Hello!
Je pourrais faire la liste des merdes qui me sont tombées dessus depuis mes derniers posts, mais je doute de l'intérêt. Je tiens simplement à dire que je n'ai jamais eu l'intention de laisser tomber la fic ou de faire des faux-plans aux lecteurs, mais j'imagine que chacun peut imaginer pourquoi il peut y avoir des priorités sur une fanfic et à quel point certaines situations irl sont difficiles à gérer.
Bref, trêve de palabres.
Comme d'habitude, vous trouverez
le sommaire de la fanfic dans le premier post du topic, ainsi qu'un
résumé des chapitres précédents.
Et pour ce qui est des parties précédentes de ce chapitre, voici un rappel.
Précédemment dans Dragon Ball Timeline:
Zàbon a miraculeusement échappé au kikoho de Tèn Shin Han. Gerò souhaite le capturer et pour ce faire, veut faire revenir C-10, actuellement chargé de la protection de Marta, toujours à la recherche de la source de l'absorption énergétique. Jim s'y oppose et une altercation a lieu entre les deux hommes.
Pendant ce temps, Jeèce s'est défait de Yamchà et Nappà est aux prises avec Buttà.
Enfin, dans la Salle de Repos du Palais divin, Freezèr vient une fois de plus de changer de forme. Sa puissance dépasse désormais de loin celle de Gokù et Vegetà, qui se lancent dans un assaut désespéré…
Chapitre cinquième – InvasionPartie IX : RéapparitionsGerò entra dans la salle de repos accompagné de C-9. C'était une chambre sobre et étriquée aux murs gris pâles qu'une petite fenêtre éclairait à peine. À cette heure de la journée, les quelques ombres qui s'y dessinaient étaient particulièrement allongées et participaient à rendre la scène particulièrement sinistre. On n'y trouvait qu'un simple lit sur lequel Jim était assis, les yeux fixés sur le plancher. Il n'accorda pas le moindre regard au savant. Cette absence complète de réaction poussa ce dernier à prendre la parole.
— Je suis désolé, Factor, mais vous ne m'avez pas laissé le choix.
— Sortez, Docteur.
— Je n'ai pas le temps pour vos états d'âme. Nous sommes en crise, et chaque seconde est précieuse. J'en viens donc directement au vif du sujet.
Jim releva des yeux noirs de colère. Gerò fit mine de ne même pas l'avoir vu et poursuivit :
— Je suis ici pour discuter de ce qui est négociable. Voici ce qui ne l'est pas : j'ai besoin de vous et de C-9 en salle de contrôle, que votre femme trouve ce qui a provoqué l'absorption d'énergie et que C-10 aille récupérer l'alien. Que puis-je vous offrir pour que vous continuiez à faire votre boulot ?
Jim resta muet. Il fixait toujours Gerò. S'il avait eu des poignards dans les yeux, le docteur serait mort transpercé par des milliers de lames. Mais le savant ne s'en offusqua pas. Il connaissait ce regard. Le monde scientifique lui en avait offert pléthore et il en fallait plus pour le déstabiliser. Face à l'absence de réaction de son interlocuteur, il reprit :
— Bon, comme vous n'avez pas l'air de savoir ce que vous voulez, voici ma proposition : reprenez votre travail et nous enverrons le prototype de C-11 veiller sur votre épouse. De toute manière elle ne risque pas grand chose… Ça vous va ?
Jim resta pensif un court instant avant de répondre :
—
Vous vous foutez de moi ? Vous voulez envoyer un prototype instable veiller sur ma femme ? Non seulement il ne servira à rien en cas de menace, mais en plus, au moindre dysfonctionnement,
c'est votre foutu cyborg qui risque de la tuer !Cette fois, c'est Gerò qui resta sans réponse. Il savait que Jim avait raison. L'intelligence artificielle de C-11 n'était pas au point. Il avait espéré que l'analyste céderait par désespoir, mais ça n'avait pas l'air de marcher. Bien au contraire, Jim se leva, les poings serrés et le regard déterminé.
