Je ne sais pas si ça intéresse qui que ce soit mais voilà, en ce moment, petit coup de mou, j'ai pas tellement de temps pour dessiner ça me démotive un peu... (Mais pas d’inquiétude, c'est les vacances !) et donc, j'ai eu envie d'écrire une petite histoire sur DB pour me changer un peu les idées, rien de bien ambitieux, je voulais juste me faire plaisir !

L'idée de base concerne C-18 et Krillin, et surtout C-18 en réalité. J'ai eu envie d'explorer ses pensées, ses états d'âmes pendant son évolution de "machine tueuse" vers "maman attentionnée" et surtout de développer un peu les méandres de sa relation avec Krillin, comment ça a pu marcher entre ces deux-là, tout ça... Pas un truc plein de fights over-cheaté de la mort, des ssj 42568 et j'en passe... Non, une petite nouvelle psychologique, ma vision de ce qu'aurait pu ressentir C-18 par rapport à sa condition de femme-robot etc...
Donc voilà, j'ai commencé à réécrire la toute première apparition des cyborgs, pour poser les choses tout doucement... ça fait très longtemps que je n'ai pas écrit une vraie nouvelle, me concentrant sur des équations ou des études de textes depuis quelques années, et je compte sur les éventuels lecteurs pour d'emblée me dire ce qui ne va pas (ou même ce qui va, je prends !) Voilà voilà, trêve de bavardages, voilà le prologue, et si il y a des amateurs, je pourrai poster la suite ici


PROLOGUE
"Tu ne me connais pas. Je ne me connais pas moi même... Et on ne peut pas espérer construire quelque chose dans ces conditions. "
Ouvrir les yeux. Pour la première fois. Depuis combien de temps ? Elle n'en n'avait pas la moindre l'idée... C'est étrange... C'est comme se réveiller après une fête un peu trop arrosée, on se demande où on est, qui on est, pourquoi on est là, allongé sur une moquette délavée et couverte de miettes de chips... Elle ne parvenait pas à se souvenir, ni de son nom, ni du visage du vieillard qui se tenait debout devant elle, ni de rien. Elle avait seulement une chose en tête, une chose qui prenait tant de place que son identité ne se résumait qu'à un objectif : tuer SonGokû.
Le vieillard restait planté devant elle, beuglant des ordres qu'elle ne parvenait pas encore à entendre distinctement. La jeune femme identifia tout à coup le vieil homme, ses 5 sens se mirent subitement en marche, et elle parvint à se rappeler des choses. Elle tourna la tête sur sa gauche et reconnu un jeune homme aux cheveux longs, aussi noirs que les siens étaient blonds. Ils avaient les mêmes yeux en amande, le même nez légèrement en trompette et la forme de leurs bouches était sensiblement identique quoiqu'un peu plus pulpeuse pour elle. Leurs regards se croisèrent, les jumeaux se firent un léger signe de tête avant de sortir ensemble de leurs cercueils de fer et de faire face à celui qu'ils ne connaissait que comme leur créateur, et par la présente leur maître. Mais au fur et à mesure que les secondes passaient, le peu de souvenirs que les deux jeunes gens avaient conservé refaisaient surface: ils revoyaient par bribes certains moments de leur vie, leur vie qui ne commençait qu'avec leur rencontre avec le Docteur Géro. Une vie, ils en avaient une avant. Et ils en étaient parfaitement conscients. Ils savaient tout les deux que ce vieillard qui osait leur donner des ordres la leur avait prit, ils pouvaient le revoir, lui debout en blouse blanche et eux allongés et ligotés sur deux grandes tables d'acier. Ils se souvenaient de lui, répétant sans cesse la même phrase:
« Ne vous en faites pas mes enfants, bientôt vos souffrances d'humains ne seront plus qu'un mauvais souvenir. »
C'était faux. Ils n'en n'avaient aucun souvenir. Mais ils savaient que ce salopard les avait transformés en machines à tuer sans émotions. Du moins dans la théorie. Car les émotions étaient bien là: une haine sans précédent pour ce vieil excité qui jacassait toujours plus fort, un profond dégoût, mais surtout une certaine jouissance , comme deux gamins qui auraient découvert un nouveau jouet... Ils ressentaient la puissance, ils la sentaient courir dans leurs veines, ils savaient que d'un revers de main ils pourraient faire taire ce vieux débris. Mais le jeune homme avait envie de jouir de ce moment, de profiter du désarroi du vieux, qui lui semblait bien trop agité.
