« Je pense qu'on tient avec le Test et le Sacre les héritiers de ce que furent CFC et l'Empereur Saiyen » - Tierts - « C'est tellement romanesque, J'AI AIMÉ PU**** ! *o* » - Kyra1306 - « On est dans le haut du panier de ce qu'on trouve sur le forum » - anonymefromlozane -
Ah ouais pas faux. J'avais surtout Lucy en tête en disant ça, mais c'est vrai que c'est pas absolument universel. (bon on a des gros schémass, mais ça la plupart des grosses prods l'ont)
Mea culpa, tu as encore redressé un tort, Inikisha.
"Dorenavant votre rage me parviendra comme un sketch de Gad Elmaleh" Many, 12 juin 2016
Le seul auquel je n'ai pas accroché dans ce que je pourrai appeler "l'âge d'or" de Besson, de son premier film au Cinquième Elément. Perso, j'ajouterai aussi "Jeanne d'Arc" et même le premier Taxi (producteur) sorti un an avant. Je lui préfère son tout premier film, "Le Dernier Combat".
Si tu as la version longue, je veux bien que tu fasses tourner, j'ai du rater 2 éléments ! ^^
Arf...
Le sept est un bien meilleur chiffre, voilà le fin mot de l'histoire ! ^^
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
San999 a écrit:Lenidem, je pense qu'un Américain qui apprend le français, mais n'envisage pas de travailler hors de son pays (sauf courte période) ou qui l'envisage dans un avenir pas trop proche, c'est assez différent de quelqu'un qui débarque dans un pays francophone sans parler la langue et l'apprends par après. Le degré d'urgence et d'handicap social n'est pas le même. La façon d'aborder l'enseignement est très différente aussi, axée sur le quotidien et les nécessités de la vie. Comment aller chez le docteur, inscrire ses enfants à l'école, signer une assurance, chercher du travail, etc.
Mince, j'avais commencé à répondre, puis j'ai fait autre chose et j'ai oublié...
Oui, pour le FLI, je ne dis pas (première fois que j'entends cette appellation il me semble). Je parlais surtout de la différence entre FLE (français langue étrangère) et FLS (français langue seconde). Techniquement, on parle (ou devrait parler...) de FLS quand on enseigne le français dans un contexte francophone. C'est tout (et ça n'empêche que dans mon école, on parle de FLE, bien que ce soit à Bruxelles). Que tu t'adresses à des milliardaires multi-diplômés ou à des chômeurs analphabètes ne change rien à la chose. Mais bien entendu, on ne va pas travailler la même chose de la même façon avec l'un ou avec l'autre - surtout si, comme tu dis, l'un apprend la langue parce qu'il en a un besoin "vital" ou du moins urgent et l'autre pas.
À propos, je me suis présenté hier à une sélection chez Wallonie-Bruxelles International pour enseigner le FLE... au Brésil. Enfin, plus précisément, pour être assistant FLE (moins valorisant et moins payé, mais plus tranquille). Le public : des futurs boursiers (brésiliens donc) qui étudieront à l'unif en français quelque part en Europe (Belgique francophone j'imagine). L'épreuve elle-même, non éliminatoire, se présentait comme ceci :
"Le respect du multilinguisme, enfin, est indissociable d'un dialogue interculturel équilibré et fructueux dans la mesure où il est un moyen de prévenir les projets d'enfermement identitaire."
Commentez cette phrase d'Abdou Diouf (Secrétaire général de la Francophonie, ancien président de la République du Sénégal), en montrant dans quelle mesure enseigner le FLE à l'étranger s'intègre dans cette perspective.
Comme j'ai emporté mon brouillon et qu'il y a ici des profs de français, voici ma prose, pour ceux que ça intéressent. Ma crainte, c'est que ce n'est pas un "commentaire" au sens strict... Bon, ceci dit, on était quatre candidats pour cinq postes à pourvoir, donc à moins que je ne fasse vraiment mauvaise impression... Mais ça reste possible vu que cet employeur m'a déjà rembarré trois fois pour un autre poste...
La sélection orale aura lieu le 29 ou le 30 juin, et on verra après pour le verdict.
Spoiler
Apprendre une langue, c'est bâtir un pont.
