par Satan sama le Mer Jan 30, 2013 19:57
Chapitre 9: Une école renaît, une autre s’éteint.
Il n’y avait pas de mot pour décrire un tel massacre, le combat dura toute une nuit. Peu importe le camp auquel on appartenait, la vrai menace c’était le gorille, monstre de destruction qui ne semblait vouloir qu’une seule chose, tuer tout ce qui bouge autour de lui. Il était incontrôlable, irraisonnable mais surtout, et il l’avait hurlé lui-même, il était invincible.
Tao fut le premier d’une longue liste de cadavres. Il avait résisté, de toute sa force. Oh oui une sacré résistance face à une telle menace, mais ça n’avait duré guère que quelques secondes, la force était-elle que son corps tout entier fut écrasé par cette masse musculaire des plus stupéfiantes.
Lorsque Yellow avait vu cette terrible transformation, il s’était réfugié dans son chasseur, avec le dernier de ses soldats. Les deux pilotes assaillirent le gorille qui, fou de rage, déferla sa colère sur tout ce qui passait à sa portée.
Les tanks mitraillèrent la bête, mais Kakarotto ne sentait rien, rien de plus que quelques picotements gênant. Ses poings écrasèrent tous les véhicules par dizaine, et les soldats ne résistèrent pas plus longtemps. Pire, le gorille déclencha de terribles déflagrations, son énergie se déversant de sa mâchoire pleine de crocs, dans laquelle il engouffrait parfois quelques malchanceux.
Si le ruban rouge se faisait littéralement massacré d’autres avaient déjà prévu un audacieux plan d’attaque.
Grandissant parmi les ruines un deuxième gorille, tout aussi terrifiant que l’autre défia le saiyan. Mais ce n’était qu’une diversion. Perturbé Kakarotto ne vit pas l’obstacle arrivé, une rafale de missiles lui martelèrent la peau. A terre, Shura lui planta son sabre dans son pied velu. Celui-là ne s’en sortirait pas, son poing s’écrasa sur le ridicule canidé, il n’en restait rien. Puis ce fut au tour de Pilaf, le monstre l’attrapa. Coincé entre ses doigts le petit seigneur ne put rien faire mais il tenta tout de même le tout pour le tout, il usa de tout son attirail d’un coup. Le singe fut blessé à la main mais de l’autre il acheva le robot de métal en le broyant comme une vulgaire canette de soda.
L’autre gorille avait disparu. Kakarotto ne tenta pas de le rechercher il revint sur les tanks qui se démenaient pour le blesser. Et ça marchait, des entailles, certaines plus profondes que d’autres, commençaient à se former, et l’odeur du poil brûlé emplissait l’air. Pendant que les derniers soldats du ruban rouge tentaient d’abattre le singe, le général Red et quelques hommes partirent en retraite et fuirent à bord de jets, laissant derrière eux ceux qui les couvraient.
Quand plus rien de vivant ne résidait sur la terre ferme, le gorille tenta de détruire les deux chasseurs, mais les pilotes étaient habiles et évitaient toutes les attaques du monstre.
Désespéré celui escalada la dernière tour du château de Pilaf tenant encore debout. Il tenta à cette hauteur de s’emparer des assaillants, et il y parvint enfin.
Sa main écrasa le premier appareil, tandis que l’autre prenait la fuite. La bataille était presque finie, seuls quelques hommes, blessés et fatigués subsistaient, et il y avait Bulma.
Kakarotto la remarqua. La créature qu’il était devenu était ni plus ni moins l’éveil de ses instincts les plus brutaux. Ses envies les plus violentes qui soient, pouvaient être exécutées sans qu’aucune réflexion ou même la raison ne retienne n’importe lequel de ses gestes. Il se souvint, la première fois qu’il vit cette fille, elle qui avait réveillé la bête sauvage mais qui l’avait de nouveau adoucis, comme son grand père avant elle. Une garce prétentieuse qui le ralentissait dans sa quête de puissance et qui le freinait pour son objectif premier, détruire, tuer chaque membre de cette planète et attendre, attendre sa vrai famille, sa race, une race de guerriers.
