Eh bien tu te trompes. D'ailleurs, les Dieux européens ont exactement les même origines que le Dieu unique et ses anges. Pas plus beaux, pas plus bons, pas plus moches non plus.
Des sacrifices humains ont d'ailleurs existés dans les religions polythéistes (plutôt rares, cependant).
C'est toi qui te trompes.
C'est le contraire, c'est le dieu unique et ses anges qui ont une partie des origines des dieux européens. Si on reprend et décortique la Bible, une trèèèès grande partie des évangiles sont des facsimilés de mythes plus anciens. D'ailleurs, le dieu unique était vraiment unique au départ, ce sont les vieilles habitudes polythéistes qui ont mené à la création des anges, archanges et autres saints, et même au culte de la sainte vierge, qui remplace en partie la vénération des déesses mères.
Oui, des sacrifices humains on existé, bien sûr, et assez rares en Europe où il s'est souvent agi de l'immolation de prisonniers éventrés pour la lecture des présages dans leurs entrailles... et non pas pour plaire à quelque dieu. Ça, cela semble avoir été la spécialité des cultes sud-américains, et encore ! Ne sait-on quasiment rien d'eux en raison de la destruction systématique par les prêtres missionnaires de tout rapport avec ce qui les avait précédés. Il faut dire qu'il ont su se montrer efficaces !
Quant au fait qu'ils ne soient pas plus beaux, pas plus bons, pas plus moches, je te fais remarquer que cela n'a jamais été leur prétention, c'est le dieu unique qui se présente comme étant un être parfait. Les dieux grecs, celtes ou nordiques ont, au contraire, des caractères très humains, avec des qualités et des défauts tout aussi humains.
Bah, ça dépend de quelle culture on parle. Si tu parles de la culture religieuse, de la culture d'un peuple, de la culture d'une nation, de LA culture Humaine, ou bien, autre exemple, de la culture geek.
Mais bon, si tu parles de LA Culture (humaine, donc), je pense que la religion représente la grosse partie dans les influences.
Bien sûr que je ne nie pas non plus le principe de culture religieuse, c'est d'ailleurs bien pour ça que j'ai fais un parallèle avec la culture des surfeurs, mais la culture religieuse, ce n'est pas la culture d'un peuple, ce n'en est qu'une composante.
Et encore une fois, la religion compose une grande partie des influences d'une culture pour les peuples chez lesquels elle a supplanté le pouvoir. Or, ce n'est pas sa place !
Chez les nordiques ou les grecs, par exemple, les dieux sont à l'image de la culture des hommes, pas le contraire.
Quant aux romains, leurs empires furent des exemples de tolérance religieuse, pendant des siècles, ils acceptèrent que les nombreux peuples qu'ils avaient conquis puissent importer leurs croyances religieuses à Rome et les multiples temples consacrés à Mythra, par exemple, côtoient en toute sérénité ceux consacrés à Jupiter, Jupiter qui n'est autre qu'une copie romanisée de Zeus.
C'est bien là qu'on voit comment notre culture profondément noyautée par la curie chrétienne ne voit que ce que le clergé veut bien que l'on voit. Parce que nulle part, il n'est fait mention de la raison pour laquelle les romains se sont soudainement mis à rejeter soudain une religion. On sait que les chrétiens étaient persécutés par les romains, point. On n'a que le son de cloche : chrétien = victime.
Pourtant, après des siècles de tolérance pacifique sans tache, on peut raisonnablement penser que le problème n'est pas né du pouvoir romain, mais plutôt que Rome s'est simplement mis à se défendre contre l'émergence des appétits politiques des responsables religieux de ce nouveau culte, plus enclins à un contrôle du pouvoir qu'à la pratique d'une philosophie ou d'un rôle de réconfort moral.
Faut arrêter d'idéaliser le passé. D'ailleurs, tu crois vraiment que le statut de la femme était mieux qu'aujourd'hui chez ces peuples européens ou nordiques...?

Je n'idéalise pas le passé. L'utopie restera à jamais un rêve inaccessible parce que l'homme n'est pas parfait et ne le sera jamais. Les civilisations nordiques ou celtes fonctionnaient essentiellement sur le principe de la loi du plus fort - remarque que ça n'a jamais changé et que c'est toujours le cas, sous des formes moins brutes. Mais il serait idiot de nier que notre destin est encore marqué par ces ancêtres. Ainsi, les cultures européennes, ainsi que nous les connaissons encore en 2015 sont-elles encore le reflet des clans qui ont peuplé son territoire avant que Jésus ne crie. Le Français reste "Gaulois" dans l'âme, par exemple - même si ce terme de "gaulois" est erroné, il s'agit d'une invention romaine pour nommer les Celtes divisés en dizaines de clans.
C'est d'ailleurs aussi le résultat d'une imagerie chrétienne qui nous a trop longtemps donné une image de sauvages barbares, hirsutes et indisciplinés de nos ancêtres celtes. Ce que le travail de véritables historiens et l'archéologie parviennent à révéler des vestiges qui ont échappés à l’œuvre d'éradication catholique, c'est que cette civilisation fut beaucoup plus brillante que ça. La culture celte ne s'est pas limitée à produire des guerriers, ses cultivateurs ont fait de leurs terres des territoires riches et prospères (sans doute une des principales raisons de la conquête romaine) et ses artisans étaient aussi habiles qu'inventifs. Nombre de leurs inventions majeures servent encore. Les celtes sont par exemple à l'origine du fer à cheval, du tonneau, du pantalon, de la moissonneuse (oubliée puis réinventée vingt siècles plus tard !),de la cotte de maille, de l'étamage des métaux ou même du savon ! Oui, ces barbares prétendument sales et hirsutes ont inventé le savon, étonnant, non ?
Ils aimaient aussi les parures et objets aux décors raffinés.
Et si les chefs de clan n'ont pas su s'entendre pour botter les fesses de César, leur art de la guerre fut suffisamment développé pour leur permettre, outre de résister à leurs puissants voisins nordiques ou germaniques, de mettre Rome à sac plusieurs fois et de mener des guerres de conquête jusqu'en Asie mineure.
Enfin, il paraît que la mention "nos ancêtre les Gaulois" aurait été rayée des manuels scolaires pour ne pas heurter la sensibilité des enfants issus de l'immigration, tant pis pour la réalité historique du pays et la fierté d'une aussi brillante ascendance.
Pauvres celtes, ils n'auront donc jamais droit à la place qui leur revient dans une histoire qui porte pourtant leur marque à jamais.


Quant à la place de la femme, on n'en sait pas grand chose, c'est vrai... et l'histoire ne semble pas révéler le nom de chefs de clan féminins. Toutefois, les écrits laissés par les romains font état de femmes guerrières qui leurs donnent souvent bien du fil à retordre en secondes lignes. Les parties du panthéon qui est parvenu jusqu'à nous démontre de places de choix pour la femme dans les mythes et l’étymologie de beaucoup de prénoms encore en usage aujourd'hui prouvent une estime certaine de la figure féminine.
Brigitte = force et puissance - attributs surprenant pour celle qui était semble-t-il une déesse de la poésie (oui, ces barbares adoraient la poésie).
Astrid = force divine
Hilda = puissante dans les combats
Karine = propre, pure
Adèle = noble
Anecdote : saviez-vous qu'en 1545 l'église catholique avait ordonné qu'on ne baptise plus les enfants qu'avec des prénoms de saints ?
Ils ont vraiment tout essayé pour s'imposer comme unique référence !