Alors tu me connais très mal.

(niicfrom
retard)
J'ai été retardé par un événement politique important, mais ça arrive !
Pour la peine je te promets de te MP, mais il y en a encore pour bien 20-30 minutes, je viens de commencer la mise en page.
EDIT :
Merci à
ButterflyAway, Lamantin_furtif, Xela26, Tonay et Pensyves. Parce que bon : voilà, quoi, ils défoncent tout.
Une "double" partie, donc aujourd'hui, soit un peu plus de 5'500 mots. J'espère que vous apprécierez le cliff de cette fin temporaire de chapitre septième. On se retrouve le week-end prochain pour le début du chapitre dixième.
Chapitre septième : Coalitions
Partie IX : Impacts
Il y eut une fraction de temps infime où Vegeta réalisa ce qui lui arrivait, tandis que la masse informe du djinn envahissait sa gorge et ses narines dans une sensation d'étouffement écœurante. Une fraction de temps infime où il réalisa que Buù allait l'utiliser pour devenir encore plus puissant. Une fraction de temps infime où il réalisa que, d'une certaine manière, Freezer et Soltraki avaient fait de même avec lui. Il l'avaient étouffé, réduit au rang de simple outil dont ils avaient voulu se servir pour étendre leur influence.
Mais le Prince des Saiyans n'était le jouet de personne.
Ni de Freezer.
Ni de Soltraki.
Ni de Buu.
Vegeta tenta de rester calme malgré la panique qui l'accablait de toute part. Une de ses mains dépassait encore de la gélatine grise qui cherchait à l'absorber. C'était sa seule chance de revoir Bulma et Trunks. Il y concentra une sphère de gravité surpuissante qui aspira bel et bien le corps de Buù, comme Vegeta l'avait espéré. Le saiyan réussit ainsi à dégager son flanc gauche et à arracher de son poing libre la part de Buù accrochée à son côté droit.
Puis, une explosion d'énergie phénoménale eut raison des derniers restes de la créature, qui furent purement désintégrés dans l'opération.
Je m'en sors bien, sur ce coup-là, songea Vegeta avant de fulminer contre la tournure des événements.
Sans l'intervention de son doùble et de C-18, il aurait pu pulvériser Buù sans autre forme de procès et au contraire, il avait failli y passer définitivement. D'ailleurs, où étaient-ils ces deux idiots ? Le prince repéra l'énergie de Vegetà sur la cité volante, en-dessus de lui, celle de Buù à deux endroits différents, mais la cybòrg demeurait invisible. Elle devait se trouver en embuscade quelque part.
Bon, s'ils s'y mettent à trois, ça va être dur, et les autres ne vont sans doute pas tarder. Ces abrutis ne se rendent pas compte du danger.
Vegeta fonça en direction de son doùble et s'arrêta à quelques mètres à peine.
— Je vais la faire courte ; le type tout maigre, là, il s'appelle Buù et tu peux me croire, c'est lui qu'il faut descendre en priorité. Il ne devrait pas être là et c'est un gros problème que vous avez.
— Qu'est-ce que tu veux que ça me foute ? répliqua le prìnce en concentrant son pouvoir. Je vais commencer par te faire disparaître, et ensuite je m'occuperai de l'autre machin.
Vegeta n'en croyait pas ses oreilles. Quelque part, il pouvait le comprendre, mais ça ne faisait pas du tout ses affaires.
— Je ne suis pas sûr que tu aies bien saisi, répliqua-t-il. Si on ne lui fait pas la peau, il risque de faire sauter la planète à tout moment.
— Et alors ?! s'écria son doùble en lançant l'assaut.
Après deux frappes qui furent parées sans mal, le prìnce poursuivit :
— Tu me dégoûtes à vouloir interrompre notre duel pour ce clown et à t'inquiéter pour cette planète. Tu es peut-être puissant, mais où est passée ta fierté de saiyan ? Il n'y a que notre affrontement qui compte !! termina-t-il en hurlant.
Galvanisé par son discours, Vegetà puisa encore plus loin dans ses ressources avant de porter le coup suivant. Il avait vu C-18 surgir derrière son double et comptait coordonner l'assaut pour un maximum de dégâts. Mais Vegeta était désormais sur ses gardes, et le déplacement d'air dans son dos fut suffisant pour qu'il parvienne à anticiper et esquiver ce nouveau traquenard.
Cependant, cela ne faisait pas avancer son vrai problème. D'un kiaï violent, il se débarrassa de ses deux agresseurs et se tourna dans la direction de Buù. Le démon était reconstitué et il assistait, placide, à l'assaut qui venait d'avoir lieu, son éternel sourire macabre bien fixé au milieu du visage.
Tu vas arrêter de sourire bientôt. Bon, si je ne peux pas les convaincre, eux, de l'attaquer, lui…
Le saiyan profita de cette courte accalmie pour remonter à hauteur du djinn, à une dizaine de mètres de lui.
