Le découpage aurait peut-être gagné à inclure un pitit tease sur le fil rouge de l'histoire dans cette partie de chapitre, mais c'est pas dérangeant, on est pas pressés =p
Ahah oui en effet avec du recul, j'aurais peut-être pu faire ça
Mais je pense que la prochaine partie, c'est-à-dire la dernière partie du 1er chapitre saura faire office de prélude à la menace. Après, je n'ai pas encore de recul suffisant, mais j'espère bien réussir à faire monter les choses en puissance 
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Part. 3
Le sommeil de Uub fut étrange. Il rêva de son village, de ses parents, de ses frères. Il voyait le jour, se regardait grandir, apprendre les rudiments des arts martiaux avec ses aînés. Puis, d'un coup, son rêve parut se rembobiner, le plongeant dans une confusion d'images floues, suivi d'un noir total. Soudain, la lumière se fit dans un gigantesque éclair bleu, et Uub eut l'étrange sensation de se désintégrer...
Le jeune terrien se réveilla en sursaut. À côté de lui, Goten ronflait, les quatre membres en étoile de mer.
« C'est fou ce qu'il ressemble à son père, même quand il dort », pensa Uub intérieurement. Le terrien bailla, repoussa sa couette, puis se leva sans bruit. Il enfila une tunique d'entraînement bleue et blanche, dont Goten lui avait fait cadeau parce qu'elle moisissait dans son placard depuis qu'il ne s'entraînait plus. Il quitta ensuite la chambre à pas de loup et sortit à l'extérieur de la maison, afin de profiter de l'air frais du matin.
Arrivé près de la rivière, Uub eut l'étonnement de voir Gohan, assis chemise ouverte au vent, en pleine méditation. Celui-ci avait harmonisé son ki avec la nature, et l'on pouvait ressentir une force à la fois puissante et tranquille émaner de son corps, comme un écho du flot ininterrompu de l'eau qui s'écoulait. Alors que Uub s'apprêtait à retourner sur ses pas par peur de l'importuner, Gohan s'adressa à lui sans bouger.
- - « Tu peux rester, Uub, cela ne me dérange pas.
Uub hocha la tête, et vint s'asseoir en tailleur à côté du demi-saiyan. Le disciple de Gokû concentra son propre ki, et l'accorda à celui de Gohan. Les deux énergies s'harmonisèrent, amplifiant l'agréable sensation de calme déjà présente jusqu'alors.
Au bout d'un long moment, Gohan prit la parole :
- - Mon père est parti ce matin très tôt. Il est venu chez moi, et il m'a dit que maître Kaïo l'avait convoqué de toute urgence. Tu le connais, lorsqu'il s'absente là-bas, c'est souvent pour un long moment.
Uub approuva d'un signe de tête serein, sans bouger. Gohan reprit :
- - Juste avant de se téléporter, il m'a demandé de constater par moi-même les progrès que tu as fait ces dernières années. Alors je me suis déplacé et j'ai attendu que tu te réveilles. C'est pourquoi je te le propose : Uub, accepterais-tu un combat mental contre moi ?
- - « Tu es bien trop fort pour moi, Gohan. Je pense que ta puissance maximale est très proche de celle de mon maît... heu de Gokû. Je n'ai pas la moindre chance.
- Ne t'inquiète pas, lui répondit le jeune père de famille. C'est simplement pour voir ce dont tu es capable.
- Dans ce cas alors... c'est d'accord, déclara Uub, une goutte de sueur sur le front.
Lorsque Gokû revint, vers les coups de onze heures, il tomba nez-à-nez avec son fils aîné, dégoulinant de sueur. Plus loin, Uub haletait dans l'herbe, les mains sur les genoux.
- - Holà, Gohan, tu n'étais pas obligé d'y aller si fort ! Dit Gokû en guise de salut, avec un sourire gêné sur les lèvres.
- Salut Papa, fit Gohan en s'essuyant le front. Ne t'inquiète pas, nous n'avons combattu que mentalement. Uub est très fort ! Il m'a obligé à y aller presque à fond.
- Hiiéé ? Fit Gokû, surpris. Gohan, tu as forcé à combien de ta puissance maximum ?
- Euh... à 70% peut-être ? Je ne sais pas trop... Quoi qu'il en soit, Uub, tu aurais été parfaitement capable de terrasser Cell Parfait, avec ta force actuelle. Je te félicite !
L'intéressé avait rougi comme pas permis, et c'est avec une grande gratitude qu'il répondit :
- - Merci, Gohan. Toi aussi tu étais très fort. J'ai encore beaucoup de chemin à faire avant de t'atteindre !
- Oh tu sais, cela ne mettra pas si longtemps que ça, je ne m'entraîne plus depuis un petit moment...
