xela26 a écrit:Beau chapitre, plein d'émotions....
Emotions qui leur ont fait perdre la raison à tous !! foncer dans le MAKAI sans plan, face à un ennemi qu'ils savent supérieur

La rage de vaincre ou la volonté de "feu" ne fait pas de miracles

Merci. Foncer sans réfléchir, on verra si ça fait des miracles ! ^^
Pensyves a écrit:Hum sympatique chapitre, rempli d'emotions.
Goku péte un cable, Vegeta a des sentiments, et gohan est une lavette, ça correspond trés bien à ton histoire.
Maintenant je craind pour leur avenir car foncer là bas sans la moindre strategie, autant les declarer morts...
J'aime pas les Happy Ends
mais quand même...Gakin a écrit:Très bon chapitre, à part quelques erreurs sur la forme comme te disais plus haut Inikisha. L'émotion est là, tu as une façon d'écrire vraiment plaisante, tu as ton propre style qui est excellent (retranscription des sentiments, le détail...)
Franchement, cette histoire me plaît vraiment, les retournements de situation, le suspens, tout ça est super et j'apprécie ce genre de chose lorsque je lis un bouquin. Tu es digne d'un grand écrivain

les conseils d'Inikisha te servent beaucoup à ce que je vois, en tout cas, suit bien ses conseils (comme tu le fais depuis le début

) et ce sera bon

Eh Beh ! Que de compliments ! ça me fait grave plaisir ! Même si j'émets une réserve sur "le grand écrivain".
Les émotions sont vraiment la base de cette Fic, j'y tiens vraiment à développer ma vision des personnages et leurs évolutions dans mon petit scénario.
Gakin a écrit:- Les Kaio Shins, peuvent-ils être ressuscité par les Dragon Ball ?
Non, clairement non. Les Kaioshin sont pour moi des entités bien spéciales dans l'univers, si elles meurent "naturellement", leur ki fait qu'elles se réincarneront en un nouveau Kaioshin d'une nouvelle génération. Si ces entités meurent assassinés comme c'est le cas dans ma fic, leur Ki s'évapore dans ce vaste univers et se réincarne en d'autres choses, un vivant, un peuple de vivants, une planète, un système solaire ou autre.
Gakin a écrit:
- Quand tu dis que Béjita et Gokû vont dans le vaisseau ennemi, si j'ai bien compris ils sont hors de l'atmosphère terrestre. Peuvent-ils respirer ?
Ils sont en effet hors de l'atmosphère terrestre mais ils sont dans un vaisseau aux réserves d'oxygène, de fait ils peuvent se permettre de dialoguer un petit moment tout en détruisant des parties du vaisseau mais s'ils étaient restés une heure, ils seraient probablement morts asphyxiés, zut cela aurait pu faire une bonne fin.
Grossomodo ils doivent passer 5 secondes hors de l'atmosphère terrestre + 5/10 minutes dans les vaisseaux + 5 secondes hors de l'atmosphère = retour sur Terre tranquille.
Gakin a écrit:- Et pour terminer, Les Dragon Ball (Namek et Terre) peuvent-elles localiser le Makaï ? ou le KaïoShinKaï ? (j'ai quelques doutes ^^ )
Les Dragon Balls pourraient localiser le Kaioshinkai. Les héros pourraient même y aller avec la téléportation du moment qu'il y ait une force que Goku pourrait sentir.
Le Makaï c'est porte ouverte :p
Ronshen a écrit:Salut,
je viens de finir le chapitre 9 et je trouve ça excellent,très bien écrit

Merci !
Inikisha, je répond en vrac.
Pour le chapitre "Origine" j'ai balancé les infos, c'est un flashback, je ne voulais pas que ça dure des plombes.
Pour la crise d'angoisse de Gohan, c'était par facilité et crainte: le faire chouiner c'est cool mais j'ai l'impression de tourner en rond et d'arriver au moment où cela ferait redite, donc de temps en temps j'abrège.
Sachant que son grand moment dans ce chapitre c'est quand il s'en prend à l'idée de Vegeta et qu'il se fait prendre de volée par son père.