La jeune femme regardait son frère, planté devant le Docteur Géro. Elle avait beau chercher au plus profond de sa mémoire, rien ne lui revenait, si ce n'est que ce vieux fou de Géro avait tout de même pris soin de lui donner un nouveau nom. C-18. Une lettre, et un numéro. Voilà tout ce qui constituait l'identité de la jeune femme, en plus d'une mission qui, chaque fois qu'elle essayait de penser à autre chose, lui revenait, martelant son crâne comme une violente migraine.
La jeune cyborg s’avança en direction de son frère, un sourire malsain au coin des lèvres. D'un pas lent mais assuré, elle se planta à la droite de son jumeau, et fusilla le Docteur Géro du regard. Le jeune homme jeta un coup d’œil en direction de sa sœur. C-17 et C-18. Voilà donc tout ce qu'il leur restait. Un malheureux numéro de série... Il bouillonnait de l'intérieur. Mais pas seulement... il jubilait aussi. Le vieux scientifique observait ses créations, méfiant...
« Bonjour Docteur Géro, finit par articuler C-17.
- Bonjour Docteur Géro, renchérit sa sœur du même ton platonique.
- C-17... C-18... Vous me reconnaissez... ?
- Bien sur, Docteur. Vous êtes notre maître. Notre créateur. Nous vous devons tout.
- Mmmh... Il semblerait que vous soyez on-ne-peut-plus obéissants cette fois. Je vous ai donc bien réparés, moi qui était effrayé du résultat... »
Le jeune homme sourit. Il est vrai que dès leur première activation, C-17 et C-18 avaient montré des signes de rébellions. Sûrement qu'à l'époque déjà ils voulaient faire payer ce vieux gâteux. Il remarqua que Géro tenait dans sa main gauche une petite télécommande. Il la reconnu immédiatement. Mais il nota également que le Docteur Géro n'était plus ce qu'il avait été jadis... Ses capteurs ne lui indiquaient aucun signe d'énergie. Il s'était donc infligé ça, à lui même ? « Pauvre fou... » pensa le jeune cyborg.
« Vous êtes vous aussi devenu l'un des nôtres à ce que je vois, Docteur.
- Oui... La vie éternelle m'est désormais acquise... mais passons ! Dehors, derrière cette porte, toute une meute de petits chiens enragés m'attendent, ils sont avec SonGokû ! Je veux que toi et ta sœur vous les anéantissiez ! Maintenant ! Ils ont déjà eu C-19, et je ne veux pas y passer !
- Entendu, firent ensemble les jumeaux. »
Géro se tourna vers la porte, qui tremblait de plus en plus fort au fur et à mesure que les amis de SonGokû se relayait à tenter de l'enfoncer. Le jeune homme tourna la tête en direction de sa sœur et, profitant de la baisse de vigilance du vieil homme, saisit d'un geste sec et rapide la petite télécommande. Géro se retourna brusquement, horrifié.
« Qu.. Qu'est ce que tu fais ?!
- C'est une télécommande pour nous arrêter en cas d'urgence hein ? Je ne vais pas prendre de risque... »
Il suffit au jeune homme d'une légère pression du bout des doigts pour réduire la télécommande en miettes.
« Mais... Qu'est ce que tu as fais ?! Jeune imbécile !