— Je vais vous dire, ce que nous allons faire, Docteur ! Jim avait prononcé ces mots avec une assurance et une fermeté que Gerò ne lui connaissait pas. Il n'y a rien à négocier. Je vais revenir dans cette putain de salle de contrôle,
comme prévu. Je vais vous fournir vos putains d'images,
comme prévu, et supporter vos sauts d'humeur. Cet imbécile de cyborg va rester près de ma femme,
comme prévu…
Jim semblait grandir à mesure qu'il énonçait ses plans. Gerò eut un mouvement instinctif de recul.
— …Martha va découvrir la source
comme prévu,
et nous allons survivre !Jim soutint quelques instants le regard impassible de Gerò avant de se détourner. Il enleva ses lunettes et commença à les nettoyer avec son T-Shirt.
— Quant à votre alien, j'en fais mon affaire. Je l'attirerai ici, et C-9 se chargera de lui, ou alors votre foutu C-11. D'après les mesures effectuées et vu son état, ça ne devrait poser aucun problème. Pour le reste, je vous laisse vous débrouiller.
Gerò regarda autour de lui : seul C-9 les avait entendus. Il ne pouvait tolérer qu'on s'adressât à lui de cette façon, mais le cas était exceptionnel et ils discutaient entre quatre yeux. Il garda son calme.
— Bien, Factor. Vous avez ma confiance. Mais ne me parlez plus jamais comme ça.
— Et vous, n'envisagez plus jamais de mettre ma femme en danger.
Zàbon dégagea une capsule de soin des décombres.
Elle était hors service, mais il trempa néanmoins les bras dans le liquide régénérateur et afficha un sourire satisfait quand la douleur s'apaisa. C'était mieux que rien.
Cela faisait déjà plusieurs minutes qu'il était dans cette position quand quelque chose attira son attention. Un petit insecte volait à quelques centimètres de son visage. Zàbon fronça les sourcils et sourit en coin. Voilà qui lui permettrait de passer ses nerfs, même partiellement ! Il lança un kiaï qui le fit exploser en vol.
Mais à peine eut-il affiché un rictus de satisfaction que deux nouveaux insectes remplacèrent le premier dans un ballet insistant, juste devant ses yeux.
Ça n'était pas naturel.
Un troisième, puis un quatrième insecte rejoignirent les deux premiers, jusqu'à ce qu'un petit essaim danse à quelques centimètres de son visage, dans un mouvement qui confirma rapidement sa première impression : quelque chose, ou quelqu'un, contrôlait ces insectes
Zàbon fit un pas dans leur direction et les insectes reculèrent, comme pour l'inviter à les suivre.
L'alien hésita. Il s'agissait certainement d'un piège.
Cependant, dans sa situation, c'était presque inespéré : Freezèr le tuerait à coup sûr pour ce qui s'était passé. S'il tenait à la vie, il fallait absolument qu'il en apprenne plus sur ces boules de cristal, et ces insectes représentaient malheureusement son unique piste.
Oui… Quelqu'un essayait de le piéger, mais si c'était le cas, cette personne était très certainement liée aux saiyans. Et si elle était liée aux saiyans, elle était liée aux Dragon Balls.
Alors, tout en restant sur ses gardes, Zàbon se mit à suivre les insectes…
Nappà entrainait toujours son adversaire contre la roche, creusant un profond tunnel sous la montagne. Et finalement, Bùtta réagit. Il parvint à trouver un appui et à dévier leur course de manière à ce que Nappà subisse à son tour la pression de la pierre. Finalement, les deux ennemis émergèrent de la montagne dans laquelle ils s'étaient enfoncés. Le saiyan relâcha les bras et l'alien put enfin se dégager.
Ils se stabilisèrent face-à-face dans les airs et restèrent ainsi de longues secondes à se jauger, cherchant une ouverture. Ils étaient tous deux écorchés de toutes parts. La tension était palpable.
Bùtta se détendit soudain et rompit le silence :
— Tu as fait de sacrés progrès, saiyan, mais autant te le dire tout de suite : ce ne sera pas suffisant.