Pour les insultes, on parle d'un gamin qui a vécu et fait les pires horreurs dans sa vie, il a 12 ans, il n'aime pas trop Vegeta, Vegeta lui envoie des piques il répond un peu gras parce que "c'est celui qui dit qui est." ça serait moins bien passé encore que des gros-mots :p
Vegeta qui s'extériorise face à Goku, c'est tout simple et cela aurait mérité un petit paragraphe en y repensant. Le prince a en face de lui le dernier Sayien pure souche, un sayien qui sait vivre avec des sentiments terriens/humains, les trucs que Vegeta ressent mais qu'il ne voudrait pas ressentir. A cela tu peux rajouter la fatigue morale et physique et ça donne le gros déballage de printemps.
Pour la narration et le discours, je vais essayer une nouvelle mise en page pour éviter les confusions du cerveau.
Puisque j'y suis, j'ai attaqué le nouveau chapitre mais je ne sais pas quand je vais le terminer, chose sure, il y aura des passages un peu plus légers. J'en dis pas plus, juste pour donner envie
EDIT
NOUVEAU CHAPITRE !Chapitre 34: La Déchéance des Maîtres-Vous avez les nerfs à vifs, vous devriez prendre un peu de recul sur la situation avant de vous lancer dans une attaque contre le Makaï. Réagit alors le Kaio du nord aux paroles extrêmes de Goku.
-Nous n'avons pas le temps. Rétorqua Vegeta.
-Vous ne l'avez pas mais vous devez le prendre, répondit le Kaio. Vous n'êtes pas au meilleur de votre forme, si vous attaquez le Makaï maintenant vous serez tués. Prenez une bonne nuit de sommeil le temps de récupérer la totalité de votre énergie.
"Je suis un dieu, un gardien de galaxie et ma présence a eu à peine plus d'utilité que le néant. Il y a de cela bien des années, mon nom résonnait dans le domaine des dieux. Mes techniques étaient prisées par un bon nombre de combattants mais aujourd'hui... depuis que Goku est arrivé chez moi dans l'optique de devenir plus fort, de résister à ses origines, j'ai senti que le sol se dérobait sous mes pieds. Ce sans-gène était parvenu en un temps record à maîtriser mes enseignements alors qu'avec l'éternité devant moi, je n'arrive toujours pas à les utiliser. A l'époque j'ai senti qu'un fossé immense se creusait entre moi et cette génération de combattants qui dépassaient et dépassent les dieux.
Mes techniques devaient rendre invincible, devaient donner l'avatange à l'être qui les utiliseraient et pourtant... et pourtant Vegeta, Freezer ont réussi à surpasser mon art, à survivre au Genkidama. Les terriens ont eux aussi réussi à apprendre mes techniques et à se les approprier, à surpasser leurs limites...
Je le sais bien que je suis dépassé et ce depuis de longues années mais face aux sayiens n'importe quel dieu serait dépassé... Je me fais peut-être trop vieux pour ces situations de crise. Je ne suis plus au niveau, même face à Babidi et son armée, je n'ai pas eu le cran nécéssaire, je n'ai pas eu assez d'esprit combatif et ce malgré l'enjeu... Mes frères sont tombés et je n'ai pas pu les sauver ni même les défendre. J'étais complètement tétanisé même si c'est dur de se l'avouer... Il faut que je me fasse une raison, je ne suis plus l'être que j'étais, je ne suis plus le gardien que je devrais être et dont la galaxie a besoin... Je mènerais néanmoins cette croisade à sa fin, je ne peux pas abandonner Goku, Krillin et tous les autres ! Il me reste encore deux atouts dans ma manche et je compte bien les utiliser ! Allez Kaio fais toi obéir et dessine leur un sourire sur le visage !"
Goku regarda son maître et le maître le regarda en retour.
-Tu sais que j'ai raison Goku, te lancer dans une telle aventure maintenant, c'est tout simplement du suicide !
-Oui, je le sais mais...
-Pas de mais ! Ne conteste pas les ordres que te donne ton maître. Tous autant que vous êtes je vous ordonne de vous reposer ! Cria le petit être bleu. Allez ! Exécution ! Allez-vous laver pendant ce temps je vais vous préparer un bon repas. Allez ! Hop ! Hop ! Hop !
