Tonay {l Wrote}:un bon chapitre/
Entrée de Babidi qui recherche Buu. J'aime bien la manière que tu utilise pour le faire apparaître, et ne suis pas peu fier d'avoir pu filer un petit coup de main

L'univers magique dans DBZ est facilement délaissé, ce qui est un peu dommage je trouve.
Je me demande comment il va se débrouiller pour mettre la main sur son préééééciiieux Majin Buu (Gollum).
Je me demande pourquoi les Kaïo ne sont pas averti au sujet de Cell, mais avec Babidi ils sont déjà occupé. Quoique le cyborg est une menace à ne pas négliger.
J'ai bien envie de voir la suite

Merci pour ta comm
Pour Babidi, tu verras, il nous réserve plein de surprises le gnome
Quant aux Kaioh, même s'ils sont avertis, ils voient Cell plus comme un Freezer un peu plus fort. Ils ne le considèrent pas comme une menace galactique.
Edit du 1 octobre: Voila le chapitre 39, avec un peu de retard désolé. Peu de commentaires pour le chapitre 38 (enfin, moins que d'habitude) etait-il moins bon?? N'hésitez pas pour toutes remarques ou questions sur le scénario, la façon d'écrire, le style, que ce soit pour les choses que vous appréciez ou vous n'appréciez pas. Bonne lecture
Chapitre 39 : Renforts d'outre espace ??Le terrain, dégagé, ferrait un excellent lieu de rassemblement: Une immense plaine, aux herbes hautes et rouges. On avait vue sur des centaines de kilomètres, jusqu'à la mer qui bordait, au sud, cette région de grandes étendues. Parfait pour débuter un combat ici.
« - Mesh, reste ici et augmente un peu ton niveaux d'énergie. Je vais chercher des matériaux pour améliorer l'endroit»
« - Oui père! … Et si on m'attaque??»
« - Ne tues pas tes assaillants. Assommes les seulement, et débrouille toi pour te déplacer un peu plus loin d'ici pour ne pas trop abîmer le paysage »
« - D'accord ! »
Cell s'envola ensuite à pleine vitesse. Il se dirigea vers l'ouest, ou il devait y avoir une région montagneuse et rocheuse, d'après ses souvenirs. L'ordinateur de bord avait parfaitement accompli sa tâche en fournissant une cartographie de la planète assez détaillée pour qu'il puisse la parcourir sans trop se perdre. Voilà, il arrivait sur ce fameux plateau montagneux, parfaitement pourvu en tout ce qu'il recherchait. L'être parfait commença alors à débiter, grâce à ses pouvoirs kinesthésiques, les roches cuivrés environnantes en dalles rectangulaires en les empilant au fur et à mesure. En quelques minutes, une bloc cubique d'une centaine de mètres de cotés, parfaitement géométrique, avait fait sont apparition sur le plateau.
« Bon, ça devrait être suffisant » pensa Cell, faisant léviter le cube géant au dessus de lui et quittant sa mine temporaire. Il mit un peu plus de temps à retourner vers Mesh, se concentrant un peu plus pour garder le contrôle et la cohésion de l'imposant bloc composé de milliers de dalles. Cell arriva vers la ou se tenait Mesh mais ne le vit pas. Finalement si: Le petit être, posé et assis, était submergé par les herbes folles, plus grandes que lui. Le père posa délicatement son cube géant puis rejoignit son rejeton.
« - Fatigué de flotter ?? »
« - Non non ! J'ai trouvé un animal bizarre !! » s'exclama le petit. Il était allongé sur le ventre mais se releva un une pirouette pour répondre à son géniteur et lui montrer sa découverte : Un petit animal de la taille d'un chien, sorte d'improbable croisement entre une poule et un iguane terrien. Vraiment étrange comme animal... la créature possédait deux pattes et deux ailes assez similaires aux volatiles terriens. Par contre, deux petits bras étaient positionnés entre les ailes et la tête de la créature, tête ressemblant fortement à son homologue reptile de la planète bleue. L'animal possédait, sur une peau assez écailleuse, d'étranges fibres souples évoquant des cheveux raides devant lui servir de plumes. La créature avait une teinte générale rosâtre, comme pas mal de créatures sur cette planète. Il était tremblant et d'aucuns auraient pensé qu'il semblait mort de frayeur en regardant sa face. Mais Cell n'était pas sur que la signification de ces mimiques soient exactement les mêmes que celles des créatures terriennes.
« - Hola! C'est étrange comme arrangement » dit-il, en examinant la trouvaille de Mesh.
« - Ouais!! t'as vu??!!»
« - Tout à fait, mais on a un tournoi à préparer.» conclut l'être parfait.