— Eh, Buù ! Tu sais pourquoi ils m'ont attaqué moi et pas toi ? l'apostropha-t-il.
Le démon inclina la tête de côté pour marquer son intérêt autant que son incompréhension. En effet, s'il avait l'habitude qu'on s'en prenne à lui, voir des gens se battre entre eux en sa présence l'avait troublé. C'était bien la première fois qu'il n'était pas au centre de l'attention et il hésitait encore sur la conduite à adopter.
— C'est parce qu'ils te trouvent trop moche pour vouloir te toucher, expliqua Vegeta.
Buù ne répondit rien, mais le saiyan réprima un sourire quand il vit la peau grise de ses joues tourner au rouge vif et de la fumée s'échapper des orifices de son crâne. Le regard furieux du djinn se porta du saiyan au saiyàn, qui revenait justement à la charge à pleine vitesse.
Le démon gris intercepta son vol en déployant son corps jusqu'à former une membrane sur laquelle Vegetà rebondit bien malgré lui pour aller s'écraser dans un rocher. Puis, Buù fonça sur C-18 qui para les deux premiers coups par miracle avant de céder sous les angles improbables que son agresseur utilisait pour attaquer. Les programmes de la cyborgs n'étaient pas conçu pour affronter un adversaire sans coude.
Dès qu'il trouva la faille, Buù s'y engouffra sans hésiter, multipliant les frappes puissantes et projetant son adversaire de manière à se trouver sur la trajectoire d'un Vegetà vexé revenu au combat. Tout en continuant de presser la cybòrg, il fit pousser deux bras et deux jambes supplémentaires dans son dos pour engager le prìnce, et son sourire dément témoignait de l'immense plaisir que prenait le djinn à combattre deux adversaires à la fois. Le ballet monstrueux se poursuivit, et lorsque l'un de ses adversaires s'éloignait, Buù étirait son corps afin de rester au contact à la fois du prìnce et de la cybòrg.
— Bon, d'après Kaiò, c'est vraiment la pire chose qui pouvait nous arriver, expliqua Krilìn. Gokù, Gohàn et Chaozù vont venir du paradis, mais ça va prendre du temps, et même avec eux, ça s'annonce vraiment très compliqué. Ce truc s'appelle “Buù”, et d'après ce que j'ai compris, il a autrefois tué presque tous les “Kaiò Shin”, c'est-à-dire…
••• On sait déjà qui ils sont, l'interrompirent ses trois compagnons. En tout cas, cette saleté est en train de faire trembler toute la planète. La concentration de son Vice est si dense qu'il est en train de modifier la structure même de cette dimension.
— Bon, je propose qu'on laisse les tarés surpuissants se faire tuer par Buù en attendant Gokù. Il viendra d'ailleurs avec un Kaiò Shin, et un autre type puissant. Ça devrait suffire pour l'abattre, quand même !!
••• Il n'en est pas question. Cette horreur ne menace pas que la Tèrre, c'est tout l'Ùnivers qu'il va détruire s'il s'en sort. On y va tout de suite !
— Vous êtes tarés, ou quoi ? Quand on ne savait pas quoi faire, vous ne vouliez pas y aller, et maintenant qu'on attend des renforts, vous voudriez foncer ?
••• Oui. La menace dépasse l'entendement, et ce désaxé pourrait bien faire sauter la planète n'importe quand. Et puis…
• J'ai peut-être une technique pour le détruire, ou au moins l'affaiblir sérieusement, expliqua Piccolò.
— Oh…
••• On comptait l'utiliser sur le saiyan, expliqua-t-il de concert avec Yamchà et Tèn Shin Han. Mais il semblerait que nous n'avons pas le choix. Buù est bien trop dangereux, et l'enjeu trop important.
Krilìn sentit le désespoir l'envahir.
— Bon, ok, on y va… acquiesça-t-il à contre-cœur.
Désormais seule aux commandes de l'impressionnante cité, Bulmà observait les signaux avec angoisse. Ce rapatriement prenait trop de temps. Si ça continuait comme ça, les dégâts seraient trop importants pour continuer à maintenir la structure dans les airs. La jeune femme frémit à l'idée des conséquences catastrophiques d'un crash. Elle prit une décision difficile :
— Monsieur Psu, reprogrammez toutes les unités à l'extérieur pour un repli dans une zone sécurisée. On ne peut plus les attendre. Stanford, entamez une procédure de repli. Exécution.
Une nouvelle secousse ponctua ces mots qui fit chuter quelques imprudents. Personne ne discuta ces ordres aussi terrifiants que nécessaires et il ne fallut qu'un bref instant pour qu'il fussent exécutés. Un soulagement s'empara même de l'assistance, qui, bien qu'elle fût préoccupée par le sort de ceux qui restaient à secourir, aspirait à quitter le lieu des combats au plus tôt.
En moins d'une minute, la manœuvre était effectuée et le vaisseau prêt à quitter les lieux du combat. Bulmà sentit qu'en l'absence de Gerò, l'équipage attendait d'elle quelques mots réconfortants. Comme portée par les événements, elle saisit le micro de commandement.