Dendé soignait la main de M. Popo et regardait la divinité d'un oeil interrogatif. Kaio se donnait en spectacle. A ses paroles, il alliait les gestes, se mettant derrière Goku et le poussant en direction du palais puis d'un coup il s'arrêta et regarda durement Vegeta avant de lui ordonner à lui aussi d'aller dans le palais pour se laver et changer d'habits. Le prince ne bougeait pas d'un iota, comme si cet erzatz de Dieu pouvait lui ordonner quoi que ce soit... mais l'apparente bonne humeur de Kaio avait eu quelque chose de communicatif, Bulma attrapa la main de Vegeta et le tira à son tour sans que le sayien n'ait le temps de s'en offusquer.
Krillin esquissait un léger sourire et se rapprocha de son maître.
-C'est bien ce que vous faites, on en a besoin.
-Pas le temps de blaguer Krillin, tu viens avec moi. On va préparer le repas ! Piccolo toi aussi ! Allez ! Hop ! Hop ! Hop !
-Pardon ?! Répondit le namek sur son ton froid, dur et surtout naturel.
-Oui, euh bon d'accord tu peux rester là.
Bégaya Kaio quand il vit la mine grave de Piccolo.
-C'est vrai que ce n'est pas un marrant celui-là...
Fit-il alors à l'oreille de Krillin sous messe-basses pensant que le Namek n'entendrait pas.
-Et toi d'ailleurs ! Espèce d'idiot ! Kaio frappa Krillin. Quelle était la limite que tu devais t'imposer pour pratiquer le Kaioken ?!
Et tandis que maitre Kaio chahutait Krillin pour qu'il lui montre la cuisine du palais Piccolo resta dehors avec Gohan. Face à tout ce bruit l'enfant s'était assis, appuyé contre un des palmiers du sanctuaire. Le namek se rapprocha jusqu'à ce que l'ombre de son corps coupe la lumière qui venait s'abattre sur Gohan. L'enfant releva la tête et vit le visage fermé de son mentor.
-Je t'interdis de penser que c'est ta faute !
L'enfant ne répondit pas et baissa la tête.
-Je te parle ! Regarde-moi ! Fit sur un ton autoritaire le namek.
Le métis ne bougea pas.
-Hum... Je vois... Tu ne vas pas m'adresser la parole ?
-Que veux-tu que je te dise Piccolo ?
-Rien si tu n'as rien à dire.
-C'est ma faute, murmura l'enfant. C'est ma faute... C'est ma faute... C'est ma faute... c'est encore ma faute... Tout est de ma faute ! Vegeta m'avait mis en garde, comme tu l'avais fait face à Cell et encore une fois, même si ce n'est pas moi qui les ait tué, ils sont morts par ma faute, mon grand-père, ma mère, Muten Roshi, maître Karin.
-C'est vrai...
Gohan équarcquilla les yeux, son thorax se comprima en un instant. Il leva les yeux pour regarder son mentor, il ne s'attendait visiblement pas à une telle réponse. Il espérait en disant cela une tout autre réponse, sur un tout autre ton. Il n'attendait pas de marques d'affection ou de réconfort mais un discours plus enveloppé que ce qu'il considérait comme la vérité brute et pure. Il ne savait pas quoi répondre, il ne savait même pas s'il devait répondre mais Piccolo continua.
-... Tout aussi vrai que tu m'as tué...
L'enfant se mit à trembler, des perles de sueurs dégoulinaient de son front, de ses muscles. Gohan serra les dents pour éviter qu'elles ne claquent. Les battements de son coeur étaients si forts dans son torse qu'ils en devenaient presque perceptibles aux oreilles du namek. L'enfant venait de perdre sa mère, son grand-père, son petit frère et une partie de ses amis et Piccolo parlait en plus de sa mort. Entre son père qui l'avait grondé, Vegeta qui ne le ménageait pas dans ses paroles et maintenant Piccolo... L'enfant se leva brusquement, il tourna le dos à son maître et commença à marcher lentement, il se sentait faible, très faible, comme si ses jambes ne supportaient pas le poids de son corps et de ce coeur qui envoyait de plus en plus de sang dans tout son organisme. Il s'appuya sur un de ces arbres que M. Popo aimait entretenir.
-... Dis moi Gohan, finalement, quelle est la chose qui a fait le plus de dégâts aujourd'hui, ta transformation en super sayien ou ta peur de celle-ci enveloppée dans tout un tas de regrets ?
