Perso ce qui me dérange actuellement avec l'armée... bah c'est pas l'armée en fait. C'est le fait qu'on soit tout fifou dès que la France vend 5 Rafales (qui servent quand même à tuer des gens). C'est le fait que d'un coté on appelle à la paix et que de l'autre on soit parmi les plus puissants (et les meilleurs

) fabriquants d'armes au monde, et qu'on pleurerait de se passer de cette manne financière.
Après j'ai de très bons potes qui ont été militaires, suis même le parrain d'une petite morue adorable de 5 ans conçu par un ancien sniper du 8eme RPIMa. J'ai vraiment rien contre les militaires. Et je reconnais leur importance, même si justement je la regrette. Et je regrette aussi qu'on les envoie par tout petit paquet se faire la main sur des enfoirés qu'on a en partie armés nous même (quitte à se déclarer en guerre contre Daesh, qu'on y mette les moyens quoi).
Bon sinon Darkseid, c'est de suite plus cool quand tu prend ce ton plus ouvert et abordable. Je salue l'effort, et le résultat.
Darkseid a écrit:Antarka a écrit:En te lisant, je me rappelle une super citation d'un mec dont j'ai zappé le nom : "l'ennemi du savoir n'est pas l'ignorance, mais l'illusion du savoir". Voila, tu me fait penser à ça. Tel que je te perçois via ce forum, tu es mon ennemi, l'exemple type de l'etre humain dans ce qu'il a de plus laid, tu es l'obscurantisme personnalisé. Tout ce que je peux detester en l'humanité, je le retrouve en tes posts. Et crois moi, quand un type te dit que t'es pas ouvert au dialogue, tu peux mettre cet avis de coté. Quand tout un forum te le dit, tu te remet en cause.
Ce n'est parce que beaucoup de gens pensent la même chose qu'ils ont forcément raison.
Certes non. Mais il est extremement peu probable qu'on ait tous torts.
Ensuite :
darkseid2 a écrit:Après, pour croire que les riches peuvent relancer l'économie Francaise... merde, c'est pas faux. Enfin si, parce qu'ils le feront pas. Sarkozy avait clairement établi une strategie du genre (favoriser les riches pour qu'ils créent de l'emploi) pour un résultat absolument désastreux (net recul des droits sociaux et medicaux, doublement de la dette, creusement des inégalités sociales +++). Désolé Darkseid, je me contrefout du système en lui-même, qui est un jeu que l'humanité à inventer et qui a dérapé. Les vraies choses qui me pré-occupent sont l'état de la planète, les inégalités entre êtres humains, et la quietude spirituelle de ces humains. Je me contrefout du terrorisme, du chomage, de la dette extérieure, de ces sujets qui semblent si importants pour beaucoup de gens.
Rien que ces propos démontrent bien que tu es un plaisantin arrogant totalement à côté de la plaque et coupé du réel. Je n'ai même pas envie de les commenter.
Tu sens bien a quel point t'es totalement dans le non jugement dans ta réponse la, et pas du tout méprisant ? (joke inside). Bon blague à part, je sais que je peux m'exprimer très vite, voire mal, et avec une ironie malsaine quand je m'adresse à ce que je prend pour un troll. Mais j'ai envie de te justifier mon bouzin. Il est extremement peu probable que tu finisses d'accord avec moi, mais j'ai espoir que tu me comprennes.
Donc mon bouzin :
Déja, qu'est ce qui est vraiment important ? Je distingue personnellement 3 choses : la planète, l'Humain (l'espèce) et l'humain (l'individu), dans cet ordre la. Qu'importe notre politique mondiale globale, elle doit absolument aller dans le sens de la protection voire de l'amélioration de ces 3 choses.
- La planète : actuellement, c'est une catastrophe sans nom (je l'anticipe un peu). Et je pèse mes mots.
La vie sur Terre a 4 milliards d'années, et à en gros 500 millions d'années encore devant elle (on est clairement dans le 3eme age de la vie sur Terre). La vie sur Terre a mis 3,5 milliards d'années à se complexifier (jusqu'a ce qu'ils appellent l'explosion Cambrienne t'a environ 600 millions d'années), provoquée par l'apport massif d'oxygène dans l'air par le plancton, apparu peu avant. Le scénario catastrophe à venir, la pire optique, c'est qu'on ramène la Terre aux conditions qui regnaient avant le Cambrien. Ca sonnerait non seulement la fin de toute vie complexe sur Terre, mais également la garantie qu'elle n'apparaitra plus jamais sur notre planète, qui se contentera d'unicellulaires jusqu'a ce que le soleil se dilate trop (je trouverais ça triste).