— Mesdames, Messieurs, déclara-t-elle solennellement. Toutes nos meilleures pensées vont vers celles et ceux qui sont tombés pour notre cause et ceux qui devront rejoindre une zone civilisées par leurs propres moyens. Nous leur porterons assistance dès que possible. En attendant, souhaitons leur bonne chance.
Il y eu alors un temps de silence complet dans toute la salle. La jeune femme se sentit obligée d'ajouter en évitant de justesse un bégaiement :
— Cap sur la Capitale de l'Ouest !!
C'est à cet instant précis que Vegeta défonça une paroi pour débouler en trombe dans la pièce.
Quelques minutes plus tôt.
Jim devina rapidement où se dirigeait Gerò : son bureau personnel. Que pouvait bien préparer ce fou furieux de suffisamment urgent pour le pousser à abandonner son poste en plein combat ?
Le savant s'engouffra dans son bureau et l'analyste le suivit de près, mais lorsqu'il pénétra dans la petite pièce, elle était entièrement vide.
Reste calme, Jim. Il y a forcément une explication logique. Que ferait Marta ?
Il se demanda si sa femme avait bien été rapatriée. Oui. Forcément. Elle était sûrement déjà à bord quand il avait quitté la salle de contrôle. Pour le moment, il fallait qu'il trouve Gerò.
À chaque fois qu'il était venu ici, toute l'attention de Jim était focalisée sur le docteur, et il découvrit presque le reste de la pièce à l'instant. À part le bureau central et les bibliothèques, il n'y avait rien. Il inspecta rapidement le sol et le plafond sans rien déceler d'anormal jusqu'à ce que son regard se porte à nouveau sur les murs.
Les bibliothèques…
Jim tira consciencieusement sur chacune d'elle, et la troisième refusa obstinément de bouger. Il chercha alors comment ménager un accès, mais avant qu'il ne trouve, il perçut la mise en mouvement d'un mécanisme et s'écarta juste à temps pour éviter d'être renversé par le meuble quand il pivota.
Il se trouva nez-à-nez avec Gerò, visiblement abasourdi par cette rencontre inattendue au sortir de son repaire secret. Jim se préparait déjà à le menacer quand il nota la présence de C-10 à ses côtés. Le cyborg transportait une sorte d'énorme tube de verre plein d'un liquide à l'apparence écœurante. Il crut apercevoir une ombre à l'intérieur, mais il préféra porter toute son attention à une approche diplomatique.
— Qu'est-ce que vous faites ? demanda Jim du ton de celui qui est dans son bon droit. Je croyais que les cybòrgs servaient tous au rapatriement.
Gerò ne répondit pas tout de suite. Il semblait encore jauger la situation. Puis, après quelques interminables secondes, il se tourna vers C-10 pour s'adresser à lui :
— Terminez la procédure d'extraction sans moi. Je vous rejoins dès que possible.
Le cyborg s'exécuta et sortit de son pas calme et silencieux. Puis le bâtiment fut secoué d'un nouveau spasme qui faillit mettre les deux hommes à terre. Quand ils eurent repris plein pied, Gerò répondit enfin à la question de Jim.
— Je fais ce qu'il faut pour assurer la survie de l'humanité, Factor. Croyez-le ou non. Si vous avez d'autres questions, c'est maintenant. Je doute que nous ayons l'occasion de nous revoir.
— C'était “Cèll”, n'est-ce pas ?
Gerò ne put cacher sa surprise. Jim était décidément toujours aussi perspicace et crispant.
— Oui, c'était bien Cèll.
— Et c'est sur lui que vous comptez pour sauver l'humanité ? railla Jim. Il va être incontrôlable. Votre folie va tous nous enterrer.
— S'il est élevé correctement, nous ne courrons aucun risque. Et comme je ne crois pas que nous soyons capables de créer des cyborgs en mesure de dépasser C-17 et C-18, je pense que Cèll est notre meilleure chance de salut.
— Et qui nous débarrassera de lui, s'il s'avère hostile ? Vous n'êtes qu'un vieux fou imbu de sa création.
Gerò, déjà agacé, perdit ses nerfs. Encore une fois, cet insolent le traitait de fou. Il haussa le ton.
— Et qu'est-ce que vous proposez, Factor ?! Vous êtes toujours là pour critiquer mes choix ou trahir la confiance que j'avais placée en vous, mais quand il s'agit de faire des propositions, il n'y a plus personne, hein !
— Mieux vaut laisser l'histoire suivre son cours que d'en provoquer l'inéluctable chute !
— Votre naïveté est écœurante. Je vous ai même aidé à retrouver votre femme, je me suis passé de mon meilleur analyste dans un moment crucial, pendant tous ces mois j'ai fait tout mon possible pour vous ramener du bon côté, mais vous m'avez toujours répondu par le mépris !!
