Le Namek fou a écrit:Non, tu n'es pas une sale copieuse de noms, le prénom de l'ancêtre de Bulma, Tanga, était bien amené.
Bonne continuation.
Comme je te l'ai dis en mp, même pour Tanga je ne suis pas allée chercher très loin. Je ne suis pas très imaginative pour les noms...
Pensyves a écrit:ton histoire deviens d'une complexité interessante, avec les pseudo flash back introduits en spoiler etc j'adore. Pas une copieuse de noms, chez moi on dit qu'il y a plus d'un baudet qui s'apelle martin

Alors et la suite :p
Merci Pensyves, au départ le dialogue était très long donc j'ai préféré le fractionner ainsi. Contente que ça t'ait plu.
Tendou Buu a écrit:Un nouveau chapitre tout bonnement excellent plein de révélations en toute sortes très bien amenée par Lira;j'ai assez aimé l'idée de la trinité de magiciens puissants crains par les Kaioshins(même si j'aurais remplacé l'invocatrice par une mage élémentaire car ça peut faire un peu doublons avec le necromancien;mais bon c'est un truc mineur)ainsi que les raisons qui ont fait que les dit dieux n'interviennent pas dans les affaires de Cold.
Merci ^^ Parler de ça me permettait de relier Renly et Stanys à la mythologie DB. Et puis j'aimais bien l'idée que Babidi ne soit pas la seule menace prise au sérieux par les kaioshin.
Pour l'invocatrice, en fait les 3 magiciens ne sont pas dangereux en-eux même mais plus pour les forces dont ils peuvent se servir. Je les voyais comme 3 grands marionnettistes capables de se servir d'entités qui sont la véritable menace.
Tendou Buu a écrit:Par ailleurs je ne sais pas si je l'ai déjà dit;mais j'aime ton idée de désigner les capacité spéciale par des codes(d'ailleurs j'aime beaucoup la manière dont tu as présenté l'immortalité)je me demande à quel pouvoir correspondra le code Lannister

...
Patience patience...
Tendou Buu a écrit:J'aime aussi la manière dont tu décris le jeune homme blond;qui me fait penser à la manière dont est décrit John Constantine dans les comics(non le film avec Keanu Reeves n'existe pas;je refuse sa réalité).
Pourtant je ne m'en suis pas inspirée du tout.
Tendou Buu a écrit:J'ai aussi adoré la partie sur les dragon ball et leur résurgence au fil du temps;comme si elle étaient un fait dans l'univers;liée à la réalité d'une manière ou d'une autre.Quand au mystère sur la tour Karine et le palais de Kami et leur constructeurs ainsi que les senzu...Brillant vraiment donc j'ai hâte de lire la suite.
C'est bien ce que Lira laisse entendre au sujet des dragonball. Je n'en dis pas plus je laisse Bulma raconter la suite dans le chapitre 17 que voici (un peu plus court que les précédents.)
Bize
26 avril 789 (suite)Le palais flottant était baigné dans un épais brouillard. Sur cette planète, une épaisse couche de nuages filtrait la plupart des rayons du soleil et l’air y était froid, surtout à cette altitude.
En posant le pied sur les dalles blanches, j’eu la confirmation que cet endroit était rigoureusement identique au palais du tout puissant se trouvant sur terre.
Les pierres finissaient de prendre leur place toutes seules comme si des ouvriers invisibles s’attelaient à reconstruire ce lieu à toute vitesse. Même les arbres d’ornements poussaient à vue d’œil.
Sur le rebord, à quelques centimètres du vide, était assis ce jeune garçon que j’avais rencontré une fois dans un palais semblable, à des millions d’années-lumière d’ici.
Il terminait de fumer nonchalamment une cigarette dont il inspira une longue bouffée avant de la jeter dans le vide. Il tapota ensuite par terre pour me faire signe de venir m’asseoir à ses cotés pendant qu’il retirait une autre cigarette de sa poche. Celle-ci s’alluma instantanément au contact de ses lèvres.
Je me suis approchée de lui mais sans m’assoir. Je ne voulais pas me sentir comme une chienne que ce morveux s’imaginait pouvoir siffler.
Peu importe la façon dont je le regardais, je ne voyais pas ce qui effrayait tant Lira chez lui. En se limitant à son apparence, n’importe qui aurait pensé voir un garçon de 14 ans un peu trop effronté.
Mais je ne l’ai pas sous-estimé pour autant, étant moi-même un parfait exemple qu’une apparence inoffensive peut parfois cacher une créature des plus dangereuses.