- Je ne te laisserai pas nous désactiver une seconde fois, vieux schnock !
- Arrête de faire l'abruti, et va écraser ces types !
Tout à coup, une déflagration accompagnée d'un bruit de métal broyé se fit entendre. Ils étaient là, et Géro en tremblait de peur.
« Ce sont eux, les cyborgs qui t'effraient tant ? Questionna un petit homme aux cheveux noirs dressés sur la tête.
- Pas de doute là dessus, répondit un autre en fixant les jumeaux.
- Ce sont eux !! Ce sont les amis de SonGokû ! Ils sont très forts, ils ont détruit C-19, et ils pourraient bien faire la même chose avec vous si vous ne vous bougez pas !
- C-19 ? Ça n'était pas un modèle qui absorbait l'énergie ? C'est lui qui t'as transformé, j'imagine ? Dit C-17 d'un ton dédaigneux à son créateur.
- Pourquoi un ancien modèle ? Les cyborgs dotés de l’énergie infinie t'effrayaient trop, ils étaient trop instables pour toi et ton grand âge, papi ? Ricana C-18.
- Ça ne vous regarde pas ! Maintenant allez vous battre, c'est un ordre !
- Du calme papi, ces gars là m'ont pas l'air bien méchants, ils restent plantés là sans rien tenter depuis tout à l'heure... »
C-18, complètement insensible à l'angoisse de Géro, se promenait nonchalamment dans le laboratoire. Elle s'arrêta à coté d'un autre cercueil métallique, et baissa la tête vers le cyborg qui se trouvait à l'intérieur.
« C-16? Un autre modèle ? Interrogea C-18.
- NE LE TOUCHE SURTOUT PAS C-18 ! Il est dangereux, c'est un modèle raté, ils nous anéantirait tous si tu le sortait de son sommeil !
- Voilà qui est intéressant, dit C-17 d'un ton enjoué. Libère le C-18, histoire qu'on rigole un peu !
- Ne le touche pas C-18, ou je vous déconnecte, et toi et ton insubordonné de frère vous irez rejoindre C-19 ! Moi qui pensait t'avoir réparé, C-17... tu es décidément la pire des mes créations. Maintenant vas liquider ces types, et peut être que je ne te mettrai pas à la casse tout de suite !
- Un modèle raté ? Pourtant vous le gardez, alors que vous avez détruit tous les autres jusqu'à C-15... fit remarquer la jeune femme.
- Je le modifierai plus tard, il est beaucoup trop instable, il pourrait vous détruire et ce malgré votre puissance !
- Ça, ça m'étonnerai fort, tu nous sous-estime légèrement vieillard ! Quoiqu'il en soit, tu peux l'activer C-18 !
- Ça suffit, je vais vous déconnecter !
- Sans télécommande ? J'ai hâte de voir ça !
- Il ne me faudra pas plus de 10 minutes pour en refaire une ! »
C-17 et C-18 se regardèrent. La jeune femme avait laissé son doigt sur le bouton d'ouverture du cocon du dénommé C-16. Elle le pressa un peu plus fort.
« NE TOUCHE PAS A CE BOUTON !! »
« SCHRAAAK ! »
La ruse de C-18 s'avéra efficace. Géro détourna son attention de C-17, et en moins d'un quart de seconde, celui-ci transperça le vieux scientifique d'un coup rapide et incisif dans la poitrine. Le vieux se retourna brusquement vers sa créature, interloqué par le geste du jeune homme.
« Tu... tu enchaînes vraiment les conneries aujourd'hui..., cracha Géro.