Mais malgré tout, un autre sentiment persistait, un sentiment particulier, rien de bien conséquent, ni très important, pas de l’amour non, pas de la compassion, juste l’envie, aussi stupide que cela pouvait lui paraître, juste l’envie de la laisser vivre.
Pourquoi ? Une question pleine de bon sens mais à laquelle il ne pouvait répondre ni dans son état, ni dans un autre. L’humanité était une perversion, et on l’avait perverti. C’était inévitable à présent.
Il prit délicatement la jeune femme qui criait comme si on l’égorgeait vive. Puis il la posa délicatement à l’abri entre deux pans de murs solides.
Après quoi il se tourna vers les survivants et il déchaîna toute sa puissance. Il déclencha un massacre sans précédent. Et il y prenait un malin plaisir.
[Le jour venu]
Silver n’avait jamais connu pareille bataille auparavant. Son expérience se résumait à quelques accrocs avec les autorités du roi, ou alors de courts combats contre d’autres clans qui ne faisaient généralement pas long feu. Parfois même ils durent combattre tout un troupeau de prédateurs reptiliens, le genre de dinosaures capable de vous avaler d’une seule traite. Mais ces monstres-là n’étaient rien comparés à ce qu’il vit lui. D’ailleurs il ne fut pas totalement sûr d’avoir bien vu ce qui s’était réellement passé. La scène était totalement surréaliste, un gorille grandit au loin et s’attaqua à leurs chars, un autre grandit parmi les ruines pour disparaître quelques secondes plus tard, comme envolé. Ça n’avait aucun sens, il avait déjà pensé à un plan de Pilaf mais il l’avait vu combattre la créature. Non c’était autre chose, quelque chose de particulier et de jamais vu, le genre de truc qu’il n’avait pas envie de revoir.
A la recherche d’éventuels survivants Silver parcourut le champ de ruine, tenant son bras blessé.
Par miracle quelqu’un marchait vers lui, secouant un foulard rouge. C’était un de ses hommes. Un tir retentit soudain et la cervelle du soldat explosa. Silver sortit son revolver et chercha le tueur.
_ Poses ton arme.
Silver se retourna pour se retrouver nez à nez avec une jeune fille aux cheveux bleus. Il braqua lui aussi son arme vers elle.
_ Poses la tienne gamine.
Bulma ne sourcilla pas.
_ L’homme que tu as tué était désarmé, cria Silver, inoffensif.
_ Je n’ai pas tué cet homme, répliqua-t-elle, je pensais que c’était vous.
_ Mains en l’air, tous les deux.
Silver se retourna vers la nouvelle venue. Une femme aux cheveux noirs, habillée comme une militaire, mais aucune chance qu’elle soit du Ruban Rouge. La seule femme tolérée était Violet, et elle était la fille d’un ancien haut gradé décédé.
_ Qui es-tu ?, demanda Silver, en sortant rapidement un autre pistolet pour le braquer sur elle.
_ Un agent de Pilaf, dit-elle.
_ Autant dire l’ennemi, ajouta Silver. Écoutes ça peut très bien se passer, ou ça peut finir en bain de sang. On est tous les trois survivants d’un véritable massacre. Ce serait dommage de s’entre-tuer après avoir survécu à tout ça.
Le capitaine Silver se tourna vers Bulma.
_ Qu’est-ce que tu en penses gamine, t’es d’accord avoir moi ?
Bulma acquiesça sans dire un mot.
_ Ok. On recule tous ensemble, ordonna Mai. Je garde mon arme en joue. Dès que nous nous perdons de vue, chacun s’en va loin d’ici.
Silver ne voyait rien à y redire, il n’avait aucune envie de rester dans le coin et il avait un rapport à transmettre. Ses femmes ne l’intéressaient pas et il ne se risquerait pas à s’attaquer à elles.
Doucement les trois survivants reculèrent, et reculèrent encore, puis ils ne se virent plus et allèrent chacun de leur côté.
Bulma s’affala à côté du corps immobile de Kakarotto, le garçon respirait à peine mais il vivait encore. Elle avait eu de la chance de le trouver là et dans sa forme humaine. Après quelques minutes le saiyan parvint à ouvrir les yeux.