Mesh, déçu que son père se désintéresse de sa trouvaille balança négligemment d'une main le pauvre animal avant de le désintégrer en plein vol. Cell n'avait déjà plus à l'esprit l’étonnante créature et se mit à léviter, lentement, jusqu'à s'élever à une centaines de mètres du sol, lui assurant une vue d'ensemble de la zone. Son fils l'avait suivi, toujours à ses cotés.
« - Et Basilik ?? On va pas le chercher ?? » demanda Mesh, qui aurait bien aimé faire découvrir sa prise à son frère ?
« - Non. C'est bien dommage pour lui, mais comment retourner rapidement dans notre vaisseau s'il n'y est pas ?? Et puis tu vas bientôt prendre sa place pour qu'il puisse s'amuser lui aussi. Sinon ce ne serait pas juste pour lui, tu comprends??»
« - Moui » fit Mesh, un peu refroidi.
« - A moins que... » marmonna Cell pour lui-même, en repensant à l'étrange animal.
« - Hein ?? »
« - ...Je crois avoir trouvé une solution pour que nous soyons tous réunis. »
« - Ouais!!! » cria Mesh en sautillant. « -On va le chercher quand ??!! Maintenant !!??»
« - Pas tout de suite » tempéra son créateur. « - On termine la mise en place de notre arène et après nous nous occuperons d'aller chercher Basilik, d'accord ?? » Ce n'était qu'une question purement rhétorique, Mesh savait qu'il allait attendre encore un peu l'arrivée de Basilik, mais il serait bientôt la. Il devait faire tout bien et rapidement comme Papa le demandait pour qu'ils aillent vite chercher Basilik. Et après, ils s'amuseraient comme des fous !
« - D'accord !! » repondit-il, sans hésiter.
Cell, se concentra a nouveau sur sa tache initiale. Il fit place nette en se débarrassant de la savane, d'un puissant Kiai, et entreprit de modeler les éléments du paysage à sa convenance, aidé par un Mesh plus volontaire et motivé qu'auparavant, nota-t-il .
Osretalia, centre du Gouvernement MondialLe Majoror Ogunké feuilleta à nouveau d'une main distraite le rapport d'Osbunkimo avant de s'adresser à celui-ci :
« - Et bien, et bien... la situation semble si dramatique que cela d'après vous, colonel Osbunkimo ?? Vous pensez réellement que même nos meilleurs éléments de la garde planétaire spéciale pourraient rencontrer des …. difficultés face à ce psychopathe... ce 'Cell'??» demanda-il avec son flegme légendaire.
Suite à la déclaration mondiale de Cell, le colonel Osbunkimo était revenu en urgence de la base de Nilwas à la capitale. Tous comme certains membre du Majorat alors absents. La plus haute instance dirigeante planétaire. Les 30 individus les plus puissants du monde étaient rassemblés en cette période capitale pour l'avenir d'Ostoragen: Au lieu d'un despote Interstellaire c'était une franc-tireur fou qui les attaquait. La situation ne pouvait être pire car avec le tyran, même en cas de défaite, une survie (dans l'esclavage) était toujours possible.
Osbunkimo avait dont fait son rapport express au 30 Majorors, membres du majorats, au centre du gouvernement mondial, bâtiment officiel et imposant construit il y près de 4 ans a la suite de la grande victoire consécutive à la première invasion et la réunification du monde.
Après son allocution mondiale, le monstre et ses petits, car c'est ce qu'ils étaient pour planifier avec une si bonne humeur l'extermination de leur monde, avaient continué à bombarder des sites stratégiques, puis s'en étaient pris aux cannons orbitaux, en commençant par ceux de la capitale. Ils étaient bien renseignés sur l'état de leur forces.
Les 30 membres du Majorat étaient assis autour d'une table ovale, cernant totalement Osbunkimo, debout et leur faisant face, tel un aspirant et son jury. Après l'avoir parcouru dans les grandes lignes, c'était maintenant le tour des remarques, questions et objections. Avant de finaliser le plan de contre attaque et d'éradication de la menace. C'était le Majoror Ogunké qui avait ouvert le bal et les autres n'allaient pas se gêner pour se jeter dans la mêlée. Mais d'abord répondre à Ogunké, se rappela le colonel :
« - Mon jugement ne se base que sur le rapport du Capitaine Osakélio et des autres membres de la mission d'interception qui ont établit le contact avec le nouvel envahisseur. Le groupe ne comportait malheureusement pas de membres de la garde planétaire qui aurait pu mieux cerner ce Cell, mais on peut se fier au capitaine. Son échange martial avec l'envahisseur lui a permis, sans l'ombre d'un doute, d'évaluer grossièrement le niveau de celui-ci., et il... »
« - Le capitaine Osakélio, vous dites ?? » le coupa le Majoror Oranits, « -Moui, c'est un excellent élément, je me rappel de cette personne » continua -il, en tapotant une console en face de lui pour faire apparaître les donnés personnelles du capitaine.
