Merci! Je suis contente que ça t'aies plu malgré les choses à rectifier! (Que je tâcherai de corriger) mais que ça soit correcteurs sur word ou en ligne pour la grammaire et le reste ils me corrigent pas forcément tout et des fois il n'est pas facile de voir sois même les erreurs ^^"
Oui, j'avoue, le début même moi je le trouve pas fameux fameux (et j'ai eus un peu de mal à l'écrire comme je voulais, à l'inverse des autres chapitres) mais la suite devrait être bien mieux!

( enfin je l'espère ^^")

______________________________________________________________________________________
Chapitre 2
Retrouvailles mouvementées !
À des kilomètres de là, dans la maison de Son Gokû. Comme chaque soirs, Chichi préparait le repas pour la petite famille. Famille… Ce mot lui semblait bien vague depuis quelques années. En effet, à part Goten, son fils cadet, elle ne voyait plus grand monde de sa famille. Gokû était sans arrêt en entrainement, Gohan continuait ses études et avait déjà bien entamé sa vie de couple avec Videl. Ils avaient même eu une adorable petite fille prénommée Pan, qui était âgée de deux ans. Quant à sa fille Maëllyss… Elle ne la voyait pour ainsi dire plus depuis longtemps. Fort heureusement, Gohan avait emménagé assez près de la demeure familiale et s’arrangeait toujours pour venir voir ses parents. Mais pour Chichi, ça n’était plus tout à fait la même chose… Même si elle était heureuse que ses deux ainés soient devenus des adultes et fassent leur propre vie, la séparation avait été difficile pour elle, au début. Et tout particulièrement celle avec sa fille… Du jour au lendemain, sans donner la moindre explication, la jeune femme avait décidé de couper les ponts avec sa famille. Et depuis, cela devenait de plus en plus compliquer d’avoir des nouvelles de Maëllyss. Cette rupture si soudaine, avait laissé un goût très amer à Chichi qui ne comprenait toujours pas ce qui avait bien pu arriver à sa fille pour qu’elle décide de ne plus les voir…
La femme de Gokû entama les quelques mètres qui séparaient la cuisine de la salle à manger lorsque soudain, son regard s’arrêta sur un des murs de la pièce sur lequel était accroché un petit cadre photo, représentant sa fille âgée de quatre ans dans les bras de son père. Elle était habillée d’une jolie petite robe bouffante à bretelles de couleur rose clair et ses cheveux étaient attachés par une queue de cheval positionnée du côté droit de sa tête. Son visage rayonnait. Une main posée sur la joue de son père et l’autre tenant une longue sucette, ses grands yeux fixaient l’homme qui la regardait avec amour et tendresse… Un sentiment de mélancolie s’empara alors de Chichi. Cet instant-là, elle s’en souvenait comme s’il s’était déroulé la veille… Ah, c’était vraiment une adorable enfant. Une vraie petite fille modèle dont toutes les mères auraient rêvé d’avoir. Elle était gentille, douce, polie et toujours très calme. La seule chose qui avait toujours intrigué la femme de Gokû était le fait qu’elle ne parlait quasi pas et restait souvent seule dans son coin.
Mais hélas tout bascula le jour où Son Gokû se sacrifia pour sauver la Terre, lors du tournoi contre Cell… Oui, elle s’en souvenait comme si c’était encore hier… Maëllyss avait sept ans à cette époque-là et ce fut à cette période que son comportement se mit brusquement à changer… Plus les années passaient, plus elle devenait agressive, turbulente et n’hésitait pas à user des pouvoirs magiques dont elle avait été dotée à la naissance contre tous ceux et celles qui la contrariaient. Cela était déjà très difficile pour elle de faire avec des guerriers dans la maison, alors une sorcière... Autant dire qu'elle eut bien du mal à se faire à cette idée. Entre la naissance de son fils cadet et sa fille qui n’en faisait qu’à sa tête, la situation devint rapidement compliquée à gérer pour la femme de Gokû et les amis de ce dernier, qui ne savaient plus quoi faire pour calmer la petite. Elle était devenue tellement incontrôlable que sa mère fut contrainte à demander de l’aide à Tayrun, l’un des instituteurs en magie qui entourait la fillette, de l’aider à la cadrer. Et heureusement c’est ce que l'homme fit pour son plus grand soulagement… Conscient que la situation devenait trop difficile à gérer pour la mère et les proches de la petite fille, il proposa même de garder cette dernière sur sa planète au lieu de faire les allés retours, comme cela était fait chaque jour, le temps qu’elle s’assagisse et maitrise mieux ses pouvoirs. Ainsi, Maëllyss vécut alors quatre ans sur la planète Vergas. Planète située dans un coin reculé de galaxie ouest. Majoritairement habitée par des sorciers Vergassiens, mais également par des êtres semblables au célèbre démon rose, qui constituent une bonne partie de la population.