Qu'est-ce qu'une langue? L'outil de communication par excellence. Qui maîtrise sa langue maternelle, en connaît les subtilités et les utilise à bon escient, a le pouvoir de sortir de lui-même. Il peut mettre des mots sur son ressenti, sur son vécu, sur sa situation passée et présente, sur ses projets ; il peut sortir de sa coquille et s'affranchir de l'instant. Il peut interagir avec autrui, car les mots ont un pouvoir sur l'homme - au même titre que l'art, mais les mots sont partout même quand on se tait, ou que les sourires, que les mots ne remplaceront jamais. Parler sa langue - ou l'écrire - c'est se projeter hors de soi ; symétriquement, la comprendre - écouter, lire - c'est accepter autrui en soi. Les mots, nos mots, en plus d'être utiles, sont déjà une ouverture.
Alors ceux des autres...
Si, plongé dans un groupe où vous êtres l'étranger, vous parvenez ne serait-ce qu'à bafouiller quelques phrases, les présentations les plus basiques qui soient, les regards se tournent vers vous, les yeux s'agrandissent, et les questions déferlent. Peut-être avez-vous déjà épuisé vos compétences... Qu'importe. C'est un premier pas. Le plus dur. L'essentiel, la rencontre, vient d'être fait.
Apprendre une langue, c'est briser un mur - celui du silence. Apprendre une langue, c'est bâtir un pont. Que l'on franchira, le moment venu, dans un sens ou dans l'autre. Ça ne se fait pas en un instant. Ça prend du temps. Ça exige des efforts et de la patience. La tâche d'un professeur de langue, c'est de faciliter ce travail, de le diriger, d'entretenir la motivation des ouvriers. Bien souvent, ce maître d'oeuvre est aussi l'un de ces premiers "gars d'en face" que l'apprenant rencontre, échoué sur son rivage on ne sait trop comment... Il est donc aussi un ambassadeur. Le professeur est un pont, à sa manière.
Si on ne regarde que les cartes, le monde peut paraître plat. Quand on s'y rend, quand on a ne serait-ce que la possibilité d'y aller et qu'on rencontre ceux qui l'habitent, il se déploie sous nos yeux. Alors Ailleurs devient probable, et l'Autre, de menace incompréhensible devient mon semblable, l'étranger devient mon prochain.
Enseigner une langue, c'est rapprocher les hommes.
(Maintenant que je lis ça sur écran, ça me semble bien court aussi, pour une épreuve de quatre heures...)
RMR a écrit:Moi, je peux vous dire qui a raison. C'est Lenidem.
Je ne suis pas prof de français mais je trouve ça effectivement très court et ce n'est effectivement pas un commentaire, tu ne fais pas une seule fois référence à ce qu'on te demandait de commenter. Tu ne parles pas non plus de ton travail comme il t'était demandé, à part vaguement là : "La tâche d'un professeur de langue, c'est de faciliter ce travail, de le diriger, d'entretenir la motivation des ouvriers. Bien souvent, ce maître d'oeuvre est aussi l'un de ces premiers "gars d'en face" que l'apprenant rencontre, échoué sur son rivage on ne sait trop comment... Il est donc aussi un ambassadeur." J'espère que je me trompe et/ou que tu te rattraperas sur l'oral parce que là à mon avis tu es complètement passé à côté. :/
Je ne suis pas aussi diserte qu'Antarka concernant mes emmerdes, bien que j'ai, je pense, de quoi le battre haut la main par moments... mais là, je prends une grosse tuile de plus sur le coin de la tronche, la tuile de compète.
Ne me demandez pas quoi exactement, on s'en fout, c'est privé, mais j'en ai quand même gros sur la patate.
Le dragon se prépare pour la bataille, une de plus. Attention, ça pourrait éclabousser.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Tu parles de toi à la troisième personne ? Je vois que tu transpires toujours autant l'humilité. À quarante ans passés, il serait temps d'en avoir un peu, non ?
Merci pour ce gentil message de soutien, qui me va droit au cœur.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Quelqu'un peut m'expliquer l’intérêt de mettre "il m'arrive des merdes" sur un réseau social, en l’occurrence le forum, si c'est pour dire juste après "C'est personnel, me demandez pas quoi" ? J'avoue que le concept m'échappe un peu là... Si c'est personnel, bah garde-le pour toi, non ? Si tu viens en parler ici, autant faire les choses comme il faut et détailler le truc... Sans parler du syndrome Alain Delon, ça c'est en bonus
Jugement Dernier One Shot : Et si Goku Black rencontrait les Saiyens de l'Univers 6 dans le futur ?
Désolée, il n'est pas dans ma nature de m'épancher en public sur mes soucis, un moment d'égarement. Oubliez.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.