par kakarottogoku le Dim Juil 05, 2015 16:40
Mirai Trunks est un personnage que j’apprécie énormément et qui figure dans mon top 3. Il faut dire que son entrée est fracassante, la terre semble condamnée car Freeza et son papounet menacent d’exterminer la terre, tout le monde est résigné quand survient ce mystérieux sauveur.
J’adore sa façon de narguer le tyran et de se moquer de lui de manière éhontée, quel choc lorsqu’il se transforme en SSJ, il élimine le boss de l’arc précédent en trente secondes alors qu’il aura fallu vingt épisodes pour que Goku en vienne à bout.
Sans oublier l’épisode 120 qui est mon préféré et qui est l’un des tous meilleurs au niveau des dessins et de la réalisation. Quel dommage que tous les épisodes ne soient pas de cet acabit.
Ce que j’aime bien avec ce personnage également, c’est que l’on va de surprise en surprise, après la découverte du SSJ, on apprend l’identité de ses parents et la raison de sa venue.
Comme prévu, on le reverra trois ans plus tard venir aider nos amis, petite déception quand on le voit atteint du syndrome « Kaioshin », c’est un changement quelque peu déroutant mais compréhensible lorsque l’on voit les ravages qu’ont causés les cyborgs dans son époque.
A l’instar de son géniteur, c’est un personnage très travaillé avec une psychologie complexe qui entretient une relation très ambiguë avec son père. Le jeune métis va de désillusions en désillusions ne comprenant pas les réactions et motivations de son père, il ira lui porter secours lors de son combat face à C18 et n’hésitera pas à l’attaquer pour éviter que Cell atteigne sa forme parfaite.
On peut noter sa force de caractère car il préfère passer l’intérêt de la terre avant son intérêt personnel mais malheureusement pour lui ce sera une tentative vaine car la créature de Géro parviendra à atteindre son but.
Après sa défaite face à Cell, il sera mis au placard et ne deviendra qu’un simple spectateur, il sera fier d’apprendre ce que son père a fait pour lui lorsque Cell l’a attaqué.
Finalement, il repart dans son époque et élimine sans difficulté les cyborgs et Cell. C’est juste dommage que l’épisode soit d’une laideur sans nom, franchement vu la symbolique que représente le personnage, la toei aurait pu faire un effort et réaliser un épisode digne de ce nom.
Personnage captivant de bout en bout malgré un léger trou d’air au Cell game.
L’entrée en lice de Cell est vraiment oppressante, surtout dans la mise en scène de son arrivée, la deuxième time machine, la coquille vide et les craintes de Kami Sama. Le suspense est vraiment très bien amené et on se pose une multitude de questions.
J’adore sa première forme qui ressemble à un insecte géant avec son dard qui lui permet d’absorber l’énergie, en termes d’ingéniosité il rivalise aisément avec Piccolo car il parvient à duper le namek qui est pourtant très loin d’être un manche dans ce domaine.
Il n’hésite pas à temporiser et battre en retraite pour pouvoir augmenter sa puissance et dépasser Piccolo et les jumeaux. Cela en fait un personnage vraiment réfléchi qui ne se jette pas bêtement à l’abordage.
Jusque-là, on se retrouve avec un personnage quasi parfait puis viens le drame lorsqu’il absorbe C17.
C’est à ce moment-là que la saga cyborg, nonobstant un excellent début, va tomber dans l’insipidité la plus totale.
On commence par la forme 2 qui est juste laide esthétiquement et complètement ratée au niveau de la personnalité, une espèce de « Bejita du pauvre » qui contraste fortement avec sa première forme.
Il se fera surclasser par l’authentique prince des saiyens et, heureusement, Toriyama ne s’est pas attardé sur cette forme.
Non content de s’être pris une raclée monumentale, il ira ensuite pleurnicher pour obtenir le corps parfait. Vu le contexte, il n’aurait jamais dû l’obtenir mais c’était sans compter sur la bêtise sans nom de deux personnages que tout le monde aura reconnu, le pauvre Trunks ne se sera pas fait aider sur ce coup-là.
Finalement, nous arrivons à la forme parfaite qui est juste sublime, Cell dégage une classe folle et un charisme vraiment impressionnant, il retrouve sa dignité et sa vaillance en ridiculisant Bejita et son fils.
Après avoir atteint son but, il se mettra en quête d’un divertissement en organisant le tournoi, avec son flegme caractéristique il en explique les règles à la télévision montrant sa cruauté sans borne et un cynisme effroyable.
On sent son exaltation intense au moment de livrer son combat face à Goku, son côté joueur le poussera même à baisser sa puissance afin que le combat dure plus longtemps. Malgré toute sa science du combat, le saiyen n’est pas de taille et envoie son fils se battre à sa place.
Cell s’amuse comme un petit fou, n’ayant aucune intention de refréner ses ardeurs, il utilisera tous les subterfuges pour faire sortir Gohan de ses gonds.
Lorsqu’il y parviendra, il regrettera amèrement d’avoir provoqué l’ire de Gohan, la créature parfaite se prend une fabuleuse trempe. Poussé par un profond orgueil, il préfère se faire sauter plutôt que d’être éliminé par son adversaire.
Il est dommage que Toriyama n’ait pas trouvé d’équilibre pour les combats de Cell. C’est simple, soit il se fait surpasser par ses adversaires ou alors c’est lui qui est trop fort. Il y aura bien son combat contre C16 mais qui aura été malheureusement beaucoup trop bref.
Cell est un personnage que j’apprécie mais qui, mine de rien, accumule quelques défauts et malheureusement pour lui, il est confronté à un personnage avec lequel il ne peut tenir la comparaison.
Victoire par knockout de Mirai Trunks.