« - Mmm je ne crois pas savoir que celui-ci soit vraiment le plus doué de nos éléments pour déterminer le niveau d'un guerrier. Ce n'est pas un ... 'sensitif', d'après son dossier »
« - C'était le meilleur de la troupe d'interception » répliqua le Colonel. « - Et même s'il n'est pas vraiment sensitif, il a un niveau assez élevé pour juger son adversaire au combat, en se basant sur des choses aussi triviales que sa force, sa vitesse, son souffle, sa tension. Bref, j'ai tout à fait confiance en son jugement »
«- Mwouii.. je ne tente en rien de vous contredire, ni de mettre en doute la capacité de jugement de chef de la troupe d'intervention, mais le fait est qu'il n'était peut-être pas le meilleur pour juger des capacités de son .. mff.. adversaire, même s'il a fait de son mieux au cours de cet affrontement. Cependant, la ou je ne vous supporte plus trop c'est quand vous prétendez, de concert avec ce capitaine, que même notre élite ne pourrait faire face au psychopathe !! »
« - N'ergotons pas Oranits, n'ergotons pas. Le groupe d'interception a fait avec ce qu'il avait sous la main et j'ai toute confiance dans le jugement de son chef ainsi que du Colonel » intervint le Majoror Osmita, mettant fin aux interrogations sur la qualité de l'évaluation de la menace. « Cependant, la dernière remarque d'Ogunké n'est pas a prendre à la légère. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, Colonel, mais la garde planétaire est notre ultime ligne de défense. Vous savez ce que ça signifie s'ils ne sont pas à la hauteur ?? » termina Osmita, en fixant intensément Osbunkimo, tout comme les autres, en attendant sa réponse.
Le Colonel prit son inspiration et se lança. Il devait convaincre le Majorat. Il en allait de l'avenir de leur monde:
« - Majoror Osmita, j'ai tout à fait conscience de la porté de mon jugement. Je suis pleinement conscient de ce que j'avance. J'aimerai bien entendu moi aussi que nos forces soient en mesure de vaincre l'envahisseur. Je me trompe peut- être, et je serai le premier à vous présenter mes plus plates excuses si nos troupes sont victorieuses. Mais les derniers événements me font penser que nous ne serons peut-être pas à la hauteur : Depuis sa déclaration , le monstre a t-il été appréhendé ?? Non, nous ne le savons tous que très parfaitement. »
« - Mmwoui, c'est vrai qu'il joue à cache-cache et qu'il disparaît et réapparaît à des milliers de kilomètres de sa position dès qu'on est prêt de l'intercepter, mais cela ne veut pas dire qu'en situation de combat, les forces planétaires spéciales ne lui feront pas mordre la poussière !!!»
« - Ne soyez pas aveugle ni trop optimiste, Ogunké. Ce Cell joue clairement avec nous. C'est lui qui propose et dispose de l'agenda que nous devons suivre pour son stupide tournoi. Si même nos meilleurs éléments ne sont pas capable de l'appréhender... J'espère que les craintes du Colonel sont infondés En attendant, les faits sont la... Nous ne pouvons fermer les yeux la dessus !!»
« - D'autant plus que l'ennemi pilonne et détruit nos installations les plus sophistiqués !! On ne peut donc plus compter sur les projets que nous avons initiés pour frapper le monstre et nous sauver... » intervint un autre.