Étant donné que l’école où elle allait n’offrait pas la possibilité aux élèves de rester sur place pour dormir, Maëllyss fut accueillie dans la demeure de Tayrun, qui eut également le rôle d’éducateur et devint par la suite son professeur principal en magie. Bien sûr, Chichi prenait tous les jours des nouvelles de sa fille et elle pouvait la voir régulièrement aussi. Mais pour elle, cette période n’en fut pas plus facile à vivre pour autant. Car malgré le fait que Maëllyss était entre de bonnes mains, elle avait beaucoup de peine à la savoir loin de la maison, et loin d’elle. Mais fort heureusement, ce long séjour passé sur la planète fut bénéfique pour la petite fille qui s’apaisa petit à petit et appris à mieux se contrôler. Se fut un immense soulagement et une grande joie pour Chichi quand elle apprit que sa fille, alors âgée de 11 ans, allait enfin revenir vivre à la maison avec eux. D'ailleurs, cette longue et douloureuse période passée dans la tristesse de ne pas avoir sa fille près d'elle, fut très vite oubliée durant les sept années qui succédèrent le séjour de Maëllyss sur la planète Vergas.
Mais hélas pour les proches de la jeune femme, la situation se dégrada subitement lors sa dix neuvième année et son comportement changea à nouveau du tout au tout. Elle était devenue froide, distante, hautaine et autoritaire. Ses propos étaient remplit de haine et de rancœur et personne ne sut ce qu’il s’était passé pour qu’elle devienne ainsi… Cela faisait maintenant plus de deux ans qu’elle avait quitté la maison. Deux ans que tout le monde essayaient tant bien que mal d’instaurer un dialogue afin de comprendre ce qui la poussait à agir comme elle le faisait, mais rien n’y faisait… La jeune femme se bornait à ne rien vouloir savoir d’eux et était devenue « allergique » à la moindre discussion portant sur sa famille. Levant les yeux au plafond, la chef de famille poussa un petit soupir en mettant les couverts sur la table de la salle à manger. Elle espérait tant que tout s’arrange… Soudain, la voix de Gohan la fit sortir de ses pensées. - Maman, tout va bien ?
Demanda-t-il en s’approchant d’elle. Le jeune homme qui avait pris pour habitude de venir souper chez ses parents chaque jeudi soir, afficha un air inquiet. Il regarda sa mère.
- Oui mon chéri, ne t’en fait pas. On va pouvoir bientôt passer à table !
Répondit celle-ci d’un ton qui se voulait rassurant.- Génial, je meurs de faim !
S’exclama Goten assit sur le canapé du salon en train d’envoyer des messages avec son téléphone portable.Soudain, la sonnette de la porte d’entrée retentit. Voyant que sa mère était occupée, Gohan alla ouvrir. Là, un grand étonnement pu se lire sur son visage lorsqu’il vit qui se trouvait devant lui. C’était Genïe, la gardienne Majin de sa sœur. - Genïe ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
Demanda le demi Saiyan surprit.- Bonsoir ! Je suis désolée de débarquer sans prévenir, mais… Est-ce que je peux entrer ?
- Oui, bien sûr !