- C'était la dernière fois que tu nous donnais des ordres, papi ! »
Sans que Géro ait le temps de reprendre ses esprit, le jeune cyborg lui décocha un coup de pied d'une violence qui traduisait parfaitement son état d'esprit, faisant valser la tête du Docteur jusqu'aux pied des combattants qui assistait à la scène avec stupéfaction. Le plus petit des spectateurs considéra la tête du vieil homme arrivée juste devant lui avec dégoût. Il fut d'autant plus surpris lorsque C-17 bondit en sa direction, écrasant son pied violemment mais non sans satisfaction sur le crâne de son créateur. Un genoux à terre devant le petit homme en kimono orange, il leva la tête et le dévisagea, un rictus malsain au coin des lèvres. Le cyborg se leva doucement et se dirigea vers sa sœur, qui avait toujours le doigt sur le mécanisme d'ouverture.
« Vas-y, active le ! Ordonna-t-il à sa sœur
- Un cyborg de plus ?! Hors de question !! » hurla un jeune homme au yeux clairs, dont les cheveux se dressèrent subitement sur la tête en prenant une couleur dorée.
Il tendit ses mains côtes à côtes d'un seul geste, et créa une énorme vague d'énergie qu'il dirigea vers les 2 cyborgs. La puissance de la boule de feu était telle que le laboratoire du défunt scientifique fut réduit en poussière. Les cyborgs aussi, espéra le jeune homme dont les cheveux retombèrent mollement sur la tête en redevenant mauves.
« T'es malade ou quoi ? Prévient la prochaine fois que tu tires un truc aussi puissant ! Beugla l'un de ses amis, encore abasourdi par le geste inattendu du jeune homme.
- Et surtout, abstient-toi la prochaine fois... ça n'a servi à rien. Regarde ! » Dit l'homme aux cheveux noirs en tendant l'index vers le bas de la falaise.
Les 2 cyborgs étaient toujours bien en vie, et avaient même pris soin de sauver le troisième avant l'explosion.
« Il faut l'activer maintenant, les câbles sont coupés ! »
C-18 s'exécuta et pressa la commande d'ouverture du cocon. La capot se leva doucement avec un ronronnement mécanique. Le cyborg qui se trouvait à l'intérieur était un grand gaillard d'au moins deux mètres, aux épaules carrées, aux cheveux roux hirsutes et portait un armure verte d'apparence très sophistiquée sur une combinaison noire très peu épaisse. Il ouvrit d'un coup ses petits yeux perçants, et tourna le regard vers C-17 et C-18.
« C-16, tu es avec nous ? »
L'intéressé ne répondit pas. Il se leva doucement et sortit de son cercueil métallique, en faisait face aux jumeaux. Il paraissait encore plus grand en position debout, peut-être deux mètres vingt ou deux mètres trente.
« Il paraît que tu es du genre dangereux ? Géro refusait catégoriquement de t'activer. Engagea C-18.
- …
- Il a pas l'air très bavard... Bon, c'est pas grave, on se bouge !
- Toi aussi tu a été créé pour tuer SonGokû, n'est ce pas ? Interrogea C-18.
- C'est exact. Répondit mécaniquement l'intéressé.
- Oh oh ! Il parle ! Voilà ce que je te propose : on ne fait pas ça pour obéir à Géro, mais l'objectif en lui même est plutôt cool, j'aime le challenge et se battre contre ce SonGokû me semble en être un de taille. Qu'en dis-tu ?
- C'est ce pourquoi j'ai été crée. Bien sur que je vous suis. »
« Ils... ils s'en vont, comme ça, sans rien faire ? Finit par articuler un des 7 combattants.
- C-17 a bien dit qu'il ne voulait plus obéir à Géro...
- Mais... Mais il a clairement dit que sa mission lui paraissait cool, je l'ai entendu ! Ils vont chez Gokû, c'est évident !
- … Pourquoi s'intéressaient-ils à Kakarotto plutôt qu'à moi ? Je suis bien plus puissant que lui, le challenge serait beaucoup plus intéressant pour eux ! Et ils sont partis sans me remarquer... Ils vont bien voir à qui ils ont affaire ! Pesta l'homme aux cheveux noirs d'un air hargneux. Il serra les poings et dégagea une vague d'énergie dorée. Ses cheveux changèrent de couleur, à l'instar de l'autre un peu plus tôt.