L'enfant reprennait son souffle toujours appuyé contre l'arbre, le corps luttant contre la gravité, serrant la maigre peau de son torse de son autre main. L'écho de la question résonna en lui. Les yeux fermés s'ouvrirent, les pulsations au niveau de ses veines s'espacèrent petit à petit, les muscles se détendirent, les doigts qui accrochaient la tunique se décrispèrent et la main glissa le long de son corps pour finir dans le vide.
-Ma peur...
-Oui, ta peur... mais ce n'est pas tout. Si Dabra a pu faire autant de dégâts c'est encore une fois notre faute à tous, tu n'es pas allé combattre l'armée de Babidi tout seul, nous y étions tous, nous avons tous combattu et nous avons perdu. Le seul réconfort que j'ai, comme ton père et comme Vegeta, c'est que nous avons la chance d'être encore en vie, Gohan. Nous avons encore la possibilité de réparer nos erreurs, nous pouvons nous rattraper, nous pouvons récupérer ton frère, nous pouvons venger les défunts et les ramener à la vie. Mais... mais pour cela, il faut que tu ais le cran nécessaire, il faut que tu ais la volonté d'aller dans le Makaï, il faut que tu puisses nous faire confiance, à moi, à ton père et même à Vegeta mais surtout il faut que tu ais confiance en toi !
Piccolo se rapprocha de l'enfant d'un pas affirmé, d'un pas de maître et tout en finissant sa phrase il posa la main d'un père sur l'épaule de l'enfant.
-Il y a un but aux erreurs, aussi graves soient-elles, c'est d'apprendre de celles-ci pour ne plus les commettre, tu comprends?
La main de l'enfant qui était jusqu'alors passive se referma. Les cinq doigts se replièrent sur eux-mêmes, la peau semblait se faire de plus en plus fine, dessinant par la même l'ossature de sa main tellement le fils endeuillé la serrait. Il releva enfin la tête, le regard déterminé mais perdu.
Des images de sa mère vinrent le peiner avant qu'une immense colère, un désir irréprécible de vengeance viennent le foudroyer. L'enfant imagina les derniers instants de sa mère, il la vit en pleurs, accroupie avec son jeune frère dans les bras, tentant par tous les moyens d'empêcher Dabra de le prendre, appelant son époux, appelant son père et appelant son fils. Le jeune garçon fronça les sourcils et serra son deuxième poing appuyé contre l'arbre quand il perçut les yeux sadiques de Dabra se poser sur sa mère.
Piccolo qui avait la main sur l'épaule de l'enfant sentit toute la tension qui émanait de son corps, la contraction des muscles, son ki augmenter même s'il ne le déployait pas. Le namek aggrippa alors l'épaule de Gohan, une petite pression qui ramena à la raison l'enfant. Le jeune métis-sayien se retourna alors vers son premier maître qui retira sa main, tremlotante. Piccolo fut surpris du regard de son jeune disciple mais n'en fit aucune remarque.
-Je viendrais avec vous dans le Makaï.
L'enfant se déplaça alors en direction du palais et y rentra. Le namek resta immobile dehors regardant l'enfant disparaitre à l'intérieur du sanctuaire avant de poser ses yeux sur sa main qui tremblait encore, des gouttes de sueurs se frayaient le long de son crâne avant de tomber au sol, le namek ferma les yeux quelques secondes et c'était alors que Dendé et M. Popo se rapprochèrent.
-Tout va bien Piccolo ? Demanda le jeune dieu.
-Le prix à payer pour la victoire risque d'être beaucoup plus élevé que prévu. Répondit l'ancien démon, presque malgrè lui.
Le namek rentra à son tour dans le palais. Tout en se déplaçant dans le sanctuaire pour pouvoir s'hydrater, le namek y rencontra Vegeta dans l'encadrement d'une porte. Le sayien attendait que Bulma lui ramène des vêtements neufs, les siens avaient été bien abimés. La vapeur de la salle d'eau s'engouffrait dans le couloir à la température plutôt fraiche. Piccolo ne s'arrêta pas, il jeta juste au sayien un "c'est fait" tout en continuant de marcher d'un pas ferme et décidé. Vegeta souria du coin des lèvres.
Continuant son chemin jusqu'aux cuisines, Piccolo passait par le lieu de nuit du palais et dans une porte entrouverte il aperçut Goku au chevet de sa défunte épouse. Quelques centièmes de secondes pour réagir et le namek poursuivit sa route sans que Goku ne s'aperçoive de la présence de celui-ci.
