par Satan sama le Sam Déc 19, 2015 17:59
Pour ceux qui le souhaitent, ce chapitre est très porté sur des éléments des chapitres 25 et 26 pages 8 du premier tome en ce qui concerne ce qui s'est déroulé dans la Capitale Sud. Et le chapitre 7 page 3 du premier tome. Ca ne veut pas dire que le chapitre que je poste ci dessous est incompréhensible sans la relecture de ses chapitres, mais ceux qui veulent des petits rappels à droit à gauche, je vous redirige là dessus.
Chapitre 12: Les plans diaboliques de Tsuru Sennin
_ La capitale Sud est un vrai nid à démons Lunch, tu n’aurais pas dû venir avec nous.
_ Je connais très bien cette ville, et j’ai des contacts sur place, moi et Hasky nous avons grandi ici.
_ La connaîtras tu aussi bien si il advenait que tu éternues encore une fois ?, contra Tōmei.
_ Armes toi d’un moulin à poivre et tu seras sure que ça n’arrivera pas.
L’homme invisible ricana.
_ J’y songerais volontiers lorsqu’il m’apparaîtra que l’autre version s’avère finalement plus amicale.
Lunch pointa sa mitraillette sous le menton de Tōmei qui s’arrêta instantanément de rire.
_ Plus amicale elle l’est oui, mais laquelle, d’après toi, est la plus utile ?
Krillin lui fit baisser son arme.
_ Du calme Lunch, nous n’avons pas le temps pour ça. Je sais que Ten…
_ Ça n’a rien à voir avec ça, hurla-t-elle.
Frustrée Lunch prit de l’avance sur les deux hommes, longeant les murs de la capitale.
_ Elle ne comprend pas pourquoi il a fait ça, affirma Tōmei.
_ Que voulais tu qu’il lui dise ? Qu’il risquait l’enfer ? Que ses filles étaient fichées ennemies numéro un au royaume des cieux ? Il n’a pas menti, il était temps pour lui de quitter un monde où il n’avait plus sa place, il leur a juste épargné les détails.
_ A ta place Krillin, je me serais soucier un peu plus des détails, tu as accueilli cette famille et elle vit désormais dans ta propre maison, si Enma les recherche ce n’est pas sans raison.
_ Je… Nous avons le temps pour régler cela, Upa veillera à ce que tout se passe bien, j’ai confiance en lui pour ça.
Le trio continua leur ascension dans les ruelles sombres de la ville, il n’était pas rare parfois d’y trouver des cadavres, souvent des criminels de bas étage morts à l’issue d’un règlement de compte.
Parfois le spectacle était plus douloureux, comme cette femme aux cheveux blonds, dont le corps pourrissait, à peine caché sous un vieux tapis, au milieu des ordures. Et parfois l’horreur était à son comble comme lorsqu’à quelques kilomètres de la capitale, un tas de corps calcinés, fumait encore dans une fosse à proximité de laquelle était plantée une pancarte sur laquelle on avait marqué « Infidèles ».
Lunch elle-même ne semblait plus reconnaître les quartiers de son enfance.
_ Comment avons-nous pu laisser cela se produire ?, marmonna Krillin. Moi et Yamcha nous aurions pu vider cette ville de toute l’horreur qui s’y est engoncée en un jour seulement.
_ Le général Kranz a bien fait de vous l’interdire, les démons ont promis de tuer tous les civils si qui que ce soit tentait d’intervenir, en tentant de sauver quelques vies, vous auriez fait des milliers de morts.
_ En dix ans le mal a corrompu toute la ville, reconnut Lunch. Il ne s’agit plus de hold-up ou de gangs de quartier, c’est une vraie criminalité mais désorganisée, anarchique, la capitale porte encore le sceau de Piccolo Daimao. Ce que vous voyez là, ce n’est que la réalisation à modèle réduit du projet qu’il avait pour la Terre s’il était resté Roi. Un monde qui s’écroule à petit feu…
Lunch sourit.
_ Un terrain de jeu.
Elle courut subitement à travers une ruelle et sauta sur un passant qui clopinait lentement vers eux. Krillin la rejoignit en une demi-seconde mais elle avait déjà planté son couteau dans la gorge de l’inconnu.
