par Antarka le Mar Août 21, 2012 19:18
Totalement d'accord avec Tiert sur son interpretation du fanboyisme et du fanservice. Je plussoie son avis en fait. Sauf qu'étant moins tolérants, j'y ajouterais que j'ai developpé de lourds préjugés (a force de lire des fics daubiques sur ces persos) quand une fiction met en avant certains personnages (Broly et Baddack en tête, mais y'en a d'autres), après ce sont des préjugés, pas des convictions (je peux apprécier quand même, voir adorer). Après c'pas que les persos fan-service, je suis méfiant envers les fics mettant en scène Goku, parce que je trouve que peu d'auteurs maitrisent ce personnage, par rapport à plein d'autres (et j'ai pas la prétention de faire mieux).
Sinon je rajouterais : Les mecs surpuissants sortis de nulle part. Pour moi, Freeza (ou Cold) est le n°1 naturel de l'univers, ou au moins de sa plus grande partie, et ensuite on chute directement à Ginue. J'exclue pas que sur une planète inconnue puisse se cacher des mecs plus forts qu'un Freeza, et pourtant j'ai énormement de mal à y croire (z'auraient été detectés je pense), et de toute façons je trouverais très improbable qu'une puissance supérieure à celle de Cell parfait puisse exister dans l'univers, ou qu'un peuple entier soit capable de mettre Ginue à l'amende. Alors des mecs niveau SSJ4 qui sortent de nulle part (genre DBAF version Young Jiji, ou pas mal de fan-mangas) j'ai horreur de ça.
En fait ça s'applique à tout personnage trop puissant à mon gout. Et je suis chiant avec ça, vu que je suis de ceux qui estiment que jamais un Tenshin-han ou un Krilin n'arrivera au niveau de la cheville d'un Freeza (même en première forme), que Freeza est le top naturel de l'univers hors Z-team, et que les Saiyens ont tous une limite (probablement un peu inférieure au niveau de Mystic Gohan).
Les ajouts impromptus à un contenu pourtant déja a priori connu (ça s'applique donc pas trop aux what-ifs, sauf concernant la période avant l'évènement perturbateur, mais plutôt aux suites du manga).
Exemple dans le manga : Quand on apprend que Goku a passé un mois dans la Salle de l'esprit et du temps étant ado (what ??? Comment peut il avoir a la fois survécu un mois à celle salle, et en ressortir aussi faible ??? On voit bien que l'expérience de la gravité chez Kaio était une chose nouvelle pour lui). C'est pas foncièrement incohérent, et finalement ça n'a souvent pas une telle importance que ça, mais ça sape la crédibilité de l'oeuvre je trouve.
Exemple dans pas mal de fanfics : Tel perso qui sera naturellement plus fort que dans le manga juste parce que ça arrange l'auteur (Dabra SSJ2,5 directement ou etc), ou qui finalement aura agi de telle ou telle manière (revisiter l'histoire de la rebellion des Saiyens contre Freeza, ou décider que finalement Vegeta était devenu SSJ de telle façon, etc...). En fait pour etre honnete je pense pas mal à la fiction de Tenma pour ça, qui ré-écrit pas mal d'élements du background du manga à sa sauce (certains aimeront, pas moi). Tout ça me generait pas dans un what-if, mais j'ai horreur qu'on diverge du contenu primordial du manga quand on veut faire une suite.
Ensuite... orthographe évidemment, mise en scène trop peu détaillée (quoi que). Globalement j'aime etre prit dans l'histoire, avec un scénario que je juge interessant. Si j'ai un peu de souffle épique avec, y'a de forte chance que j'adore la fiction. Mais ça dépend pas forcement du style... Si je devais faire un top 5 de mes fictions favorites du forum, je citerais sans doute dedans Tiert (pour CFC) et Vicabouc (pour Litchi), qui ont pourtant des styles d'écriture radicalement différents (Vicabouc est bcp plus sobre, comme s'il posait juste quelques bases (pour description, décors etc) et que l'imaginaire du lecteur ferait le reste. La ou un Tiert pose tout son décor lui-même). Donc bref, j'ai pu trop de critères réshibitoires qui me viennent, mais j'éditerais si ça me vient.
Edit : puisqu'il faut etre honnete : qu'on parte du postulat de départ "Goku SSJ3 > Mystic Gohan pendant la période Buu" c'est très rédhibitoires pour moi ^^'
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.