Donc j'ai beau m'interesser énormement à la geopolitique, être un fervent opposant de toute forme d'obscurantisme (Daesh = le mal), avoir eu des lectures philosophiques/scientifiques/spirituelles nombreuses et variées, j'oublie pas que dans 1000 ans, on en aura vraiment rien à foutre d'avoir une civilisation planetaire style Daesh ou totalement démocratique, parce qu'on l'aura de toute façon dans le cul.
Si on continue sur notre lancée, je nous préconise 50-100 ans avant l'arrivée des premières merdes ingérables (plusieurs années de famines quasi mondiale/Tsunami sur une côte riche en centrale nucleaire style la France), 200-300 ans avant la reforme/explosion/disparition globale de notre civilisation (dûes à l'empirement des merdes environnementales, aux destabilisations que ça va entrainer de partout). D'ici la, on aura relacher une part absolument aberrante du methane du Permafrost (et des fonds oceaniques) dans l'atmosphere, largement assez pour entrainer la disparition de 80-90% de la vie oceanique et au moins autant concernant la faune et flore terrestre en moins de 100 000 ans. Sachant que ce méthane, c'est un facteur X parmi les nombreux qui vont nous tomber sur la gueule a peu près en même temps et actuellement on saurait même pas gerer un seul de ces facteurs. Avec de la chance on en restera la (permettant à la biodiversité terrestre de se refaire en 5-15 millions d'années), avec de la malchance on renvoie la Terre à l'image de son analogue d'il y a 4 milliards d'années (laissant pas le temps à la Terre de se refaire). Avec enormement de malchance, on franchit le seuil à partir du moment ou la vapeur dégagée par les oceans accelerera exponentiellement l'effet de serre (je dirais 40-45° de temperature moyenne sur le globe, on en est très très très loin), et combiné au methane et au CO2 dans l'atmosphere, on se retrouve avec une planète jumelle de Venus (ou la, y'aura plus rien). La place de l'etre humain dans ces scenarios, elle est pas belle. J'ignore à quel point on serait résilient, mais je suis pas confiant. Si une civilisation humaine survit à tout ça, elle nous percevra comme des abrutis finis, tous, des décadents se vautrant dans une cécité voulue et un manque de responsabilité total, ayant entrainés non seulement leurs chutes mais ayant pratiquement détruit la planète.
L'écologie, c'est clairement MA priorité. Mais la vraie écologie, globale, qui necessiterait un fucking consensus mondial à effet immédiat. Les efforts individuels de tri des dechets gnagnagna, les gestes civiques, c'est TRES bien, mais on en est absolument pu à ce niveau la. C'est pisser contre un tsunami pour le ralentir, si vous me passez l'image. Au final tu ralentis que dalle, et tu meurs.
- L'humain (individu) , est en moyenne pauvre, et sans éducation. Les 1% les plus riches ont largement plus de 99% des richesses du monde. En soit les inégalités de la sorte ne me generaient absolument pas (en tout cas beaucoup moins) si le bas du panier, les plus pauvres quoi, avaient de quoi subvenir à nos besoins. Mais actuellement, 7 milliards de personne gachent une bonne partie de leurs vies pour assurer le bonheur de quelques dizaines de milliers de privilegiés. Qui refléchissent à leurs profits, pas au bon sens commun.
La vie d'un être humain en occident n'est finalement pas si épanouissante, il vit au crochet de la societé jusqu'a 18-20 ans, rembourse sa dette pendant les 40 ans qui suivent et ensuite décroit lentement jusqu'a la mort. L'etre humain occidental moyen voit son pouvoir d'achat se réduire chaque année (c'est faux en fait, mais les "frais annexes obligatoires" comme un forfait telephonique ne comptent pas la dedans. La façon dont ils calculent le pouvoir d'achat est malhonnete et mensongère), il vit en moyenne de moins en moins en forme (Cf l'augmentation énorme des pathologies invalidantes, qui va drolement empirer), ses loisirs tendent à se réduire (cause du pouvoir d'achat qui baisse). Le français est gueulard et aime se plaindre oui, mais on est pas un si grand pays de dépréssif juste pour le plaisir d'etre dépressif non plus.
Merde, on a des actifs en France qui arrivent pas à se chauffer l'hiver, je trouve ça inadmissible. On a des gens qui meurent de froid dans la rue alors qu'il y a des MILLIERS de logements innocupés dans chacun de nos départements. On a des gens qui triment toute leur vie pour un SMIC mensuel qui leur apportera jamais rien de plus qu'un simple confort matériel relatif (juste : pourquoi vouloir vivre ainsi ?). On a des gens qui s'usent la santé 50-60h par semaine au boulot pour un SMIC a peine amélioré.