« -C'est bien étrange cela d'ailleurs, qu'il soit si bien renseigné, il doit av... »
« - Attendez!! Tout le monde part du principe qu'il n'est pas lié à l'empire de ce Freezer qui nous a attaqué il y a 5 ans. Mais si c'était faux !! Si ce n'était qu'un piège ou en mensonge de plus. On ne peut pas écarter cette éventualité... »
« - Je ne crois pas que ce soit le cas. Les autres avaient fait preuve de plus de rapidité et d'efficacité »
« - Oui, et c'est leur politique habituelle d'après ce que nous ont révèlé ceux que nous avons interrogé...Non, l’attitude de cet individu ne colle pas du tout avec un soldat de cet empire spatial. »
« - Un autre point important , qui n'a rien à voir avec votre rapport, Colonel Osbunkimo, désolé de vous couper la parole Oswund, mais il faut aussi faire la lumière la dessus, quel que soit ce que l'on décide sur la suite des événements concernant le plan proposé par le Colonel: Ce Cell, par ses frappes plus ou moins ciblés montre qu'il nous connaît bien : Soit il est un homme de ce Freezer et c'est l'individu caché qui l'a renseigné, ou bien, dans tous les cas... Quelqu'un l'a renseigné!! » Ce fut la bronca dans la salle :
« - Vous...vous voulez dire qu'un traître serait parmi nous!!! ?? »
« - Pas forcément ici. Mais on ne peut exclure la possibilité d'éléments séditieux souhaitant l'arrivée de Freezer sur notre monde »
« - Impossible !! Qui voudrait vivre en esclavage alors qu'il est libre !! »
« - ça ne cadre pas non... Peut-être a t-on été espionnés, tous simplement. Les forces de Freezer nous avaient bien repérés grâce à leurs sondes ultra perfectionnées.... »
« - Chaque chose en son temps. Nous devons d'abord arrêter ce Cell pour avoir le cœur net quant à sa provenance. Si nous le pouvons.... » Des murmures bruissèrent parmi l'assemblée des trente suite à la dernière phrase d'Oswund. L'un deux dit finalement tout haut ce que les autres murmuraient entre eux :
« - Colonel Osbunkimo, si le pire se produisait....Si nous n'arrivons pas à appréhender cet individus jusqu'au tournoi... Et qu'il battait tous les éléments de la garde planétaire spéciale... Nous sommes perdus.»
« - Oui. C'est pour cela que nous devons malheureusement considérer une autre option. Terriblement dangereuse, certes, mais qui pourrait nous sauver. Ou nous venger»
« - Et quelle est cette si dangereuse solution ?? » Le Colonel exposa alors son idée. Simple, mais ô combien possiblement mortelle. Quand il termina, les Majorors le regardèrent tous, les yeux exhorbités.
« - Vous avez totalement perdu la raison Osbunkimo !! » tonna Oswund, avant que les autres ne se déchaînent.
«
Pfiouu... ça va être dur de les convaincre... mais ai-je le choix ?? » pensa le colonel incompris...
Base de Nilwas, quelques heures plus tardObwikon était lassé d'être ici. Le monde était dans une situation critique et il était obligé de rester sur cette petite base. Il pensait pouvoir être utile à traquer le fêlé qui menaçait leur monde. Las, il devait rester sur la base Nilwas. La récente activité n'était qu'un doux souvenir.
Le groupe d'interception, malgré son succès pour la capture du fugitif, avait été vertement réprimandé pour son échec face au psychopate extra-ostoragien. Conséquence : Ils avaient vite été re-dispatchés pour tenter de réparer leur erreur en le retrouvant. Par contre, certains membres des équipes de renseignements étaient encore la, avec le fugitif. Que tramait-ils avec lui ?? Ou plutôt, combien de temps allait-il résister avant de parler pensa Obwikon en rigolant. Après tous il l'avait bien cherché, ce salopard...
Le jeune guerrier fut tiré de ses réflexions par l'arrivée de deux individus par les airs. Ils volaient à grande vitesse. De puissants militaires sûrement. Ça y est, ils étaient déjà au dessus de la base et atterrirent près de son poste de garde. Obwikon reconnut tout de suite le Colonel Osbunkimo, émissaire du Majorat, ainsi que le capitaine Osakélio, chef de la troupe qui avait localisé et extrait le fugitif. Avant même qu'il ne puisse se rajuster et s'épousseter pour faire bonne figure, les deux gradés l'avaient dépassé.
« - Colonel Osbunkimo !! le protocole d'entrée, vous devez le resp... »
« - Voici un laisser-passez d'urgence délivré par le Majorat », lui tendit le Colonel. « Vous pouvez vous amusez à le vérifier, mais nous, nous avons une mission urgente à accomplir » termina-il en laissant le papier glisser de ses mains : Le garde-camp était trop lent à réagir pour l'attraper. Le Colonel et le capitaine ne s'attardèrent pas plus à se justifier et continuèrent sans ralentir leur chemin. Ils demandèrent impérieusement, et on les dirigea vers le bâtiment occupé par les services de renseignements, enfin ceux encore présents sur le site. Mais ce n'était pas leur collègues avec qui les deux envoyés de la capitale voulaient s’enquérir. C'était le fugitif qu'ils avec qui ils voulaient parler. Sans intermédiaires.
Celui-ci était dans une petite pièce mal éclairée et sans fenêtres. La pièce comportait un petit lit, un pot de chambre, une table et une chaise. De multiples attaches et menottes pendouillaient de ce pauvre mobilier, signe que le prisonnier devait être fermement maintenu quand il était seul. Mais ce n'était pas le cas actuellement : Le prisonnier était assis et attaché sur une chaise peu confortable. Deux Ostoragiens lui faisaient face, de l'autre coté de la petite table, dans des chaises beaucoup plus confortables. Une lampe à la lumière criarde était dirigé vers le visage du fugitif, l'obligeant ainsi à baisser la tête pour ne pas dévisager ses interrogateurs. Ceux-ci se retournèrent à l'entrée des nouveaux venu :
«- Tiens tiens, déjà revenus de la capitale ?? » fit l'un des deux
« -Oui. Et nous aimerions nous entretenir avec …. Durian. Seuls ». Ce dernier, à l'évocation de son nom, remua faiblement, toujours tête baissée.
