xela26 a écrit:
je réagis tard à ton chap. Bref, j'avais pas vu le coup du retour de Wheelo. On voyait bien qu'entre Géro et l'assistant de Wheelo, c'était pas l'amour fou, mais je l'aurai pas imaginé avoir ce cher bon docteur si facilement. Du coup je suis d'un avis mitigé... Wheelo n'était pas mon perso favori, mais son retour m'a quand même surpris, et on a pas fait le tour du perso, donc pkoi pas. Après, maintenant qu'il est de retour, il vole un peu la vedette à ce cher Géro, bref, wait and see.
Ton Goku est super bien géré je trouve, dans son coté parole naïve qui humilie (Végéta) sans s'en rendre compte ni le faire exprès.
J'ai pas trouvé mieux pour faire revenir Wheelo après sa mort surprise que je voulais absolument garder contre Goku

Alors ouais, moi aussi je trouve son retour un peu moisi mais c'était le prix à payer.
Merci pour la gestion de Goku, je fais beaucoup d'efforts là-dessus
Enfin, ça fait 3 semaines, je suis prêt à poster la suite, on reprend comme avant
Chapitre 25 : Souhaits et Projets
“Alors ? L’appareil fonctionne ? demanda distraitement Wheelo à son acolyte de toujours.
-On dirait bien… la machine nous dit que oui, assura Kochin, sans quitter des yeux l’écran qu’il avait devant lui. Apparemment, le contact avec Nappa est rétabli et il a reçu les ordres que j’ai envoyés.
-Une chance qu’il ait été épargné... et qu'on ait pu réparer ce dispositif. Ça m’aurait attristé de perdre de brave Nappa.
-C’est un très bon élément, bien qu’il me paraisse un peu trop indépendant à mon goût, commenta le vieillard. Si toutefois il fait ce que je lui ai dit, on devrait être capable de préparer le terrain avant le retour du Super Saiyajin.”
Le généticien aux cheveux longs s’étira et fit craquer ses articulations avant de se lever de sa chaise.
“Effectivement, ça nous laisserait une bonne marge pour assurer notre emprise sur la planète. Mais avant de me mettre au travail, j’ai besoin d’un peu d’exercice ! Je suis resté trop longtemps inactif. Allons voir de quoi est capable ce fameux Numéro 14. J’espère que je ne vais pas trop l’abîmer… ou l’inverse.”
Wheelo était déjà presque sorti de la pièce lorsque Kochin l’interpella.
“Maître ! lança-t-il. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerais vous parler d’un nouveau projet dont j’ai déjà imaginé les grandes lignes.
-Oh… fit l’intéressé. Qu’est-ce donc ?
-Je pensais que l’on pourrait recycler Kishime, Misokatsun et Ebyfriya, expliqua le vieillard. Grâce à Gero et nos connaissances nouvellement acquises, je pense que l’on pourrait en tirer quelque chose d’utile.”
Le Saiyajin parut surpris et se gratta le menton quelques secondes, les yeux dans le vague.
“Pourquoi pas… finit-il par lâcher. Si tu penses que ça en vaut la peine. Tu voudrais que je planche dessus, c’est ça ?
-Je me suis dit que cela pourrait vous faire passer la frustration liée à la perte des combattants Terriens, assura Kochin avec un sourire forcé.
-Hmm… tu n’as pas tort ; une nouvelle expérience, rien de mieux pour me changer les idées. Transmets-moi les documents, que je puisse lire ça après mon entraînement.
-Ce sera fait, maître…”
Le vieux scientifique garda son expression affable et attendit que Wheelo sorte du laboratoire pour se lever à son tour.
“Bien, en voilà un qui me laissera tranquille un bon moment, grogna-t-il.”
En effet, Kochin planchait sur tout autre chose et ça, même son acolyte de toujours n’en savait rien. Le généticien bossu marcha d’un pas vif vers les quartiers de Gero où ce dernier l’attendait. Hiéronimus tapa une commande sur son ordinateur et un cliquetis se fit entendre dans la pièce.
Jusqu’alors camouflé à la perfection, un couvercle s’ouvrit dans le sol et dévoila une échelle permettant de descendre dans un sous-sol. Les deux scientifiques l’empruntèrent en silence et s’enfoncèrent dans les entrailles de la terre. Ils arrivèrent dans une section du repaire que le roboticien n’avait montré à personne. Ici, pas de bazar ni d’objets qui traînaient partout. Il n’y avait qu’une unique machine reliée à un gros cylindre en verre, rempli de liquide oxygéné.