_ Un démon, dit-elle.
_ Tu n’aurais pas dû, s’emporta Krillin. Tu vas attirer l’attention.
_ Arrête de dire des bêtises, des hommes, des démons, des criminels, des innocents, meurent tous les jours ici, ce n’est qu’un cadavre de plus.
_ Si tu n’arrives pas à te contrôler, nous chercherons Tsuru Sennin sans ton aide.
_ Va te faire foutre Krillin, tu n’as aucune chance de retrouver Videl sans moi dans tout ce merdier.
_ Taisez-vous !
L’homme invisible était accroupi auprès du démon décédé. Il constata avec effroi un collier de trophées qu’il portait autour du coup, des doigts ornaient son bijou.
_ Il y en a de toutes les couleurs, constata Krillin en se retenant de vomir. Probablement des doigts de démons.
_ Pas seulement !
Tōmei arracha l’un des macabres butins et le présenta au guerrier.
_ Un doigt de Namek, il a été tué récemment.
_ Qu’est-ce qu’un Namek ferait ici ?, demanda Lunch.
_ Deux jeunes Nameks ont disparus récemment, lui apprit Tōmei, les moins âgés parmi leurs pairs. Nail avait envoyé un sage du village en informer le gouvernement, Kranz leur a répondu qu’ils devaient se débrouiller avec ces affaires, qu’ils habitaient une région sans police locale et qui refusait son autorité, il n’a pas voulu s’en mêler.
_ Ce sont les démons qui les ont capturés alors. Qu’est-ce qu’on est censé faire ?
_ Rien Lunch, répondit Krillin, si nous intervenons dans cette histoire nous risquons de déclencher une guerre.
_ Et alors ? Si tu les combats, le conflit sera vite régler.
_ Mais des milliers de gens ici mourront, les démons se vengerons de leur défaite. Je préviendrais les Nameks de ce que nous avons découvert ici.
Krillin était fatigué de parcourir les rues infâmes de cette ville, il était pressé d’en finir.
_ Pouvons-nous vraiment faire confiance en tes contacts Lunch ? J’espère qu’on y est bientôt.
_ C’est un vieux repère, pas sûr qu’ils s’y trouvent encore, ce sont des imbéciles mais ils me diront tout ce que je veux savoir, la dernière fois que je suis venu ici avec Mai, Ino et Dansei nous ont aidé à trouver l’endroit où les démons se réunissaient. Ils en sauront peut-être d’avantage sur cette histoire de Nameks, et peut-être bien qu’ils pourront nous aider pour trouver Tsuru Sennin.
Arrivée sur place, Lunch toqua à l’entrée de la planque mais personne ne lui ouvrit, elle entendit des pas précipités à l’intérieur. D’un geste elle invita Krillin à défoncer la porte. Aussitôt fait deux tirs ricochèrent sur la peau du guerrier et il se jeta sur l’individu pour le maîtriser.
_ Dansei, arrêtes tes conneries, c’est moi Lunch.
L’acolyte de sa sœur était vraiment dans un sal état, toujours coiffé de sa casquette, il portait des vêtements sals et sentait l’homme qui se négligeait.
_ Qu’est-ce que tu fous ici Lunch ?, demanda-t-il.
_ On est venu rechercher des renseignements, on cherche quelqu’un. Où est passé Ino au juste ?
_ Il… il est mort il y a deux ans, lui répondit-il tristement, un tir perdu pendant une émeute, on s’est retrouvé dedans et j’ai réussi à fuir, mais lui, bah… je l’ai retrouvé après, quand ça s’est calmé, il avait une balle en pleine tête.
Lunch fit signe à Krillin de le lâcher.
_ T’aurais pas dû revenir ici Lunch, c’est la grosse pagaille, on arrive même plus à trouver à manger, au début j’volais quelques civils mais les gens restent chez eux maintenant et avec les démons et les gangs, bah ils raflent tout et laissent rien pour les autres, j’ai essayé de rejoindre un clan mais on m’a repoussé, si Hasky était encore là on s’en serait sorti, mais sans elle c’est plus pareil ici.
_ Donne lui un truc à bouffer, demanda-t-elle à Tōmei.
L’homme invisible sortit un sandwich et Dansei se jeta dessus pour l’avaler en deux secondes.
