place de Goku, ramenons quelqu'un de chez Kaïoh.
Piccolo avait une nouvelle fois interrompu les pensées de tout le monde. Il ne portait pas Végéta dans son cœur et le fait que ce dernier perturbe la suite des événements l'agacé. Il n'en valait pas la peine.
- Oui, d'accord... Je me demande qui je dois ramener. Répondit Bulma.
Finalement, se fut le tour de Yamcha de revenir à la vie, à la grande joie de Bulma qui ne pensait pas le revoir avant quatre autres mois. A l'acception du souhait, son visage rayonnait. Son petit ami allait enfin revenir à la vie après plus de six mois de séparation.
Cependant, après la réalisation du vœux, Yamcha n'était toujours pas parmi eux et le dragon disparut dans le ciel redevenu bleu de la capitale de l'Ouest.
- Il est parti ! Où est donc Yamcha ?!
- Je... Je suis là !
Le jeune homme apparut derrière la maison, trempé, ayant sûrement atterrit dans le bassin derrière la maison. Il n'eut le temps de ne rien dire que Plume lui sauta au visage, les larmes aux yeux en hurlant son nom. Bulma, quant à elle, rayonnait littéralement. Finalement, il était bel et bien revenu.
- Yamcha ! S'exclama-t-elle dans un sourire
- Du moment que tu me rendais la vie, j'aurai préféré que tu choisisses un meilleur endroit.
Ce à quoi, Bulma lui rendit un regard attendri et larmoyant.
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Tout le monde était assis à la terrasse de la capsule corporation pour prendre le thé et pouvoir se réunir à nouveau avec les amis qu'ils avaient auparavant perdus. Les discussions fusaient bon train et Bulma, aux anges, admirait son ami retrouvé, qui était enfin à côté d'elle, en train de rire de bon cœur.
Il croisa son regard et lui souris amoureusement. Il se baissa vers elle et lui souffla à l'oreille.
- Ce soir sera notre soirée de retrouvailles.
Bulma rougit mais était impatiente de se retrouver seule à seule avec lui. Elle avait tout prévu pour cette soirée.
- Bulma ma chérie, tu ne sais pas où se trouve Végéta ? Il me reste pleins de gâteaux que j'ai acheté exprès pour lui !
Yamcha manqua de s'étouffer et, se tourna vivement vers Bulma qui, elle, c'était retourné vers sa mère, pour la faire taire du regard. Un silence pesant prit place autour de la table.
- Végéta ? Ici ? Tu l'as hébergé Bulma ? Hurla Yamcha.
- Mais, qu'est-ce que ça peut faire ? Il est parti maintenant ! Tenta-t-elle dans un faux sourire.
Puis, se retournant vers sa mère :
- Maman, ne me dis pas que tu n'as pas fait attention au décollage du vaisseau !
- Oh, c'était donc ça cette secousse !
- Dis, c'est vraie cette histoire Bulma ? Osa Krillin dans une petite voix.
- Bah... Oui mais je n'allais tout de même pas le laisser seul sur Terre ! Je ne suis pas insensible, moi !
Yamcha attrapa Bulma par les épaules pour la retourner vers lui.
- Il ne t'a rien fait j'espère ?
- Mr Végéta a été un vrai gentleman, d'une compagnie très agréable ! Leurs petites disputes vont me manquer, cela donnait du piquant dans notre petite vie si simple. S'interposa Bunny, toujours un plateau de pâtisserie à la main.
- Maman, ne raconte pas n'importe quoi... Et toi Yamcha, lâches moi ! Je n'ai rien fait de mal, lui non plus, tout allez bien... Et comme je te l'ai dit, il est parti alors il n'y a plus de problèmes.
Bulma se déroba de l'étreinte de Yamcha. Elle le fusilla tout de même du regard pour avoir oser faire une scène quelques heures après leurs retrouvailles, et qui plus est devant tout le monde.
- Oui tu as raison, excusez-moi tous.
Et il retourna s’asseoir à côté de Krillin qui s'approcha discrètement de lui.
- C'est incroyable tout de même que Végéta ai accepté de rester ici...
- A qui le dis-tu... Ce qui m'étonne le plus c'est qu'il ne c'est rien passer de grave... C'est un fou sanguinaire et dangereux...
- C'est vrai qu'il est assez impressionnant mais...
- Mais ?
- Mais lorsqu'il était sur Namek avec nous, il s'était révélé plutôt... Comment dire... Différent de ce qu'il était lors de sa venue sur Terre. Il nous a quand même, dans le principe, sauver Gohan et moi.
- Mais moi il m'a tué ! Je ne sais pas si vous vous rendez compte ! Ça ne restera qu'un monstre... Je ne comprendrai décidément jamais Bulma... Dit il.
Il lança en même temps un regard de reproche à son amie, qu'elle évita d'ailleurs. Ce n'était pas vraiment le moment. Ils régleront ce petit différent dès que leurs amis seront partis.