“Combien de temps tu m’as dit qu’il prendrait pour arriver à maturité ? demanda Kochin d’un ton presque passionné.
-Au bas mot, vingt-cinq ans, peut-être plus, admit Gero.
-C’est clairement trop long. Si j’en crois tes écrits, tu as réalisé un fantastique travail. Même Wheelo et moi n’y avions pas pensé. Tu aurais peut-être fait un généticien encore meilleur que nous si tu avais choisi cette voie dès le début. Heureusement, je suis là pour t’apporter mes lumières et je pense déjà que j’arriverai à améliorer un peu tout ça.”
Hiéronimus acquiesça en silence, en gardant une certaine réserve. Il n’était pas encore certain de connaître sa place au sein de ce trio de savants fous. Apparemment, Kochin voulait se détacher de l’influence de Wheelo tout en restant dans ses bonnes grâces.
D’un côté, cela lui permettait de bénéficier de sa protection et d’un autre, il mettait au point d’autres projets pour s’émanciper petit à petit… peut-être jusqu’à doubler tout le monde. Facile quand on n’avait pas besoin de dormir... C’était bien pratique d’être cybernétisé, se dit Gero. Les besoins primaires et contraignants de l’organisme vivant étaient tout simplement gommés.
Manger, respirer, dormir… une fois ces entraves supprimées, le temps disponible pour travailler était bien plus important. Les conditions également : quand tout le monde était au lit, il y avait peu de chances d’être dérangé. Enfin, la vieillesse et la sénilité n’étaient plus un problème non plus.
Peut-être que cette idée de se changer en androïde n’était pas si farfelue, en fin de compte. Le vieux moustachu y avait déjà longuement pensé lorsqu’il avait commencé à sentir sa santé lentement décliner. Pourtant, l’échec cuisant lié à sa seule et unique tentative de cybernétiser un humain était encore trop présent dans son esprit. Lorsqu'il avait voulu sauver son propre fils, victime d'un coup de feu lors d'une mission de l'armée du Ruban Rouge, il n'avait fait qu'empirer les choses. Il ne se pardonnerait certainement jamais d’avoir tenté une telle opération. Le regard implorant de son garçon, ses hurlements lui intimant de mettre un terme à ses souffrances... à chaque fois qu'il y pensait, Hiéronimus se dégoûtait lui-même.
De plus, comment savoir si on gardait son intellect intact ? Le vieux moustachu s’était juré de ne jamais passer à l’acte, même si dans le cas de son fils, il avait été trop proche de la mort pour prendre cet aspect en compte. Mais en ce qui concernait Gero, il voulait garder sa vivacité d’esprit et ses ambitions intactes.
“Bien… je te remercie pour ton aide, dit-il en revenant à la réalité. Si Cell peut voir le jour de mon vivant, j’aime autant.
-Ça devrait pouvoir se faire, promit Kochin. Dans le même temps, essayons de lui instaurer un certain ressentiment vis-à-vis de Wheelo, ça me ferait le plus grand plaisir.
-Pourquoi pas… répondit Gero. Pour le moment, il est conçu pour tuer Son Goku, comme tous les autres. Mais son caractère est encore aisément modulable.”
Hiéronimus invita son collègue à lire quelques documents. Recevoir l’aide de ce génie pour concrétiser le projet Cell était une sacrée aubaine ! De là à lui dévoiler tous les secrets liés à cette créature, il y avait un grand pas que le roboticien n’était pas près de franchir.
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“Merci ! Vraiment ! Vous êtes géniaux !”
Goku avait du mal à contenir sa joie retrouvée. Après de longues délibérations, les Nameks prisonniers avaient finalement accepté d’invoquer leur Dragon Sacré pour exaucer le souhait du Saiyajin venu de la Terre. Il était évident que ce combattant au cœur pur, bien que tourmenté, agissait pour la paix dans l’univers. Mais plus que tout, c’était la nature même du souhait qui avait convaincu les pauvres détenus épuisés.
Les Dragon Ball furent entreposés bien au centre de la pièce et le Saiyajin ne put s’empêcher de lâcher un commentaire d’admiration.
“Elles sont énormes ! Celles de la Terre sont bien plus petites.”
Puis il fit disparaître le toit de tout le bâtiment d’un kikoha bien dosé. Le ciel noir de la planète se découpa au-dessus du groupe. L’un des Nameks prononça alors la fameuse phrase qui manquait aux soldats de Freezer et les artéfacts s’illuminèrent aussitôt pour fusionner en une seule masse brillante et dorée.
