Blablabla... Le comptoir de l'Union

[Foenidis]

Ah merci pour l'autorisation, je vais le mettre sur mon topic perso... même si je n'avais pas au départ l'intention de faire de la pub ici, mais puisque a priori certains sont curieux... allons-y !

[niicfromlozane]

Ben oui on l'est !

[Lenidem]

Bon, je crois que je me suis fait antarker.

Vous vous souvenez peut-être que je devais partir au Brésil pour un an, voire plus. Au départ, c'était à partir de septembre 2015, mais en août, on nous a dit que comme tout n'était pas prêt, ce serait plutôt février-mars, pour coller en plus à la rentrée universitaire de là-bas. Ok. Pas de nouvelles pendant longtemps. En janvier on nous dit tout va bien. Puis : finalement ça n'ira pas, les universités ne sont pas prêtes à vous héberger. Puis : oui, oui, vous partez bien en février ! Et il y a une dizaine de jours : bon, bah, peut-être en août finalement, on sait pas, mais n'espérez plus trop, hein.

Du coup : j'avais un temps plein que j'ai quitté en juin, pensant partir en septembre, que je n'ai pas pu récupérer ; je suis resté au chômage depuis, confiant dans le fait que j'aurais un CDD d'un an à partir de maintenant, pour étudier la psycho et le portugais du Brésil. Je me retrouve donc sans vrai boulot, à grappiller des remplacements comme tout nouveau prof.

Et j'ai dû quitter ma coloc, car j'étais avec un couple qui attend un enfant, et je logeais dans la chambre de leur futur bébé qu'ils aimeraient préparer avant son arrivée (sachant que j'étais déjà censé les quitter en septembre et qu'on a prolongé). Depuis trois semaines, je fais donc du kat-sitting chez les amis d'une collègue qui sont partis au Sri Lanka et reviennent jeudi - c'est un coup de bol d'être tombé sur eux, faut le reconnaître, même si j'ai pris froid parce que le chauffage a refusé de démarrer pendant cinq jours jusqu'à ce que je comprenne qu'il fallait faire un reset de la chaudière.

Pour l'anecdote, je me suis profondément coupé le pouce droit avec mon canif en ouvrant un truc, sang partout et relativement mal pendant plusieurs jours. Puis le lendemain, je me suis coupé l'autre pouce (mais moins fort) en ouvrant une boîte de nourriture pour chat - chat un peu dingue qui vient chercher des caresses, puis te bouffe la main : j'ai une grosse marque qui ne semble pas vouloir disparaître depuis deux semaines.

Il y a deux jours, j'ai oublié mon trousseau de clés à l'école et donc dû passer une (mauvaise) nuit chez ma mère en me disant que si je ne les retrouvais pas, j'allais devoir payer le changement de serrure et l'expliquer aux locataires de l'appartement - mais je les ai retrouvées.

Ce matin, j'ai perdu, ou on m'a piqué mon écharpe : journée d'inscriptions, beaucoup de va-et-vient dans l'école, j'ai refait toutes les pièces où je me suis rendu et je ne l'ai pas retrouvée. Je perds souvent mes affaires ; mais celle-ci, j'y étais particulièrement attaché car je l'avais achetée à Montréal, dans un de ces magasins hyper classes tellement cher que c'était en gros le seul truc que j'avais pu m'offrir en soldes (alors que je ne craque quasi jamais pour des fringues).

J'ai répondu à plusieurs annonce pour des logements sur FB, reçu une réponse polie, et une visite hier, bien située pour moi et chez des gens qui se sont avérés être des amis d'une de mes profs de tango qui est presque une pote, ils dansent presque tous et/ou pratiquent un art martial, comme moi quoi. Je prend un café avec, le courant passe bien. Et il y a dix minutes, je reçois un email de la personne de contact me disant qu'elle était persuadée que ce serait moi qui serais pris, mais que finalement une des colocataires qui est couturière préfère que ce soit une femme, car elle pense que ses clientes qui viennent essayer des robes se sentiront plus à l'aise. Je peux comprendre. Mais merci pour la perte de temps et les faux espoirs...