« - Seuls ?? J'ai bien peur que ce soit impossible, Colonel je n.. »
« - J'ai toutes les accréditations du Majorat pour opérer comme bon me semble sur les missions qui sont prioritaires. Et l'interrogation de cet individu en est une » maintint Osbunkimo, calmement, mais fermement.
« - … Colonel, je sais très bien quels sont l'étendue de vos pouvoirs et vos prérogatives. Mais moi, je réponds directement de la sécurité planétaire. Je ne bougerai pas tant que je n'aurai pas reçu d'instruction en ce sens, désolé. Je resterai donc, durant interrogatoire, avec vous. Par contre mon collègue ici présent se fera un plaisir de nous laisser. Pas vrai, inspecteur Obadia ?? ». Ce dernier, qui avait aussi suivi l'échange tendu entre les deux hommes mit un certains temps avant de comprendre que son supérieur lui demandait de partir.
« - O...Oui chef !! ». Il se leva promptement et sortit de la pièce. Son chef l'interpella avant qu'il ne soit hors de portée de voix :
« - Et profitez en pour nous amener un siège supplémentaire »
« - D'accord »
« …. Très bien, comme vous voulez, vous pouvez rester et écouter notre entrevue avec Durian »
Le colonel tenait à ce qu'ils soient seuls mais il n’insista pas sur ce point. Il ne connaissait pas cet individu, mais il devait avoir des appuis pour lui tenir tête de la sorte et ne pas céder a son bluff. Par contre, il lui avait fait clairement comprendre qu'il mènerait la discussion et que l'autre n'aurait pas son mot à dire. Il avait compris apparemment, comme en témoignait ce regard dur qu'il lui lança. Le colonel en resta donc la et ferma la porte. Le capitaine attendit qu'il s'asseye mais il lui fit signe de prendre le siège vide. Il attendrait qu'on apporte le dernier pour s’asseoir.
« - … On peut peut-être arrêter ce numéro d'intimidation et avoir un éclairage un peu plus normal... ça nous détendrait tous »
l'interrogateur fit une petite moue, puis activa l'éclairage général de la pièce et éteignit la lampe sur la table. Le Prisonnier, plus du tout ébloui, releva lentement la tête pour observer les individus en face de lui : Ils étaient 3 maintenant, dont celui qui avait affronté l'étrange individu qui était apparu lors de sa capture. Les 3 ostoragiens purent aussi voir plus en détail le visage du fugitif, surtout le colonel, qui ne l'avait pas encore vu de si près : Son visage n'avait rien d'ostoragiens, et était vraiment étrange avec ses yeux aux pupilles rondes, comme certains animaux d'élevage. Sa peau, mauve, avait un aspect spongieux assez désagréable. Il ne semblait pas avoir d'hématomes ni de traces de coup, quoiqu'il ne pouvait en être vraiment sur avec la couleur étrange de sa peau. Mais il semblait physiquement plutôt en forme, ce qui allait lui faciliter la tâche. Par contre, moralement....
Osakélio, lui, remarqua qu'il était beaucoup plus propre que lors de sa capture : Il portait des vêtements décents, un pantalon et une tunique brune dont le haut était ajusté à son buste à deux bras. Le fugitif attarda son regard sur le colonel, qui le soutint. Celui-ci ouvrit enfin la conversation :
« - Durian... C'est ça ?? J'aimerais que vous nous dites d’où vous venez.»
« - … Comment ça ?? » répondit l’intéressé.
« - D'ou vous venez, ou vous êtes né. Bref, votre parcours jusqu'à votre arrivée sur cette planète,» fit le Colonel en s'asseyant sur le siège que le jeune Obadia avait rapidement rapporté.