— Pas suffisant ? Tu veux rire ?! Je vais enfin pouvoir t'écraser, ouais ! Je n'ai pas besoin de détecteur pour te le dire : en ce moment, je suis bien plus puissant que toi !
— Plus puissant ? Peut-être…
Buttà disparut. Nappà entendit une voix susurrer à son oreille :
— … mais tu n'es pas assez rapide.
Nappà frappa à l'instinct, le coude en arrière, tout en réactivant le Kaïoken. Mais il ne rencontra que le vide. Le géant bleu lui faisait déjà face et profitait de l'ouverture pour enfoncer son poing dans son abdomen. Le saiyan plia, étonné. Deux nouveaux coups l'atteignirent avant qu'il ne reprenne le rythme et ne se mette à parer. Mais à peine fut-il revenu dans l'échange et se préparait-il à asséner un coup que Buttà disparaissait à nouveau.
Le saiyan sentit un Ki au dessus de lui et anticipa l'attaque énergétique qui lécha son avant-bras gauche.
Même avec le Kaïoken, ça ne passait pas ! Il avait présumé de son avantage et allait devoir puiser dans ses limites… Il fallait espérer que ça soit suffisant, comme face à Ginyù…
« Le tout pour le tout ! »Nappà activa son pouvoir au-delà des limites. Son énergie explosa et l'aura rouge l'entoura tandis qu'il ressentait la puissance envahir son corps. Il décolla droit sur son ennemi et l'atteignit en pleine mâchoire d'un direct du droit. Bùtta vola en plein contre un rocher, mais Nappà fut plus rapide et l'intercepta, les deux pieds en avant, l'envoyant plutôt s'écraser au sol où il le suivit. Alors, il tendit une main droit devant le visage du commando qui se relevait avec peine, encore sonné :
— Quand tu seras en enfer, tu passeras le bonjour à Ginyù de ma part !
Mais au moment où il allait lancer son attaque, le pied de Jeèce s'enfonça profondément dans sa joue et, à son tour, il alla s'écraser dans les roches.
« Merde, ça y était presque ! »Il voulut se relever, mais il en fut incapable. La terreur l'envahit.
« Le tout pour le tout… », avait-il pensé plus tôt…
Il avait abusé du Kaïoken, et son corps venait de le lâcher.
Debout dans l'épaisse fumée, Freezèr regardait ses bras. Ils étaient chétifs, mais entiers. Il avait déjà pu constater les vertus curatives que lui procurait son passage en forme finale, mais jamais il n'avait eu à l'utiliser dans ce but ; quoi qu'il en soit, ça avait marché et il avait récupéré ses membres. Ces salopards de saiyans ne perdaient rien pour attendre ! Il allait leur montrer une puissance qu'ils ne pourraient jamais égaler !
Soudain, l'un des deux singes -celui à la tenue orange- apparut devant lui, prêt à frapper. Il para sans problème le coup.
Une immense satisfaction l'envahit. Cette fois, il ne craignait plus rien ! Ces sales macaques allaient finir par ramper à ses pieds.
Vegetà apparut à son tour et l'enchainement furieux qui s'engagea entre les trois adversaires dissipa la fumée qui les entourait. Les saiyans ne ménageaient pas leurs efforts et le nihilien fut étonné de la violence de leurs coups. Mais cette fois-ci, l'écart de puissance était trop grand. Ils étaient extrêmement forts, bien plus que Ginyù, mais pas assez pour l'inquiéter.
Frezzèr jouait avec eux. Il se contentait de parer et contenait la majeur part de sa puissance. Le sourire ravi de Vegetà qui commençait à croire en leurs chances de victoire le ravissait : la déconvenue du prince n'en serait que plus grande. D'ailleurs, il était temps de leur montrer quel énorme fossé les séparait et de les faire parler: il était là avant tout pour trouver les Dragon Balls.
Il augmenta sa vitesse et passa dans le dos de Gokù pour lui asséner un puissant coup de queue qui l'envoya voler au loin. Vegetà réalisait à peine ce qui venait de se produire que Freezèr l'attrapait par le col de son armure pour lui asséner un formidable coup-de-boule qui laissa une profonde marque sur son front. Le prince réagit promptement et frappa Freezèr des deux pieds en plein plexus.