Le soleil se couchait lorsque tous les invités rentrèrent chez eux. Bulma et Yamcha restèrent sur la terrasse, à parler de tout et de rien, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés.
- Tu veux peut-être t'allonger? lui proposa-t-elle.
- Ce ne serai pas de refus. souri-t-il.
Ils se dirigèrent alors dans le salon se poser devant la télévision et ils purent enfin profiter de leur soirée en amoureux.
- Tu sais Bulma, je me suis longuement entraîné chez Maître Kaïo et j'ai beaucoup progressé, alors ne t'inquiète pas, je te protégerai toujours.
Bulma se blottit dans ses bras.
- Tu as raison, tu as dû t’entraîner durement. Ça se voit tu as pris du muscle !
Elle lui tapota doucement le bras pour appuyer son compliment.
Il se pencha alors vers elle et l'embrassa, la faisant taire. Il descendit alors vers son cou caché par le col roulé. Il grogna et tenta de le baisser.
Bulma, qui se sentait si bien, se laissa faire lorsque Yamcha d'interrompu d'un coup. La terrienne, pendant une fraction de seconde, ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Elle réalisa, selon le regard que son ami jetait sur sa peau, ce qu'il venait de voir.
Yamcha avait les yeux grands ouverts sur les marques de mains que Bulma avait dans le cou.
- Je peux savoir ce que c'est ? Demanda-t-il d'un ton extrêmement calme.
Bulma était perdue. Elle venait de se rappeler la raison de son col roulé.
- De quoi tu parles Yamcha? tenta-t-elle d'esquiver.
Il posa un doigt sur le cou de la jeune femme.
- Je parle de ces traces rouges sur ton cou Bulma.
-Ah ! Tu parles de ces marques... Et bien, j'ai dû faire une allergie à mon nouveau parfum. Rigola-t-elle en faisant semblant de se grattait les marques.
- C'est marrant... ces marques ressemblent étrangement à une trace de main.
Yamcha avait froncer les sourcils. Se doutait il de quelque chose ? Bulma était de plus en plus stressée. Ce crétin de Végéta avait bien réussi son coup, mais elle était trop intelligente pour se laisser avoir par cette mesquinerie. Elle tenta de se ressaisir.
- Hum... Oui pour tout te dire... J'étais tellement stressée ces derniers temps qu'hier dans mon sommeil, je me suis comme étrangler inconsciemment... Un mauvais rêve quoi, cela arrive je t'assures !
Cela était un peu tiré par les cheveux mais était tout à fait possible malgré tout.
Yamcha défronça les sourcils et repris son expression habituelle.
- Ma pauvre, ce n'est vraiment pas de chance.
Elle avait réussi à contourner le problème. Avec son imagination et ses connaissances, ce n'était pas vraiment dur de trouver des excuses assez biscornues pour que Yamcha, qui au fond n'essayait jamais de poussait la réflexion.
Bulma, alors rassurée, entraîna son petit ami en courant vers sa chambre, le regard plein de désir. Mais, juste avant de passer le pan de sa porte, elle pensa malgré elle une dernière fois à Végéta, mais oublié tout aussi vite. Du moins pour cette soirée.
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Végéta, le regard plongeait dans les étoiles, restait silencieux. Il avait compris qu'il ne reviendrait sûrement plus sur Terre avant un long moment et tout le confort dont il s'était habitué avait disparu telle une traînée de poudre. Cette idée, bien qu'elle ne lui plaisait vraiment pas, fut écarté par le simple fait qu'il était désormais temps de retrouver son ancienne vie avant tout cela. Mais tout d'abord, il devait retrouver Kakarot, qu'importe les sacrifices, il aura sa revanche.
L'espace lui semblait il y a quelque temps, si lointain et maintenant qu'il y était à nouveau, il ne savait plus vraiment comment réagir face à cette immense solitude. Pourtant, cela ne lui avait jamais posé problème auparavant
- Ça me permettra de me retrouver... C'est la seule façon de devenir plus fort... Je dois devenir plus fort.
Il tapota sur la console de commande quelques paramètre de navigations ainsi que des coordonnées d'une possible planète où son adversaire pouvait se trouver. Une petite lueurs rouge clignotait vivement depuis plusieurs minutes. Il l'éteignit, sachant pertinemment de quoi il s'agissait.
- Ça c'est hors de question...
Et sans un mot de plus, Végéta se remis à l’entraînement, chassant toutes ses pensées orientées vers la planète Terre et les dirigea vers la futur planète où le vaisseau se dirigeait.
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Merci d'avoir lu ce nouveau chapitre, en espérant qu'il vous ai été agréable

Je vous dis à bientôt pour la suite qui arrivera... Je ne sais pas trop, je fais ce que je peux pour le finir mais j'ai un peu du mal u_u mais je vais faire de mon mieux

Encore merci de m'avoir lu !