La part de vérité de ces propos enflammèrent Jim qui perdit ses moyens :
— Vous aviez enfermé ma femme !!
— Et vous nous aviez vendu à l'ennemi !!
Cette assertion eut raison des dernières barrières mentales de Jim. Il laissa libre cours à toutes les idées sombres qui avaient dévoré son esprit depuis la mise à l'écart de Marta.
— Salopard !! hurla-t-il en se jetant sur Gerò.
Les deux hommes roulèrent à terre, mais le plus jeune prit immédiatement le dessus. Il immobilisa le vieillard de ses genoux et serra son cou à pleines mains. Après tous ces mois de soumission forcée, un sentiment de puissance s'exprimait par la pression qu'il exerçait sur la glotte de l'être qu'il détestait tant. Un sentiment jouissif.
— Vous n'avez aucun respect pour rien, ni personne, éructait-il, hors de lui. Vous ne pensez qu'à vos expériences, à exploiter les autres !! Combien d'entre eux avez-vous inutilement envoyés à la mort, hein ?! Combien d'hommes et de femmes avez-vous…
Jim s'interrompit en pleine phrase. Des yeux du savant, exorbités, s'extirpait une terreur si pure et intense que l'analyste réalisa abruptement ce qu'il s'apprêtait à faire. Il avait complètement pété les plombs.
Il relâcha sa victime et se redressa pour reculer de quelques pas, tandis que Gerò roulait sur les genoux, une main portée au cou, et aspirait de larges gorgées de cet air qui lui avait tant manqué.
— J'aurais… J'aurais dû dire à C-10 de vous tuer… balbutia-t-il, à bout de force. J'aurais dû vous éliminer quand vous m'avez trahi. Vous n'arrêtez pas de me traiter de fou, mais le vrai malade, c'est vous, Jim !
Celui-ci n'eut jamais l'occasion de répliquer. L'endroit où ils se trouvaient venait d'être emporté par la plus formidable attaque énergétique jamais pratiquée sur Tèrre.
Vegeta ne se demanda pas longtemps si le djinn baissait son niveau volontairement : c'était évident. Mais c'était sa chance, et il comptait bien la saisir. Si cet idiot ne tenait plus compte de lui, alors il ne devrait sa défaite qu'à sa bêtise. Or Buù, tout à sa joie de tourmenter C-18 et son doùble, semblait l'avoir complètement oublié.
Le saiyan attendit le moment propice et quand il attaqua des deux poings, c'est tout le corps de Buù qui fut déformé et propulsé au loin. Vegeta n'attendit pas que le djinn s'écrase sur l'immense vaisseau stationnaire : il le rattrapa et porta deux nouveaux coups qui placèrent sa victime en parallèle avec la structure du vaisseau. Trois frappes surpuissantes plus tard, Buù n'était plus qu'une masse informe dont le prince se saisit à deux mains, avant de s'élancer à pleine vitesse vers le sol pour l'y écraser.
Il concentra alors deux sphères de gravité afin de rassembler tout le corps de son adversaire, puis relâcha l'alterki pour préparer à nouveau sa technique la plus destructrice. Cette fois, personne ne viendrait l'interrompre. Vegeta ramena ses mains vers l'avant et hurla :
— FINAL FLASH !!
La vague d'énergie qui lui échappa des mains en une perpétuelle explosion vers l'avant dévasta tout ce qu'elle engloutit. Complètement submergés, les restes de Buù rétrécirent puis disparurent dans la lumière ; les rares structures de roche qui avaient préservé leur configuration verticale furent balayées par l'onde de choc. Une large tranchée fut creusée dans la Tèrre sur des kilomètres, mais le rayon de destruction épargna de justesse le vaisseau de la Résistance. Vegeta avait choisi l'angle parfait et déversé toute sa force dans cette attaque qui mit longtemps à s'évanouir dans l'espace.
Et quand enfin il relâcha la pression, le saiyan tomba assis en arrière, fier et heureux, mais complètement épuisé.
Il l'avait eu.
Ce sale chewing gum était enfin tombé sous ses coups.
Hé ! Hé ! Quand je vais raconter ça à Kakarotto !! se réjouit-il.
La prochaine fois, je le prends avec pour qu'il puisse y assister !Son doùble et C-18 semblaient encore sonnés ou, tout du moins, ne pas vouloir l'attaquer dans l'immédiat. Sa démonstration avait dû leur faire un sacré effet. À dire vrai, lui-même ne pensait pas être capable de balancer autant d'énergie d'un coup. Il avait même cru en perdre le contrôle, à un moment…
Vegeta sonda profondément les environs pour s'assurer que son ennemi n'allait pas lui faire un de ces mauvais tours où il absorbait quelqu'un au moment où il semblait définitivement vaincu, mais il ne repéra qu'une seule énergie familière alentours en plus des combattants tèrriens : celle de Bulmà. Elle se trouvait visiblement dans l'énorme structure de métal qui volait au-dessus de lui.