- Non, attendez ! Le jeune homme au cheveux mauves se dressa devant son compagnon, faisait barrière avec ses bras. Il n'est pas question que vous y alliez, ils sont beaucoup trop forts pour vous !
- Tu me prends pour un bleu gamin ? Je peux les écraser tous les trois si j'en ai envie, alors tire toi de mon chemin !
- Je ne bougerai pas ! Si vous vous faites tuer maintenant, c'est la fin pour nous tous ! »
Les deux hommes se jaugèrent. Le garçon aux cheveux mauves avait toujours les bras tendus, déterminé à empêcher l'autre de se précipiter à la poursuite des cyborgs. L'homme aux cheveux dorés sourit du coin des lèvres, et sans que le jeune garçon ait le temps de riposter, il lui asséna un puissant uppercut dans l'abdomen. Le garçon se plia en deux sous la violence du coup, la respiration coupé, et son agresseur profita de la situation pour s'élancer derrière les cyborgs, déjà loin.
« Ils vont payer leur insolence ! On n'ignore pas le Prince des Saiyans de la sorte ! »
« Arrêtons nous là ! »
C-17 descendit en piqué vers la route la plus proche, C-18 et C-16 sur ses talons. Il se posa sur le macadam et scruta les environs. Pas un chat. Il fil quelques pas, se retourna vers sa sœur et la dévisagea longuement. Il se demandait sa elle aussi ressentait encore des besoins, des désirs ou des envies humaines. La jeune femme leva un sourcil.
« Alors, on fait quoi ? On continue à pied ?
- Non, on va prendre une voiture.
- A ce que je vois, toi aussi tu as gardé un côté humain. »
Dans le mile. Géro ne leur avait finalement pas enlevé toute humanité. Et même si les souvenirs de leurs vies avant leur rencontre avec le vieux scientifique avaient été totalement effacés, lui comme elle gardait des acquis, comme des évidences profondément humaines. C-17 était toujours un homme, il aimait toujours la vitesse, les armes et les voitures. Il se tourna vers C-16.
« Tu vois ce que je veux dire hein, toi aussi tu as vécu ça...
- Non, pas vraiment.
- Tu n'as pas été humain avant ?
- Non, je suis un androïde, pas un cyborg. » Répondit C-16 en souriant.
C-17 plissa les yeux. Il tourna la tête et porta son pouce contre ses dents... « Bizarre... Pensa le jeune homme. Avec une telle technologie, je ne vois pas l'intérêt pour lui de revenir en arrière avec des modèles moins sophistiqués... » Il fit signe à ses deux compagnons de le suivre. Après quelques minutes de marches infructueuses, C-18 finit par perdre patience et menaça d'abandonner son frère sur cette route déserte et d'aller tuer SonGokû toute seule. Son jumeau lui fit signe d'attendre encore un peu. Il entendait quelque chose... Il leva la tête et prit un air satisfait. C-18 l'avait senti quand à elle. Une énergie beaucoup plus grande que ce que les données de Géro indiquaient, voilà qui promettait d'être amusant. Vegeta se planta devant la petite troupe, sur de lui.
« Vous vous êtes bien moqués de moi tout à l'heure. Je ne vais pas laisser passer ça. Dit Vegeta, les dents serrées.
- En voilà un qui s'est levé du mauvais pied. Sois raisonnable Vegeta, et laisse nous passer.
- La ferme, tas de ferraille ! Viens te battre !
- Calme toi, ça ne serait pas bien pour toi, tu sais pertinemment que même ma sœur est beaucoup plus puissante que toi ! Allez, laisse nous passer maintenant, fais comme tes petits copains ! »
Vegeta jeta un œil dans son dos et vit les 6 autres combattants, dans les airs, manifestement pas décidés à descendre plus bas. Il ricana et se concentra de nouveaux sur les cyborgs.