Gohan marqua une pause, puis se tourna vers son père.
- - Au fait, papa, que voulait Kaïo ?
- Et bien, je n'ai pas tout saisi, mais maître Kaïo avait l'air paniqué. D'après ce que j'ai compris, un portail aurait été ouvert dans notre monde par des démons, ils seraient des millions, et ils feraient route vers la Terre. Après, il m'a dit que sa voiture ne marchait pas bien, qu'il fallait qu'il change les bougies, et...
Son Gokû s'interrompit soudain devant l'air ébahi de son fils et de son disciple.
- - Des démons ? Arrivant vers la Terre ? S'écria Gohan. Papa, ça veut dire que l'heure est grave ! Nous devons les arrêter !
- C'est vrai Gokû, enchérit Uub, nous ne pouvons pas laisser la Terre se faire détruire ! Si elle est sur leur chemin, il faut nous battre !
Le saiyan leva les bras en avant, afin que ses deux auditeurs se taisent pour le laisser parler :
- - Ne vous inquiétez pas, tous les deux, nous pouvons maîtriser la situation. Maître Kaïo a pu faire une estimation de leur puissance. Ils sont tous très faibles. Le plus fort doit avoir le niveau de Freezer à son maximum, et encore. Il s'agira d'un bon entraînement, vous ne pensez pas ?
Si Uub n'était pas convaincu par l'absence de danger, Gohan se calma quelque peu.
- - O... oui, je vois. Si l'on s'y met tous, cela devrait pouvoir être gérable. Tous les saiyans, à l'exception de Pan, sont plus forts que Freezer, et puis Bulma a rassemblé les Dragon Balls récemment, donc les dégâts pourront être réparés. Un peu d'exercice me fera du bien, Videl pourra s'occuper de Pan ce soir...
- Ah Gohan, l'interrompit Gokû, laisse combattre Pan. Je suis certain qu'elle voudra se battre elle aussi, ça lui fera plaisir et …
Gohan écarquilla les yeux, scandalisé.
- - Désolé, Papa, mais je refuse. Imagine que nous soyons submergés par la masse des démons, et que Pan se fasse tuer par une centaine d'entre eux. Ou pire, par celui qui possède la puissance équivalente à celle de Freezer. Je ne pourrais pas le supporter, alors je suis vraiment navré, mais c'est non.
- Ne te fais pas de souci pour ça, elle est très forte ! Argumenta Gokû, décidé à convaincre son fils. À quoi bon l'entraîner, si elle ne peut pas se battre ? Allez, accepte !
- Non Papa, ma réponse restera non. Elle est jeune, et elle ne peut pas se transformer en Super Saiyan. De plus, Videl va me tuer.
- Enfin Gohan, même si elle devait mourir, nous la ressusciterions avec les Dragon Balls !
- Papa, je t'ai déjà dit que je n'étais pas d'accord !
Alors que Gokû et son fils commençaient à élever la voix, Uub prit son courage à deux mains et s'adressa à eux d'une voix timide :
- - Euh, excusez-moi… On pourrait laisser Pan faire quelques combats, avec par exemple Gohan où un autre qui la couvrirait. Je ne pense pas qu'elle serait ravie que tout cela se passe sans elle. Qui sait, elle pourrait peut-être se transformer en Super Saiyan, si sa colère est dirigée contre ces démons, non ?
- Uub a raison ! s'écria Gokû d'un air ravi. Elle sera sous ta protection, et elle pourra s'exercer pour la première fois en combat réel. Tu la protégeras toi, donc il ne lui arrivera rien, et elle pourra tirer une expérience solide de ce combat. S'il te plaît, Gohan ,accepte !
Gohan soupira puis réfléchit un long moment. Après cinq minutes de silence, il répondit enfin, en détachant soigneusement les mots : C'est d'accord. Mais je resterai à côté d'elle personnellement pour assurer ses arrières. Et si l'un des démons est trop fort, Super Saiyan ou pas, elle devra se retirer du combat. »
Ainsi commencèrent les préparatifs en vue du combat à venir. Selon maître Kaïo, les démons atteindraient la Terre en début de soirée. Gohan partit prévenir Piccolo, ainsi que Krilin, C-18, Yamcha, Tenshinhan et Chaozu.
Pan fila avertir Mr. Satan, son autre grand-père, ainsi que Buu, dont ils auraient besoin de la force pour lutter contre l'ennemi en approche.
Gokû, de son côté, réveilla Goten en urgence, et ils se téléportèrent à Capsule Corporation pour mettre Végéta et la famille Brief au courant.
Uub quand à lui se rendit à son village pour ordonner à sa famille ainsi qu'à tous les habitants de se réfugier dans une caverne proche pour la nuit.