A peine quelques secondes plus tard, ce fut Chaozu qui sortit d'une chambre avec ses mains qui essayaient de sécher les larmes que la vision du corps de Ten Shin Han inerte avait provoqué.
Les deux hommes s'arrêtèrent l'un en face de l'autre, ce laps de temps fut très court mais sembla durer une éternité. Piccolo ne savait pas trop quoi faire, pas trop quoi dire au petit terrien et Chaozu lui aussi ne savait pas trop comment réagir. C'était Piccolo en face de lui, il ne faisait aucun doute qu'il ne l'attraperait pas dans ses bras pour le réconforter. Heureusement pour eux, un bruit provenant des cuisines vint mettre fin à cette situation pour le moins inconfortable.
Kaio était entrain de maltraiter Krillin verbalement car celui-ci avait fait tomber la sauce qu'il venait de cuisiner. Krillin porta son bras jusque derrière sa tête, tout en essayant de faire rire le maître de la situation mais rien n'y faisait, Kaio jouait l'éternel enragé à l'encontre de Krillin.
Au son des voix, Chaozu et Piccolo se regardèrent, ils se déplacèrent vers les cuisines et virent Kaio tenter de jetter des ustensiles de cuisine sur Krillin qui esquivait. Après une ou deux secondes de relâchement, Kaio remarqua un petit sourire sur les lèvres de Chaozu et continua alors sa petite mascarade pour essayer d'amuser autant que possible ses alliés.
Une allée de torche illuminait un long couloir d'une lumière inquiétante. Entre deux escaliers un être achevait son méfait avec pour fond sonore des bruits de dents acérées. La dentition se plantait avec allegresse dans une chair sèche et peu ragoutante. L'être assis en tailleur semblait se délecter de son repas et tandis qu'il retirait un petit os de sa bouche des sons de pas sonnaient la fin de son diner. Des cris d'incompréhension venaient grossir les pas de l'être qui descendait les escaliers. Une dizaine de carcasses de démons jonchait la descente des escaliers forçant la voix autoritaire à enjamber les maccabés.
Enfin en bas, la silouhette du seigneur du Makaï se dessina sous une lumière orangée. Le démon à peine rassasié se leva pour faire face au souverain. Une imposante carrure faisait face à Dabra, le démon à l'origine du massacre était grand peut-être autant que Dabra. Là où le souverain était habillé de vêtements noirs et sobres, le démon se voyait affublé d'une tenue pour le moins rudimentaire, faite avec des fourrures. La pauvreté des vêtements cachait certaines parties intimes mais montrer à tous la grande musculature de ce démon. D'ailleurs rares étaient ceux qui avaient l'intellect pour se confectionner des habits, étant plus guidés par leurs instincts et leur volonté de survivre dans ce monde apocalyptique. La loi du plus fort régnait dans ce monde et si ce démon mettait en évidence son imposante musculature cela n'était pas un hasard. Un étrange dialogue s'installa entre les deux démons.
-Arrête de tuer mes servants, Scarecrow ! Et que fais tu ici d'abord ? Ne t'avais-je pas interd...
-...Je ramasse des asperges et toi tu fais quoi ?
-Tu ramasses des... Comment oses-tu me parler ainsi ?
-Milles excuses votre macabre sainteté, Dabra-Sama-San-Sensei... Je ne recommencerais point à l'avenir...
-Tu te payes ma tête ?
-Merde ! Vous avez remarqué ? Je ne suis pas très bon quand il s'agit de lécher les pompes et encore moins quand il s'agit des votres ! Bon, nous pouvons arrêter de nous renifler le cul pour savoir qui a la plus grosse ? Il parait que tu fais dans le rapt d'enfants maintenant ?
-Qui t'a dit ça ?
-Des bardes qui chantonent tes exploits ici et là...
-C'est un peu plus compliqué que cela mais oui.
-Wouha ça en jette un max: Après "Dabra le Seigneur du Makaï" Dabra "le kidnappeur d'enfants"...
-C'est donc pour ça que tu es dans mon palais, pour confirmer les rumeurs ?
-Non, je te l'ai dit je ramasse des asperges.
Dabra avança rapidement vers le démon, il l'attrapa par la gorge et le colla contre une des parois du couloir le contraignant par le geste à lâcher le morceau de servant qu'il dégustait.