« Il sont juste là pour me regarder vous massacrer ! Allez, amène toi gamin !
- Non, sans façon pour moi, désolé. En revanche, tu veux peut être y aller C-16 ?
- Non merci.
- Vraiment ? J'aimerais voir de quoi tu es capable ! Allez, fais pas ton timide !
- J'ai été créé pour tuer SonGokû, c'est tout.
- Enfin quelqu'un d'intelligent ! Il sait reconnaître une menace quand il en voit une ! Clama Vegeta.
- Laisse tomber C-17, j'y vais. Déclara C-18 en s'avança vers le Prince des Saiyans.
- Hahaha ! C'est une blague ?! Une gonzesse ! Laisse tomber ma belle, je ne frappe pas les représentants du sexe faible. »
C-18 se mit en garde, planta son regard dans celui de Vegeta et resta immobile. Le Prince ne bougeait pas d'un poil. Tout à coup, elle s'élança vers lui avec une vitesse phénoménale et lui asséna un coup de tête en plein visage. Le Prince recula et gémit de douleur. Son nez saignait abondamment, et avant qu'il ai pu constater l'étendu des dégâts, la jeune femme enchaîna les coups avec férocité. Vegeta était complètement perdu, dépassé par la vitesse d'exécution de la jeune femme... Le garçon du futur avait bien raison, ces types ne plaisantaient pas ! C-18 projeta Vegeta dans le décor d'un coup de pied dans la nuque, le Prince termina sa course en détruisant toute une partie de la falaise dans un bruit assourdissant. La jeune femme contempla son œuvre, ravie. Au milieu des volutes de poussière et des gravats étendus autour de lui, Vegeta se relevait péniblement, mais son orgueil sans limite le poussa à se tenir droit, faisant face à la jeune femme, impassible. Mais il n'en restait pas moins furieux de se faire malmener de la sorte par une fille, qui plus est un tas de ferraille créé par un vieux fou cherchant à assouvir sa vengeance près de 30 ans après ce que le petit Gokû lui avait fait subir. De rage, il fonça vers la jeune cyborg et tenta en vain de la toucher, elle qui ne ressentait ni la douleur ni la fatigue. Désorienté et humilié, Vegeta fit déferler toute sa puissance, la concentra dans ses paumes et tira son tout nouveau « Big-Bang Attack » en direction de C-18. Elle écarquilla les yeux, détectant avec précision la quantité phénoménale d'énergie que contenait cette vague déferlante, mais ne chercha même pas à l'esquiver. Elle plaça ses bras en bouclier devant son visage, et se contenta d'encaisser la boule de feu. Vegeta, surpris que la jeune femme n'ait pas esquivé, afficha une mine réjouit, pensant que son attaque serait la dernière. Il observait le point d'impact de son Big-Bang, cherchant un éventuel cadavre, ou même un morceau de vêtement, signe de la disparition de son adversaire. Il finit par la distinguer, presque indemne malgré l'état pitoyable de ses vêtements, elle lui souriait en tapant ses mains l'une contre l'autre pour se débarrasser des résidus de peau brûlée.
« Tu n'étais pas sérieux hein ? Lança C-18 sur un ton de défi.
- Bien sur que non, je ne tenais pas à détruire la Terre ! C'était un petit test, pour évaluer tes capacités ! Et je vois que tu es déjà bien amochée, princesse ! Tu ne tiendras pas -bien longtemps à ce rythme... Répliqua le Prince.
- Ne crois pas si bien dire, Vegeta, je ne suis même pas encore échauffée. On continue ?
- A toi l'honneur !
- Hin... Pas de problème ! » Murmura la jeune femme en disparaissant.
