Merci Broly97.
broly97 a écrit:Seul point noir, j'ai l'impression que Bill et Whis sont des méchants "standard" alors que dans le film (pource que j'ai compris), ils sont beaucoup plus nuancés. Surtout Whis que je pensais bien plus prompt à gérer son humeur.
Mon Beerus (j'ai vraiment du mal à l'appeler Bills) est différent de celui du film. Il a passé un long séjour dans la dead zone et il n'avait pas Whis pour l'encadrer et le tempérer. Beerus dans cette fic est plus sauvage et colérique tandis celui de Battle of Gods est chaotique neutre.
Pour Whis, il vient d'apprendre le bannissement de Beerus. Il est probable qu'il ne verra plus jamais son ami. C'est compréhensible qu'il pète un cable (même s'il arrive à bien se contenir).
broly97 a écrit:Petite faute, ou petit oublie juste après la vision montrant que le Dai Kaoshin ait compris les intentions de Whis, Saulon dis qu'il a rencontré Whis et dans la prase, il y a un léard
Pour faire court, j'ai rencontré Whis. Hein ? Moi ?
En fait, pour "le hein ? Moi ?", Saulon réagit à ce qu'il voit dans la boule de cristal : Saulon de l'univers intemporel.
broly97 a écrit:PS C'est pour quand la suite d ela fic sur Piccolo ?
J'ai les idées pour le chapitre mais je manque juste de temps pour écrire.
Chapitre 31 : 200 ans pour changer.Partie 3 : sortir de l'isolement
Saulon consultait ses divers comptes en banque via un ordinateur portable. Une partie avait été clos en raison de leur inactivité. L'argent venait en majorité d'activités illégales qu'il avait commis pendant sa cavale. Saulon n'en avait cure de l'origine de cet argent. Il avait soutiré ce pactole à des criminels, de la vermine. Il regarda par la fenêtre de sa chambre. Il voyait le village s'activer. Alawen l'avait traîné de force dans cet endroit. Au final, il se sentait reconnaissant envers la femme. Il avait le droit à un lit confortable, un bain. Se sentir propre et avoir un toit décent l'aidait à se sentir mieux. Voir les habitants s'activer l'aidait à se réhabituer à la foule. Les locaux ressemblaient à des rats sans poils, des êtres loin des canon de beauté iruliens. Ils étaient petits, 1 mètre 20 environ et peu puissants.
Le sorcier se retourna brusquement en entendant des bruits de pas. C'était un des villageois, plus petit que les autres, probablement un enfant.
- Que veux tu ?
Le rat anthropomorphique recula, l'irulien se rendit compte qu'il avait employé un ton agressif.
- Qu'est-ce que tu veux ? Demanda Saulon plus posément.
- Ce soir, nous fêtons l'équinoxe.
- Je ne sortirais pas d'ici.
- Mais tu ne verras rien de chez toi.
L'irulien fronça des sourcils en entendant le tutoiement. Ce gamin faisait preuve d'insolence. Il allait l'intimer de dégager d'ici.
- J'ai trouvé !
L'enfant alla vers Saulon pour lui attraper le bras. Ce dernier eut un mouvement de recul instinctif.
- Ça ne va pas ?
- J'ai peur des autres.
L'irulien ressentit aussitôt de la honte. Comment avait il pu avouer sa faiblesse à autrui ?
- C'est pour cette raison que tu ne veux pas quitter ta maison.
Saulon maudit son aveu. Il ne voulait pas être pris en pitié.
- Ce n'est pas grave, au contraire, mon idée est encore plus géniale.
L'enfant passa par la fenêtre de la chambre.
- Hé, attends !
Saulon retint un juron. Il n'avait jamais vu ces « souris » voler. Si cet enfant tombait, il pourrait peut être mourir. Il se précipita à la fenêtre. Le gamin était déjà sur le toit.
- Descend d'ici tout de suite ! Ordonna l'irulien.
