Merci Kouki !
J'aime bien proposer des relectures de l'œuvre originale, même si je sais que ça ne plaît pas à tout le monde, comme Ghoùrd ou Végéta qui achève Nappa. je suis parfois un peu OoC, mais au vu de la latitude que laisse l'œuvre originale, j'espère que ça passe.

Et une fois de plus, ton intervention tombe vraiment à pic pour poster la suite ! Merci !
Voici donc le chapitre qui "recolle" avec la partie cinq que j'ai déjà publiée et que vous trouverez ici si vous voulez y rejeter un œil au terme de la lecture de celle-ci.
Chapitre septième : Coalitions
Partie IV : Négociations
Ghoùrd savourait l'effet de ses propos sur l'expression de Vegetà. Le commandò venait de lire toute la haine que ressentait le prìnce envers son double. Il se doutait donc que sa révélation ferait mouche, mais le résultat dépassait ses attentes. Il n'aurait même pas à manipuler le saiyàn : sa fierté avait été piétinée et Vegetà ne pensait qu'au jour où il laverait enfin son honneur en tuant leur tortionnaire commun. C'était presque trop facile.
Finalement, l'effet de surprise s'estompa, et Ghoùrd expliqua en détail les horreurs qu'il avait subies sur Yardràt, avant d'en venir aux raisons de sa venue sur Tèrre.
— Nous cherchons la même chose, Vegetà, et tu es ma meilleure chance de réussir à l'abattre, argumenta-t-il d'une voix fausse et suave. Tu possèdes forcément les mêmes capacités que lui. À nous deux, nous pouvons le vaincre et débarrasser l'Ùnivers de cette menace.
— Ne me fais pas rire, ricana le prìnce. Tu te fous biens de l'ùnivers. Tu cherches simplement à m'utiliser, car tu es faible. Moi, je n'ai pas besoin de toi.
— N'en sois pas si sûr. Je connais un moyen de le briser plus profondément qu'en l'humiliant au combat.
Krilìn remarqua que l'information n'avait pas laissé Vegetà indifférent. Les choses dégénéraient. Il s'était laissé dépasser par la surprise, et maintenant, il était complètement exclu de la conversation, dont le tour ne lui plaisait pas du tout.
— J'aimerais rappeler que notre objectif, ce n'est pas la vengeance mais récupérer la Dragon Ball, intervint-il.
Vegetà lui lança un regard lourd de sens.
— Je me fous bien de vos artefacts, compléta-t-il. Pour les réunir tous, il faudra tuer le Super Saiyan, et c'est tout ce qui m'intéresse. Mais s'il y a moyen de le faire souffrir encore plus, je ne vais pas me gêner. Ghoùrd, tu as intérêt à lâcher le morceau !! gronda-t-il en levant un poing menaçant adressé au commandò.
— Je ne suis pas stupide, répliqua ce dernier d'un ton presque facétieux. J'attends plus de garanties pour partager ce que je sais. Mais pour l'heure, je propose de poursuivre cette conversation dans un cadre plus agréable. Je meurs de faim, après tout ce temps dans l'espace.
Le prìnce ne sembla pas goûter le propos.
— Si tu ne parles pas immédiatement, je vais te réduire en miettes !
— Tu es bien piètre négociateur, Vegetà, le défia Ghoùrd d'un ton impérieux. Si tu veux te venger ton double, je peux t'aider à dépasser tes objectifs. Alors, maintenant, fais ton choix : soit tu me tues immédiatement, soit tu collabores un minimum.
Les lèvres de Végéta se déformèrent en une imitation de sourire qui reflétait plus de folie que de joie. Si ce petit déchet la jouait comme ça, il allait le satisfaire avec plaisir ! Il arma le bras pour le décapiter, mais hésita au dernier moment à cause des chimères que lui faisait miroiter l'alièn.
Krilìn, à l’affût, intervint avant que Végéta ne prît une décision irrévocable. Comme il le craignait, le saiyàn était hors de contrôle et l'aide de Bulmà ne serait pas de trop dans cette situation.
Il saisit le poignet de son allié, évitant à Ghoùrd une fin prématurée.