La question avait pris au dépourvu le frère de Kiwi. Ses précédents interrogateurs s'étaient plus focalisés sur sa vie depuis qu'il était ici que sur sa vie passée . Il se raconta donc, de sa naissance et son enfance paisible dans une famille privilégiée de la planète Freezer 38 anciennement Tasmiask, sa jeunesse et son intégration dans la glorieuse armée du grand seigneur Freezer, qui avait fait la joie de sa famille, sa terreur lors de sa première entrevue avec le maître de la galaxie, sa désillusion lorsqu'il avait compris qu'il n'était pas si fort que ça et qu'il ne pourrait pas rattraper son grand frère, qui focalisait maintenant sur lui la fierté de la famille, sa rage et sa jalousie envers celui-ci, affecté sur des missions majeures alors que lui stagnait en tant que simple éclaireur. Son traumatisme lors de sa première mission face à la cruauté de ses partenaires, plus expérimentés. Finalement son acclimatation à sa nouvelle vie, certes pas aussi excitante ni gratifiante que dans ses rêves d'enfant mais qui apportait quand même son lot d'aventures, de conquêtes, de pillages, vols, viols, exterminations.... et enfin son arrivée sur Freezer 191, pardon, Ostoragen.
Ses auditeurs étaient restés silencieux pendant son long monologue, ne le coupant que très peu pour de courtes questions et précisions, ou voulant en savoir plus sur la structure de l'empire du seigneur Freezer, prenant des notes aussi de temps en temps. Durian ne mentit pas et confia ce qu'il savait. Il avait compris que les survivants de son groupe avaient été torturés et avaient sûrement parlé. Alors autant jouer franc-jeu pour être le moins abîmé possible. Enfin, celui qu'il avait identifié comme le colonel lui posa la question habituelle :
« - Très bien Durian, très bien... Maintenant nous allons revenir sur ces 5 dernières années... »
«
Pff encore ... » pensa le soldat de Freezer. Il allait encore devoir, une fois de plus , dire ce qu'il ne cessait de raconter depuis son arrestation. Mais il s’exécuta, une fois de plus. Il n'était plus en mesure d’édicter ses conditions ni d'être traité comme un prince depuis qu'il avait mis le pied sur cette planète. Il continua son monologue et enchaîna de manière quasi automatique son récit des années qu'il avait passé seul: D'abord la facilité apparente de la mission, puis la débâcle et sa fuite miraculeuse. Les premiers temps seul, ou il avait faillit trouver la mort plusieurs fois, ses tentatives d’entraînement, l'organisation de sa cache au fin fonds d'une foret perdue et enfin la détection des signaux inconnus, sa défaite et sa capture.
« - Très bien Durian, on en arrive à la partie qui nous intéresse le plus » dit le Colonel, alors que le prisonnier s'était tu. « Je tiens à vous... remercier d'être aussi honnête avec nous. Les informations que vous nous avez livrés corroborent celles fournies par vos camarades il y a quelques années. Nous aurions fini par connaître la vérité si vous nous aviez menti mais nous aurions perdu en temps précieux – Vous votre santé et votre vie au passage- temps dont nous manquons cruellement actuellement. » Durian ne répondit pas, et fixait toujours le Colonel, sur la défensive.
« - Parlons maintenant de l'individu qui est apparu après votre... interpellation, ce Cell.»
«
Bien sur !! » pensa Durian «
Ils ont des problèmes avec ce type... »
« - Comme je l'ai déjà dit aux précédents interrogatoires, j'ignore qui il est » répondit-il, en regardant ostensiblement l'officier de renseignement.
« - L'armée du Seigneur Freezer est composée de dizaines de milliers d'êtres »
« - Pourtant, vu son niveau, il est ce que vous considérez comme une élite, un guerrier de rang vraiment élevé. Et nous savons qu'ils sont beaucoup moins nombreux que vos troupes régulières» insista le Colonel.
«
Merde !!... ils en savent vraiment beaucoup sur nous », pesta le frère de Kiwi.
« - … Même si ils sont moins nombreux, je ne connais pas tous les guerriers d'élites. Et les choses ont du changer durant mon absence. De nouveaux recrutements ont peut-être été effectués. C'est pour cela que mon détecteur n'a pas reconnu ces deux individus.
« - Votre … détecteur sait reconnaître les individus ?»
« - … Oui. Chaque personne émet une signature énergétique unique. On peut l'enregistrer dans l'appareil, de manière à ce qu'il indique le nom de la personne quand il la détecte. »
« - Intéressant » remarqua Osbunkimo, en jetant en regard à Osakélio, « - Les détecteurs ont donc, enregistré dans une quelconque mémoire interne les signatures énergétiques des membres de l'armée de Freezer ?»
« - Oui. Pour les nôtres, ceux des équipes de reconnaissances. Mais certains ont des capacités moins étendues, plus limitées. »
« - … Revenons à ce Cell, s'il vous plaît. Donc, vous ne le connaissiez ni de vue, ni de nom, et il n'est pas enregistré dans la base de donnés de votre appareil... »
« - Oui. C'est vous qui m'avez appris son nom, lors des précédents interrogatoires » remarqua le prisonnier après un regard malicieux à l'officier de renseignement.