C'est non seulement scandaleux, mais du coup ça participe au sentiment anti-riches qui semble palpable partout, car les primes/scandales/bourdes financières de nos puissants semblent... indécentes en comparaison. Je comprend parfaitement que les gens à qui il reste 150 euros par mois pour manger/loisir (et sans 13eme mois ou primes diverses) qui hurlent quand ils voient leur facture augmenter d'années en années d'un coté, et le fait que les richesses des 100 plus richesses croissent de moults % par an et qu'on hésite encore sur l'ISF.
Bon dans ma societé ideale utopiste, même les inactifs devraient avoir ce confort matériel et vital necessaire (tandis que les smicards pourraient avoir encore plus, de quoi profiter vraiment de la vie, et que les megas riches seraient toujours mega riches), mais chaque chose en son temps.
- L'humain (l'espèce) : Globalement, nous avons fait d'énormes progrès en quelques siècles : Doublement voire triplement de l'esperance de vie moyenne, amélioration démentielle de l'accès à la connaissance, des découvertes scientifiques en pagaille et le potentiel intellectuel de, pi etre, comprendre réellement l'univers de manière plus raisonnée.
Sauf... qu'on en fait rien. On est toujours les mêmes animaux, stupides, incapables d'apprendre de nos erreurs. L'espèce humaine n'est pas une espèce intelligente, c'est un conglomerat d'etres autonomes et intelligents, et la nuance est ENORME. Pris dans sa globalité, notre espèce est totalement immature, destructrice, repète sans cesse les mêmes erreurs, n'a aucun dessein global ou même d'objectifs, doit etre confronté à une catastrophe pour enfin l'admettre réelle, gaspille l'intégralité de ses ressources dans le SEUL but de maintenir à flots un système non seulement innefficace (toutes les mesures pour le renflouer ne servent qu'a gagner un peu de temps), injuste (Cf mon point plus haut), profondement destructeur (on détruit pour produire. Et on produit sans autre dessein que de produire toujours plus), une monstrueuse entité tentaculaire mettant totalement de coté l'individu pour assurer sa propre survie, survie qui entrainera fatalement la destruction de tout le reste sur Terre (v'la pour ma vision du capitalisme). Le capitalisme, c'est une occupation, pas un dessein en soit. Un jeu que l'humanité a inventé pour se faire chier, complexifiant les rêgles depuis la première apparition du troc jusqu'a ce que plus personne n'ai aucun contrôle sur la bête.
Pire, ce capitalisme, et la concurrence que ça a entrainé, ont certes profité à beaucoup (une bonne partie de la planète à davantage de confort matériel que les humains d'il y a 10 siècles pouvaient en rever), et a été vecteur d'innovation technologique. Mais ce n'est clairement plus le cas, le progrès n'est acceptable que si rentable (bon sauf le projet Orion, dommage, ou pas). Le progrès est calculé, dosé, laché à petite dose, pour faire du profit sur la longueur. En ce sens, le capitalisme actuel, ou plutôt la recherche du profit à tout prix, est une bride envers le progrès, qu'il distille savamment au compte goutte (très chères les gouttes).
L'espèce humaine a désormais très largement les moyens humains, matériels et technologiques de bâtir une societé plus verte, plus propre, plus égalitaire (je ne parle pas d'une utopie, je parle de faire du mieux que maintenant, viser très très haut pour seulement toucher haut). On est capable de faire des trucs de fou si on est motivé. Si on l'avait vraiment voulu dès le milieu des années 60, on aurait remplacé TOUT le parc automobile par des véhicules electriques en 10 ans par exemple.
Ce n'est absolument pas le cas, et la tendance tend même clairement vers l'inverse. J'y vois 3 facteurs : la volonté politique, le j'm'enfoutisme de la plupart des gens, et les contraintes économiques (contraintes que l'humain a crée, et qui nous bride, donc).
J'ai envie de dire aussi que nous flippons pour les mauvaises choses parfois, trop d'anthropomorphisme dans nos raisonnements globaux, pas assez d'objectivité. On s'inquiète de la probable future disparition des Pandas (qui pour le coup disparaitraient sans doute assez rapidement même si on était pas la) ou des Ours Blancs (un superpredateur qu'on pourrait aisement remplacer) et on néglige totalement la disparition des abeilles (qui permettent la survie de 90% des plantes à fleurs de la planète, mais hélas ça rentre en conflit avec les interêts economiques des fabriquants de pesticides), ou la baisse monstrueuse du plancton dans les oceans (qui produit environ 70% de l'oxygene sur Terre). On met des sommes folles pour lutter contre quelques terroristes (qui ont tué moins de 500 personnes chez nous ces dernières decennies) la ou l'alcool au volant fait 1000 fois ce chiffre, et la simple pollution atmospherique fait 10 000 fois, et le tabac encore 10 fois plus (y compris de manière indirecte). On cherche à prolonger la survie d'un système voué à disparaitre à court/moyen terme, et au lieu de réfléchir à (aux) alternative(s), on continue encore plus fort en ne changeant surtout rien.