-Oh, mon repas... Mais attends, il te manque quelques phalanges, c'est normal ? Ce n'est pas trop handicapant dans la vie de tous les ...
Dabra cogna la tête du démon dans le mur rocheux ce qui eut pour effet de faire trembler toute la construction.
-Oh, tu ne devrais pas faire ça ! Cela peut...
Dabra réitéra le geste qui eut les mêmes effets sur la batisse.
-Ferme-la ! Tu entends ?! Ferme ta grande bouche et ouvre bien ce qu'il te sert d'oreilles ! Tu es vivant uniquement parce que je le veux bien. Je n'ai qu'à me concentrer un centième de secondes pour savoir où tu es, ce que tu fais, à quoi tu penses dans le Makaï. Ne pense pas que tu pourras me manquer de respect éternellement !
-Ce n'est pas l'éternité mais ça fait déjà un bon moment que je te prends pour un con quand même.
-En effet mais cela pourrait changer dans très peu de temps, crois-moi sur parole. Avoir été le second de Léthée t'a donné pas mal de sursis mais faut avouer que les dernières fois où je suis revenu dans le Makaï, tu m'as...
-Je t'ai mis de travers ? Hein c'est ça ? Tu n'aimais pas mes fêtes surprises ? Pourant je les faisais avec amour et passion mon choux.
-J'appréciais moyennement que tu me forces à détruire mes démons que tu avais enrôlé dans tes plans foireux.
-Tes démons ? Te fous pas de moi, t'es qu'une catin ! Une catin qui a bouffé à tous les rateliers.
-Mmmh peut-être bien mais ceux sont bien mes démons, que tu le veuilles ou non. J'ai été choisi par Léthée pour devenir le seigneur du Makaï, j'ai été reconnu par les cavaliers du chaos, j'ai en moi l'essence même du Makaï alors que toi tu es resté prostré comme une merde en tant qu'être inférieur, en tant que sous-race, en tant que petit démon tout juste bon à me lécher les bottes quand je te siffle. Tu es aussi faible qu'inutile et ce ne sont pas tes coups foireux qui me feront dire le contraire. Maintenant casses-toi avant que je ne perde patience.
Dabra défit son emprise de Scarecrow qui en profita pour le bousculer tout en s'éloignant de quelques pas. Dabra le regarda de manière vicieuse, arborant un magnifique sourire sadique. Scarecrow commençait à suer de tous les pores, une douleur dans le bas ventre le força à s'agenouiller. Il aposa sa main sur son abdomen et le tint fermement, la douleur se déplaça alors dans sa main. Scarecrow la leva devant lui et voyait de petites cloques apparaître puis exploser laissant s'évaporer de minuscules particules d'eau. La main à partir du poignet commença à prendre feu. Le regard de Scarecrow se porta sur Dabra qui jouissait de la situation.
-N'oublie surtout pas où est ta place et que où quelle soit sur le Makaï, je peux te détruire juste en y pensant.
Dabra se retourna d'un coup et les flammes qui enveloppaient la main du démon s'éteignirent instantanément.
-Ah et au fait Scarecrow, j'ai la plus grosse. Termina Dabra avant de repartir par là où il était venu.
Scarecrow restait là au milieu de ses victimes à fulminer, tenant sa main endolorie. Il avait beau réfléchir, retourner son cerveau dans tous les sens, il n'arrivait pas à imaginer Dabra avec un point faible.
Le repas concocté par Kaio et Krillin avait été un succulent buffet, les sayiens s'en étaient donnés à coeur joie. Le repas fut convivial mais ne parvint pas à s'affranchir des deuils de tous et de leurs soifs de vengeance mais Kaio avait réussi à mener à bien la mission qu'il s'était imposé. Le gardien de la galaxie du nord était parvenu à dessiner des sourires, furtifs mais bien présents sur le visage de tout le monde. De plus il avait aussi réussi à faire patienter les combattants prêts à se rendre dans le Makaï. Il avait en quelques sortes négocié un petit délai: une bonne nuit de sommeil, tout en espérant que ses alliés trouveraient Morphée et se reposeraient dans ses bras.