Vegeta secoua la tête et regarda autour de lui. Il repéra également les quatre autres tèrriens qui venaient d'arriver sur place. Une chance pour eux de ne pas s'être trouvés sur la trajectoire de son attaque ! Eux non plus ne paraissaient pas hostiles, mais mieux valait d'ores et déjà avaler le senzu. Il était vidé, et dans son état il n'était pas sûr d'avoir le dessus ; ce serait vraiment idiot de se faire avoir maintenant par manque de prudence.
Pour la première fois depuis son arrivée, Vegeta se demanda ce qui avait bien pu se produire pour allier les cybòrgs et son doùble. Sans Goku, l'histoire avait pris une tournure vraiment inattendue. Il fallait qu'il en apprenne plus sur les andròïdes et pourquoi ils étaient si forts. Et surtout, comprendre où avait bien pu passer Son Gohàn et pourquoi il n'était pas là.
Vegeta s'arrêta net dans ses pensées.
Non…
Cette aura…
Non, ce n'est pas possible. Il n'a pas pu survivre à…À l'instinct, Vegeta sut ce qui allait se produire. Buù était en train de copier sa technique.
— DÉGAGEZ !! hurla-t-il à l'attention des tèrriens ; Piccolò, Tèn et Yamchà avaient anticipé ce conseil à la faveur de leur pouvoir.
Il était trop tard pour arrêter le djinn, mais si celui-ci lançait un Final Flash, alors il fallait éviter qu'il ne fracasse la Tèrre. C'est sur lui que Buù allait ouvrir le feu. Il devait l'attirer.
Vegeta décolla et réalisa au même instant que ce faisant, il condamnait la cité volante. Mais c'était un moindre mal : au moins, il demeurerait une planète sur laquelle reprendre le combat. Et, puis de toute manière, ces gens n'existaient pas.
Bulmà.S'il avait eu le temps de réfléchir, Vegeta n'aurait jamais pris la peine de dévier sa trajectoire, mais il ne réfléchit pas. Il traversa littéralement une section entière du vaisseau, pénétra dans la salle de commandement à travers un mur, lâcha un kikoha pour ménager une sortie, saisit Bulmà au vol comme au ralenti et, à la faveur d'une ultime accélération, sa fèmme bien serrée contre son torse pour mieux la protéger, il échappa de justesse à la plus formidable attaque jamais lâchée sur Tèrre.
C-12 dépose Marta au sol, selon les consignes qu'il avait reçues. Ils atterrissent juste à temps pour voir l'incroyable rayon d'énergie transpercer la cité volante. La disparition progressive de l'impressionnante mécanique est aussi fascinante que terrifiante et pendant les longues secondes que dure le phénomène, Marta retient son souffle. C'est forcément l'afflux lumineux qui produit ce sentiment de disparition. C'est une illusion d'optique. Elle s'attend à ce que la lumière s'estompe, que la cité reparaisse.
Et effectivement, c'est ce qui se produit.
Mais ce qui reparaît ne sont que les restes d'un vaisseau en ruine, fumant et brûlant de toutes parts dans le vacarmes des propulseurs qui explosent les uns après les autres. Toute les sections centrales qui assurent l'équilibre de l'ensemble ont été purement et simplement désintégrées. Les deux reliquats de cité, complètement déséquilibrés, se replient sur eux même avant d'entamer une chute presque lente. Le fracas des sections sur le sol entraîne des explosions majeures, bientôt alimentées par de nouvelles déflagrations locales mais tout aussi destructrices : pour parachever cette vision d'apocalypse, Buù surgit qui survole les décombres en dansant dans les fumées noires, bombardant les ruines les plus denses de kikohas dévastateurs.
Rien qu'à ses déplacements, il est possible d'imaginer le rire macabre du démon.
La Résistance du Ruban Rouge vient d'être intégralement annihilée en quelques instants.
Et Jim avec.
À moins que… À moins qu'il n'ait eu l'occasion de…
Mais personne n'avait pu survivre à ça.
Jim n'est plus là.
Jim.
Marta hurle de toute ses forces, si fort, si intensément qu'un goût de sang lui remonte de la gorge. Alors elle veut courir, se précipiter vers les ruines bouillantes de l'énorme carcasse pour y retrouver son époux miraculé.
Mais C-12 la saisit par le bras, la cale contre son corps et décolle avec elle, tandis qu'elle se débat encore inutilement pour rejoindre celui qu'elle aime.
Sur un ton dont on aurait pu croire qu'il voulait la consoler, le cyborg l'informe :
— Les probabilités de survie sont de 0%, Madame.
* * *
Vegeta atterrit rapidement et relâcha Bulmà. Cette dernière n'avait pas encore réalisé ce qui s'était produit ; tout s'était déroulé bien trop vite. Mais elle ne mit pas longtemps à réaliser à quelle mort horrible elle venait d'échapper. Derrière eux, le vaisseau entamait son inexorable chute infernale, entraînant avec lui des centaines, des milliers de morts.