Le tyran eut un regard étonné et sembla chercher son souffle, mais sa mine enchantée ne laissait aucun doute sur la portée réelle des dégâts. Le saiyan voulut ramener ses mains en avant pour lancer une attaque énergétique à bout portant, mais le nihilien fut plus prompt et un formidable coup de poing arrêta net son adversaire. Un craquement sonore se fit entendre tandis que le visage du prince se déformait sous la douleur. Le sourire de Freezèr s'élargit encore. Rien ne pouvait lui faire plus de plaisir que la souffrance d'ennemis qui réalisaient leur impuissance.
À nouveau, il attrapa Vegetà par le col et rapprocha leurs visages.
— Tu n'as quand même pas cru que vous seriez à la hauteur, n'est-ce pas ?
Vegetà força un rictus. Les deux coups avaient suffi à le mettre dans un sale état et il récupérait encore.
— Tu… Tu riras moins quand je serai devenu le… le Super Saiyan.
Freezèr ouvrit de grands yeux étonnés.
— Alors c'est sur ça que tu comptes, jeune fou ? Une vieille légende tout juste bonne à endormir vos gosses ?
Gokù fondit soudain sur eux à pleine vitesse. Il attaquait dans le dos du tyran, mais ce dernier n'avait pas été dupe. Au dernier moment, il utilisa Vegetà comme une raquette, dans un large mouvement circulaire, pour renvoyer son agresseur d'où il venait. Le choc fut titanesque et il ravit le nihilien. Il adorait cette sensation de toute puissance, et le fait d'avoir été mis en difficulté dans ses formes précédentes rendait le moment encore plus jouissif.
Puis il ramena à nouveau Vegetà face à lui, mais la tête en bas, cette fois, en le tenant par la cheville avec sa queue.
— Bien. Avant que je ne mette un terme définitif à tes espoirs, dis-moi où je peux trouver ces fameuses Dragon Ball.
« Je… Je suis pourtant le Super Saiyan ! Je ne peux pas perdre ce combat ! Je… Je suis un combattant de légende ! Je dois vaincre mes adversaires ! Pourquoi est-ce que ça ne marche pas ?! »Encore sonné par la sensation de son corps qui percutait un Gokù lancé à pleine vitesse, Vegetà enrageait.
« Comment cet enfoiré peut-il être aussi puissant ?! »Ça ne devait pas se passer comme ça ! Il avait élevé son pouvoir à un niveau inimaginable, dépassé toutes les limites, enduré des gravités qui, il n'y a pas si longtemps, l'auraient écrasé en un instant. Il avait fait tout ce qu'il fallait ! Pourquoi ne parvenait-il toujours pas à révéler ce pouvoir que son double lui avait montré ? C'était pourtant son destin !
Sa seule chance, c'était de frôler la mort encore une fois. Mais pour ça, il fallait qu'il récupère le senzu de Kakarottò.
— Si… Si tu veux les Dragon Ball… Alors il faudra que tu fasses mieux que ça !
Vegetà concentra toute sa force. Il tenta de se dégager en propulsant un puissant Kikoha en plein dans le visage de son ennemi; mais à sa grande surprise, celui-ci ne relâcha absolument pas l'étreinte qui le retenait au col. Freezèr avait encaissé sans broncher. Un rire grave et franc résonna juste en face de lui.
— Tu es tellement pitoyable, Vegetà. Tu as passé ta vie à me servir, et au moment où tu oses enfin me trahir, de la manière la plus idiote qu'on puisse imaginer, tu ne réalises même pas que tu n'as pas la moindre chance ! Allez, dis-moi ce que tu sais et finissons-en ! Ta mort sera plus douce et plus rapide !
— Va crever, Freezèr. Tu ne peux pas gagner ce combat !
Le rire reprit de plus belle !
Soudain, Vegetà sentit une énergie intense se matérialiser au-dessus de lui. D'où est-ce que ça pouvait venir ?