Le Prince fut surpris de la voir arriver devant lui si vite, mais il parvient à parer son coup de poing de justesse. La jeune femme lui envoya un coup de pied dans les côtes, Vegeta se courba de douleur, et C-18 profita de cet instant de faiblesse pour attraper la nuque du Prince avec les deux mains avant de lui asséner un coup de genou extrêmement puissant dans l'estomac. Le Prince tomba à genou, crachant du sang. C-18 s'avança doucement vers sa victime, satisfaite, mais fut prise de court par Vegeta qui déjà se ruait à nouveau vers elle malgré son état. Elle esquiva son premier coup, le fit tomber d'un coup de pied circulaire et enchaîna avec une série de coups de poings et de coups de pieds rapides. Vegeta ne tenait plus le coup, dépassé par la vitesse impressionnante de la cyborg, il tenta de reculer d'un pas pour éviter un autre assaut mais elle le rattrapa avec un coup de pied puissant dans le bras, qui produit un craquement sourd au moment de l'impact. Le Prince hurla de douleur en tenant fermement son bras meurtri. Le jeune homme aux cheveux mauves n'en tenait plus.
« PAPAAAA !! »
De nouveau, ses cheveux virèrent au doré et il se rua sur la jeune femme en brandissant son épée, fou de rage. Celle-ci tourna à peine la tête, leva nonchalamment le bras et à sa rencontre, l'épée du garçon se fendit. Il n'eut pas le temps de faire un geste que C-17 le frappait déjà violemment dans le dos avec ses poings joints, lui coupant la respiration et l'envoyant s'écraser au sol. Les autres spectateurs finirent par prendre part au combat, mais tous se firent arrêter aussi sec par le cyborg, bien déterminé à laisser sa sœur finir son combat loyalement. Il saisit l'un d'eux par le coup, et verrouilla ses deux bras autour. L'homme haletait et crachait, tentative désespérée pour survivre à cet étau qui ne cessait de se resserrer autour de sa trachée. Vegeta se relevait péniblement... A la vue du combattant en détresse, il maugréa un « enfoiré » et se précipita vers C-17, mais la jumelle du bourreau le retint par la cheville. Il lui jeta un regard noir, elle répondit par un sourire sadique. Le fils de Vegeta assistait à cette scène pathétique, impuissant. Il tenta tout de même un mouvement en direction de C-18, mais elle l'arrêta instantanément en le frappant à la façon d'un joueur de baseball avec son père blessé. Les deux saiyans s'écrasèrent au sol, très mal en point. De son côté, C-17 tenait toujours le combattant qu'il savait s'appeler TenShinHan. Il détecta une grande puissance arriver dans son dos, lâcha sa proie et se retourna juste au moment où son assaillant lui envoyait un coup de poing, l'esquiva par le bas et décocha un uppercut dans l'estomac extensible du combattant Namek qu'il connaissait sous le nom de Piccolo. Tous gisaient dans un amas de gravats, épuisés et blessés, mais Vegeta, trop fier pour abandonner maintenant se leva d'un bond et fit déferler une autre vague d'énergie sur C-18, qui l'esquiva d'un saut sans aucune difficulté. Fatiguée de l'attitude du Prince, elle rassembla une grande partie de sa puissance dans son poing droit et frappa Vegeta dans la mâchoire. Exténué, il respirait difficilement, à quatre pattes dans les débris de la falaise. C-18 s'avança vers lui et termina son œuvre par un coup de pied dans le tronc du Prince.
« Alors quoi, il faut que je te casse l'autre bras aussi ? »
Vegeta se traîna sur le sol et finit par lâcher prise, s'allongeant dans les gravats. Il ferma les yeux, haletant, et ses cheveux redevinrent noirs. Tous les opposants des deux jeunes cyborgs étaient désormais hors-jeu, sauf un, qui n'avait pas pris part au combat, pétrifié de peur et encore tremblant. Les jumeaux ne lui avaient prêté aucune attention, jusqu'à maintenant :
« Ne t'inquiètes pas, ils sont mal en point mais tous en vie. Si tu leurs donnes tes senzus, ils seront sur pieds en quelques secondes. Dit C-17 d'un ton paternel.