L'enfant glissa et bascula en arrière. Poussant un cri de panique, Saulon saisit le frèle poignet de la souris. L'enfant ne chuta cependant pas. Il lévitait. L'irulien poussa un grognement exaspéré et lâcha le gamin. Ce dernier vola jusqu'au toit.
- D'ici, tu verras bien la fête et tu resteras loin de la foule. Il n'y aura personne pour te déranger. Ne rate pas la cérémonie. C'est un jour important pour moi. Au fait, mon nom est Mimiratu, ne l'oublie pas.
Saulon observa l'enfant se poser dans la place. Il décida de rentrer. Il pensa à la panique qu'il avait ressenti quand il avait vu l'enfant chuter. Pourquoi s'était il soucié d'un être aussi insignifiant ? Plongé dans la réflexion, il chercha une réponse plausible à son comportement.
- Si cet enfant avait fait une chute fatale, ces créatures m'auraient peut être accusé de son meurtre. Ils m'auraient chassés du village. Oui... C'est la seule explication possible.
L'irulien poursuivit ses travaux sur son ordinateur. En plus de la réactualisation de ses comptes, il cherchait à apprendre tous les événements importants arrivés pendant son emprisonnement.
Quand il éteint son portable, le soleil était en train de se coucher. Il pensa à la fête devant se passer ce soir.
- Probablement une fête de bouseux... Bah, je n'ai rien de mieux à faire.
Saulon observa la fête depuis le toit. Des rats en costumes de fête dansant autours d'un feu de joie, dans le passé l'irulien aurait rapidement quitté ce spectacle qu'il aurait jugé banal. Cependant, Saulon trouvait cette fête plaisante.
- C'est simple mais j'aime...
Les villageois cessèrent de danser. Une sorte de prêtre s'avança. Saulon reconnut Mimiratu, portant le même genre de costume alla vers le prêtre. L'adulte posa sa main sur le front de l'enfant. Après quelques minutes, il chuchota quelque chose à l'oreille de l'enfant. Mimiratu sembla choqué, il s'enfuit brusquement.
Saulon s'envola et se posa vers la ruelle où s'était réfugié l'enfant. Ce dernier pleurait.
- (Pourquoi suis je venu près de ce rat ? Et maintenant je fais quoi?) Pensa l'irulien. Heu, arrête de pleurer, tu es un grand garçon.
- Je suis une fille !
Saulon détourna le regard. Il était difficile de faire la distinction des sexes sur cette espèce.
- Ah... Quel est ton problème ?
- Je connais mon nom d'âme.
L'irulien regarda l'enfant sans savoir rien faire. Il ignorait ce qu'était un nom d'âme et il ne savait pas comment réconforter l'enfant. Il sursauta quand il entendit quelqu'un s'approcher. Il s'envola immédiatement pour regagner son domicile.
Du temps passa, l'enfermement devenait de plus en plus contraignant pour Saulon. Il se sentait à l'étroit dans cette maison de plus en plus étouffante. Alawen venait lui rendre visite de temps en temps. Elle ne restait que peu de temps en raison du comportement de Saulon qui restait sur la défensive. L'irulien maudissait son comportement. Il fut autrefois un orateur, un séducteur et maintenant il n'était qu'un ours frustre et solitaire. Dans le village, seule Mimiratu lui rendait visite.
Il devait sortir mais sa peur des autres restait présente. Il haïssait sa phobie sans pouvoir trouver un moyen d'y remédier.
Tout changea le jour où il sentit de nouvelles puissances. De forces trop élevées pour appartenir à des natifs. La curiosité l'emporta sur la peur. Saulon s'envola.
- (Juste un coup d'oeil, pas besoin de se montrer).
En se rapprochant, l'irulien sentit plusieurs vies disparaître. Sand s'en apercevoir, il augmenta sa vitesse de vol. Il arriva au dessus d'une ville détruite. Dans les décombres, il aperçut les corps de nombre de rats anthropomorphiques. L'irulien sentit la colère bouillir en lui. Un alien arriva à la hauteur de Saulon. L'extraterrestre avait le crane ovale allongé, pas de nez et de grands yeux. Bien que connaissant pas son nom, Saulon savait que cette race avait collaboré avec l'empire du froid.
