On affirme qu'une théorie est "valide", comme le principe du GPS, ça se base sur des calculs et des données écrits par Einstein, et ça fonctionne, mais ça veut pas dire qu'Einstein avait raison. ça veut juste dire que pour le moment il n'a pas tort.
Et rien à voir avec Popper, lui il déclare que si une hypothèse ne peut être invalidée, c'est qu'elle a été pensée de telle manière qu'elle ne puisse être invalidée, et donc qu'elle a une volonté d'être irréfutable. C'est un dogme.
Et je ne sous entends pas qu'un Dogme soit une lois, mais les lois de l’Église sont basées sur certains Dogme. Je critique pas le fait que la lois puisse changer (heureusement d'ailleurs), je critique le fait que ces lois soient basées sur des dogmes.
Bah non. Quand tu fais un commentaire de texte en Français, tu ne peux pas dire n'importe quoi. Quand on étudie un auteur en philosophie, le but est de comprendre ce qu'il a dit, ce qu'il a voulu dire et ce qu'il a fait. Et il y a des choses vraies et des choses fausses. Donc non, on peut pas dire n'importe quoi.
Argh ! Je déteste cet argument.
On interprète pas une œuvre d'art, un code ou un textes. C'est pas le but premier l'interprétation. Soit on veut faire du beau (c'est le cas de certaines œuvres, que ce soit des contes des poèmes ou des tableaux), soit on fait passer un message (avec les même supports que précédemment).
Quand Picasso à peint Guernica, il ne s'est pas dit : Je vais faire de tel sorte que certains y voit une œuvre dénonçant la guerre, et d'autre une œuvre dénonçant la corrida (je dit ça parce qu’il y a un Taureau et un cheval, c'est juste le hasard). Non il voulait dénoncer l guerre, point. Quand un artiste créé une œuvre, il ne veut pas qu'elle soit interpréter de 40 manières différentes, sauf si c'est le but de son œuvre, mais là c'est plus le domaine de l'illusion d'optique (donc c'est le domaine stylistique, plus vraiment de rapport avec un quelconque message).
Dire qu'on peut faire plusieurs lectures possible, voir dans chaque élément 15 manières différentes de penser, c'est sur-interpréter.
On peut toujours faire dire n'importe quoi à une œuvre, quelque soit le support, mais ça ne veut pas dire que c'est ce que souhaitait l'auteur.
De la même manière, on interprète pas la lois. Pour donner un exemple, le rouge c'est une couleur vive, la couleur du sang, de la passion, pourtant quand j'arrive à un feu rouge, je m'arrête. Je ne fais pas d'interprétation, je sais que la couleur rouge à une valeur dans le code de la route, je décode donc le signal feu rouge, de la manière qu'il faut.
Ça devrait être la même chose avec les textes sacrés. Soit on est capable de les lires, de les comprendre, et d'en tirer des lois claires (dans le cas où on en tire des lois), parce qu’on décode le textes, soit c'est pas claire, et on jette aux ordures. (Façon de parler).
Si dans le code de la route le rôle du panneau Stop était pas explicite, bah faudrait le modifier, sinon on se retrouverais avec des gens pour interpréter Stop comme : Appuyez à fond sur l'accélérateur...
Donc si la Bible est pas explicite, soit on reconsidère, soit on oublie et on passe à autre chose.