Maintenant, à moins d'un miracle dans les prochains jours ou de me jeter sur le premier truc venu, je vais devoir retourner chez ma mère pour une durée indéterminée. Et ça, ça me flanque un de ces cafard...

Enfin, mon meilleur ami, celui que je connais depuis la maternelle m'a profondément surpris et déçu, comme je ne l'aurais jamais imaginé. Mais c'est peut-être moi qui en fais une montagne.

Pour pas rester dans le négatif :

- Je vais recevoir un retour d'impôt à quatre chiffres inattendu.
- Une amie de Montréal m'a offert un cadeau surprise par Amazon (pour mon départ au Brésil, elle pouvait pas savoir) : Des cannibales de Montaigne. Court, agréable à lire, et je viens justement de finir Races et histoire de Levi-Strauss qui l'avait apparemment à l'esprit en l'écrivant.
- J'ai une 3DS. Yeah.

Edit. Je sais que dans le tas y a des petits trucs, hein, mais bon, l'accumulation...

[Teen_Gohan_757]

En effet, niveau poisse t'es bien au niveau Antarka là

C'est vraiment dommage que ce travail au Brésil ne se fera pas et en même temps, c'est assez scandaleux d'annuler si peu à l'avance car à cause de ça, te voilà bien dans l'embarras.

Et si tu dois retourner chez ta mère, pour avoir eu une expérience similaire, au début ca va en effet un peu te déprimer mais normalement, tu finiras par t'y faire :p


En tout cas courage dans tes diverses démarches o /

[Lenidem]

Merci Teen.

Et si tu dois retourner chez ta mère, pour avoir eu une expérience similaire, au début ca va en effet un peu te déprimer mais normalement, tu finiras par t'y faire :p

[Teen_Gohan_757]

Tu n'a pas l'air d'y croire, tu n'es pas en bon termes à avec ta mère ?

[Lenidem]

C'est pas vraiment ce que je dirais. Mais si je commence à en parler, je dois vous faire toute ma psychanalyse et parler du "couple" qu'elle formait avec mon père, et je préfère vous épargner ça.

[Teen_Gohan_757]

Oui à l'écrit, ca risque d'être aussi long que lourd à lire mais bon, je vois que c'est compliqué déjà, je comprends donc mieux ta réticence à revenir au foyer familial :p

[ChrisToTheCrix]

Allez courage, il faut essayer de penser positif, même si c'est dur. Faut garder la tête haute en toute situation (oui sans doute plus facile à dire qu'à faire)

Je vais citer cette phrase d'un des plus grands philosophes : "Ce qui compte, c’est pas la force des coups que tu donnes, c’est le nombre de coups que tu encaisses tout en continuant d’avancer. Ce que t’arrives à endurer tout en marchant la tête haute." Rocky Balboa.

Non pour rester sérieux, t'en fais pas ça devrait s'arranger. Certes la situation n'est sans doute pas au beau fixe chez ta mère, mais bon serre les dents un maximum si je puis dire.

Tu devais aller au Brésil pour le boulot ? Tu es prof' non ? (si j'ai bien compris)

[Foenidis]

Ouch... là, j'avoue, ça ressemble furieusement à une méchante antarkade... >_<

Respire ! Après la pluie... le beau temps. Peut-être que tu ne partiras pas au Brésil, mais que ça va te sauver la vie, peut-être que tu vas rencontrer le grand amour en France, du coup... ou que tu vas gagner à l'Euro-million... peut-être que t'avoir près d'elle va faire un bien fou à ta maman qui en avait grand besoin, peut-être... peut-être... peut-être...

Bref, la vie ne nous offre pas toujours les chemins dont on a rêvé, mais il arrive souvent que quelques kilomètres plus loin, on finisse par se dire que dernier virage passé n'était pas si mal.

Condoléances pour ton écharpe... c'est toujours triste de perdre un souvenir auquel on tient.