-« Asseyez-vous, mademoiselle Brief. »
Sa voix me fit tressaillir pendant une petite seconde. Je ne l’avais pas remarqué la première fois mais elle trahissait une grande maturité, ce n’était pas celle d’un gamin. Le contraste était déboussolant.
Il du comprendre ma réaction car il me regarda et se mis à sourire. Je suppose qu’il devait être habitué à susciter ce genre d’étonnement et qu’il savait en jouer.
-« Vous fumez beaucoup pour un si jeune homme. J'en déduis que votre mère doit manquer d’autorité. »
-« C’est votre instinct maternel exacerbé qui parle. J'en déduis que votre fils n’a pas du vous donner de nouvelles depuis longtemps. »
-« Qui êtes-vous ? »
-« Avant tout j’aimerais vous présenter des excuses pour ma grossièreté le jour où vous m’avez vu pour la première fois. Mon collègue et moi n’aurions surement pas du vous ignorer comme nous l’avons fait. J’espère que vous n’avez pas été trop offensée.
Il ne faut pas nous en vouloir, nous avions des ordres stricts et le moindre contact avec vous nous aurait placés en infraction. »
Il tendit vers moi une photo de Lira et poursuivit : « Cette femme n’a apparemment pas prit les mêmes précautions que nous. »
Il avait dit ça avec dédain. Si Lira n’aimait pas ce garçon, c’était visiblement réciproque.
-« Elle m’a averti que vous viendriez me voir. »
Je me suis finalement assise à coté de lui, laissant pendre mes jambes dans le vide. Je voulais entendre ce qu’il avait à me dire sur Lira.
Rencontrer une personne qui semblait la connaître était le meilleur moyen de m’aider à déterminer si ses révélations sur Trunck était exactes.
-« Et elle vous a sans doute dit de vous méfier de moi. »
-« … »
Il s’empara de ma main droite et la serra délicatement. Ce contact me révéla que le garçon n’était pas humain, mais au-delà de ça je n’arrivais pas à déterminer ce qu’il était. La consistance de sa main était très étrange. Indéfinissable.
-« Je me présente, mon nom est Roupi. Vous avez la réputation de ne pas être une idiote mademoiselle Brief, mais je sais que cette femme est capable de tromper n’importe qui si elle y trouve un intérêt. J’aimerais donc savoir, est-elle déjà arrivée à gagner votre confiance ? »
Je retirai sèchement ma main de la sienne. Pendant une seconde le bout de mes doigts était un peu endolori.
-« Les gens qui sortent de nulle part et se pointent devant moi auréolés de mystère ne gagnent pas ma confiance d’un claquement de doigt. »
Ma remarque paru l’amuser. Il tira sur sa cigarette, puis expira sa fumée lentement avant de reprendre.
-« Je suis de bonne humeur aujourd’hui mademoiselle Brief, c’est pour ça que j’ai commencé poliment. Mais sachez que je ne vous aime pas et que je me fous de vos suspicions. Je vous dis ça pour que vous compreniez que je vais être très honnête avec vous et qu’il vaut mieux que vous le soyez en retour avec moi. »
J’ai eu l’impression de baigner tout à coup dans une atmosphère très différente. Le morveux avait éveillé un sentiment de peur tout à fait irrationnel en moi. Comme ça, juste en changeant de ton.
L’avertissement de Lira paru soudain beaucoup plus justifié. Tentait-il de m’hypnotiser ? Peut-être pas, mais m’intimider certainement.
-« Combien de morts pensez-vous avoir sur la conscience mademoiselle Brief ? (Sa façon de répéter mon nom était de plus en plus irritante) Quelques millions sans doute, les habitants de la capitale de l’ouest. Peut-être pensez-vous qu’en ayant contribué à éliminer C17 et C18, ou en neutralisant la sayen légendaire, vous avez sauvé bien plus de vies que vous n’en avez sacrifié.
Si c’est le cas vous avez tort. »
Il replaça la photo de Lira dans sa poche et en sorti une autre qu’il ne me montra pas immédiatement.
-« Lorsque vous avez rencontré Lira, a-t-elle semblé être le genre de personne qui accorde la moindre valeur à une vie ? A-t-elle semblé un tant soit peu concernée par le sort de qui que se soit ?
Non sans doute pas…»
-« … »
-« Et vous mademoiselle Brief, est ce le genre de personne que vous êtes en train de devenir ? »
-« Ce n’est pas la conversation à laquelle je m’attendais. »
-« Alors regardez ça s’il vous plait. Il n’existe rien à travers l’histoire du monde qui n’ait causé plus de morts et de souffrance que l’objet sur cette photo. »
Il me tendit l’image et tout s’éclaira enfin.