- T'es pas un rat toi... Nos scouters ne t'ont pas détecté quand nous sommes arrivés, tu ne dois pas être fort.
La seconde d'après, l'irulien saisit l'alien et le frappa à de multiples reprises. Saulon marqua une pause, l'intrus avait plusieurs os brisés et il était hors de combat. Il lâcha l'alien.
- Pourquoi me suis je mis en colère ? Ces rats ne sont rien pour moi.
L'irulien sentit les forces élevées. Les scouters des envahisseurs avaient probablement détecté la baisse de puissance de leur camarade. Saulon se posa puis attendit. Neuf aliens arrivèrent. Ils mirent en joue l'irulien.
- On le tue, chef ? Demanda l'un d'eux.
- Attends, toi, tu as bien amoché notre copain. Tu dois être fort. Quelqu'un de ta trempe serait un atout dans notre troupe de mercenaires. Dit le probable leader.
- Vous travaillez pour qui ? Demanda Saulon.
- Pour notre compte, depuis la mort de Cold et de ses fils, les démons du froid s’entre-déchirent pour prendre le pouvoir. Ils y en a même qui veulent mettre fin au cycle de violence qui les a toujours régi. Des démons du froid pacifiques, on aura tout vu. Enfin bref, je te donne la chance d'intégrer notre groupe. Nous conquérons des planètes pour les vendre au plus offrant. Ça paie bien. Joins toi à nous et tu te feras plein de pognon.
- Et si je refuse, je meurs ? Demanda Saulon avec un sourire narquois.
Les aliens éclatèrent de rire.
- Non, nous ne sommes pas des barbares. Tu peux aussi te mêler de tes affaires et quitter cette planète. Par contre, n'essaie pas de jouer les héros en essayant de protéger ces rats. Les héros n'existent que dans les fictions. Dans la vraie vie, seuls les forts dictent leur loi. Vois l'extermination de ces rats comme une sélection naturelle.
- C'est une bonne chose que je ne sois pas quelqu'un de bien.
Les aliens éclatèrent de rire aux dires de Saulon. Ce dernier rit avec eux. Il prit soudainement une expression sévère.
- Cependant...
L'irulien fonça vers le chef et lui transperça le cœur.
- Je méprise les charognards de votre espèce. Dit Saulon à l'alien agonisant.
Un des mercenaires frappa au dos le sorcier. Il fut rejoint par ses camarades qui se mêlèrent à la bastonnade. L'irulien ne fut nullement affecté par les frappes. Il se retourna lentement. D'un revers de la main, il décapita un de ses adversaires. Les autres mercenaires reculèrent, terrifiés.
- Comment est-ce possible ? Sa puissance est inférieure à la notre. Il ne devrait être capable de nous tuer.
- Ah bon ? Dit Saulon avec un sourire en coin. Et maintenant ?
Les scouters des aliens explosèrent tous. Un des mercenaires s'envola en hurlant de terreur. L'irulien apparut devant le fuyard et le désintégra. L'irulien se posa.
- Attends! On va partir de cette planète, ok ?
- Ok, à trois conditions : un, vous transmettrez ce message aux apprentis mercenaires et autre vermines. Cette planète est protégée. Tout abruti qui essaiera de la conquérir signera son arrêt de mort. Deux : vous cesserez de conquérir des planètes. Si vous osez continuer votre business, priez que je ne l'apprenne jamais. Je sais ce que le caisson de régénération ne peut guérir. Je sais où frapper pour causer un handicap à vie. Vous apprendrez qu'il y a des sorts pire que la mort. Trois : ramassez les cadavres de vos camarades et emportez les avec vous. Je n'ai pas envie que ces déchets polluent cette planète. Compris ? Dégagez !