_ T’en as encore ?, demanda-t-il.
_ Seulement si tu nous dis ce qu’on veut savoir, répliqua Tōmei. On cherche Tsuru Sennin, t’as entendu quelque chose sur lui. ?
_ Le maître de l’école de la Grue, bien sûr, il fait beaucoup parler de lui ici, les démons le détestent, vous savez, cette histoire avec Piccolo Daimao, il l’a combattu avec Tortue Génial et leur maître là, Mutaito je crois, dans les temps anciens, alors les démons l’ont pas à la bonne.
_ On connait l’histoire, intervint Krillin. Les démons essaient de lui nuire ?
_ Nan, il est protégé, il est en affaire avec les gangs, il est très respecté par les criminels du coin, Tao est une légende ici, alors les démons prendraient pas le risque, et puis même si il y a quelques cas isolés, Tsuru Sennin règle le problème rapidement, on dit qu’il en a tué deux ou trois l’année passée.
_ Avec qui il fait affaire ?, demanda Lunch.
_ Je ne sais pas trop, je traîne souvent dans les quartiers des gangs, j’me fais discret et ils ont fini par s’habituer à moi, des fois je leur donne des infos par-ci par là et eux ils me donnent à manger puis je déguerpis pour éviter les ennuis. La dernière fois que Tsuru est venu dans le coin il cherchait de bons mercenaires.
_ Pour quoi faire ?
_ Ca je sais pas, admit-il.
_ Est-ce qu’il est encore en ville ?
_ Nan il n’habite pas sur place, il est dans les environs, personne ne sait vraiment où, mais y’a des villages un peu partout, beaucoup sont désertés, il a du se loger quelque part dans l’un d’entre eux.
_ On pourrait bien le retrouver assez vite, supposa Krillin.
L’homme invisible s’approcha de Dansei qui ne sembla pas rassuré.
_ T’es quoi comme type toi ?
_ Qu’est-ce que tu sais sur les Nameks ?, demanda Tōmei en ignorant la question.
Dansei fit la moue.
_ Pas grand-chose, j’les ai vu au tournoi c’est tout.
Tōmei l’empoigna.
_ Je sais quand quelqu’un ment, si t’as été aussi bavard concernant Tsuru c’est certainement parce que t’étais soulagé qu’on te pose pas des questions sur autre chose.
_ Eh la, calmes toi le transparent, j’ai dit tout ce que je savais alors…
_ Dansei, intervint Lunch, c’est important.
_ Cette histoire-là ça va foutre la merde, dit-il, si les Nameks savent et débarquent ici, ça va être la guerre et tout le monde se fera tué ici. Les démons partiront pas sans massacrer tout le monde.
_ Tu vas parler oui, hurla Tōmei.
_ Ok ok, mais j’vous aurais prévenu, vous avez intérêt à tout garder pour vous. Il se dit que les démons font des rituels bizarres du genre mutilation, invocation, enfin je sais pas trop, mais ils voudraient une sorte d’héritier à Piccolo Daimao, ils pensent pouvoir faire ressortir le mal qui imprègne les Nameks qui ont débarqué sur Terre et ainsi délivré la partie maléfique qui se cachent en eux.
_ Comme Dieu l’a fait autrefois en créant Piccolo Daimao, conclut Krillin. Bon sang c’est de la folie. Où est-ce que ça a lieu ?!
_ Ca je le jure j’en sais rien du tout.
_ On doit faire quelque chose, proposa Lunch.
_ On verra ça plus tard, certifia Krillin à contre cœur, on doit retrouver Videl.
_ Moi je reste ici, annonça Tōmei, je vais enquêter sur cette histoire.
_ T’en es sûr Tōmei ?
_ Allez récupérer la petite, et ne vous inquiétez pas pour moi, après tout je suis invisible.
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_ Thalès, le vaisseau du commandant Moah a été détruit, t’es en charge désormais, Paragus te donnes carte blanche pour gagner ce combat.