« - Mais je n'arrive pas trop à comprendre l'attitude de votre … coéquipier. Si c'est ce qu'il est. Il vous a vu mais n'a pas tenté de vous extraire ?? » La mine de Durian se renfrogna à l'évocation de cet instant qu'il n'avait lui même pas trop saisis.
« -... Moi non plus je n'ai pas compris. Il avait peut-être d'autres objectifs qu'il doit mener à bien en ce moment. Il viendra sûrement me chercher plus tard. Quand il en aura fini avec vous !! » lâcha cruellement l'ex fugitif, avec un sourire cruel. Les 3 ostoragiens se regardèrent, inquiets. Il avait fait mouche !! mais avant qu'il puisse enfoncer le clou, celui qui avait affronté ce Cell intervint :
« - Ne t'inquiètes pas, on s'occupera très bien de toi avant qu'il ne te trouve » renchérit le capitaine, nullement intimidé par cette provocation ennemie.
« - Et qui va l’arrêter ?? si c'est vous, alors j'ai toute confiance en … Cell pour me libérer. » Le colonel intervint enfin pour clôturer cette passe tendue entre le capitaine et le prisonnier. Prisonnier qui faisait le fanfaron, comme si ce Cell était de son coté... Vraiment comique !!
« - ça je ne sais pas, mon cher Durian , je ne sais pas … S'il est même au courant de votre existence.... Vu la solidarité dont il fait preuve à votre égard » railla le Colonel. « -Etrange d'ailleurs... Les membres de votre groupe n'avaient pas du tout la même attitude que lui. Votre habitude est de terminer un combat et de massacrer rapidement un adversaire, surtout quand vous êtes supérieurs à lui. Mais la, il s'en va. En tenant des propos …. vraiment étranges. De plus, être accompagné par ce qui semblait être un enfant, c'est normal dans votre armée ??» Osakélio, à coté, gigotait sur son siège, mal à l'aise.
« - …. C'est vrai qu'il avait l'air un peu étrange, mais certains soldats sont un peu excentriques. Et puis les grades dans notre armée sont très hiérarchisés...» tenta de se persuader le frère de Kiwi. « Et pour les enfants, oui, notre armée n'attends pas des années avant d'intégrer de jeunes prodiges. Beaucoup de soldats ont débuté leur carrière très jeunes » ajouta-t-il.
« - Je veux bien pour vos grades et votre hiérarchie » Les Ostoragiens savaient déjà peu ou prou comment étaient traités les soldats de bas niveaux par leurs supérieurs : Comme de du consommable. « - Par contre, quels étaient vos ordres pour votre mission ici ?? » demanda Osbunkimo.
Durian flaira le piège mais répondit, prudemment :
« - ...Notre mission, ici, était d'établir un premier contact avec les natifs de ce monde, pour... leur apporter la ….la bonne nouvelle de leur intégration dans l'empire »
« - Belle langue de bois pour l'invasion et l'extermination d'un monde !! »
« - Nous n'employons la force que contre les éléments récalcitrants !! » se défendit le prisonnier « Les peuples et les mondes qui reconnaissent l'autorité du Seigneur Freezer sont tous épargnés !! »
« - A d'autres Durian, pas à nous. Dans la grande majorité des cas, les mondes envahis résistent et son exterminés. Leurs planètes sont vendues, brisés, détruites !! » tonna le colonel. « - Et pour nous, quel était le programme ?? »
Durian, interdit par cette soudaine furie de celui qui lui paraissait le plus calme du groupe, restait pantois. C'était en fait lui le plus à craindre, pas le guerrier qui l'accompagnait...
« - Je vous trouve bien silencieux tout à coup » insista-il, tandis qu'une aura blanchâtre commençait à l'entourer.
« - ….J... je... v.. les analyses préliminaires de votre planète ont montré un excédent de minerais et de métaux utiles. » finit par sortir le frère de Kiwi.
L'aura du Colonel s'estompa puis disparue tandis qu'il retrouva son calme habituel.
« - Vous vouliez faire de notre monde une mine géante en somme... Mais vous votre mission, c'était de livrer la planète à vos chefs dans le meilleur état possible non ?? »
« - Oui. Même si l'on doit parfois... pacifier des populations difficiles, il faut garder la planète dans son état originel dans la mesure du possible.»
« - C'est ce que je pensais... par contre, je n'ai pas l'impression que ce Cell soit dans cette même optique. »
« - Ce n'est pas possible !! Si c'est un Soldat impérial, quelque soit les massacres qu'il commet, il aura de gros problèmes s'il détériore trop ce monde !!.... Et d'ailleurs comment vous le savez ?? » se rendit enfin compte Durian.