Gohan s’écarta pour laisser passer la jeune femme, qui entra un peu timidement dans la maison. Elle enleva son long manteau noir aux bordures dorées puis avança de quelques pas. C’était une femme de taille moyenne, plutôt fine, sa peau était de couleur rose chewing-gum et ses yeux noirs avec des pupilles rouges. Son crâne était « coiffé » avec une longue crête qui faisait office de queue de cheval et quelques « mèches » retombaient de chaque côté de son visage. Sa tenue était composée d’un petit haut noir à bordures dorées, muni d’une bretelle du côté droit et une manche courte évasée du côté gauche, un pantalon bouffant de couleur blanche, avec un petit tissu noir attaché à sa taille et ceinture noire et dorée, sur laquelle était gravé un « M » Elle portait également deux gros bracelets noirs et dorés, un collier bleu turquoise serré au cou contenant une petite pierre couleur améthyste, des boucles d’oreilles argentées en forme d’étoile et des chaussures marron clairs.- Genïe ? Genïe !!!
S’écria la voix de Chichi qui se précipita vers elle. Comme je suis contente de te voir !
Elle savait que la venue de la Majin signifiait sûrement qu’elle avait des nouvelles de Maëllyss. Et elle espérait que cette fois-ci elles soient bonnes.
- Merci. C’est réciproque !
S’exclama la jeune femme en souriant.- Et est-ce que tu as des nouvelles de ma fille ? Comment va-t-elle ?? ça fait des semaines et des semaines qu’on n’a plus aucunes nouvelles !
- Oui, mais...
A cet instant, Chichi émit un profond soupir de soulagement en inclinant la tête. Puis quelques secondes plus tard, elle la releva en direction de la jeune femme.
- En fait je viens vous parler parce que…
Commença Genïe un peu hésitante. Mais elle eut à peine le temps de continuer sa phrase, que la porte d’entrée s’ouvrit laissant apparaître Son Gokû.- Genïe ? Content de te voir, ça faisait longtemps ! Qu’est-ce qui t’amènes ici ?
Demanda-t-il tout en s’approchant d’elle en souriant.La démone rose afficha une petite moue avant de répondre :
- Je suis venue car il faut que je vous parle, c’est très important. C’est à propos de ma maitresse. Enfin… Lylyss…
- Il lui ait arrivé quelque chose ? Ne me dis pas qu’elle est blessée !
S’exclama Chichi en s’agrippant désespérément à la jeune femme.- Non rassurez-vous, elle n’a rien. Mais…
- Mais…
Répéta Gokû soudainement un peu inquiet de ce qu’il allait entendre.
- La situation empire de plus en plus. Elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle devient vraiment dangereuse. Elle a même tué deux Vergassiens il y a quelques jours et…
- Quoi ??
S’exclamèrent Chichi, Gokû, Gohan et Goten les yeux écarquillés.- Non. Elle n’a pas fait ça …
Continua Gohan choqué.Pour toute réponse la démone rose baissa les yeux et afficha un air triste.
- Elle ne se contrôle plus, son cœur se noirci de jours en jours et… Je n’arrive plus à la raisonner…
Un sentiment de honte et de culpabilité se refléta alors sur son visage. Son rôle de gardienne au près de Maëllyss était de lui assurer une certaine protection et de tout faire pour la ramener à raison et qu’elle recouvre enfin ses esprits. Mais elle avait honte d’annoncer à sa famille qu’elle faillait à sa tâche. Honte, car elle était très proche de la jeune femme qui était bien plus qu’une simple maitresse à qui elle devait obéir. Elle était devenue une amie. Sa meilleure amie… Et le fait de ne pas arriver à l’aider comme elle le voulait et le devait, la rendait malade. Maëllyss comptait sur elle. Tout comme Tayrun, son créateur, et les autres aussi. Elle ne comprenait d’ailleurs pas trop pourquoi il ne brisait pas le contrat magique qui la reliait à la sorcière, étant donné qu’elle n’arrivait plus à faire son boulot correctement. Peut-être était-ce parce que malgré tout, elle avait toujours une certaine influence sur la jeune femme. Ce qui lui avait permis de la maintenir autant que possible pour qu’elle ne sombre pas totalement et définitivement dans les ténèbres. Même si malheureusement, cela commençait à être le cas… Mais l’heure n’était pas aux lamentations. Et il fallait à tout prix qu’elle garde espoir, car si elle ne le faisait pas, sa maitresse était perdue… Mais elle espérait pouvoir trouver le soutient nécessaire au près de sa famille. C’était d’ailleurs le but de sa venue ici.- Elle a vraiment… Besoin d’aide !