Lorsque tout le monde fut à l'abri, le soleil approchait dangereusement de la ligne d'horizon. Le terrien s'envola haut dans le ciel et fonça rejoindre le palais de Kami-Sama, lieu de rendez-vous de tous les guerriers prêts à affronter la menace.
Ce fut lorsqu'il arriva en vue du palais, situé à près de vingt mille mètres d'altitude, que Uub les ressentit.
Deux millions, non, trois millions de présences maléfiques se dirigeaient vers la Terre. Séparément, chacune de ces forces aurait pu être écrasée par n'importe quel guerrier présent au palais divin. Cependant le nombre impensable de démons fit apparaître une sensation de malaise et d'oppression dans l'esprit du disciple de Gokû. La main de Uub tremblait, et son cœur battait à tout rompre. Tout cela laissait présager un combat de taille, dont la plus grande force de l'ennemi reposerait sur son surnombre écrasant.
Le terrien serra les dents. cette nuit, les défenseurs de la Terre auraient fort à faire. Puis il sourit : c'est dans ce but qu'il avait été entraîné, afin de pouvoir déjouer ce genre de menace. Il ne fuirait pas. Il se battrait aux côtés de son maître et de ses amis, de toutes ses forces.
Uub se posa sur les dalles blanches du château flottant géant, et fut ébloui par la blancheur du marbre, omniprésent dans la cour et sur les murs du palais. L'espace était aéré, propice à la méditation et à l'entraînement. En face de lui se dressait le palais, majestueux et resplendissant dans la lueur orangée du soleil couchant.
Ébahi, Uub promena son regard un peu partout et aperçut plusieurs silhouettes à l'autre bout de la cour marbrée : celles de Gohan, de Pan, de Goten, de Trunks, de Bra et de Gokû, qui l'attendaient. Juste à côté d'eux étaient regroupés les terriens, qui paraissaient tendus. Yamcha exécutait quelques mouvements d'échauffement, Tenshinhan et Chaozu méditaient, tandis que Krilin faisait les cents pas d'un air nerveux.
Piccolo, comme à son habitude, restait impassible, et Dendé se dressait à son côté, la main crispée sur son bâton, accompagné du fidèle Mr. Popo. Uub alla tous les saluer, recevant des poignes chaleureuses de la part des terriens et de ses amis.
Ce fut lorsqu'il lâcha la main de Piccolo qu'il aperçut C-18 et Végéta, tous deux les bras croisés, se tenant à l'écart des autres. Il se dirigea vers eux, et s'adressa au prince des saiyans :
- - « Bonsoir Végéta. Comment allez-vous ?
Le fier combattant ne daigna pas répondre à son salut. Ce fut C-18 qui s'exprima :
- - Salut, gamin. On n'attend plus que Buu et Satan, qui ne devraient pas tarder.
- Ah, bonsoir. Oui, je vois. Ce n'est pas un peu dangereux que Satan vienne ? Répondit Uub. Pour le combat, l'ennemi va clairement tirer sa force du nombre. Il se peut que nous soyons submergés et qu'il se fasse tuer par un kikoha perdu.
- Cela n'arrivera pas, grogna Végéta. Je compte me les faire tous avant le lever du jour, puis retourner m'entraîner.
- Malheureusement, je crains que ce soit une nuit et une journée entières de combats qui nous attendent, rétorqua Piccolo de loin, comme s'il avait entendu Végéta. Il nous faudra rester groupés autour des grandes villes pour protéger la population efficacement.
Gokû approuva. « Oui, il nous faudra nous diviser en euh... quatre groupes ? »
Tout le monde acquiesça. Pan s'écria, le sourire aux lèvres : « je veux être avec Bra ! »
Trunks, avec une voix plus modérée, énonça ses préférences :
- J'aimerais bien être avec Goten. Si les choses tournent mal, nous seront plus utiles en Gotenks que séparément.
- Bonne idée, approuva Piccolo. Je connais votre puissance fusionnée, mais ne l'utilisez qu'en dernier recours. Sinon la fusion se verra considérablement raccourcie, et vous devrez attendre trente minutes avant de pouvoir fusionner de nouveau.
- On sait, Piccolo, répondit Goten avec un sourire.
- Très bien. Et par pitié, j'espère que Gotenks a arrêté ses gamineries. Ce n'est pas un jeu.
Ceci étant dit, le namek vint se placer au centre du groupe, et s'adressa à tous les combattants :
- - Bon, je sais que certains de vous ont des préférences en matière de partenaires, mais je propose de mettre nos sentiments personnels de côté pour cette fois-ci. Nous serons quinze lorsque Buu sera là, ce qui signifie que nous devrons affronter au bas-mot deux-cent-mille démons chacun. Bien que les ennemis soient très faibles à l'unité, certains d'entre nous n'y arriveront pas seuls. J'ai quatre groupes en tête, dont trois groupes de quatre combattants, et un de tr...