Piccolo sortit du palais, la nuit était tombé depuis quelques heures et tous les autres étaient allés se coucher. Le namek ne savait pas dormir dans un lit, il n'en avait jamais fait l'expérience et cela ne l'intéressait pas au contraire, pour lui rien ne valait plus qu'une nuit à la belle étoile. En face de lui se tenait l'allée de palmiers et au fond, près de l'échelle, Goku était assis en tailleur, en position zen. Il aperçut Kaio, discret qui admirait son disciple. Le namek observa tout d'abord le sayien puis s'en rapprocha. Il s'arrêta quand le sayien élevé sur Terre leva les bras au ciel. Un déferlement d'énergie tomba alors sur Goku, cela dura plusieurs dizaines de secondes. Piccolo était à la foi admiratif, surpris et peut-être même un peu effrayé. L'énergie parcourait le corps de Son Goku sans s'arrêter comme une aura, comme un courant électrique continu. Le sayien baissa un bras et regarda le deuxième toujours levé et l'énergie se concentra dans le creux de sa main sous forme de sphère bleue.
-Mais... C'est le Genkidama ! S'exclama Piccolo.
-Oui. Répondit Kaio
Goku se retourna, vit le namek et son maître. Le sayien souria alors à ses deux compères avant de se reconcentrer sur la paume de sa main. La sphère bleue se retransforma en énergie et quand l'élève de Muten Roshi se releva l'énergie disparut. Le sayien se déplaça alors vers son maître et son allié.
-Maître Kaio, pourquoi ai-je autant de mal à maîtriser le Genkidama ? Demanda Goku.
-Tu poses la question mais tu connais déjà la réponse Goku.
-Oui, enfin je crois, je n'en suis pas trop sûr.
-Pour maîtriser l'énergie du Genkidama, il faut avoir le coeur pur mais avec tout ce qu'il s'est passé, ton coeur est rongé par la colère et la soif de vengeance. Ce n'est pas un reproche mais tant que ton esprit et ton coeur seront dans cet état, le Genkidama restera instable et dangereux à utiliser.
-C'est bien ce que je pensais. Répondit le sayien.
-Rassembler et emmagasiner l'énergie sur Terre sont de bonnes idées et normalement je t'aurais encouragé et félicité mais compte tenu de ta maîtrise, je me contenterais juste de ne pas te dissuader de l'utiliser. Je me doute de toutes façons que ce serait inutile d'essayer, n'est-ce pas ?
-Oui.
-Sur Terre, vous êtes tous les mêmes, il n'y en a pas un pour rattraper les autres. Vous vous moquez ouvertement des limites imposées...
-Les limites sont faites pour être surpassées. Lança Piccolo.
-Vous en faites souvent preuve mais il faut voir dans quels états vous vous retrouvez après...
-La fin justifie les moyens. Répondit le namek.
-Si tu le dis... Je vous abandonne les garçons, tâchez de vous reposer.
Et Kaio laissa les deux anciens rivaux pour aller rejoindre la chambre que M. Popo lui avait préparé.
Dans le palais de Dabra, un démon courait aussi vite qu'il pouvait. L'ancienne victime d'un démon arpentait les longs couloirs, montaient les escaliers au pas de course portant au bout des lèvres un message de la plus haute importance à son seigneur. Arrivé presque exténué dans la salle du trône où siégait le roi du Makaï, il délivra le message non sans peine.
-Keuf...Maître... Keuf... Maître ! Les petits se sont enfin endormis ! Keuf...
-En voilà une bonne nouvelle ! Vous avez entendu cavaliers, pervertissez moi ces deux âmes innocentes. Rendez-les dignes du Makaï, rendez-les dignes de moi.
-Maître, pourquoi avoir attendu quasiment une demie-journée pour envoyer les cavaliers ? Demanda le sous-fifre.
-Les cavaliers aiment travailler dans le calme ou dans le vacarme de l'apocalypse. Ils se retrouvent vite démunis face à des cris d'enfants. Je ne les en blame pas, je trouve ça moi aussi insupportable.
Les cavaliers du chaos disparurent et réapparurent au dessus d'une paillasse, visiblement cela servait de lit aux deux jeunes sayiens. L'un des cavaliers pointa son doigt en direction de Goten. Une lumière rose apparut sur son doigt et une deuxième au niveau du coeur de l'enfant. Les vêtements du nourrisson se désintégrèrent intégralement et une marque commença à se former sur le torse du bébé. L'autre cavalier fit de même avec Trunks. Les fils de Goku et Vegeta se virent entourés d'une aura rosâtre qui les souleva dans les airs.