- Oui, je l’avais déjà remarqué la dernière fois…
Déclara Gokû d’un ton grave. - Je veux bien mais… Que veux-tu qu’on fasse ? Elle nous rejette et refuse de nous écouter.
Fit remarquer Gohan.
- C’est vrai. Les peu de fois où on a essayé de lui parler elle se braquait immédiatement…
Enchaina Goten en se levant du canapé pour rejoindre ses parents.- Peut-être que si on s’y met tous ensemble, on n’arrivera à de meilleurs résultats. Je sais que c’est beaucoup vous demander. J’en suis consciente et je sais qu’elle n’a pas toujours été très gentille avec vous, mais… On ne peut pas la laisser dans cet état-là, il faut faire quelque chose…
- Pas très gentille ? En effet c’est le moins que l’on puisse dire.
Lâcha Gohan. Il soupira puis enchaîna :
- Je ne comprends pas ce qu’il s’est passé et comment elle a pu sombrer comme ça…
Oui, sa sœur avait tellement changé depuis ces dernières années… Il ne la reconnaissait plus. Et il avait beau cherché, il ne comprenait pas pourquoi elle agissait comme ça avec eux et pourquoi elle semblait tant leur en vouloir. Etait-ce parce que leur mère l’avait confiée quelques temps à Tayrun? La mort de leur père ? Car de loin qu’il se souvienne, elle ne jurait que par lui, lorsqu’elle était petite. Elle le réclamait tout le temps. Et même s’il était nettement moins présent pour eux, elle était bien plus proche de lui, que de leur mère...
« Est-il possible qu’elle n’ait jamais supporté ni fait le deuil de sa mort, étant petite ? Et qu’elle lui en veuille toujours malgré le fait qu’il soit revenu sur Terre depuis de nombreuses années ? Non, c’est absurde… Et d’ailleurs, pourquoi est-ce qu’elle lui en voudrait pour ça ? Elle a toujours sut pourquoi il était mort. On le lui a expliqué de nombreuses fois… C’est incompréhensible ! » Se dit le demi Saiyan pour lui-même.
Ou alors… Etait-il possible qu’elle n’ait jamais digéré et accepté le fait qu’il passe plus de temps avec lui, plutôt qu’avec elle, et que c’était pour cette raison qu’elle semblait tellement lui en vouloir ?
« Non enfin, c’est complètement ridicule ! Il est vrai que j’ai passé plus de temps qu’elle avec mon père. Mais à cette époque, nous étions en pleine bataille avec les Cyborgs et le tournoi contre Cell. Et il fallait bien qu’on s’entraine si nous voulions espérer pouvoir les battre... »
Alors il est vrai qu’elle n’avait pas pu beaucoup partager de moments avec leur père. Mais de là à lui en vouloir à ce point… Non, il ne comprenait vraiment pas. Et pour lui, tout ça n’avait pas de sens. Il devait sûrement y avoir autre chose là-dessous. Mais quoi ?
- Vous savez…
Commença-t-il. - On parle de moi ?
L’interrompit une voix féminine qui s’éleva derrière lui.
A ces mots, toutes les personnes présentes dans la pièce tournèrent vivement la tête et affichèrent un air stupéfait en voyant que la principale intéressée du sujet de conversation, était sur le pas de la porte. - Lylyss…
Murmura Gohan le teint pâle.La tête légèrement inclinée vers le bas, la jeune femme s’avança dans la pièce où se trouvait sa famille, puis la releva pour les regarder. Un sourire narquois se tissa sur ses fines lèvres.