Quant au saiyan, son costume était brûlé dans le dos et il avait visiblement encaissé une partie de la titanesque attaque de Buù. Mais si cela le faisait souffrir, il n'en laissa rien paraître et tourna le regard en direction du djinn, occupé à bombarder les restes de la cité à près de quatre cents mètres de là.
— Tu devrais partir, très loin, et très vite. Je ne peux pas garantir ta protection, dit-il à l'adresse de Bulmà, mais les yeux toujours fixés sur son ennemi.
— Toi…
Ce mot de la jeune femme transpirait la haine.
— Je ne sais pas pour quel plan tordu tu m'as sauvée, mais tu n'aurais pas dû faire ça.
Vegeta lui accorda un regard étonné. Bulmà précisa sa menace :
— Je te tuerai, salopard ! Tu m'entends ?! Je vais venger Nappà !!
Ah oui. Nappà.
Le saiyan l'avait complètement oublié.
— En effet, répliqua-t-il en reportant déjà son attention sur le démon gris. Je n'aurai pas dû te sauver. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Mais je peux t'assurer que ce n'est pas toi qui me tueras.
Sans lui laisser le temps de répondre, il décolla pour rejoindre Buù avant qu'il ne lance une nouvelle attaque à distance.
Krilìn n'avait rien vu venir. Si Piccolò ne l'avait pas saisi au col et entrainé, il aurait été atomisé en même temps que l'imposante ville volante. L'attaque du Super Saiyan était déjà surréaliste, mais celle de Buù dépassait tout ce qu'il aurait pu imaginer. À côté d'eux, Vegetà était un enfant de chœur.
Il fallut un temps pour que l'humain au corps d'alien se remette de l'image persistante du vaisseau en train de s'écraser. Puis, il réalisa :
— Attendez ! Où est passée Bulmà ?! Elle n'était quand même pas…
• Entièrement vaporisée, oui, l'interrompit Yamchà, les poings et la mâchoire serrés.
Le Vice du guerrier était en train de prendre des proportions démesurées. Il n'avait rien vu de l'intervention de Vegeta, et il pleurait intérieurement la perte de l'être qu'il chérissait le plus au monde.
•• Arrête, Yamchà !! Tu es en plein déséquilibre, réagirent ses deux partenaires. Si tu ne te calme pas, on n'a aucune chance.
La réplique, appuyée par leur sens intérieurs, fit mouche et les trois êtres s'illuminèrent alors d'une légère aura violette. Piccolò accueillait une large part de leur Vice commun et un sourire cruel se dessina sur son visage. Il était temps d'affronter le destin.
• On doit pouvoir y arriver, affirma Tèn Shin Han, autant pour informer Krilìn que pour raffirmer son optimisme. Allons-y !
— Quoi ? s'étonna Krilìn. Vous pensez vraiment pouvoir l'avoir ?
••• Oui. Buù est essentiellement constituée d'alterki et de Vice, mais il n'est pas complet. Il lui manque toute une part d'Amour qui est enfermée en lui sans pouvoir se manifester, car elle est trop faible. S'il en avait reçu plus, il serait sans doute moins violent. Et il a visiblement déjà subi plusieurs mutations et sa structure est instable. Si on parvient à accentuer cet état, il pourrait bien imploser de lui même.
— Et vous croyez pouvoir faire ça ? demanda Vegetà, qui venait de les rejoindre avec C-18.
• C'est possible, lui répondit Piccolò d'un ton sec.
• Qu'est-ce que ça peut te faire ? poursuivit Tèn Shin Han. Je croyais que seul le Super Saiyan t'intéressait ?
— Oui, mais cette saleté nous attaquera si on approche, et je n'ai pas envie de la laisser s'impliquer dans mon combat avec mon double.
Krilìn intervint pour calmer un ton qui montait trop vite à son goût.
— Donc, ton plan, c'est de détruire Buù, puis de t'en prendre au Super Saiyan ? Alors je crois que j'ai une idée qui pourrait bien nous arranger.
Les regards se tournèrent vers le regard confiant et porteur d'espoir de Krilìn, qui poursuivit :
— Laissons-les se battre et épuiser leurs réserves. Quand celles du Super Saiyan seront suffisamment basses, Tèn, Yamchà et Piccolò feront leur truc, et nous, on tente le coup avec ton double. Qu'est-ce que vous en dîtes ?
••• Ça peut marcher… jugèrent ses trois compagnons après un temps de réflexion.
— Du moment que cet enfoiré de Super Saiyan rampe à mes pieds, je m'en fous, lâcha Vegetà avec mépris.
Quant à C-18, elle se contenta d'un sourire satisfait qui mit Krilìn mal à l'aise. Il y avait quelque chose de profondément humain dans cette attitude qu'il n'aurait jamais imaginé chez la cybòrg.
— Bon, puisqu'on est tous d'accord, allons-y, conclut-il. Il faut suivre le combat de prêt et ne pas rater notre chance.