-« Non… »
-« Lira ne vous l’a certainement pas dit, elle devait attendre que vous soyez prête à entendre et encaisser ça la réalité. A ses yeux, vous ne l’êtes pas encore.
Ca prouve qu’elle considère que vous êtes encore capable de ressentir de la culpabilité pour les vies que vous avez détruites et donc qu’il vous reste encore un peu d’humanité. »
Il rangea la photo et poursuivi.
-« En concevant la machine sur cette photo vous avez condamnez à mort tant de gens qu’il y a bien longtemps qu’on ne peut plus les dénombrer.
Je me suis souvent demandé si la personne à l’origine de tout ce gâchis avait une conscience. Cette terrienne réalisait-elle tout ce qu’elle nous avait fait subir ? Et si elle le savait, le regrettait-elle sincèrement ? Ou au contraire était-elle aussi monstrueuse que Lira ?
J’ai eu ma réponse quand je vous ai vu massacrer une cité toute entière. Le pouvoir meurtrier jaillissant de votre corps, votre visage réjouis pendant que des millions de gens tombaient autour de vous…
Vous êtes un monstre mademoiselle Brief. C’est ce que j’ai pensé de vous, mais je ne peux l’accepter.
Car ça reviendrait à accepter l’idée que Lira a déjà gagné. »
-« De quelle époque venez-vous ? »
-« En années terriennes je viens de l’an 2495, depuis une ligne temporelle qui diverge de la votre à partir de l’année 763. »
-« Et Lira aussi je présume… Qui est-elle exactement ? »
-« Les apparences peuvent être trompeuses mais ici elles ne le sont pas. Lira est belle et bien le cyborg que vous connaissiez sous le nom de C18. Mais néanmoins bien différente.
Je ne vais pas tourner autour du pot mademoiselle Brief, voici l'histoire que vous avez créé, mon histoire :
Dans l’époque d’où je viens nous possédons également la technologie pour voyager dans le temps, mais rien de comparable avec la machine que vous avez créé. Nous ne pouvons envoyer qu’un très faible pourcentage de nos particules à travers le temps tandis que le reste de notre corps reste en sommeil dans notre présent.
Seuls quelques rares personnes sont capables de se prêter à cette expérience, je fais partie de ceux-là.
Cette technologie nous a permis de voyager dans le temps sur une marge de 5000 ans dans le passé, au-delà c’est impossible.
Mais nous avons également découverts une façon d’explorer d’autres lignes temporelles que la notre. Nous connaissons ainsi toutes les déclinaisons dimensionnelles qui ont été créées suite à la fragmentation du flux du temps.
En l’an 763, votre machine temporelle est arrivée dans mon monde… »
-« 763 ? Je ne comprends pas, c’est moi-même qui ai programmé cette machine, je suis la seule capable de la configurer et je me serais souvenu si j’avais envoyé Trunck à cette époque… Attendez, ce n’est pas Trunck qui est arrivé à bord n’est ce pas ? Donc ce serait… »
-« Le monstre qui vous a dérobé la machine après avoir assassiné votre fils.
Vous n’avez jamais su quelle était cette créature, il est temps de vous l’apprendre. Ce monstre était un organisme génétiquement modifié appelé Cell. Il fut créé dans les souterrains du laboratoire du docteur Géro par un programme informatique qui existe encore aujourd’hui dans votre époque. »
-« Géro… »
-« Cell est arrivé depuis votre monde dans le miens sous la forme d’un œuf, forme qu’il a gardée pendant 5 mois. Durant ce laps de temps, la machine qui avait atterri au milieu d’un bois fut découverte par un terrien. Celui-ci eu l’idée de la vendre au marché noir à des collectionneurs de prototypes capsule-corp. C’est ainsi qu’elle passa entre plusieurs mains avant de finir entre les pires qui soient… »
-« Laissez moi deviner, toujours Géro ? »
-« Toujours…
Vous savez aussi bien que moi la valeur que pouvait avoir une telle merveille technologique aux yeux d’un scientifique. Chaque détail de sa conception était une révolution en soit, ça allait des matériaux, la trantonite présente à l’intérieur, la capacité énergétique incroyable du moteur, les données quantiques, jusqu’à l’ingéniosité du compactage des composants.