Maëllyss apparaissait comme une jeune femme relativement grande. Environ 1m75. Sa taille était fine et son teint pâle. Mais contrairement à ses frères et à son père, ses cheveux étaient marron chocolat et ses yeux verts clairs. Sa coiffure était composée d’une haute queue de cheval et d’une longue frange située du côté droit, qui descendaient jusqu’à son menton, et de quelques mèches qui pendouillaient de l’autre côté de son visage. Elle était habillée d’une robe bustier noire aux bordures argentées, d’un chemisier blanc aux longues manches évasées et d’une ceinture située en dessous de la poitrine, sur laquelle était accroché un pentagramme avec une pierre de couleur émeraude à l’intérieur. Cette tenue constituait l’uniforme de base qu’elle devait porter à l’école de magie, sur Vergas. Obligatoire à porter pour distinguer les élèves en apprentissage, lorsqu’ils se trouvaient en dehors de l’établissement.
En effet, car certains professeurs n’enseignaient pas automatiquement dans l’enceinte même de l’école et préféraient plutôt donner leur cours à l’extérieur du bâtiment, expliquant que cela rendait leur enseignement beaucoup plus riches et attractifs. Il arrivait aussi parfois que dans certains cas, les matières soient données à leur propre domicile. Ce qui fut le cas pour Maëllyss lorsqu’elle vécut quatre ans sur la planète. Elle était tellement turbulente, imprévisible et incontrôlable, que le personnel de l’école avait peur qu’elle s’en prenne aux autres élèves et avait demandé à son professeur et éducateur de lui enseigner ses cours chez lui.
Son Gokû et ses fils la détaillèrent du regard. Quand soudain, une expression d’effroi se manifesta sur leur visage lorsqu’ils s’aperçurent que les yeux de la jeune femme n’étaient plus verts clairs, mais noirs. Et les guerriers ne mirent pas longtemps à comprendre qu’il ne s’agissait pas là, que d’un simple détail de couleur. Car il n’y avait pas que ses yeux qui avaient changé. Son aura aussi… Elle était devenue maléfique. Genïe leur avait donc dit la vérité…- Oh … Quel accueil. Toute la famille, ici…
Lança la jeune femme d’une voix étrangement douce. Je vous ai manqué ?
- Oh ma chérie ! Comme je suis contente de te voir.
S’exclama Chichi en prenant sa fille dans ses bras. Pourquoi tu es partie aussi longtemps ? Tu penses un peu à ta pauvre mère qui s’inquiète ? Tu aurais pu appeler tout de même !
La mère se mit alors à tourner autour de sa fille et l’examina de haut en bas avant de poursuivre :
- Quelle affreuse mine. Tu as le teint vraiment pâle, ma chérie ! Tu es sûre que tu manges bien ? Tu n’es pas malade au moins ? Et qu’est-ce que tu as fait à tes yeux, tu as mis des lentilles de contactes ?
- …
Exaspérée, la jeune femme jeta un air méprisant à sa mère, puis se dégagea de son étreinte pour fixer son père du regard.
- On a des choses à régler.
Lui dit-elle d’une voix sèche et glaciale.- Ah oui ? Quelles genre de choses ?
Questionna Gokû haussant les sourcils, surprit.- Hm…
- Je suis contente que tu t’aies enfin décidé à venir parler, Lylyss.
Souligna Genïe en souriant.- Ouais, c’est ça. Parler.
Siffla la jeune femme entre ses dents. Mais je viens peine d’arriver et j’ai déjà envie de partir…
- Mais qu’est-ce que tu as, ça ne va pas ?
Demanda Chichi qui ne comprenait rien à ce qu’il se passait. Pourquoi est-ce que tu réagis comme ça ?
Mais Maëllyss ne répondit pas.
- C’est toujours la même chose ! On donne tout à nos enfants et voilà comment on est remercié ! Reprit la femme de Gokû en pleurnichant dans un mouchoir.