Vegeta avala le second senzu en vol pour récupérer tant de son propre Final Flash que de celui de Buù, puis il se jeta sur sa proie sans rien ménager de sa force. Il comptait y aller fort dès le début, et terminer ce combat au plus vite. À sa grande surprise, le djinn le reçut et para sa frappe, avant de lui décocher un direct en plein visage qui obligea le prince à un recul tactique. Son adversaire avait élevé son niveau.
— Tu es enfin sérieux, on dirait, commenta le saiyan sans se laisser démonter.
Pour toute réponse, un “gnîîîîîîîîî !” aigu accompagna une nouvelle attaque de Buù, qui allongea son poing pour l'atteindre à distance. Vegeta s'en saisit et l'utilisa comme appui pour envoyer son adversaire brutalement contre le sol, et ce à plusieurs reprises, au moyen de mouvements circulaires aussi rapides que violents. Puis il le relâcha en annonçant :
— Comme tu peux le voir, moi aussi, j'ai l'intention d'y aller à fond.
Buù se releva, de dos, en se grattant l'arrière du crâne. Puis le djinn fit pivoter toute sa tête à 180° et, d'une métamorphose dérangeante, son corps suivit ce changement d'orientation. Son faciès affichait un sourire ravi et irritant, ainsi que des yeux exorbités qui brûlaient d'une terrifiante soif de destruction. Vegeta en avait plus qu'assez de le voir arborer cette expression suffisante. Il lui tardait de la transformer en incarnation du mot “terreur”.
Dire qu'il a survécu à mon attaque… Il faut que je l'affaiblisse encore plus…
À nouveau, Vegeta prit l'initiative d'un assaut qui tourna rapidement à son avantage. L'alterki appuyait ses frappes et permettait des dégâts considérables. Quant à Buù, il ne l'atteignait que rarement, en général grâce à un élongation inattendue de son anatomie, laquelle réduisait l'impact de coups déjà amortis par le pouvoir du saiyan. Le prince obligeait le djinn à un jeu de parades défensives. Il cherchait à le harceler sans cesse pour pouvoir placer une déferlante énergétique encore plus violente que la précédente, qui réduirait cette fois jusqu'à la dernière cellule de Buù à néant.
Mais une part de l'attention de Vegeta restait occupée à surveiller les tèrriens, rassemblés à bonne distance, qui observaient le terrible affrontement avec la plus grande attention. Pour le moment, ils se contentaient de suivre leurs échanges sans intervenir.
Qu'est-ce qu'ils peuvent bien attendre ?
La réponse lui vint tout naturellement à l'instant où il formulait la question en pensée..
Ils attendent que l'un d'entre nous tue l'autre…
Sous la pression, Vegeta décida de tenter sa chance. Mais quand il voulut terminer son enchainement au torse d'une frappe appuyée qui enverrait Buù au sol, ses poings ne rencontrèrent que du vide. Le djinn avait explosé de lui-même avant l'impact et se reconstituait à bonne distance. Vegeta relâcha immédiatement l'alterki pour bombarder son ennemi d'une pluie de feu, mais récupérer ce pouvoir lui prit une fraction de seconde en trop. Le démon gris était à nouveau frais et dispo, prêt à esquiver ses attaques.
L'enfoiré !! Son timing était parfait !! Est-ce qu'il aurait déjà compris ?
• Vous avez vu ça ? s'exclama soudain Yamchà.
•• Bien sûr, confirmèrent Tèn Shin Han et Piccolò.
Comme ils n'avaient pas l'air de vouloir en dire plus, Krilìn leur demanda des précisions.
••• On dirait que Buù ne peut pas produire de Ki de lui même. En revanche, il est capable d'aspirer l'énergie qui l'entoure et de l'emmagasiner. C'est pour ça que son aura varie énormément. Là, il vient de le faire et nous avons clairement vu l'intensité du Ki environnant diminuer. Ça explique pourquoi il n'est jamais à court et remonte à son niveau initial aussi vite. Tant qu'il reste du Ki autour de lui, il est capable de s'en servir pour recharger ses batteries.
— Aspirer le Ki alentours et l'emmagasiner ? s'étonna Krilìn. C'est comme ça qu'il régénère ?
••• Il semblerait.
— Attends, intervint C-18. Vous voulez dire que ce truc est inépuisable, en fait ! Mais avec sa puissance, il va tout atomiser s'il ne se fatigue pas. !!
• Ou entièrement aspirer la force vitale de la planète, oui, répondit Tèn Shin Han.
••• Ça veut aussi dire qu'il complique énormément la tâche de quelqu'un qui voudrait combattre à son maximum et concentrer sa force, car il tire également son énergie régénératrice de son adversaire, s'il est chargé en Ki.
Krilìn resta songeur. Son regard passa de l'impassible Vegetà aux deux combattants qui ravageaient la région. Chaque nouvelle frappe produisait une onde de choc si puissante que l'on pouvait suivre ses fluctuations du regard.