C’était une mauvaise nouvelle, Moah menait plutôt bien les troupes jusqu’à maintenant, leur faisant former un cercle protecteur pour empêcher l’ennemi de les submerger et envoyant les soldats les plus puissants saboter les frégates les plus redoutables de l’Empire. Thalès pouvait très bien ordonner le maintien de cette stratégie mais il se sentait incapable de s’adapter au déroulement de la bataille. Daïzu était prince de Kabocha, il avait sans doute reçu une formation pour mener des troupes, même dans l’espace. Lui il était un seigneur pirate, opérant dans un seul navire spatial avec un équipage réduis, il n’était pas un général de guerre, il était un soldat d’élite, un homme de terrain.
_ Daïzu, dit-il, tu gères les troupes d’ici, je sors combattre, Kakao et les jumeaux avec moi, Amondo rejoins le front Est pour soutenir les troupes de Zeeun. Si vous tombez sur Cooler prévenez-moi.
Un des deux jumeaux lui donna les derniers fruits de l’arbre disponibles.
_ Il n’en reste que trois maître.
Thalès en saisit deux et donna le dernier à Amondo.
_ Fais en bon usage.
Il engloutit les fruits magiques et sentit son énergie augmenter considérablement, son aura explosa et ses acolytes reculèrent devant l’intensité du pouvoir du seigneur pirate. Le saiyan respira profondément, savourant l’instant.
_ Ca faisait longtemps, dit-il.
Amondo imita son maître et rugit son contentement en laissant sa puissance récemment acquise s’exprimer.
_ Ca va être un carnage, rugit le soldat, un véritable carnage.
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_ T’as failli me tuer, hurla Yamcha.
Le terrien était enveloppé dans son aura écarlate, prêt à en découdre une nouvelle fois.
_ Le temps n’est plus à l’entraînement, riposta Kakarotto. Je me suis laissé emporter, ça arrive, mais tu es vivant alors arrêtes de te plaindre et prépares toi pour le combat nous sommes bientôt arrivé.
_ Comment saurons-nous où est Cooler ?, demanda Nail.
_ Généralement Namek, le grand manitou se trouve dans le plus gros vaisseau, mais je pense que Cooler va rendre visite à Paragus sur 52, c’est sur la planète qu’il se trouvera, dans le camp rebelle.
_ Et lorsque tout sera terminé ?, demanda Yamcha, tu vas gentiment nous faire rentrer sur Terre ?
Yamcha conservait l’éclat pourpre qui brillait de mille feux autour de lui. Il voulait le tuer, Kakarotto le sentait dans l’air comme de la bonne nourriture. Cette hargne, cette agressivité, cette détestation avait un goût de challenge. Yamcha serait-il devenu à la hauteur finalement ? Le saiyan ne pouvait y croire, les terriens avaient cette faiblesse, cette déficience qui l’avait contaminé et qui l’empêchait d’agir comme il le devrait. Bulma ! Elle l’avait choisi lui, et il détestait Yamcha pour ça, autant que le guerrier le détestait lui-même. C’était lui donner trop d’importance, cet homme ne méritait que le mépris, mais il n’y pouvait rien, il le détestait et avait envie de le combattre pour lui prouver sa propre valeur, la supériorité de sa race. Il en avait marre de faire semblant mais il le devait.
_ Un deal est un deal, nous ne sommes pas amis mais nous sommes alliés. Tu connais les saiyans pour leur cruauté….
Il lui posa une main sur l’épaule et le regarda droit dans les yeux.
_ Mais nous avons aussi une parole, je te ramènerais chez toi.
Oh oui il fera, en jetant son cadavre auprès de Bulma.
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_ Debout, hurla Tsuru Sennin. Recommence.
_ J’ai mal maître.
Videl était ensanglantée, meurtrie, et complètement désespérée. Il ne pouvait pas admettre qu’un de ses élèves se laisse aller à des pleurnicheries. Cette gamine était l’instrument de sa vengeance, son outil pour abattre Tortue Génial, pour détruire le cœur de son rival et le laisser dépérir dans la souffrance pour l’éternité, il avait besoin qu’elle soit forte, plus forte que les élèves de l’école de la tortue. Mais il ne savait pas comment faire. Ce nouveau monde le dépassait, la nouvelle génération surpassait clairement la précédente, pour la première fois de sa vie Tsuru Sennin doutait de sa capacité à se créer une nouvelle créature, une élève susceptible de se hisser au sommet de la hiérarchie, comme Tao Pai Pai et Ten Shin Han autrefois. C’était un défi insurmontable.
