Piccolo Daimao a écrit:Le seul truc où je suis d'accord avec toi, c'est pour Legolas/Orlando Bloom. Ce mec ne dégage rien, n'a aucun charisme et se contente de réciter son texte avec zéro expression. Le boulet du trio Aragorn/Legolas/Gimli.
Piccolo Daimao a écrit:Pour ton 4è point. Frodon part car il n'est plus comme avant. Son fardeau a brisé une partie de lui psychologique, et reprendre son ancienne existence comme avant, il ne le peut plus. Ajouté à cela, ses séquelles physiques comme la blessure de lame de Nazgul. Il part pour ces raisons là, et je trouve la fin forte, avec un Frodon qui sourit enfin avec le regard qu'il avait au tout début.
Piccolo Daimao a écrit:Le film se finit d'ailleur sur des mots de Sam en rapport avec le bouquin de Frodon.
Piccolo Daimao a écrit:Je te conseille, de regarder plus tard, quand tu auras digéré, ces films en version longue. Ça n'a rien à voir. Le retour du roi est même le moins bon des films, en version courte, avec ses amputation. Que devient Saroumane dans la version courte? On ne le sait pas. La version longue résoud ce problème.
asm75 a écrit:Par ailleurs Batroux as tu regardé les SDA en VF? Parce que je trouve la VO bien plus immersive et la VF assez inégale...
Ensuite Piccolo et goten-kun ont raison , les versions longues sont bien plus complètes et respectueuses de l’œuvre originale
Ecrit le 08-04-2000 15:55 Click Here to See the Profile for Edouard Cliquer ici pour écrire à Edouard
On m'a souvent posé la question : pourquoi Frodo en anglais et Frodon en français ?
C’est à cause du choix délibérée du traducteur du Seigneur des Anneaux que le prénom germanique Frodo est devenu Frodon mais aussi Bilbo, Bilbon. Si ce choix n’était pas vraiment contestable à l’origine, car cette francisation des prénoms germaniques hobbits anglais était possible et souhaité par J.R.R. Tolkien, leurs formes auraient dues être invariables et respectées dans toutes les traductions, ce qui n’est pas le cas. Un Bilbo Baggins fait face à Bilbon Scaquet dans les textes français, un fait incompréhensible pour la majorité des lecteurs.
S’il fallait franciser les prénoms d’origine germanique, comme Frodo en Frodon, laisser la forme anglaise Fredegar en place, au lieu du prénom français de même origine Frédégaire, est absurde.
Tolkien s’explique clairement dans l’appendice F sur l’origine et les formes des prénoms hobbits. Il raconte qu’à leurs petites filles les Hobbits donnaient habituellement des noms de fleurs ou de pierres précieuses et ils peuvent donc parfaitement être traduits, Pimpernel en Pimprenelle, Pervinca en Pervenche et ainsi de suite. Pourtant ces prénoms n’ont généralement pas été traduit de l’anglais dans les arbres généalogique de l’Appendice C. À leurs garçons les Hobbits donnaient couramment des prénoms qui n’avaient pas de réelle signification dans leur langage quotidien, le soval phare ; et pareillement quelques-uns de leurs prénoms féminin étaient de cette nature. Parmi ce type sans signification Tolkien cite Bilbo, Bungo, Polo, Lotho, Tanta, et Nina. Il y a, continue-t-il dans son exposé de l’Appendice F, inévitablement des ressemblances entre ces prénoms et ceux que nous connaissons ou que nous utilisons : par exemple Otho, Odo, Drogo, Dora, Cora. Tolkien dit qu’il a gardé intact ces prénoms, sauf que le plus souvent il les a anglicisé en changement leur terminaison. C’est ce fait de changement de terminaison que les traducteurs ont mal interprété. Il ne s’agissait pas de prénoms germaniques hobbites dont Tolkien aurait changé la terminaison mais de noms véritable en "soval phâre" (langue commune) qui par un pur hasard ressemblaient a des prénoms germaniques. Frodo est par contre un prénom que Tolkien utilise pour traduire le prénom Maura. C’est en voulant franciser à tour de bras et n’importe comment les prénoms que les traducteurs ont finalement produit dans le Seigneur des Anneaux et surtout dans l’Appendice C du même ouvrage un salmigondis indigeste et incompressible pour le lecteur francophone.
Mais pourquoi cette marque -on que l’on retrouve dans les noms d’origine germanique : Drogon, Odon, Boson ou Otton ? Tous ces noms sont historique. Par exemple, Drogon est le frère de Charles Martel, Boson est le frère d’Huges d’Arles, et Otton est le frère de Louis V, et le deuxième abbé de Clugny est Odon. Dans les documents diplomatique et légaux du VIe au Xe siècle en Gaule puis dans l’Empire carolingien les noms se devaient d’être présent sous une forme latine et ce quelle que fussent leur origine. Donc, les noms germaniques des Francs, Saxons, Alamans, Goths ou Burgondes quand il devait être mis par écrit étaient invariablement latinisés. Ce sont les noms simples, adjectifs et substantifs germaniques utilisés comme noms qui nous préoccupent ici. Ils devenaient écrit des mots latins imparisyllabiques, « cas régime latinisé au masculin en -one et au féminin en -ane chez les Alamans et les Francs, alors que les Burgondes et les Goths inversaient le genre des désinences » (Paul Fabre. Les noms de personnes en France. coll. Que sais-je ? nº235, p. 28). A partir du Xe siècle, en ancien français, la désinence du cas régime est pour ces noms le -on, dérivant de cette latinisation des siècles auparavant (ibid., p. 42). C’est ce qui explique que l’Empereur germanique Otton Ier, est connu par les livres d’Histoire dans les pays anglo-saxon et en Allemagne comme Otto.
Edouard Kloczko
Piccolo Daimao a écrit:Je me demande si les transcriptions du "O" par un "On", ne sont pas une adaptation française pour rendre la lecture plus agréable. Perso, je préfère lire et entendre du Frodon/Bilbon que du Frodo/Bilbo. C'est plus doux à mes oreilles.
Piccolo Daimao a écrit:Tu veux un câlin Batroux?
RMR a écrit:Moi, je peux vous dire qui a raison. C'est Lenidem.
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