Il avait enfin un plan concret. S'il manœuvrait adroitement, il aurait peut-être l'opportunité de résoudre tous leurs problèmes d'un seul coup. Il n'avait plus qu'à attendre la bonne occasion pour jouer son atout.
Vegeta enrageait. Sa stratégie ne fonctionnait pas. Il avait beau harceler Buù tant qu'il pouvait, les réserves du djinn se reconstituaient entièrement après chaque nouvel échange, et aucun ne durait suffisamment longtemps pour qu'il parvienne à l'atomiser d'un coup. Dès qu'il était en difficulté, son adversaire explosait pour régénérer hors de sa portée, sans lui laisser le temps de relâcher l'alterki.
De plus, ses propres forces commençaient à diminuer sérieusement. Pour l'instant, il puisait dans ses incomparables réserves pour maintenir son meilleur niveau, mais à ce train-là, il allait bientôt être dépassé.
Pour ne rien arranger, s'il tentait d'en finir avec Buù, il devrait sans doute y aller à fond. À ce moment, il serait vulnérable et ces ratés de tèrriens pourraient s'avérer vraiment dangereux. Le temps ne jouait pas en sa faveur.
En fait, sa situation était même carrément mauvaise.
J'aurais dû garder un troisième senzu…Vegeta eut un instant de trouble. Cette réflexion propre l'avait profondément atteint dans sa fierté. Lui, le Prince des Saiyans, aurait besoin d'une de ces graines pour battre Buù ? Il avait eu tort de s'appuyer dessus, ça l'avait ramolli. La prochaine fois, il s'en passerait dès le début.
Buù prit soudain l'initiative d'attaquer.
Perdu dans ses pensées, et habitué à la technique défensive de son adversaire, Vegeta fut pris de cours et encaissa l'assaut de plein fouet. Et pour la première fois, cette attaque de Buù passa outre toute l'efficacité de son alterki pour le sonner brutalement.
Tout autour de lui, le paysage vira au flou. Deux Buù translucides le gratifièrent d'un sourire ravi, et ce fut cette profonde satisfaction dans l'expression de son adversaire qui piqua au vif l'orgueil du Prince.
Pour qui cette baudruche dégonflée se prenait-elle ?
Elle n'était même pas réelle.
Je vais t'exploser.Cette pensée n'était pas un souhait. C'était une évidence.
Vegeta retrouva des sensations telles qu'il n'en avait plus éprouvées depuis longtemps. La rage de frapper sur son ennemi, la rage de vaincre son adversaire, la rage la plus viscérale qui soit ; la colère ancestrale des saiyans habitait Vegeta quand son aura explosa dans une impressionnante déflagration d'or et d'éclairs.
Le Prince relâcha l'alterki. Il n'en aurait nullement besoin.
Tous les coups qu'il porta firent mouche, sans exception. L'un après l'autre, ils déformaient le corps du djinn et le vidaient de sa substance. Chaque nouvel impact arrachait des portions entière du corps de Buù, qu'il récupérait grâce à une sphère de gravité parfaitement dirigée.
Vegeta était au sommet de son art. Chaque mouvement lui paraissait naturel et provoquait des dommages conséquents, jusqu'à ce qu'il réalise enfin que Buù était suffisamment affaibli.
Après un dernier coup des deux poings qui envoya au sol la masse informe qui composait le djinn, il atterrit exactement face à elle, le pied droit légèrement en avant. Il n'avait pas réfléchi quand il avait choisit cette position. C'était la conséquence logique de tout ce qui venait d'arriver. Vegeta venait de dépasser ses propres limites, d'atteindre un état de grâce qui sublimait chacun de ses mouvements. Il tendit le bras vers l'avant, la paume bien ouverte, orientée vers son ennemi et il hurla de la voix du vainqueur :
— BIG BANG ATTACK !!
Alors tout le Ki qui l'habitait fut expulsé d'un seul coup et percuta Buù dans une explosion concentrée qui éventra le sol, creusant un cratère aux dimensions invraisemblables, aussitôt recouvert d'un dôme de fumée si dense qu'elle paraissait pouvoir subsister toujours. Le paysage avait été ravagé sur des kilomètres à la ronde, et il s'en était sans doute fallu de peu pour que la structure-même de la Tèrre n'explose en réaction à l'impact. Vegeta avait tant donné qu'il fut lui-même emporté par l'onde de choc de sa propre attaque, tout comme le groupe de tèrriens, pourtant largement à l'écart de l'épicentre.
Il était impossible d'avoir survécu à une telle puissance de destruction. Même le plus minuscule atome de Buù avait dû être annihilé par la chaleur improbable qui avait vitrifié des hectares entiers.
Et pourtant, Vegeta n'avait toujours pas récupéré quand une silhouette malingre émergea des décombres pour se précipiter sur lui dans un sourire de mort en hurlant :
— Buùùùùùùùùùùùùùù !!
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