_ C’est de sa faute si mon frère est mort, grogna-t-il pour lui-même, et il me refuse la chance de le revoir, c’est lui le monstre. Debout, répétât-il à Videl.
La fillette tenta de lui obéir, mais elle n’était que faiblesse, elle s’effondra en tentant de se relever. Tsuru la gifla.
_ Tu me fais honte, je t’ai tendu la main, je t’ai offert mon enseignement et tu t’en montres indigne, ton manque de reconnaissance me brise le cœur, j’avais fondé énormément d’espoir en toi.
Il lui asséna un violent coup de pied et un craquement retentit. Videl cracha du sang. Etant donné la quantité elle vomissait du sang même.
_ Tao s’était relevé, Ten Shin Han s’était relevé, même Tchaoz, ce petit pantin pâle s’était relevé pour me tenir tête. Tu n’as pas leur détermination, tu n’as pas leur force. Aimes-tu vraiment ton père au moins ?
_ Je l’aimais oui, hurla-t-elle.
Tsuru la gifla de nouveau.
_ Alors pourquoi tu ne te relèves pas ? Tu n’as aucune volonté, tu vas échouer, et Yamcha restera impuni pour son crime.
Videl hurla et sauta sur son maître. Tsuru l’éjecta d’un simple revers de la main. Mais la petite se releva encore pour l’attaquer. Il la frappa mais elle revint à la charge, hurlant de rage, pleurant de rage.
_ Je vais te tuer.
_ Je suis ton maître, petite idiote, tu me dois du respect.
_ Je vous respecte maître, puisque je me suis relevé.
Sur ses mots elle se lança dans un ultime assaut et frappa le vieil homme au visage, surpris Tsuru s’effondra et Videl en profita pour le rouer de coups. Griffant son visage, lui martelant les cotes dans l’espoir de les briser. Tsuru Sennin la dégagea brutalement et lui envoya son poing dans le visage. A moitié assommé Videl retourna au sol, mais fébrilement elle tenta de retourner vers lui, les dents serrées, les yeux rouges.
_ Ça suffit, hurla-t-il, il y a peut-être encore de l’espoir pour toi. Va te nettoyer et mange, demain tu travailleras ta technique, le temps de guérir, puis nous reprendrons le combat.
Videl acquiesça et rampa presque jusqu’à la rivière pour se débarrasser du sang qui lui recouvrait tout le corps.
Tsuru regarda le ciel et aperçut deux silhouettes approcher. Il se mit à rire.
_ Ils m’ont retrouvé, épatant !
Krillin lui faisait face désormais, il déposa au sol une grande femme blonde armée d’une mitraillette, pitoyable attirail pour qui tentait de s’en prendre à lui.
_ Que lui as-tu fait ?, s’époumona Krillin en observant la petite se nettoyer le sang qu’elle avait sur le visage tant bien que mal.
_ Elle est mon élève, ceci fait partie de son entraînement, tu ne peux pas me le reprocher.
_ Je pense que je vais le tuer, cria Lunch.
Tsuru jeta un regard assassin à l’ancienne braqueuse de banque.
_ Lunch c’est ça ? Mon frère m’a déjà parlé de toi, tu n’es pas aussi célèbre que ta sœur, mais bien des hommes riches ont contacté Tao pour qu’il t’élimine. Il n’a jamais réussi à mettre la main sur toi, tu étais toujours bien cachée.
_ Tao a tué Hasky, je suis là pour la venger.
_ C’est ce qu’on t’a raconté ? Ou c’est ce que tu as déduis de façon tout à fait erronée.
Lunch lui tira dessus mais Tsuru para les balles avec grande facilité. Lunch tira de plus bel mais elle savait que c’était inutile, Krillin lui prit son arme et essaya de l’apaiser. Elle le rejeta.
_ Ils travaillaient tous les deux pour Pilaf, cria-t-elle à Tsuru, mais Tao a trahi son contrat, je sais qu’il était à la botte du Ruban Rouge, il lui a volé les Dragon Ball de Pilaf.