«
Enfin, on y est » pensa Osbunkimo
« - On le sait parce que c'est lui même qui l'a dit, sur nos réseaux. » Répondit le colonel en sortant un petit appareil de sa tunique, une sorte de magnétophone.
« - Et c'est tout à fait possible, mais seulement si Cell n'est pas un de vos comparse, comme vous le pensez. » Le Colonel le mit en marche et Durian put écouter le discours de Cell, se décomposant à mesure que le speech avançait, jusqu’au coup de poignard final de l'annonce de l'extermination de la planète en cas de défaite au funeste tournoi. Le prisonnier était paralysé, défait, abattu. Il était sincère et ce qu'il leur avait dit précédemment était probablement vrai, à moins qu'il n'eut été un génial acteur et menteur, pensa Osbunkimo.
« - Vous pensez toujours que ce Cell fait partie des troupes de Freezer ?? »
Durian ne répondait pas. Se remettant difficilement du choc. Aussi infime que cela puisse être, il avait voulu croire que le mystérieux guerrier et son petit étaient des alliés. Mais la nature de l'allocution qu'il venait d'entendre ne pouvait plus lui permettre de se fourvoyer. Il tenta néanmoins de se raccrocher à une dernière branche d'espoir :
« - Non !! Ce n'est pas possible, VOUS MENTEZ!! » Hurla Durian, en se prenant la tête entre les mains « - Qui me dit que ce n'est pas un vulgaire montage que vous me présentez !! » Osakélio allait intervenir pour remettre l'insolant à sa place mais le Colonel lui fit signe de le laisser s'occuper de la situation :
« - Quel pourrait être notre intérêt à vous mentir à ce sujet ?? Cacher l'état de nos forces ?? vous les connaissez plus ou moins après toutes ces années passées ici. Vous incitez à vous nous fournir plus d'information ?? Nous en savons déjà pas mal sur votre organisation stellaire » tenta de convaincre le colonel, sans succès vu le visage fermé de Durian....
« Après tous, croyez ce que vous voulez Durian » se résigna Osbunkimo. « Croyez que nous jouons la comédie, si ça vous plaît, croyez que nous détruisons actuellement nos installations, si vous le voulez. » continua-t-il en se levant, suivi du capitaine. « - Mais quand Cell viendra vous cherchez, ici, il sera trop tard pour nous croire et nous aider. Les solutions que nous avons pour nous débarrasser de ce fou seront alors mortes avec nous... » Le duo se dirigea alors vers la porte que le capitaine ouvrit. Le Colonel se retourna alors pour fixer une dernière fois ce Durian. Il allait saluer l'officier de renseignement quand le prisonnier, lui parla :
« - Pff, vous voulez me faire croire qu'avec toute votre préparation, tous vos fantastiques guerriers, vous ne pourrez pas faire face à ce fou ??!! Ah Ah Ah Ah !!»
«- Peut-être...Peut-être pas. Mais nous, contrairement à vous, nous sommes plus doués que vous pour évaluer la niveau d'un guerrier avec ou sans ...'détecteurs'. Et ce Cell est extrêmement dangereux. »
Durian, tout comme Osakélio de son coté, se rappela alors l'étrange malaise qui l'avait saisi à l'apparition de Cell... Ces sales tigres n'étaient pas totalement dans le faux. Il se concentra sur le Colonel, qui continuait de parler:
«- … nous n'avons que peu d'options pour nous débarrasser de ce psychopathe. Dans l'hypothèse ou elles.... échouent, vous pouvez nous apporter votre concourt pour mettre hors d'état de nuire celui qui nous menace tous, vous comme nous »
Durian ne comprit pas tout de suite en quoi il aurait pu les aider :
«- Moi !! vous aider !! Au cas ou vous l'auriez remarqué, Je n'ai pas pu évité d'être pris et vaincu » ironisa-t-il.
« - Oh que si vous pouvez nous... Aider. Enfin, pas vous tous seul.... » répondit Osbunkimo. Mais le prisonnier le regardait toujours d'un air interrogatif, signe qu'il ne comprenait toujours pas... Quelle lenteur !! Ah, enfin , une lueur dans ses yeux, suivi d'un sourire carnassier illumina son visage, signe qu'il y était.
« -Ha ha ha !!! Vous devez vraiment être dans une situation terriblement critique pour me proposer ce genre d'arrangement !! ». Le destin tournait enfin !! Il allait enfin pour quitter ce trou... Pour revenir leur faire payer au centuple ce qu'il avait subi !!
« - Je ne sais pas comment vous allez me faire voyager rapidement, j'imagine que vous avez élaboré des solutions ?? » questionna malicieusement le frère de Kiwi.
« - Chaque chose en son temps, Durian. Discutons d'abord des...modalités de l'opération » répondit Osbunkimo en se rasseyant et en fermant la porte.