— Il a raison, Vegetà. Je meurs de faim, moi aussi, et on ferait mieux de prendre une décision à tête reposée. Rentrons à Capsule Corp, on verra ça là-bas tous ensemble.
Le prìnce n'avait pas goûté cette intervention et le fit savoir d'un regard noir, mais après quelques secondes d'intense tension, il sembla se détendre et conclut :
— Si jamais tu ne m'apprends rien d'intéressant, Ghoùrd, je ne te tuerai pas. Mais je ferai en sorte que tu me supplies de t'achever.
Après un frisson perceptible de l'alièn, ils décollèrent tous les trois en direction de la Capitale de l'Ouest.
Bulmà rassembla son courage et ouvrit la porte le plus naturellement possible.
— Bonjour et bienvenue à la Capsule Corporation. Que puis-je pour vous ? récita-t-elle presque par habitude, pour se donner une contenance, tout en détaillant son visiteur.
Face à elle se tenait un homme dans la trentaine, aux cheveux blonds coupés au carré encerclant un visage aux traits fins. Elle put enfin détailler ses étranges vêtements semblant sortir d'une autre époque : un gilet noir passé par dessus une chemise jaune pâle, rentrée dans un pantalon de velours brun foncé. Si la situation n'avait pas été si grave, ce manque flagrant de bon goût vestimentaire l'aurait sans doute amusée.
Mais ce qui attira toute son attention fut son regard ; il ne dégageait absolument aucune émotion.
Ce mec doit être un sacré joueur de poker, eut-elle à peine le temps de penser avant qu'il ne la salue à son tour d'une voix étrange qui ne lui correspondait absolument pas :
— Bonjour Mademoiselle Brief. Je vais tâcher d'être bref, car le temps nous est compté, mais j'ai besoin de toute votre attention.
Bulmà tiqua soudain sur les échos métallique de la voix. On aurait dit que son visiteur parlait au téléphone. Comme annoncé, il poursuivit rapidement ses propos :
— Je m'appelle Jim Factor et la personne que vous avez en face de vous est un cyborg.
Un cyborg. C'était donc ça. La voix poursuivit :
— Il s'appelle C-9 et il a été mis au point par le Docteur Gerò, le dirigeant de la Résistance du Ruban rouge. Il s'agit d'un groupe organisé travaillant à l'élimination de toute forme de vie extraterrestre pouvant constituer un danger pour l'humanité.
— Le… Le Ruban rouge ? Qu'est-ce que vous me racontez là ?
— Laissez-moi terminer. C-9 est un prototype. Gerò est un fou furieux et les armes qu'il projette de mettre au point constituent un bien plus grand danger que ne le sont vos amis. Il est essentiel qu'ils viennent mettre un terme à ses plans avant qu'il ne soit trop tard.
— Attendez, je ne comprends rien. Qui êtes-vous ? Où êtes-vous ?
— Notre base se trouve dans les montagnes qui cerclent la Capitale du Nord, au sud de celle-ci. Vos dispositifs ne devraient avoir aucun mal à scanner la région pour nous trouver. Je vous le répète, arrêter Gerò dans ses projets démentiels est une priorité absolue ; bientôt, même vos amis n'en seront plus capables.
— Écoutez, je comprends vos inquiétudes, mais croyez-moi, la menace que nous nous préparons à affronter est…
Bulmà fut soudainement interrompue par de brusques soubresauts bruyants du cyborg.
— Jim ? s'enquit Bulmà. Jim, vous êtes là ?
Ce fut une voix bien plus éraillée qui lui répondit :
— Bonjour, Mademoiselle Brief. Mon nom est Hieronimus Gerò. Je souhaiterais parler sans plus attendre à votre père.
Tout autour du vieux savant, des moniteurs affichaient des images de C-9 en pleine conversation avec Bulmà.
« Je m'appelle Jim Factor et la personne que vous avez en face de vous est un cyborg mis au point par le Docteur Gerò, le dirigeant de la Résistance du Ruban rouge. »
Gerò n'en croyait pas ses oreilles. La seule personne en qui il avait véritablement confiance, celui qui l'avait toujours épaulé au mieux et si souvent tiré de situations délicates. Celui qu'il avait personnellement chargé de démasquer l'auteur de la trahison.