[Lenidem]

"Ce qui compte, c’est pas la force des coups que tu donnes, c’est le nombre de coups que tu encaisses tout en continuant d’avancer. Ce que t’arrives à endurer tout en marchant la tête haute." Rocky Balboa.

Faudra que je regarde ce film, un jour.

Tu devais aller au Brésil pour le boulot ? Tu es prof' non ? (si j'ai bien compris)

Oui, prof de français. C'est la Fédération Wallonie-Bruxelles (les francophones de Belgique) qui engage des profs de français et/ou de littérature pour donner cours à l'étranger, montrer qu'on existe et qu'il y a des gens qui parlent français en dehors de la France, la plupart du temps pour donner des cours de littérature française de Belgique (ou littérature belge de langue française, ou littérature francophone de Belgique, pour moi c'est chou vert et vert chou). La seule condition, c'est que les universités hébergent les lecteurs (c'est le terme adéquat) vu que basiquement, elles reçoivent quand même un prof gratos. Or là, bien que ce projet soit à l'initiative du Brésil et lancé depuis le mois de juin (ce sont eux qui voulaient qu'on commence en septembre au départ), une seule des universités sélectionnées a fourni les garanties demandées pour le logement, donc une seule d'entre nous trois partira dans les semaines à venir, celle qui a été la mieux notée aux tests de sélection. C'est bêtement ça. Bien sûr, Wallonie-Bruxelles International refuse de nous envoyer et de nous laisser payer le logement de notre poche, diplomatiquement ce serait envoyer un mauvais message - et ça me ferait mal au cul de me dire que je perds un gros avantage parce qu'on s'est foutu de ma gueule assez longtemps. L'autre prof et moi, on reste donc coincés ici comme des cons.

peut-être que tu vas rencontrer le grand amour en France, du coup... ou que tu vas gagner à l'Euro-million... peut-être que t'avoir près d'elle va faire un bien fou à ta maman qui en avait grand besoin...

J'ai bien fait de poster ici.

Mais vous avez raison, je sais bien que ce n'est qu'une période. Disons que je suis pressé qu'elle s'achève.

Quant à mon écharpe, heureusement, vu que je perds en moyenne une paire de gants, un bonnet ou une écharpe par hiver, je m'étonnais déjà de l'avoir conservée plusieurs années et je me disais depuis longtemps que le moment viendrait tôt au tard. Perte programmée, deuil facilité, disons. :p

[Foenidis]

Disons que je suis pressé qu'elle s'achève.

Il ne faut jamais dire ça malheureux !... Le destin est un vilain farceur qui risque de rire de te laisser coincé dans la dimension antarkienne pendant encore un moment pour t'apprendre à mieux le respecter !

[Lenidem]

D'un autre côté, si je dis que j'aime ça, le destin serait capable de dire "alors restes-y, lol".

Gros stress hier, quand arrivé à l'arrêt de bus je me rends compte que je n'ai pas mon portefeuille, lequel contenait ma cotisation de karaté - à trois chiffres - que je venais de retirer. Rentré chez moi en courant : heureusement, je l'avais simplement laissé sur la table du salon...

[Foenidis]

Nan mais le truc, c'est de ne rien dire... tu gères la crise, tu fais ce qu'il faut pour t'en sortir avec dignité, vouala.

[ChrisToTheCrix]

D'un autre côté, si je dis que j'aime ça, le destin serait capable de dire "alors restes-y, lol".

Gros stress hier, quand arrivé à l'arrêt de bus je me rends compte que je n'ai pas mon portefeuille, lequel contenait ma cotisation de karaté - à trois chiffres - que je venais de retirer. Rentré chez moi en courant : heureusement, je l'avais simplement laissé sur la table du salon...

Bah tu vois à chaque problème sa solution ! T croyais avoir perdu les clés, tu les a retrouvé. Pareil pour ton portefeuille. Recentres toi !!

Prof de Français c'est cool ça !

Mais pour votre histoire y a moyen de vous retourner contre quelqu'un ?