Ça ne pouvait pas être Kakarottò, son Ki se situait en-dessous d'eux, il le sentait encore parfaitement. Il pouvait presque le voir, debout derrière la colline où Freezèr l'avait renvoyé ! Pourquoi n'attaquait-il pas ? Quel lâche !
Le rire de Freezer se transforma en moue glaciale.
— Vous autres, saiyans, êtes d'une arrogance à toute épreuve ! Tu es devenu très fort, Vegetà, mais visiblement, ça ne t'a pas rendu plus sage. Tu es toujours aussi prévisible. C'est ce qui t'a perdu; car tu es déjà mort. Maintenant, il va s'agir de savoir comment. Je te pose donc la question pour la dernière fois : que sais-tu sur ces Dragon Ball ?
L'énergie au-dessus d'eux se développait de plus en plus. Elle devenait vraiment terrifiante ! Et si… Et si c'était encore une surprise de Kakarottò ? Le prince n'osait pas regarder, de peur d'attirer l'attention de leur ennemi sur ce qui était peut-être leur dernière chance de salut. Il fallait qu'il se dégage… Qu'il offre une ouverture à son allié pour attaquer.
Il cracha à la figure de l'être le plus puissant de l'univers avec tout le mépris qu'il pouvait exprimer dans sa situation. Freezèr prit un air sévère et essuya son visage de sa main libre avant de conclure d'un ton exempt de toute émotion :
— Bien, tu ne veux rien dire… Soit! Je me débrouillerai donc sans toi pour trouver ces boules de cristal. Mais ton agonie sera lente et douloureuse.
Freezèr enfonça profondément son poing dans le ventre de Vegetà qui cracha une gerbe de sang. Le coup avait broyé son Ki et il en sentit toute la portée. La queue du tyran fit ensuite craquer les os de sa joue avant qu'un poing robuste ne s'abatte sur son dos pour le projeter à terre.
À l'instant-même, une voix puissante se fit entendre.
— Hey, Freezèr ! Attrape ça !L'interpelé se retourna, un brin surpris.
Son Gokù se tenait dans les airs, à la même altitude que lui, les deux bras en l'air. L'instant suivant, il les abattit dans sa direction. Le tyran s'attendait à une attaque de Ki et se mit en garde instinctivement. Mais aucune énergie ne s'échappa du saiyan. En revanche, un énorme déplacement d'air l'avertit immédiatement que quelque chose se tramait juste au-dessus de lui.
Il leva les yeux.
Puis les écarquilla.
Il n'avait jamais vu ça !
Le Genkidama était immense, lumineux, majestueux. Il emplissait tout son champ de vision et irradiait de mille feux.
Et il lui arrivait dessus à pleine vitesse.
Freezèr se prépara à parer. Il n'avait pas le choix.
Il écarta les bras, et raffermit sa prise au sol.
WHALAM !L'impact ravagea le paysage.
Les deux saiyans furent emportés par le souffle. Des arbres furent déracinés et s'envolèrent à leur tour. Un écho massif emplit les vallées.
Mais Freezèr tenait bon ! Le choc l'avait fait reculer de plusieurs mètres, tous ses muscles étaient saillants, ses yeux injectés de sang, mais il tenait bon ! Des veines gonflées parcouraient tout son corps et tout son être souffrait pour repousser l'attaque. Même sa queue était appuyée par terre, et on pouvait sentir la puissante pression qu'elle contenait.
« Zut ! », pensa Gokù en se stabilisant enfin.
« Il n'y avait pas assez de vie ici ! Si on avait été dehors, j'aurais pu l'avoir sans problème ! Mais ce n'est pas encore joué ! »Il chercha son allié et repéra son Ki. Vegetà s'était lui aussi repris et observait le cours des événements ébahi, la bouche ouverte, à quelques dizaines de mètres.
Gokù se précipita dans sa direction. Il hurla :
— Vegetà !! Vite !! On peut encore…
Mais il était trop tard. Déjà, Freezèr raffermissait sa prise et prenait le dessus sur le Genkidama.