Les cavaliers commencèrent à chantonner dans une langue étrangère une incantation. Le chant funèbre dura de longues minutes, atteignant une heure bien rapidement et continua encore et encore de longues heures.
Un souffle déferla alors dans l'apparente chambre. Les parois se mirent à trembler, la poussière environnante se releva. Goten s'envola plus haut, ses yeux étaient grands ouverts mais ses pupilles avaient disparu pourtant il restait profondément endormi. Dabra apparut alors.
-Et d'un, c'est de l'excellent travail cavalier. Maintenant que la barrière a été franchie il ne vous reste plus qu'à modifier sa nature ?
-Oui.
-C'est du bon travail !
Dabra regarda l'autre cavalier.
-Ne désespérez pas cavalier, Trunks est plus vieux et visiblement il possède un plus grand potentiel mais la barrière ne devrait pas tarder à céder.
Quelque chose d'imprévu se produisit, Goten voyait sa morphologie physique changeait du tout au tout. Une queue velue se matérialisait dans le bas de son dos. Son visage changeait de forme, son nez et sa bouche s'allongeait sous une forme de museau animal tandis que son corps se recouvrait d'une épaisse fourrure. Ses extrémités se mirent à grandir. C'était tout son corps qui semblait rentrer en ébulition et évoluait de manière impressionnante. L'enfant passait de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres. Sa grande taille se heurtait à l'étroitesse de la chambre, le dos vouté, l'enfant devenu un monstre commençait à reprendre connaissance, ses pupilles blanches viraient au rouge. Un hurlement vint résonner dans tout le château de Dabra. Un vacarme si puissant que tout trembla.
Dabra fit une puissante décharge de ki pour exploser le toit qui contrariait la métamorphose de son jeune fils adoptif. De la roche retombait partout sur le domaine écrasant par la même certains démons.
Goten se retrouvait haut d'une dizaine de mètres et commençait à cracher des kikohas dans tous les sens. Dabra ne put s'empêcher de lancer un: "C'est magnifique !" en totale extase face à ce spectacle.
En s'attaquant à la nature profonde de Goten, les cavaliers ne se doutaient pas que ce nourrisson cachait un tel atout. Ils avaient fait remonter la profonde nature du sayien qui sommeillait dans le fort intérieur du bébé et ce fut la forme la plus primaire de cette espèce qu'ils venaient de rencontrer. Le bébé était complètement déchainé, il tenait à peine debout mais son réveil fut violent pour bon nombre de démons. Dabra restait au sol émerveillé par cette surprise. Le seigneur regardait Trunks, attendant impatiemment que celui-ci se métamorphose aussi mais le cavalier n'en était pas encore à ce stade.
Goten était à deux doigts de surpasser l'emprise du cavalier du chaos, il parvenait à se défaire de l'aura rose qui l'emprisonnait et l'empêchait d'aller vagabonder et détruire à sa guise. Dabra s'envola alors. Quelque peu contraint de mettre fin à ce spectacle, le souverain du Makaï donna un coup de poing rapide dans le ventre de Goten, le poussant vers le haut. La puissance du coup força l'oozaru à reprendre sa forme originelle. Le seigneur du Makaï attrapa le bébé et se posa près du cavalier. L'enfant dans les bras, il le regarda avec admiration avant de le confier au cavalier qui reprit son rituel. Dabra jeta un coup d'oeil à Trunks avec un sourire d'envie, avec la soif de le voir se métamorphoser.
-Grandiose ! Extraordinaire ! Il me tarde de voir la transformation de Trunks ! Les sayiens sont vraiment un peuple surprennant ! Je n'en reviens toujours pas, toute cette violence qui a émané de cette chose d'apparence si fragile. Wouha. Avec un bon entraînement ils vont surclasser tous leurs ennemis, avec cette rage mise à la vue de tous, leurs simples présences inspireront la terreur ! Je le sens, ces petits seront de grands et dignes héritiers du Makaï ! Ils seront la...
Dabra ne put finir son laïus sur l'avenir des enfants qu'il venait de recueillir. Quelque chose le perturba, ses yeux s'agrandirent. Il s'envola de quelques mètres inopinément, regardant dans une direction bien précise. Il se mit alors à rire, à rire de plus en plus fort jusqu'à s'époumoner et en parlant tout seul, dit:
-Alors ? Vous avez réussi à venir...