_ Tu es en vie, dit-il en souriant.
_ J’ai bien cru que tu allais me tuer.
_ Ce n’était pas vraiment moi, mais…. il y a avait un peu de moi quand même.
_ Que va-t-on faire maintenant ?
Kakarotto se redressa délicatement, aidé par Bulma.
_ Nos chemins vont devoir se séparer, je dois m’entraîner, m’entraîner sérieusement. Et surtout m’assurer que personne, plus jamais personne sur cette planète ne puisse un jour me dépasser.
[Des mois passèrent]
D’un côté Tortue Géniale regrettait amèrement son ancien train de vie, calme, sans mauvaises surprises, ni bonnes d’ailleurs, une vie simple, tranquille. Ce qui devait se profiler devant lui c’était une vie très longue, voir éternelle, sur son île, en homme apaisé et heureux de sa solitude reposante.
Mais d’un autre côté, nul ne pouvait subsister bien longtemps contre l’ennui et même si il se serait bien passé de quelques évènements, le vieux maître était heureux de se rendre de nouveau utile. Il se sentait, de plus, l’obligation de former une nouvelle génération, un rôle qui aurait dû incomber à ses élèves, mais les deux hommes étaient décédés, Gyūmaō, massacré par le garçon à la queue de singe, et Son Gohan certainement de la même façon. Muten savait que son vieil ami s’afférait à élever un enfant à problèmes, celui qu’il aimait appeler son petit-fils, mais le vieux maître était loin d’imaginer que ce gosse tuerait Gohan. Ce qui l’avait surpris c’est que son ancien élève avait été enterré convenablement, près de sa maison. Son meurtrier avait un tant soit peu de respect pour lui, ce qui renforçait l’hypothèse que ce soit le garçon qui ait accompli cet acte impardonnable.
Quelle tristesse.
C’est pour ça qu’il prit deux nouveaux élèves, en fait il y en avait trois mais à ce dernier il avait confié une mission bien particulière pour gagner sa place. Les élèves du temple Oorin n’étaient pas réputés pour être de bons gars et en règle générale l’ermite n’allait jamais au-delà de deux apprentis mais le monde changeait et il nécessitait de plus en plus de jeunes guerriers courageux pour le protéger.
Aussi lui avait-il offert sa chance, et Krillin avait une particularité bien à lui, un caractère difficile certes, mais une ingéniosité redoutable quoi que mêlé de perfidie. Mais bon, Tortue Géniale avait aussi ses défauts et il n’en avait même plus honte.
Sa mission était simple. Mais elle fut très difficile pour Yamcha et Chichi, le premier ne supportant pas le contact féminin, la deuxième n’étant pas très emballée par la demande quelque peu perverse du vieil ermite. Il lui fallait une femme, une jolie fille, assez jeune, dans la vingtaine, sans autres critères si ce n’est une grande beauté. Krillin avait bien tenté quelques fourberies mais aucune jolie fille du coin n’était assez folle pour aller vivre sur une île avec un vieillard douteux.
Aussi décida-t-il d’aller chercher plus loin, il existait une très célèbre amatrice en arts martiaux qui était devenu redoutable lors de ses combats grâce à ses charmes, déstabilisant tous ses adversaires masculins et étant généralement à la hauteur des combattants de l’autre sexe. Malgré une force un tout petit peu au-dessus de la moyenne, sa puissance lui faisait défaut. Et Krillin allait alors lui proposer un alléchant contrat, vivre sur île pendant quelques temps en échange de quoi le grand maître de l’école de la Tortue lui donnerait quelques cours. Une bénédiction pour elle, comme lui d’ailleurs. C’était ainsi que krillin gagna sa place.
Après que Muten les ait évalués, ils partirent s’entraîner sur une autre île. Oh ils ne s’attendaient à un entrainement de la sorte, certainement pas mais ils s’y habituèrent et cessèrent bien vite de rechigner. Le plus difficile fut pour Yamcha cependant, malgré les terribles épreuves comme celle avec le requin et le tyrannosaure ou bien les taches les plus usantes et les plus épuisantes, c’est Lanfan qu’il redoutait le plus et il n’eut pas d’autres choix de se confronter à elle pour se débarrasser de sa phobie.