Tout-à-coup, Piccolo s'interrompit et leva la tête, imité par les autres. Buu venait de sortir d'un nuage voisin, avec sur son dos Mr. Satan. Ils se posèrent sans heurt sur le palais, accueillis par les cris de joie de Pan.
Buu était une sorte de gros bonhomme tout rose, affublé d'une cape violette, d'une antenne de chair sur la tête et d'un appétit insatiable. Il était la partie gentille de Majin Buu, un démon que Gokû et ses amis avaient autrefois affronté puis vaincu. Uub n'aurait pas su dire pourquoi, mais il trouvait Buu très sympathique, à la manière d'un grand frère un peu simple d'esprit. Même si cela remontait à avant sa naissance, Uub était content que Satan ait prit la défense de Buu, puis en ait fait son « disciple » aux yeux du reste du monde.
Le vieux champion d'arts martiaux, bien que très faible à l'échelle des combattants présents, avait gagné sa place dans le groupe en sauvant la vie de Végéta, et en permettant à Gokû d'exterminer une bonne fois pour toutes la mauvaise partie de Buu. De plus, Satan était également le grand-père de Pan, sa fille Videl étant mariée avec le fils de Gokû.
- - Holà tout le monde ! S'exclama Satan. Nous voici, Buu et moi, pour vous aider à défendre la Terre ! Je vois que vous êtes motivés, alors je me propose pour devenir votre chef durant cette lutte acharnée ! Qui est avec moi ?
Un silence gênant s'installa alors pendant quelques secondes. Puis Piccolo reprit son discours, comme si de rien n'était :
- - Alors je disais, trois groupes de quatre, un groupe de trois. Je vous connais tous un peu, c'est pour ça que j'ai choisi les groupes de sorte à ce qu'ils soient équilibrés au niveau de la puissance. Son, tu te mettras avec Krilin, Yamcha et moi. Gohan, tu prendras Pan, Tenshinhan et Buu, ainsi que Satan. Trunks et Goten, vous aiderez Chaozu. Bra, je compte sur toi pour les calmer. Quand aux trois derniers, ce seront Végéta, C-18 et Uub.
À ces mots, Uub fut parcouru d'un frisson. Végéta ? Il ne savait pas comment le prendre. Ce saiyan au cœur dur et à l'esprit glacial ne lui inspirait nulle confiance en tant que partenaire. Uub était certain que Végéta chercherait l'affrontement seul, quitte à se faire engloutir par le surnombre d'ennemis. Cependant, le jeune terrien prit une décision : il ne laisserait pas le choix à Végéta, soit ils se battraient côte-à-côte, soit pas du tout.
- - Bon personne ne conteste ces groupes ? Fit Piccolo. Végéta, ça te convient ?
- Kof, répondit le prince des saiyans, tant qu'on ne me gêne pas, peu importe.
- Alors parfait. Notre groupe, nous défendrons le territoire de la capitale Nord. Gohan, ton groupe défendra le territoire Est. Trunks, Goten, votre groupe couvrira toute la zone Sud de la planète. Quand à ton groupe, Végéta...
- Ouais, on sait. On défend la région de la capitale de l'Ouest.
Végéta tourna alors la tête vers son rival de toujours, Gokû : « En tout cas Kakarotto, j'ose espérer que ton disciple est prêt ! Il n'aura pas une once d'aide de ma part. Il devra prouver sa valeur au combat !
Gokû regarda fixement son congénère saiyan, puis sourit.
- - Accroche-toi alors, Végéta. Uub peut te réserver de grandes surprises.
- on verra ça.
Bien que depuis vingt ans, les tensions entre les deux doyens saiyans se fussent calmées, toute l'assemblée ressentit en cet instant un écho de leurs auras. Végéta esquissa un sourire narquois, que Son Gokû lui rendit.
Les deux combattants ne détournèrent leur regard que lorsque Piccolo reprit la parole :
- - « Bon, on ne va pas rester planté là ! L'ennemi ne va pas nous attendre. Tout le monde sait ce qu'il a à faire ! Évitez de mourir, et tuez le plus possible de démons. N'hésitez pas à compter sur vos partenaires les plus puissants pour vous couvrir. Bonne chance à tous ! »
A ces mots, Végéta se détourna et commença à léviter. Il déploya son aura, et disparut à grande vitesse dans le vide. Uub le suivit, talonné par C-18. Les auras des autres combattants se déployèrent à leur tour, soulevant un nuage de fumée sur le dallage impeccable du palais. Chacun s'éleva dans le ciel, puis les combattants se dispersèrent dans l'obscurité naissante.
A suivre...