Et surtout, surtout,
SURTOUT, on a cette foi débile et anti-productive qu'on sera sauvé. Par Dieu. Ou par la science qui nous amenera vers les étoiles. Ou par les générations futures qui arrangeront tout d'une quelconque manière. Au pire on se console en se disant que si l'etre humain disparait, ce ne sera (probablement) pas le cas de la vie sur Terre qui au bout de quelques dizaines de millions d'années nous aura totalement effacés. Et c'est naze, deresponsabilisant. On vaut mieux que ça (je dis pas qu'on le mérite). On peut faire mieux que ça. Parce qu'on peut APPRENDRE, accroitre nos connaissances et qu'on a parfaitement montré notre aptitude à modifier notre environnement (suffirait de le faire differement maintenant, et de manière controlée).
Au dela des scenarios de fin du monde sur les prochains millénaires que je prevois plutôt, je garde encore l'espoir d'une humanité qui se bouge vraiment le fion dans le prochain siècle, limite les dégats comme elle peut, devient plus juste et plus "au sein" de la planète (et non cherchant à la saigner ainsi), se libère quasiment de la degenerescence physique et de la sénilité. Et alors, pi etre qu'on pourra envisager de trouver notre place non plus sur la planète, mais dans l'univers (pas à pas), si on finit par trouver comment.
Bref, l'humanité est à coté de la plaque, ou en tout cas son sens des priorités est biaisé, sans aucun doute en conséquence de ce qui justement fait de nous des humains (oui je phisolophe), nos émotions et instincts profonds jouant bien davantage sur nous que nos connaissances (qui doivent à chaque fois être retransmise à la génération suivante, mais la part d'inné stagne pour sa part). C'est la raison pour laquelle on a peur du noir et d'un improbable prédateur allant nous bouffer, et pas d'etre dans une voiture lancée à 100km/h en etant bourré).
Je ne blame pas les mecs qui ont enfoui des centaines de milliers de tonnes de munitions/dechets radioactifs dans l'ocean jusqu'a il y a quelques decennies (enfin un peu quand même). Parce qu'on était con. On l'est certainement toujours, mais j'estime qu'on a quand même énormement progresser depuis 50 ans du point de vue de nos connaissances scientifiques, et que cette connaissance nous donne bien davantage de responsabilité, au moins celle de réfléchir à ce qu'on est en train de faire de la planète, et également de nous-même.
Bref, au final, si on essaie de dégager mes opinions politiques, y'a RIEN qui me corresponde un tant soit peu. Je me sens plutôt à gauche (sur le papier) dans le sens ou oui, je prône pour plus d'égalité sociale/sociale que maintenant. Et parce que sur les reformes type mariage pour tous, je suis en général du coté le plus ouvert d'esprit. Mais punaise non, je suis pas socialiste. Et encore moins un socialiste comme Hollande (qui n'est pas socialiste).
Voter écolo ? Pourquoi faire ? L'écologie ne devrait pas etre un parti politique, mais un principe ancré en toute classe politique. Après, j'ai vu pas mal d'études sur le fait que des énergies propres (genre remplacer le nucleaire par de l'éolien) présente une rentabilité financière souvent pourraves en comparaison, mais font bosser énormement plus de personnes (ca parait logique s'il faut plus d'installations pour la même puissance). Faudrait que je retrouve mes sources.
Et je pense sincèrement, sans parler de complot mondial et d'une assemblée de richous gouvernant le monde en secret, que nos politiques n'ont absolument pas le pouvoir de réellement changer les choses actuellement, et que le pouvoir est plutôt du coté de l'argent.
Je sais même pas si je suis réellement anticapitaliste. Disons que le capitalisme est notre système actuel, et que dans toute sa réalité corrompue et inégalitaire (hélas propres à beaucoup de civilisations humaines au bout d'un certain temps) ouais, je peux pas le blairer, faut le détruire ou au moins énormement le reformer. Sur le principe et la théorie, je trouve pas que les notions "capitalisme" d'un coté et "confort de vie minimum pour tous", "ecologie" de l'autre coté soient incompatibles, mais pi etre me trompe-je. Je suis juste un humaniste pragmatique, donc déçu.
Voila voila.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.