C’est nue qu’elle combattit avec, devant le regard horrifié du bandit et celui plus intéressé de Muten Roshi. Quelle belle journée ce fut. Enfin pas pour tout le monde, Chichi restait inconsolable et toujours aussi morose. La mort de son père avait achevé brutalement son enfance, l’engouffrant dans une terrible et douloureuse réalité. Celle d’un monde imparfait et qui le resterait à jamais.
C’était ainsi. Elle s’entraînait toujours avec la hache du roi lorsqu’elle en avait le temps, abattant des arbres, brisant des rochers avec le redoutable fer de l’arme. Sa rage, sa douleur, la rendait plus forte et plus déterminée encore que les autres. Mais elle ne songeait qu’à la vengeance et ce n’était pas ce à quoi son école aspirait. Ce genre de sentiment était une spécificité de l’école de Tsuru Sennin, comme la prétention de krillin illustrait très bien l’ancien établissement dans lequel il s’entraînait.
Heureusement, la mentalité de Yamcha changeait rapidement, du bandit il ne restait presque rien. C’était un jeune homme très respectueux, certes un peu vulgaire avec krillin mais à juste titre.
C’était quelqu’un de bien. La nouvelle génération allait sans doute faire parler d’elle.
_ Qui va là ?
_ Je suis bien au temple Oorin ?
_ Oh là garçon, personne ne peut monter les marches de notre temple sans notre permission, fais demi-tour et on évitera de te faire du mal.
Kakarotto se gratta le crâne. Il s’était entraîné un petit bout de temps et avait acquis un niveau bien au-dessus de sa puissance originale, malgré tout l’idée de tuer tout potentiel adversaire lui était restée dans la tête. Il ne pouvait pas se permettre de laisser des gens s’entraîner durement dans des écoles et même si ça semblait surréaliste, devenir assez puissants pour qu’ensemble ils puissent le vaincre. Tout extraordinaire soit-il, il ne pouvait pas résister à trois combattants de la carrure de Tao Paï Paï.
_ Je veux juste savoir si votre maître est présent ?
_ Le grand Oorin n’a pas envie de recevoir des morveux dans ton genre alors dégages.
_ C’est le nom de votre chef ?
_ C’est un titre, inculte, personne ne connait les noms des Grands Maîtres du temple, tout le monde le sait dans la région. Et tout le monde sait aussi qu’il n’est pas bon de nous faire perdre notre temps, fous moi le camp et en vitesse.
Kakarotto empoigna l’insolant et lui brisa la nuque d’un coup sec.
_ J’hésitais à en arriver là, mais finalement vous ne serez pas une grande perte.
Un deuxième élève de l’école qui surveillait l’entrée avec le récent cadavre, parvint à atteindre la cloche et à sonner l’alerte avant que le saiyan ne le tue de la même façon.
Aussitôt des rangs entiers de chauves habillés de toges jaunes sortirent de l’édifice pour lui faire face.
Les quelques courageux qui s’engagèrent en premier dans le combat furent immédiatement massacrés, les os brisés, et le corps transpercé.
_ QUE SE PASSE-T-IL ?
La voix dégageait une force surprenante, aussitôt tout le monde se tut et Kakarotto prit le temps de regarder le nouveau venu avant de reprendre son génocide.
_ Maître, dit l’un d’eux, ce fou a tué plusieurs des nôtres.
_ Depuis quand des gamins viennent faire leur loi dans mon temple, continua l’homme en s’avançant vers Kakarotto.
C’était un véritable géant, musclé sur tout le corps. Une barbe longue et noire qui descendait jusqu’au torse, cachait le bas de son visage. Ses yeux étaient sombres et son crâne chauve et marqué de points, comme tous ses élèves.
_ C’est toi le grand Oorin ?, demanda Kakarotto lorsque celui-ci fut assez près.
_ Lui-même, d’habitude on s’en prend pas aux gosses mais nous ferons exception cette foi. Tu n’aurais jamais dû venir ici meurtrier.