De cette forme lumineuse s’extirpa un immense reptile, plus grand encore que Shenron. Bien que paré des mêmes couleurs, il possédait une tête bien plus carnassière et deux gros bras dotés de cinq doigts griffus. Même Goku, qui avait déjà vu le Dragon de la Terre apparaître plusieurs fois, était abasourdi.
Le reptile s’exprima brièvement dans sa langue natale et le Namek qui l’avait invoqué se tourna vers le Saiyajin.
“Vous pouvez m’énoncer clairement votre souhait, assura-t-il."
Un fracas de plâtre brisé ébranla soudain la pièce, au niveau de l'entrée. Vegeta venait de détruire un pan entier de mur d'un coup de poing. Il tremblait de rage.
"Tu fais une connerie, Kakarotto ! aboya-t-il. Tu nous condamnes tous !
-Bien… je veux que vous ressuscitiez Piccolo, le Namek de la Terre ! déclara le Saiyajin sans hésiter ni écouter les menaces du prince.”
Le vénérable traduisit immédiatement et le Dragon fit briller ses yeux d’un rouge éclatant.
“C’est fait ! lança-t-il en souriant.”
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Sur la planète de Kaio du Nord, tous les résidents s’étaient regroupés et étaient tenus au courant de ce qui se déroulait sur Freezer n°79 par l’être divin.
“C’est l’heure des adieux pour certains d’entre vous… murmura-t-il simplement, la mine grave.
-Qui va donc avoir le privilège de revenir parmi les vivants ? ironisa Yamcha.
-La Terre est en danger ! rétorqua Piccolo avec agressivité. Vous l’avez dit vous-même. Il n’y a aucun doute sur l’identité de celui que devra la défendre : ce sera moi. Goku n’est pas bête, il sait que cela rendra également la vie à Kamisama et que les Dragon Ball de la Terre seront prêtes à nouveau.
-C’est bon, on était au courant, intervint Krilin. C’était juste pour te chambrer.”
Au même instant, l’auréole qui flottait au dessus de sa tête disparut. Le fils de Daimao soupira de satisfaction et s’avança de quelques pas.
“Je mettrai moins d’une journée à rentrer, dit-il en se retournant. Je te dis à bientôt, gamin. Tu seras bientôt ramené sur Terre aussi. Pas sûr qu’il reste quoi que ce soit à régler quand tu arriveras.
-Pas grave ! On s’entraînera comme avant, c’est plus drôle ! lança joyeusement Son Gohan.”
Piccolo lui adressa un signe de tête accompagné d'un sourire presque imperceptible et fixa les autres d’un air méprisant.
"Désolé les terriens, vous êtes hors course… occupez-vous bien du jardin de Kaio.”
Il s’envola aussitôt pour atterrir sur la pointe de la Route du Serpent. La seconde suivante, il avait disparu.
“Mine de rien, lui aussi il a appris à chambrer… soupira Krilin.”
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Goku s’attendit à voir le reptile sacré disparaître mais à sa grande surprise, il était toujours là, imperturbable. Le Saiyajin interpella les Nameks qui discutaient discrètement entre eux.
“Heu… excusez-moi. Votre dragon, là, il devrait pas se diviser en sept boules et s’éparpiller partout ?
-Si, bien sûr ! répondit l’invocateur, un certain Tsuno. Mais pas avant que l’on ait exaucé trois vœux. Et les Dragon Ball tombent au sol, elles ne s’éloignent pas.
-Quoi ? Trois vœux ? Mais... c'est totalement dingue !”
Le père de Gohan réfléchissait à toute vitesse. Il était pris d'une euphorie qu'il avait du mal à contenir. La donne changeait complètement, il pouvait peut-être trouver une solution à tout dès maintenant.
“Est-ce qu’elles peuvent ressusciter les gens qui sont morts déjà une fois ? demanda-t-il, plein d’espoir.
-Hmm, oui, c’est possible, reprit Tsuno. Si la mort n’a pas été de cause naturelle, telle que la vieillesse.
-Ah ! Ah ! C’est super ! J’ai le droit d’utiliser les deux vœux restants aussi ?”
Les quatre Nameks se regardèrent, un peu dubitatifs.
“À vrai dire… vu que vous n’aviez parlé que d’un souhait, on aurait voulu se servir des autres pour recréer notre foyer, avoua Tsuno.
-Et rentrer chez nous… maintenant que Freezer et mort, intervint un autre.
-Vous pourrez faire ça la prochaine fois, non ? argumenta Goku. C’est que je croyais qu’il n’y en avait vraiment qu’un. Ça pourrait servir à des amis qui défendront ma planète. Je vous promets que je vous ramènerai sur Terre ensuite et vous ferez ce que vous voulez l’année suivante !”