La détermination implacable qui l'animait quelques secondes encore auparavant s'évanouit pour laisser la place à un profond désespoir. Comme si ses adversaires n'étaient pas assez puissants ! Il fallait encore que ses alliés les plus proches le poignardent de la plus dure des manières.
“Vous pouvez compter sur moi, Docteur.”
Le savant sentit ses jambes fléchir et le souffle lui manquer. Tout le poids des responsabilités l'assomma et il sentit le besoin de s'asseoir un instant.
« Gerò est un fou furieux et les armes qu'il projette de mettre au point constituent un bien plus grand danger que ne le sont vos amis. »
Les mots résonnèrent plusieurs fois dans sa tête :
« Gerò est un fou furieux… »
« Gerò est un fou furieux… »
« Gerò est un fou furieux… »
« Gerò est un fou furieux… »
« Gerò est un fou furieux… »
« Gerò est un fou furieux… »
« Gerò est un fou furieux… »
« Gerò est un fou furieux… »
« Gerò est un fou furieux !! »
Le savant sentit des relents biliaires acides lui remonter dans la gorge.
« Notre base se trouve dans les montagnes qui cerclent la Capitale du Nord, au sud de celle-ci. »
C'en était trop. Une étincelle de détermination ranima les iris du vieillard et toutes ses incroyables capacités intellectuelles se remirent à turbiner à plein régime. Il n'allait pas laisser l'œuvre de toute une vie s'écrouler à cause de ces deux traîtres !
— C-10, allez arrêter les époux Factor et ramenez-les moi, rugit Gerò en faisant glisser son siège face à son écran de contrôle personnel.
Moins d'une minute plus tard, il avait repris le contrôle de C-9 et savait très exactement comment il allait jouer la situation, ses extraordinaires compétences de réflexion en alerte. Il approcha ses lèvres du micro de transmission et prononça d'une voix assurée :
— Bonjour, Mademoiselle Brief. Mon nom est Hieronimus Gerò. Je souhaiterais parler sans plus attendre à votre père.
— Pardon ? répondit la jeune fille après qu'elle eut surmonté son hoquet de surprise. [size=95Je ne comprends plus rien. Qui êtes-vous ?[/size]
— Je viens de vous le dire. Je suis Hieronimus Gerò. Je dirige un groupe de survivants dans la zone nord du continent et je souhaiterais entrer en contact avec votre père.
Ce nom ne lui était pas étranger. Bulmà se concentra un instant et des images d'un magazine scientifique lui revinrent en mémoire.
A priori un immonde personnage, mais un véritable génie. Il fallait se méfier. Cependant, s'il était effectivement à la tête d'un groupe de survivants, alors elle devait maintenir le contact. De toute manière, il contrôlait visiblement le cyborg et d'après ce qu'elle avait vu, ce dernier pouvait certainement vaporiser leurs installations facilement. Il fallait au moins qu'elle temporise jusqu'au retour de Krilìn et Vegetà.
— Très bien, énonça-t-elle calmement. Je vais aller chercher mon père. Suivez-moi.
Gerò ordonna à C-9 de s'exécuter et de s'installer dans le fauteuil où Bulmà lui proposa de patienter. Puis, une fois que les moniteurs eurent montré la jeune héritière en train de quitter le salon pour monter à l'étage, il pressa un bouton orange et se pencha une nouvelle fois vers le micro pour ordonner :
— Faites-les entrer.
La porte de son bureau s'ouvrit dans un son métallique pour laisser apparaître l'imposante silhouette de C-10, surmontée de sa coiffure rouge qui lui donnait cet air si inquiétant en contre-jour. Chacune de ses mains tenait soit Jim, soit Marta, par le col de leur vêtement, et les surélevait à quelques centimètres du sol. Si la jeune femme ne cachait rien de sa terreur, Jim n'en laissait rien paraître et affichait un regard décidé.
Gerò s'en amusa intérieurement. Jim ne perdait que très rarement ses moyens, c'est ce qui faisait de lui un aussi bon élément en temps de crise : il gardait la tête froide en toute occasion. Mais le docteur savait exactement comment il allait le briser.
— Vous me décevez, Factor. Après tout ce que j'ai fait pour vous… lâcha Gerò sur un ton exagérément empli de regrets tout en s'approchant de son second, sans même un regard pour Marta.