Le petit homme, qu'ils avaient reconnu comme étant Krillin, le meilleur ami de leur cible principale, ne répondit pas.
- Dis leur que s'ils s'améliorent, on aimerait bien se battre encore une fois contre eux. A plus le bonze ! Ajouta le cyborg en tournant les talons.
- Tu ne lui demande pas l'adresse de SonGokû ? Interrogea C-18 en suivant son frère.
- Non, le chercher sera plus amusant, ça allongera le plaisir. Et peut-être même qu'il se montrera pendant un autre combat de ce genre ?
- Tu es vraiment un gamin C-17...
- C'est mon côté humain, que veux-tu !
Sa sœur lui lança un regard en coin. Elle n'aimait pas que son frère parle de « son côté humain » avec autant de légèreté.
- Qu'est ce que tu as, C-16 ?
- Avec tout ce boucan, vous avez fait fuir tous les oiseaux... répondit l'androïde, le regard dans le vague.
- Les... oiseaux... ? Bon, si on changeait de coin, ça n'a pas l'air bien animé ici.
- Oui, il faudrait qu'on trouve une grande ville, j'ai besoin de nouvelles fringues.
Krillin écoutait leur conversation, toujours incapable d'esquisser un geste. Puis il prit son courage à deux mains.
- Attendez !! Vous voulez la peau de SonGokû ou juste vous amuser en détruisant tout sur votre passage ?
- Pour le moment, tuer SonGokû, après on avisera. On a tout le temps qu'on veut devant nous !
- Mais... C'était le but de Géro, pas le vôtre, alors pourquoi chercher à accomplir cette mission ? Maugréa Krillin.
- Effectivement, tu as pu voir que l'avis de Géro sur le sujet nous importe peu... C'est juste un jeu.
- Un... un jeu ? Vraiment...?
- Et oui mon petit, c'est pour ça qu'on ne te demande pas son adresse, ça fait parti du jeu de chercher un peu ! Répliqua C-17 tout sourire.
- J'imagine que même si je vous supplie à genoux, ça ne changea rien à vos intentions ?
- Exact, nous avons été créés pour ça. Répondit mécaniquement C-16.
- Mmmh...
C-18 jeta un œil en direction de son frère. Ils avaient beau tenter de se convaincre qu'ils ne le faisaient pas pour Géro, l'objectif même de ce pourquoi ils avaient été créé résonnait dans leurs têtes à chaque instant, sans qu'ils puissent y changer quoi que ce soit. S'ils remplissait leur mission, peut-être disparaîtrait-elle de leurs têtes, peut-être seraient-ils enfin débarrassés de la dernière chose qui les liait directement à Géro, à ce qui l'avait poussé à enlever deux jeunes gens pour les transformer en machine à tuer. Peut-être... Peut-être même récupéreraient-ils leurs souvenirs, vestiges dans leur ancienne vie d'humains... C-18 l'espérait sincèrement, plus que tout.
- Allez, on y va. Conclu C-17.
C-18 s'approcha de Krillin, doucement. Il se tenait sur ses gardes, évaluant toutes les possibilités pour la contrer. Arrivée à sa hauteur, elle se pencha légèrement en avant, et déposa un baiser sur la joue du petit homme en kimono orange.
- Ciao ! »
Le trio s'envola vers l'Est, à la recherche d'une grande ville. Krillin n'en croyait pas ses yeux. Il restait immobile, béat, en se touchant la joue du bout des doigts. « Mais qu'est ce qui te prends, se dit-il, cette fille est un monstre, elle vient de blesser gravement tout tes amis et toi tu restes planté là à repenser à son visage d'ange alors qu'ils sont à l'agonie... allez, ressaisis-toi ! ». Il sortit de sa torpeur, vida son sac de senzus dans sa main et courut vers ses amis, toujours préoccupé par l'action de la jeune cyborg.