Après une minute de concertation, les Nameks finirent par accepter, faisant passer leur bonté avant leurs propres intérêts.
“Kakarotto, tu te fous de moi ? Que tu utilises le seul vœu disponible passe encore mais que tu prennes les trois, c’est de la connerie pure et simple !”
Vegeta n’avait pas pu ouvrir la bouche plus tôt. L’impressionnante apparition du dragon, la frustration de ne pas obtenir ce qu’il voulait… Il avait laissé son rival faire sans broncher uniquement parce qu’il n’avait pas eu le choix. Mais malgré son infériorité, il ne pouvait pas laisser cet abruti s’octroyer toute la récompense sans réagir. Kakarotto allait tout garder pour lui, c’était totalement inconcevable pour le prince.
Son impulsivité avait eu raison de sa prudence. Goku soutin son regard hanieux et reprit tout son sérieux. Son enthousiasme l'avait presque fait oublier ce parasite de Vegeta et sa bonne humeur s'envola.
“Ne m’oblige pas à te faire taire par la force… gronda-t-il. Pour mes deux autres souhaits, je vous demande de ressusciter Chaozu et Krilin ! demanda-t-il aux Nameks.”
Vegeta fut alors submergé par la rage. Presque sans s’en rendre compte, il fit exploser son aura à son maximum et tendit les deux bras vers l’avant, paumes collées à l’horizontale. Les murs de la pièce se fissurèrent et les anciens prisonniers de Freezer s’accroupirent de frayeur.
“Je vais le faire, Kakarotto ! Je vais tout faire péter ! cracha-t-il, les yeux injectés de sang. Je préfère buter ce dragon que de te voir foutre en l’air notre seule chance de sauver la galaxie.”
Toujours très calme, Goku jeta un regard bienveillant aux Nameks.
“Ne vous occupez pas de nous… murmura le père de Gohan avec un sourire rassurant.”
Et dans un seul mouvement, il fonça sur Vegeta à une vitesse ahurissante tout en se parant de cheveux blonds et lumineux. Les deux Saiyajin traversèrent plusieurs murs, emportant une grande partie du bâtiment avec eux.
Ce fut à peu près à ce moment-là que Nappa reprit conscience, alors qu’il avait été frôlé par deux fusées brillantes et hirsutes. Le voile noir qui s’était abattu devant ses yeux, accompagné d’une vive douleur à la tête s’était déjà dissipé. Il se sentait parfaitement bien, même s’il avait conscience qu’il n’était désormais plus le seul à prendre des décisions dans sa tête.
On venait de lui donner une mission… il sembla s’en souvenir seulement maintenant, comme quelque chose qui revenait subitement en mémoire.
“Tss… sérieusement ? Ce truc s’est remis à fonctionner ? dit-il tout haut en passant la main sur l’appareil doré qui enserrait son crâne.”
Il semblait presque amusé.
Cela signifiait pourtant une chose très claire. Quelqu’un sur Terre, certainement Kochin, était toujours vivant et le rappelait à lui. Une infime partie de son être lui intima de ne pas écouter, de faire ce que lui voulait vraiment, mais les ondes mentales du dispositif étaient trop fortes. Elles balayèrent ses envies de révolte et tout lui sembla de nouveau normal.
Nappa n’avait plus qu’à mener son objectif à bien. Par chance, Vegeta et Goku étaient occupés à se taper dessus. Ça ne pouvait pas tomber mieux. Le colosse jeta un rapide coup d’œil à l’immense dragon qui s’entretenait avec les Nameks dans un charabia incompréhensible puis il s’en désintéressa aussitôt. Il avait bien mieux à faire… et il devait se dépêcher.
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Mister Popo arrosait les magnifiques plantes du palais divin en s’efforçant de garder le moral. Cela faisait plusieurs jours que son maître adoré était mort mais il n’abandonnait pas l’espoir de le revoir. Il savait que Goku avait quitté la planète pour ça. Il fut néanmoins très surpris de constater que son son dieu venait d’apparaître à moins d’un mètre de lui. Il s’écarta en sursautant avant d’exploser de joie.
“Kamisama !
-Bonjour, mon ami, salua l’intéressé en souriant. Me revoilà… Merci de t’être occupé de cet endroit en mon absence.”
Tandis que le serviteur en turban se réjouissait de cet instant, les larmes aux yeux, le vieux Namek mit de l’ordre dans sa tête.
“Goku… il a fait les bons choix. Bientôt, notre planète pourra guérir de ses blessures. Popo !”