_ C’est vrai, le général Red a proposé beaucoup plus à mon frère, en bon mercenaire il a accepté cette meilleure offre, l’appel de l’argent, tu dois connaître étant donné ton passif. Si Hasky représentait un obstacle il l’aurait probablement tué et je me rirais de l’admettre. Mais ce n’est pas ce qu’il m’a raconté.
_ Tao a menti, ou c’est lui qui te ment, intervint Krillin, ne l’écoute pas s’il te plait. Je vais le faire taire.
_ Nan, lui pria Lunch, laisse le parler, tu le tueras après. Qu’as dit Tao ? C’est le destructeur qui a éliminé ma sœur ?
_ C’est ça ta seconde hypothèse ?
Tsuru Sennin ria à pleine voix.
_ Il ne l’a pas fait, pas plus que mon frère. Qui t’as mis ces idées en tête ? Cette chère Bulma ? L’unique témoin encore en vie, hormis le destructeur, et donc celle qui est parfaitement apte à arranger l’histoire à sa sauce. Si elle t’a parue indécise, si elle t’a parue confuse, lorsque tu lui as posé cette question fatidique. « Qui a tué ma sœur bien aimée ? ». Si elle ne t’a pas clairement répondu, si elle a dit qu’elle n’en savait rien, alors elle t’a menti, parce que c’est elle qui a tué Hasky.
_ Mensonge, affirma Lunch mais sans aucune conviction. Tu ….tu…
Soudain Lunch éternua et la forte femme aux cheveux blonds fit place à une jolie dame aux cheveux bleus, qui fondit en larme.
_ Incroyable, s’exclama Tsuru sans feinter sa surprise, c’est donc pour ça que Tao n’est jamais parvenu à te mettre la main dessus. Il cherchait une blonde qui se cachait derrière de belles boucles saphir.
Krillin empoigna sauvagement le vieil homme.
_ Tu vas passer le reste de ta vie en prison monstre.
_ En prison ?! C’est ça que Tortue Génial vous apprend ? Epargner vos ennemis ! Tsss. Lâche moi tout de suite nabot, où ta famille crèvera.
Krillin le lâcha immédiatement, et serra les poings.
_ Que dis-tu ?
_ Tu me prends pour qui ? J’ai pris mes précautions.
Il pointa Videl du doigt.
_ Prends la avec toi et l’indienne périra, touches moi, tues moi, frappes moi, et ton fils périra. J’ai engagé des mercenaires et ils sont doués pour l’assassinat, le nourrisson mourra rapidement ne t’inquiètes pas, mais ta femme…. Je ne pense pas qu’ils la tueront tout de suite, elle est jolie après tout.
Tsuru vit la rage, la peur et le désespoir envahir l’élève de son rival.
_ Tortue Génial les protégera, répliqua-t-il, aucun mercenaire ne peut prétendre le vaincre.
_ Oh Krillin, quand vas-tu comprendre ?
Tsuru Sennin savourait chaque seconde de l’instant présent. Surtout qu’il était loin d’imaginer ce pourquoi il avait réellement engagé ces mercenaires.
_ Crois-tu que Tao est le seul humain que le Docteur Gero a cybornisé ?!
_ Tu es de mèche avec Gero, hurla Krillin.
Il n’y a avait pas de meilleur mensonge que celui qu’on croyait avoir deviné comme étant une chose avérée. Krillin s’était lui-même plongé dans le piège que Tsuru s’était contenté de poser. C’était une histoire facile à avaler, et crédible qui plus est. Tao avait été le 9ème cyborg du professeur Gero, mais il n’avait, lui, aucun lien avec ce savant fou. Il le savait juste recherché. Et il maitrisait l’art du mensonge, aussi bien que celui de la vérité, moins utilisé, mais plus cruel et plus efficace aussi à en voir la pauvre Lunch pleurer toutes les larmes de son corps.
_ Veux-tu réellement risquer la vie de ta famille pour cette fille, Krillin ? Elle ne veut même pas être sauvée, elle a accepté de me suivre, elle a choisi mon école, va lui demander, va s’y et tu verras que je ne mens pas. Mais je serais toi, j’irais vite rejoindre ma famille pour m’assurer qu’ils soient en sécurité.