— Vous êtes complètement malade, Gerò, répondit l'analyste sans se laisser démonter. De toute manière, c'est trop tard. Les Brief vont réduire vos projets de mégalo à néant.
— Je n'en suis pas si sûr. Je pense même que je devrais réussir à retourner cette situation à notre avantage… Enfin, à mon avantage.
— Savoir que je ne participerai plus à vos projets déments me suffit.
— Oh, mais vous allez continuer à faire votre travail, Factor. Mais sous haute surveillance, expliqua Gerò, un sourire mauvais aux lèvre.
— Vous n'êtes qu'un monstre ! Si vous croyez qu'on va encore bosser pour vous, vous rêvez ! intervint Marta à qui l'attitude de son mari avait redonné courage.
Le vieux savant prit le temps de se tourner lentement vers elle et de lui lancer un regard triomphant avant d'asséner :
— Bien sûr que vous allez le faire. Et vous allez même être la raison de cette fidélité renouvelée et sans faille, expliqua Gerò sans rien cacher de la satisfaction que lui procurait la situation.
Une lueur de terreur anima le regard de Jim quand il comprit ce que projetait le docteur.
— Attendez, Gerò. Non ! NOOOOOOON !!
Mais le savant avait déjà tourné le dos aux deux époux quand il ordonna presque négligemment :
— C-10, emmenez Mademoiselle Factor au secteur 12 et veillez à ce qu'elle n'ait de contact qu'avec les droïdes de surveillance. Puis vous accompagnerez Monsieur Factor à son poste de travail. Je lui ferai parvenir mes nouvelles instructions tantôt.
Le cyborg sortit sous les cris désespérés des deux jeunes gens et la porte se referma sur un Gerò satisfait qui entreprit immédiatement de donner les consignes nécessaires pour assurer la bonne marche de son plan. S'il n'avait pas pu s'assurer le concours de Jim par la générosité, il l'obtiendrait par la menace.
Mais bientôt, il fut interrompu par le retour de Bulmà, accompagnée par son père.
— Hieronimus…grogna ce dernier.
— Lévis… répondit Gerò via le cyborg sur le même ton. Ça faisait longtemps. Qu'est-ce que tu deviens ?
— Qu'est-ce que tu veux ? répliqua Brief sans entrer dans le jeu faussement poli de son interlocuteur.
— La même chose que toi. Sauver l'humanité.
— D'après ma fille, au moins un de tes hommes pense le contraire…
Gerò ne se laissa pas démonter. Il avait anticipé cette réaction.
— Le pauvre homme n'a pas toutes les cartes en main pour juger la situation. Il croyait bien faire, mais il est complètement à côté de la plaque. Tu peux critiquer mes recherches, mais je te rappelle que c'est toi qui héberges des aliens capables de faire sauter la planète en quelques instants si le cœur leur en dit.
— Ces gens essaient de nous sauver, expliqua le Dr Brief.
— Mes données sur le prince Vegetà indiquent toutefois qu'il serait à l'origine de la disparition subite de la Capitale de l'Est… C'est pourtant le point de départ de la situation dramatique qu'on connaît aujourd'hui. Et si je ne me trompe pas, tu en profites largement.
Gerò venait de marquer un point et son ancien collègue vit rouge. Le Dr Brief allait se lancer dans une tirade d'insultes quand sa fille prit le relais :
— Vous racontez n'importe quoi ! s'énerva-t-elle. Vegetà a peut-être causé des dégâts importants, mais aujourd'hui, c'est notre meilleure chance contre la vraie menace qui plane sur la Tèrre !
— Ho ! Ho ! ricana faussement Gerò. On dirait que la fillette vient à la rescousse pour défendre son papa ! Et quelle serait donc cette fameuse menace ?
Alors, Bulmà lui raconta comment Vegeta était apparu dans leur monde, comment il avait menacé de détruire la Tèrre. Elle n'omit aucun détail sur l'invasion de Freezèr, expliqua comment le Super Saiyan l'avait attiré sur leur monde, comment il avait massacré Son Gohàn et Nappà… Enfin, elle lui révéla comment il les avait avertis de son retour prochain avant de voler une des Dragon Ball.