- Mais comme tu as été généreuse maman…
Répliqua Maëllyss. Oui en effet, tu as tout fait… Absolument tout fait… Pour me pourrir la vie !
- Pardon !!?
S’exclama Chichi choquée.Elle se figea sur place et regarda sa fille avec des yeux exorbités.
- ça suffit ! Je t’interdis de lui parler comme ça.
Intervint Gohan furieux.- C’est quoi ton problème à toi ?
- Ton comportement. C’est notre mère, tu n’as pas à lui parler comme ça !
- Ah et elle avait le droit de me traiter comme elle l’a fait peut-être ?
- Mais qu’est-ce que tu racontes, tu divagues complètement ! Elle nous a toujours bien traités, toi y compris. Alors cesses de raconter des histoires !
- Bizarre, c’est pas comme ça que j’ai vécu les choses moi.
- Lylyss, s’il te plait… Fit Genïe en soupirant. Si je t’ai demandé de venir ici c’est pour…
- Toi la ferme ! Je vois que tu es de leur côté, bravo.
- Quoi ? Mais non je… Enfin, je m’efforce t’aider en les aidant à te ramener à la raison, Lylyss. Tu ne te rends pas compte à quel point tu te fais du mal et du fait du mal aux gens qui t’aiment.
- Je n’ai PAS besoin d’aide, c’est clair ? Je vais très bien.
- Non justement, tu ne vas pas bien.
Répondit Gokû d’un ton sec. Qu’est-ce qu’il s’est passé pour que tu change à ce point-là et que tu en viennes à renier ta propre famille ??
A ces mots, Maëllyss éclata de rire puis répondit :
- Il s’est passé, que j’ai compris que vous êtes tous de sales menteurs hypocrites et que vous êtes nocifs pour moi. Que toute ma vie, j’ai cru que vous m’aimiez et me considériez comme étant sur le même pied d’égalité que Gohan ou Goten mais qu’en réalité, il en n’est rien ! Il s’est passé que j’ai réalisé que j’en avais plus qu’assez de faire partie d’une famille qui en a rien à foutre de moi.
Tous ouvrirent de grands yeux, estomaqués par ce qu’ils venaient d’entendre.
- Quoi ?? Non mais ça va pas ! Comment tu peux dire une chose pareille ?
S’indigna Gohan.- Oh ça va, Gohan ! Fait pas celui qui est surprit. Tu es aussi concerné par ce que je dis. On sait tous que t’es le fils parfait, sur qui on peut toujours compter, le plus fort, le plus intelligent, le plus serviable et moi ? Moi le petit le vilain petit canard que tout le monde prend un malin plaisir à rabaisser et qu’on laisse de côté car il est beaucoup moins intéressant que ses frères !
- Mais enfin Lylyss, c’est complètement absurde ! Qu’est-ce qui te prends ?
S’exclama Gokû.- Qu’est-ce que tu en sais ? T’étais là pour vérifier ce que je dis ?
- Euh bah…
Balbutia le Saiyan en clignant des yeux. - Ah non j’oubliais, toi tu as préféré tous nous laisser tomber pour te la couler douce au paradis. C’était beaucoup mieux que d’assumer ton rôle de père. Rôle dans lequel, soit dis en passant, tu n’as pas franchement assuré !
Répliqua sèchement Maëllyss. Gokû roula des yeux. Il n’en croyait pas ses oreilles. Comment sa propre fille pouvait tenir des propos aussi durs envers eux ? Il ne comprenait pas… Mais cette phrase fit fulminer de rage Chichi, qui ne manqua pas de le faire remarquer en giflant fortement sa fille.
- Ne parle pas comme ça à ton père, tu as compris !?
La tête de la jeune femme tourna vivement de côté sous l’impact du choc. Mais Maëllyss ne broncha pas pour autant et se contenta de grimacer et de plisser les yeux. Puis elle tourna lentement la tête en direction de sa mère et lui jeta un regard noir. Regard que Gohan n’apprécia pas du tout.