Ils avaient échoué…
Non : il avait échoué. Pourquoi ? Il était pourtant le prince des saiyans, le guerrier légendaire de leur peuple et malgré tout, c'était Kakarottò qui avait eu les meilleures chances de remporter ce combat. Un guerrier de basse classe…
— Vegetà ?
Le prince tourna la tête, le regard hagard. Son rival se tenait debout, juste à côté de lui, l'air inquiet.
— Ça va ? Tu n'as rien ?
Voilà qu'il s'inquiétait pour lui, maintenant ! Ce saiyan stupide et naïf ne pouvait pas l'avoir surpassé ! Ça n'était pas possible !
Une lueur de détermination anima son regard.
— Donne-moi ton senzu, Kakaròtto !
— Quoi ? Mais non, c'est le seul qui nous reste et on ne sait jamais ce qui peut se passer ! Il ne fallait pas gaspiller le tien ! répondit Gokù d'un ton professoral.
Une nouvelle explosion de Ki venait d'avoir lieu, dans leur dos. Mais les saiyans ne s'en préoccupèrent même pas. Il ne virent même pas le Genkidama être repoussé loin dans le ciel de cet univers improbable. Vegetà hurla, les traits déformés par la colère :
— Je te dis de me donner ce senzu !! Obéis à ton prince ou je le prends de force !
— Ecoute Vegetà, je ne…
Il ne put pas terminer sa phrase. Un de ces rayons extrêmement fin et rapide venait de transpercer à nouveau le corps de Vegetà. Aucun des deux n'avait rien vu venir. Le prince regarda un instant le trou à sa poitrine. Un filet de sang lui coula des lèvres. Il tendit une main en direction de Kakarottò.
Mais celui-ci ne le regardait déjà plus. Il s'était tourné dans la direction de ce Ki écrasant que dégageait leur ennemi. Sa queue flottait lentement derrière lui. Il était calme, serein et sûr de sa victoire. Et en effet, la puissance qu'il dégageait au repos ne laissait aucun doute sur l'issue du combat. Gokù serra les poing ; ils ne s'avoueraient pas vaincus si facilement ! Ils vendraient chèrement leur peau ! Discrètement, il laissa tomber son senzu près de Vegetà.
Freezèr s'approcha en lévitant légèrement. Quand il fut à portée de voix, il lança :
— Je ne sais pas ce que tu as fait, mais ça ne m'a pas plu du tout. J'ai bien cru y passer ! Et je te préviens, ça ne marchera pas une seconde fois.
Gokù ne réagit pas. Il cherchait une improbable ouverture. Freezèr reprit, toujours aussi calme :
—Vegetà était un imbécile, mais toi… Oui, toi, tu es différent… Particulier.… J'aurais voulu savoir: tu n'aurais pas envie de te mettre à mon service et de me dire ce que tu sais sur les Dragon Ball, par hasard ?
Gokù sourit.
— Désolé, mais ça ne va pas être possible.
— Je m'y attendais… Dommage… Mais puisque tu es décidé à mourir dans d'atroces souffrances, je saurai m'en contenter, conclut Freezèr en fronçant les arcades.
Mais alors qu'il s'apprêtait à attaquer, les deux combattants furent interrompus par un claquement sonore.
La porte de la salle venait de s'ouvrir.
Une silhouette imposante se tenait sur le seuil, auréolée d'une aura de lumière qui lui donnait des airs d'apparition divine. Une cape majestueuse flottait au vent, battue par les nombreux courants d'air qui profitaient du passage pour s'engouffrer dans cet univers.
En un instant, Piccolò se trouva aux côtés de Son Gokù, les bras croisés, le regard fixé sur leur ennemi.
— Désolé de vous avoir fait attendre.
Voilà. Je partage le sentiment de Piccolò. La prochaine partie partira en relecture ce week end, et je la publierai vraisemblablement dans deux semaines. À la base, je voulais prendre un peu plus d'avance pour ne plus reproduire un tel temps sans publication, mais j'ai finalement décidé que vous aviez assez attendu.
Merci à tous les lecteurs fidèles et, encore une fois, cette fic aura bel et bien une fin

++
Niic