Le génie à peau noire s’essuya le visage du revers de la main et écouta attentivement.
“Le temps presse. Tu sais ce que signifie le fait que je sois en vie.
-Oui, parfaitement. Je vais tout de suite rassembler les Dragon Ball.”
D’un claquement de doigts, le serviteur invoqua son tapis volant et le déplia à ses pieds avant de monter dessus.
“Sois prudent, Popo. La Terre regorge toujours de dangers qui dépassent de loin notre pouvoir.”
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La base secrète de Capsule Corporation n’avait pas été ouverte depuis sa création, il y a de cela plusieurs années. Conçue pour protéger une trentaine de personnes en cas d’urgence, elle avait trouvé son utilisé depuis une semaine seulement. Elle s’était visiblement révélée très utile, même si la famille Brief et tous ceux qu’ils avaient emmenés avec eux auraient préféré ne jamais avoir eu besoin de se réfugier ici. Sept jours de ménage intensif n’avaient pas suffi à en retirer toute la poussière ni l’odeur de moisi dont les parois rocheuses s’étaient imprégnées.
Dans la pièce de douze mètres carrés faisant office de salon, Chichi avait de plus en plus de mal à gérer son stress.
“Ça fait longtemps, maintenant… dit-elle en agitant les doigts nerveusement. Et Goku qui ne veut toujours pas rallumer la radio du vaisseau. Qu’est-ce qu’ils fabriquent, bon sang ?
-Tu sais, tenta de rassurer Gyumao, assis à côté d’elle dans un canapé, ça peut être très long un voyage dans l’espace. Même si leur navette est très rapide, ça peut mettre encore plusieurs jours, voire bien plus que ça. On ne sait pas où lui et Gohan sont partis.”
Lorsque le géant casqué termina sa phrase, un petit individu enrobé et vêtu d’un turban se téléporta en plein milieu de la pièce, terrifiant les pauvres gens qui se trouvaient là.
“Bonjour ! Je cherche Bulma, annonça-t-il gaiement, totalement inconscient de la peur qu’il inspirait.”
Livide et sans voix, Chichi tendit le bras vers une porte adjacente.
“Qu’est-ce que c’est ? Oh, merde ! Qui c’est celui-là ?”
La scientifique aux cheveux bleus avait fait irruption en entendant les cris apeurés.
“Je m’appelle Mister Popo. Je suis le majordome du dieu de la Terre.
-Sérieusement ? C’est quoi cette histoire ? fit Bulma, comme si on lui racontait une mauvaise blague.
-Il dit la vérité… lâcha Kame Sennin, que personne n’écouta.
-Je suis désolé, j’ai besoin de votre radar pour rechercher les Dragon Ball, reprit le génie. Nous devons les utiliser pour réparer les dégâts causés à la Terre.
-Mais… je ne comprends pas… elles ne sont pas censées êtres inactives pendant un an ?
-Pas cette fois car Piccolo est mort lors de l’affrontement contre Freezer et a ressuscité aujourd’hui. Kamisama a donc suivi le même chemin et a rendu leurs pouvoirs aux Dragon Ball.”
La scientifique était de plus en plus perplexe.
“Piccolo a été tué… quand même ! Mais c’est une bonne chose, non ? Il n’était pas très commode, ce gars-là. Et puis j’aime pas votre tête, d’abord ! Qui me dit que vous n’allez pas chercher les Dragon Ball pour vous faire un harem ou je sais pas quoi ?
-C’est Goku lui-même qui nous a demandé de faire cela, reprit Popo, le plus sérieusement du monde.
-Goku ? intervint Chichi en se levant d’un coup. Il va bien ? Est-ce que Gohan est avec lui ?
-Gohan est mort lui aussi, il est en train de s’entraîner dans l’au-delà. C’est principalement pour le ressusciter que Goku a entrepris ce périple.”
Un bruit sourd suivit la révélation de l’être divin, indiquant que la mère du petit garçon s’était évanouie et écroulée par terre. Bulma se passa la main sur le visage, sortit rapidement de la pièce et revint quelques secondes plus tard, le radar dans les mains.
“Ok, je vous fais confiance, malgré votre air peu rassurant. Ramenez-le moi dès que vous le pourrez.
-Merci. Dans quelques heures, grand maximum. Tout va revenir comme avant, vous verrez. Je vous conseille tout de même de rester cachés ici le temps que tout soit réglé. Je dirai à Gohan de vous prévenir lui-même.”
Mister Popo adressa un large sourire aux personnes présentes et disparut instantanément.