Krillin prit Lunch dans ses bras et décolla comme une fusée. Tsuru rejoignit son habitat, le sourire sur son visage ne le quittait pas. Il prit le téléphone et composa le numéro des mercenaires.
_ Alors ?
_ Mission accomplie monsieur.
_ Le vieux ne vous a pas posé problème ?
_ On s’est assuré qu’il ne soit pas là, comme vous nous l’avez indiqué, il cherche quelqu’un sur le lieu du tournoi, et des hommes à moi ont distrait le guerrier indien, on a simulé une attaque en mer prêt de l’île.
_ C’est du bon travail, je vous paierais l’autre moitié… Dès que vous m’aurez apporté l’enfant.
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_ Je sais que tu brûles de les rejoindre mon fils.
Paragus était installé sur son trône dans la salle principale du palais autrefois occupé par le gouverneur impérial de 52. Broly bouillonnait, toujours debout à ses côtés, attentifs aux puissances qui s’illustraient dans un combat qu’il ne voulait pas manquer.
Mais c’était très justement pour ça que Paragus ne souhaitait pas l’y voir. La guerre aurait été remporté mais à quel prix ? Un massacre sans précédent, et lui, Paragus, reprenant le travail de toute une vie à zéro. Il avait fomenté une rébellion et ce n’était pas pour la voir s’éteindre mais pour la sublimer en un Empire. L’Empire des saiyans.
_ Du calme mon enfant, du calme, c’est bientôt fini, et tu seras apaisé.
Paragus renforça le contrôle qu’il avait su Broly grâce à l’appareil qu’il portait à la main. Le saiyan cessa de s’agiter mais trépignait d’impatience et de frustration malgré tout.
Le lieutenant Angol courut dans la salle, à sa suite les observateurs qui devaient l’informer du bon déroulement de la bataille.
_ Thalès a remis le commandement à son bras droit Seigneur Paragus, lui apprit Angol, il est parti combattre sur le terrain.
_ Je ne lui en avais pas encore donné l’ordre, bougonna Paragus.
_ Le combat tourne cependant désormais à notre avantage, Thalès n’essuie aucune résistance, et ses soldats d’élites tuent l’ennemi par dizaine chaque seconde.
_ Comment ça ? Cooler n’est pas intervenu dans la bataille ?
_ Pas encore seigneur, mais des troupes ont été localisés sur la planète, certainement un commando suicide qui espère passer les lignes pour vous abattre.
Paragus se leva de son trône.
_ Ce n’est pas un commando lieutenant, hurla-t-il, c’est Cooler.
Des explosions retentirent à l’extérieur du palais. Des soldats crièrent, beaucoup paniquaient, depuis la baie vitrée, Paragus pouvait apercevoir deux silhouettes massacrer à la pelle ses troupes de sécurité.
_ Il faut que j’évacue avant qu’il ne soit trop tard.
Mais il était déjà trop tard, les vitres volèrent en éclat et Cooler entra dans la pièce. A ses cotés le seigneur pirate Slugh, Paragus était sans voix.
_ Ce doit être l’homme qui a tué mon père, le super saiyan légendaire.
Un rayon d’énergie fulgurant, s’abattit sur le corps de Broly et lui transperça la poitrine. Paragus vit, horrifié, son fils retomber sur le sol, à genoux et luttant pour respirer.
_ Qu’avez-vous fait ?, hurla Paragus.
_ Je l’ai mortellement blessé, ricana Cooler, et je vais le regarder mourir, mon père est vengé.
_ Il… il va tout détruire, scanda Paragus.
_ Il est déjà mort, répliqua Cooler.
_ AAAAAAAAAAHHHHHHH.
C’était un rugissement qui semblait venir de l’enfer. C’était les trompettes de l’apocalypse, le chant consacré à leur mort. La brutale révélation qui s’en suivit n’avait pourtant pas l’allure infernale propre au monde des ténèbres qui attendrait probablement Cooler. Tout n’était que lumière, une explosion de lumière qui semblait s’éparpiller sur le corps gigantesque et musculeux de Broly.
Paragus fut éjecté par la puissance dégagé par son fils, il s’étala sur le sol, luttant pour ne pas être transporté par ce raz de marée d’énergie.
_ Vous aussi vous êtes déjà mort, hurla-t-il. Nous sommes tous morts.