- Tu ferais mieux de te calmer car tu vas trop loin dans tes accusations !
S’exclama-t-il d’un ton froid.- A qui la faute ? Vous ne pensez pas que vous y êtes un peu pour quelque chose pour que je vous accuse comme ça ? Non, bien sûr que non… C’est moi qui divague, moi qui raconte n’importe quoi, comme d’habitude !
- Lylyss, arrêtes je t’en pries ! Supplia Genïe.
- Je n’ai PAS, envie d’arrêter. Ils savent très bien ce qu’ils ont fait. Que ça soit ma mère, mon mère, ou les autres. Mais ils sont trop fiers et bornés pour reconnaître leurs tords, et préfèrent me rejeter la faute et me faire passer pour la méchante. Tout ce qui m’arrive est de leur faute !
- Et bah non justement je ne comprends pas où tu veux en venir... Explique-toi ! Fit Gokû.
Là, une colère intense submergea le corps de la jeune femme. Elle n’en croyait pas ses oreilles. Comment osaient-ils ? Comment faisaient-il pour oublier ce qu’ils lui avaient fait ? Darkon avait vu juste et donc pas mentit… Ils en avaient rien à faire d’elle et s’en foutaient éperdument du fait qu’ils lui avaient fait du mal. Enfant et jusqu’à maintenant, elle avait refusé de croire aux paroles de cet homme. Et pensait qu’il lui avait dit ça juste pour la faire souffrir encore plus qu’il ne l’avait aussi fait durant tout ce temps. Mais à présent que la dure vérité s’ouvrait à elle, ce tourment était d’autant plus douloureux à supporter…
Mais même si les propos du sorcier avec le temps avaient finit malgré elle par la convaincre, une infime partie d’elle ne pouvait se résigner à y croire et gardait toujours un petit espoir que tout cela soit faux… Mais elle s’était trompée sur toute la ligne ! Maëllyss serra les poings. Cette constatation lui donnait un goût extrêmement amer en bouche et la mettait dans une telle rage, que son sang bouillonna fortement dans ses veines, lui donnant l’impression que son être tout entier, allait exploser sous la colère qui l’animait. Comment avait-elle fait pour être aussi bête de croire un seul instant, qu’ils avaient encore une quelconque considération pour elle ?
Ils voulaient qu’elle leur parle et qu’elle cesse de se comporter comme ça avec eux, alors qu’ils s’évertuaient à répéter sans cesse et inlassablement qu’elle divaguait et que ses accusations étaient infondées ? Tss ! Et puis quoi encore ? Et pourquoi Tayrun et Genïe tenaient tellement à ce qu’elle se réconcilie avec eux alors qu’ils étaient totalement incapables de voir qu’elle souffrait. Ils n’avaient qu’à aller au diable !- ça suffit… J’en ai assez de t’entendre nous accuser à tord et à travers avec des propos qui ne sont pas justifiés !
Fit Gohan en serrant les poings. Ça n’est pas parce que tu es de mauvaise humeur que tu dois te permettre de nous insulter et de raconter n’importe quoi !
Maëllyss fit une moue d’enfant et répliqua d’une petite voix :
- Tu n’es pas d’accord avec moi ? Très bien. Alors allons régler ça dehors.
- Ah non, là ça devient ridicule !
Lâcha Genïe en lançant ses bras en avant.- Non, ce qui est ridicule c’est que tu sais de leur côté alors que tu sais aussi très bien pourquoi je réagis comme ça, et qu’au contraire de ce que dit mon cher frère, mes propos sont totalement justifiés !
- Très bien. Si c’est le seul moyen pour que tu recouvres enfin la raison, allons régler ça.
Termina Gohan. Un petit sourire aux lèvres, la jeune femme fit demi tour et sortit de la maison suivie de près par son frère. Il ne voulait pas en arriver là. D’ailleurs, il n’avait aucune envie de se battre contre sa sœur. Mais peut-être que cet affrontement allait l’aider à lui faire entendre raison. Enfin, il l’espérait…