A partir de votre invention, Géro eu accès à votre génie dans toute sa grandeur pour le conjuguer avec le siens. Le résultat de cette rencontre intellectuelle fut un projet appelé Liranium Initialisé à Reconfiguration Androidique, un ensemble de mises à jour pour cyborgs tristement connues sous le code LIRA. »
-« Et ce Cell dans tout ça ? »
-« Le projet Cell n’a jamais été une fin en soit, c’était un projet batard purement génétique qui n’intéressait pas Géro en dehors des observations qu’il pouvait en tirer pour améliorer sa futur gamme de cyborgs organiques.
Le monstre que vous avez vu n’avait qu’un but dans l’existence : absorber C17 et C18 afin d’obtenir des améliorations conséquentes. Ce n’était pas le plan initial de Géro, il ne le laissa donc pas évoluer jusqu’à sa maturité. En revanche, trouver dans votre machine le résultat du projet Cell venu du futur après 20 ans de maturation fut un bonus extraordinaire pour la mise au point de LIRA. »
-« En résumé cette femme est une C18 améliorée venue d’un futur alternatif. Mais qu’est ce qu’elle me veut au juste ? »
-« Ne vous méprenez pas sur les termes. LIRA n’est pas qu’une simple amélioration, c’est le stade d’évolution ultime que peut atteindre un être modifié à base organique.
Si on exclu C17 qui fut un prototype raté, il en a existé 11 en tout. 11 êtres humains d’abord changés en cyborgs puis en LIRA.
C18 fut la première, une réussite à jamais inégalée qui n’avait plus rien à voir avec un simple cyborg. A côté d’elle, ceux que vous et votre fils avez affrontés étaient aussi dangereux que des courants d’air.
Un seul LIRA aurait suffit à Géro pour tenir le monde entier dans la paume de sa main, là il y en avait 11…
Il s’autoproclama général du nouvel empire du Ruban Rouge et rependit rapidement ses créatures à travers l’univers.
Le monde devint un enfer où la vie était méprisée. Les peuples étaient considérés comme de la matière première dont la seule valeur dépendait de l’intérêt scientifique que Géro pouvait en tirer. Un monde totalement façonné à son image. »
-« Un monde où Goku est mort précipitamment j’imagine. »
-« Avec mon grade actuel je ne peux vous révéler que les éléments qui m’ont été autorisé. Et je suis tenu d'éviter de vous divulguer la moindre info sur le moyen qui nous a permis de gagner contre les LIRA.
Car oui, ce fut très long et au prix d’innombrables sacrifices mais en 2495 nous avons finalement réussi à défaire l’empire du Ruban Rouge.
C’est du moins ce que nous avions cru jusqu’à ce que nous comprenions que les cyborgs 18, 25 et 28 avaient pu s’enfuir à travers le flux temporel et que Géro était encore potentiellement vivant.
Au cours des derniers mois, je suis moi-même parvenu à détecter et neutraliser les numéros 25 et 28, mais il reste encore C18, la Lira originelle et la pire de toute la série.
Vous avez du constater son aptitude incroyable à pouvoir se dissimuler, à littéralement faire disparaître toute trace de son existence ? Cette Lira a des ressources inimaginables et poursuit un but très précis.
C’est en analysant les corps de ses frères à notre disposition que nous avons compris son objectif et le danger qu’il représente.
Lira est à la recherche du moyen d’accéder à un stade d’évolution encore supérieur, un stade qu’elle ne peut atteindre seule et pour ça elle a exploré le temps, l’espace et toutes les dimensions jusqu’à ce qu’elle mette enfin la main sur l’ultime clé de son évolution : votre cerveau mademoiselle Brief. »
-« Moi qui pensais qu’elle essayait de me draguer. »
-« Lorsque nous avons compris son objectif, nous nous sommes lancés à la recherche de la même chose qu’elle, une personne avec la capacité unique de pouvoir faire germer en elle plusieurs des 7 codes d’évolutions possibles. Mais nous avons cherché en vain. Lira nous avait devancé et grâce à ses pouvoirs elle a réussi à nous dissimuler votre existence.
C’est un hasard incroyable qui nous permis de vous trouver mademoiselle Brief. Personne n’aurait pu imaginer que l’individu que nous recherchions était la même personne qui fut à l’origine de la machine temporelle.
C’est une cruelle ironie du sort qui fait à nouveau de vous celle qui causera peut-être encore notre perte à tous.
Seulement cette fois nous pouvons empêcher que cela n’arrive, nous avons un coup d’avance sur Lira car elle ne s’attendait pas à ce que nous vous trouvions aussi tôt. »
-« Et si je comprends bien, vous êtes là pour me rallier à votre cause. Que se passe-t-il si je refuse ? »
-« Ecoutez mademoiselle Brief, que vous le vouliez ou non vous êtes au cœur d’un affrontement qui vous dépasse et vous ne pouvez pas vous en défaire juste en détournant le regard.