_ Et vous, vous auriez dû bien vous cacher.
Le poing de Kakarotto partit à grande vitesse mais il rencontra un peu plus de résistance que pour les élèves du temple, le maitre était plus solide c’était certain, son bras n’avait pas transpercé l’homme mais celui-ci fut éjecter quelque mètres plus loin, une douleur incommensurable lui saisissant l’estomac.
_ Attaquez le, hurla-t-il en essayant de se relever. Tuez-moi cet imbécile.
Tous les élèves se jetèrent sur lui comme un seul homme. Kakarotto fut un moment déstabilisé, peu habitué à affronter autant d’adversaires il prit quelques coups mais la différence de puissance était telle que très vite le saiyan prit le dessus et terrassa la majorité d’entre eux. En une minute de combat, il ne restait que dix membres de l’école, certains gravement blessés.
C’était aussi les meilleurs, Kakarotto avait ressenti quelque uns de leurs assauts. Intelligents ils se réfugièrent prestement dans le temple, dans l’espoir de trouver refuge. Seul restait le grand Oorin, toujours allongé et incapable de bouger.
_ Tu es un monstre, hurla celui-ci.
_ Oui c’est vrai, surtout la nuit à vrai dire, lorsque la lune est pleine et que je grandis jusqu’à être plus haut que toi.
_ Qu’est-ce que tu racontes ?
_ Ça n’a pas d’importance.
Le saiyan dirigea son regard vers le palais.
_ Faisons un peu de ménage, dit-il avec un sourire.
Le maître du temple eut bien failli faire une crise cardiaque lorsqu’il vit un rayon bleu, dantesque flux d’énergie, s’abattre sur son temple sacré.
_ Que ? Le Kamehameha.
_ Oui, je crois que les ruines ne viendront pas à bout de tes derniers élèves, je vais devoir en finir.
Enfin le géant parvint à se mettre debout, les yeux plein de rage et les dents serrées.
_ Comment connais tu cette technique ?, grogna-t-il.
_ Mon grand-père t’expliquera.
Le saiyan mit fin aux jours du grand homme en lui envoyant une sphère d’énergie. Les disciples étaient déjà là, témoins de la scène.
_ Le maître est mort, le gamin est trop fort pour nous.
_ On a plus le choix, il faut utiliser la technique du Grand Oorin.
_ Non, on ne la maîtrise pas assez, on perdrait beaucoup trop d’énergie.
_ C’est ça où nous mourrons tous de toute façon.
_ Alors allons y.
Kakarotto sourit de plus bel, ces faiblards préparaient quelque chose, mais évidemment rien qu’il ne pourrait craindre. Peut-être qu’il avait un peu trop surestimé les terriens, à présent il les surpassait complètement. Malgré tout le souvenir douloureux de sa défaite contre Tortue Géniale et les raclés qu’il avait subi de la part de Tao et de Gyūmaō lui rappela bien vite qu’il valait mieux surestimer que sous-estimer. Après tout, ces gars pouvaient s’entraîner, devenir plus fort, apprendre des techniques mortelles, et en s’associant, ils pourraient devenir des nuisances à sa domination.
Les mains des dix combattant s’étaient levées vers le ciel, et une aura dorée entourait leur silhouette. C’était un spectacle qui pouvait faire peur mais certainement pas à un saiyan.
Puis leurs bras brillèrent plus encore, impressionnante maîtrise d’énergie, mais dans une forme particulière, Kakarotto n’avait jamais rien vu de tel.
Enfin ils tranchèrent vivement l’aire et 10 arcs couleur or s’abattirent sur Kakarotto. Sans aucun effet.
_ Imp…impossible, hurla un d’entre eux, le Kienzan n’a pas fonctionné.
_ Cette techniques peut tout découper, pierre, tronc, comment a-t-il pu résister ?
_ A croire qu’il est fait de fer, grogna un autre. Fuyons.
Mais il était trop tard pour fuir, le saiyan les avait déjà rejoint et il les tua tous jusqu’au dernier. Une école entière avait disparu, première victime d’un génocide qui s’annonçait dévastateur.