Saulon regarda les aliens obtempérer puis s'enfuir. Il se demanda toujours pourquoi il avait agi comme cela. Depuis qu'il avait perdu le fléau de Bojack, il avait également perdu sa capacité de se téléporter. La civilisation de ces rats anthropomorphiques ne semblait pas assez évoluée pour le voyage spatial. Ces mercenaires étaient son ticket de sortie vers d'autres mondes.
- (A cause de mon coup de sang, je suis toujours à la merci d'Alawen.)
- Vous nous avez sauvé.
L'irulien sursauta quand il se rendit compte que des autochtones s'étaient approché. Ces derniers l'acclamèrent et prirent sa main pour le remercier. Bien que tendu, Saulon se rendit compte qu'il ne ressentait plus une panique envers la foule. Au contraire, il sentait une chaleur se développer au creux de sa poitrine.
Le crépuscule tomba quand il revint au village. Après une brève hésitation, Saulon se posa dans la place du village. Il attendit que les locaux curieux se regroupent autours de lui.
- Bonsoir, je suis l'étranger qui habite depuis un certain temps dans votre village. Je m'appelle Saulon Ithil. Puisqu'il semble que je doive rester dans ce village, autant me rendre utile.
L'irulien se rendit en effet utile. Grâce à ses connaissances, il participait aux travaux d'herboristerie, à de l’horlogerie et à des réparations diverses. Il était en train de réparer l'essieu d'un chariot quand Alawen apparut.
- Tu t'es bien intégré. Constata l'oracle.
L'irulien répondit par un grognement.
- Tu es plus taciturne qu'avant.
Saulon continuait à fixer l'essieu sans accorder un regard à Alawen.
- Tu m'en veux encore.
- A ton avis ? Tu attends des remerciements peut être ? Merci de m'avoir laissé dans ce village paisible. J'aime bien les gens d'ici. Merci également de m'avoir volé tout mes pouvoirs. Merci de m'avoir enfermé dans la dead zone, un endroit totalement isolé, sans personne à qui parler. Merci de m'avoir laissé pourrir aussi longtemps dans cette dimension. J'ai apprécié les problèmes psychiques que ça m'a apporté.
- Je peux aussi jouer à ce petit jeu. Merci d'avoir livré ma fille à un psychopathe qui l'a mise enceinte. Merci de m'avoir extrait de force le fléau de Bojack, c'était très douloureux. Merci d'avoir crée l'univers intemporel, cet acte si altruiste a failli anéantir toute forme de vie existante si ton plan avait échoué. Merci d'avoir essayé de faire de nous des esclaves. Merci d'avoir tenté de tous nous tuer quand tu as vu que tes pouvoirs t'échappaient. J'ai trois fois plus de raison de t'en vouloir mais je t'aide malgré tout car je crois que tu as le droit à une seconde chance !
Alawen reprit lentement son souffle et son calme.
- Merci, cette fois-ci sans sarcasmes, d'avoir repoussé les envahisseurs. Je n'avais pas détecté cette menace. Sans toi, ce peuple se serait éteint.
- Je ne sais toujours pas pourquoi je les ais aidé. Quand j'ai vu le massacre de ces innocents, cela m'a mis hors de moi.
- Tu as développé une conscience. Je le sens. Pour cette raison, je vais t'offrir ceci.
Alawen s'approcha. Un doute saisit Saulon. Se pourrait-il que cette femme soit amoureuse de lui. Elle était très belle. Il serait idiot de refuser. Alawen arriva au contact. Saulon prit l'initiative de l'embrasser mais l'oracle posa sa main sur la bouche de l'irulien.
- Pas ça idiot, ceci.
Saulon sentit une énergie traverser son corps, quelque chose de familier.
- Je t'ai rendu une infime partie du fléau de Bojack. Tu pourras à nouveau voir l'avenir et te téléporter. S'il te plaît, ne me déçois pas.
A suivre...Prochainement dans Lichti la cinquième survivante :
Saulon continuait à chercher. Il était certain que quelque était sorti de la dead zone en utilisant son portail. Il aperçut enfin une silhouette : c'était un chat anthropomorphique violet vêtu de haillons
Prochaine partie : Kyogi