Lira sera là à chacun des stades de votre évolution, elle mentira, tirera chaque fois les bonnes ficèles pour faire de vous la chose dont elle prévoit de se servir. Elle anéantira toute trace d’humanité en vous sans même que vous ne vous en rendiez compte.
Et lorsque le moment sera venu, elle s’emparera de votre cerveau et utilisera tout son potentiel pour restaurer ce qu’il reste du docteur Géro et l’empire du Ruban Rouge.
Ouvrez les yeux mademoiselle Brief, n’êtes-vous pas exactement là où elle voulait ? Seule, sans repère, sans espoir…»
J’avoue que son explication tenait la route, en tout cas plus que la plupart des théories auxquelles j’avais songé au sujet de Lira.
-« Je vous l’ai dis mademoiselle Brief, je ne vous aime pas. Pour moi, vous êtes dans le même panier que Géro, c’est votre inconscience qui a emmené l’enfer dans mon monde. Mais je passerai outre pour une seule raison. J’ai envie de croire que vous n’êtes pas cette chose immonde qui prend forme entre les doigts de Lira. Que vous êtes encore capable de vous racheter auprès de tous ceux que vous avez contribué à détruire.
Lira a tout misé sur vous. Elle comptait vraiment vous utiliser contre nous, mais j’ai la faiblesse de croire qu’il vous reste encore assez de noblesse d’âme pour accepter que se soit nous qui vous utilisions contre elle. »
Là par contre, c’en était assez.
-« Monsieur Roupi, je m’arrangerai avec ma conscience pour les gens que j’ai réellement tué.
Pour le reste, vous n’arriverez pas à me faire sentir responsable si cette saleté de Géro a créé une saleté de programme qui a créé une saleté de monstre qui est venu voler ma saleté de machine...
Je vous rappelle au passage que ce Cell a tué mon fils juste avant de débarquer dans votre passé, vous pouvez donc me compter parmi les première victimes collatérales de votre ennemi.
Ce fut une histoire très instructive, vous m’avez donné plus de réponses que je n’en attendais. Grâce à vous je sais maintenant ce que je dois penser de Lira et des couleuvres qu’elle a habilement tenté de me faire avaler donc merci beaucoup. Mais je vais vous répondre la même chose qu’à elle : allez au diable.
Vous ne m’aimez pas, ce n’est pas un souci je n’ai pas aimé non plus votre façon de me parler, de me regarder, de me juger et de faire intrusion dans ma vie déjà bien compliquée.
Peu importe le rôle que vous me réserviez dans vos plans, je ne le jouerai pas.
Vous pouvez retourner d’où vous venez et régler vos histoires entre vous, pour ma part j’ai assez accordé de temps et d’attention à vos problèmes. Ca ne me concerne pas, c’est terminé. »
Je me suis relevée, prête en m’envoler en direction de la terre le cœur enfin plus léger. Le morveux m’avait paru assez honnête pour me faire douter de Lira. Pas étonnant que cette dernière ait été si bien renseignée, elle avait presque 2000 ans d’avance sur moi. Mais à l’instant où mes pieds quittèrent le sol, Roupi lança en direction du palais :
-« Guilder, amène-la ! »
Je vis alors poindre la silhouette d’un homme à travers la brume, il sortait du palais, tenant quelque chose dans la main.
C’était son acolyte de l’autre fois, celui avec des lunettes de soleil. Il m’adressa un magnifique sourire en approchant.
-« Bonjour Bulma. »
-« Qui t’a autorisé à lui parler ? » hurla Roupi.
Ce que son ami apportait était une mallette noire qu’il déposa à côté du morveux. Celui dit déclara alors sur un ton très sûr de lui :
-« Vous allez collaborer avec nous mademoiselle Brief, et vous le ferez volontiers. Car vous obtiendrez en retour une contrepartie que vous ne pourrez pas refuser.
Ce que contient cette mallette n’est pas en mesure d’en finir avec nos problèmes, cependant je pense que ça suffira largement pour résoudre les vôtres. »
Il ouvrit la mallette et quand je vis son contenu, mon corps tomba littéralement sous le choc sur les dalles blanches du palais. Là, dans cette mallette luisaient les 7 dragonball exactement comme autrefois.
Restant sans voix j’ai levé les yeux vers le morveux qui souriait en coin comme s’il venait de gagner une partie de jeux vidéo.
-« Est-ce que j’ai à nouveau toute votre attention maintenant ? »