Gerò écouta attentivement, d'abord avec suspicion puis avec un intérêt grandissant à mesure que ses propres incompréhensions trouvaient un sens logique dans les propos de la jeune fille. Le voyage temporel était improbable, mais pas impossible, et ce qu'elle disait était cohérent avec ses propres mesures et observations.
Ainsi, la Tèrre était la proie d'une menace encore plus terrifiante que ce qu'il imaginait et Son Gokù bel et bien mort. Voilà qui était à la fois frustrant et satisfaisant ; même si son objectif était atteint, il n'aurait pas le plaisir d'avoir assouvi sa soif de vengeance personnelle.
Mais surtout, il comprenait qu'il avait fait fausse route et que s'il voulait véritablement sauver la Tèrre, alors une alliance avec ses ennemis du moment semblait inévitable. Il n'était pas non plus obligé de tout leur dire, mais il était déjà prêt à de nombreuses concessions en début de conversation, et la nouvelle vision des événements que venait de lui proposer Bulmà l'y incitait d'autant plus.
Au terme du long discours, il prit un léger temps pour adapter sa stratégie et finit par proposer :
— Écoute, Lévis, nous ne devons pas laisser nos vieilles querelles prendre le pas sur l'intérêt supérieur que représente la survie de l'humanité. J'ai accompli en mécanique des progrès incroyables, notamment grâce aux technologies alien que j'ai pu récupérer.
Mais avec vos moyens, nous pourrions clairement ramener la civilisation. Il suffirait de construire en série des cyborgs, tels que ce simple prototype qui vous fait face, et nous pourrions rétablir la paix dans des provinces entières en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ; peut-être même restaurer le régime monarchique ?
Le docteur Brief dévisagea sa fille comme pour lui demander ce qu'elle en pensait. Cette proposition ne manquait pas d'attrait, d'autant qu'elle les libérerait des longues heures de négociations avec les différents groupes mafieux du sud. C'était alléchant.
— Dites-moi, Docteur, reprit Bulmà, vous parliez d'un prototype. Ce que disait votre homme était-il vrai ? Êtes-vous capable de réaliser de nouveaux cyborgs encore plus puissants que mes amis ?
Gerò hésita un instant…
— Je pense, oui, mais les progrès des saiyans sont si rapides que c'est dur à dire. Je travaille actuellement sur un projet de jumeaux androïdes, mais sur une base humaine à la place d'un modèle entièrement mécanique. Les premiers tests témoignent d'un potentiel extrêmement important. Toutefois, je manque de moyens pour les mener à terme. Vous voyez ce que je veux dire…
Bulmà voyait en effet très bien où il voulait en venir. Mais la jeune fille n'avait qu'une seule pensée en tête : si cet homme avait vraiment réussi à créer des machines aussi puissantes et qu'elle y adjoignait son savoir-faire et ses ressources, alors peut-être pourrait-elle jouer un rôle central dans l'élimination de Vegeta ; ce serait comme si elle tuait elle-même l'assassin de Nappà.
— Très bien, Docteur. Nous acceptons une séance de négociations.
Tout en rentrant vers la Capsule Corporation, Vegetà eut soudain une illumination.
Si Ghoùrd avait lu les pensées de son double alors peut-être, peut-être qu'il pourrait l'aider à dépasser le stade du Super Saiyan…
Carnets de Mister Popò, n°10'780
Le saiyàn passe tout son temps avec l'alièn qui vient d'arriver et de leur côté, Celui que sont devenus Tèn Shin Han, Yamchà et Piccolò s'entraîne avec Krilìn.
Mon maître paraît très perturbé ; ce qui est arrivé à Piccolò semble l'affecter plus que de raison. Ou alors, est-ce le poids de la Charge ? Ses tentatives de ranimer les Dragon Balls sont toujours au point mort et son moral est au plus bas. Il ne cesse de regarder en bas, perdu dans ses pensées et souvent les larmes lui coulent.
Pourtant, la situation sur Tèrre s'améliore de jour en jour, grâce à la récente alliance entre les Capitales Nord et Ouest. Quant à la jeune Bulmà, elle a promis de revenir avec un atout de poids pour la rencontre décisive qui se profile.
Ce sera à n'en pas douter un moment crucial pour l'avenir de l'humanité.
++