A.G.P. (New edition)

[Masenko]

Je devrais corriger mes fautes d'orthographe -_- la prochaine fois, là j'ai la flemme ! :p


Merciiiiiiiiii pour ton commentaire Omurah !

On avance dans l'histoire des recherches de Gohan, hihihi, c'est ma grande nouveauté 2016 !

Tant mieux si le chapitre se lit facilement malgré la longueur ! Je suis soulagée de ne pas trop perdre en qualité... Et je suis aussi soulagée que mon casse t'a plu ! C'est le passage le moins modifié du chapitre, c'est que c'était pas trop pourri à la base alors

« Oui, j’ai fini plus tôt. J’ai été cherché Miiky puis nous voilà. C’est l’avantage depuis que Bardock est là. Un point d’ancrage pour rentrer facilement à la maison en déplacement instantané. »

Je ne saurais expliciter pourquoi, mais j'ai adoré ce passage
D'ailleurs le chapitre fourmille de petits détails croustillants dans ce genre, tous les relever serait fastidieux x)

Mais siii, relève, relève :p (t'as pas que ça à faire, zuuuuut ) je fais mon max pour que l'histoire forme un bon tout et je trouve que ça passe d'office par des petits détails de ce genre. Et puis je trouve que ça ramène à des choses connues de notre bonne vieille histoire de base.
Et j'espère que tu as apprécié le dernier passage en entier ou en tout cas que tu l'as trouvé concevable, j'aime partir dans des délires introspectifs xD

Globalement, un chapitre qui se lit vraiment très vite pour son gabarit (j'en suis le premier surpris, à la fin j'étais en mode "quoi, déjà fini ? Noooon...") et je trouve que tu as une plume très mature, qui sait aussi prendre des risques et ne pas tomber dans l'auto-censure systématique (il y a des pointes d'humour noir, entre autres). J'aime beaucoup. Jusqu'ici tu me tiens toujours en haleine, et j'ai toujours hâte de lire la suite !

Merci encore ! Concernant l'humour, je cherche un juste milieu entre ce que j'imagine concevable dans l'univers de dragon ball et mon propre humour (très sarcastique et très absurde...)

Qu'entends-tu par auto-censure systématique exactement ?

[omurah]

Merciiiiiiiiii pour ton commentaire Omurah !

Tout le plaisir est pour moi ^^

Et j'espère que tu as apprécié le dernier passage en entier ou en tout cas que tu l'as trouvé concevable, j'aime partir dans des délires introspectifs xD

Si tu fais référence à la toute fin du chapitre, oui, j'ai effectivement apprécié ce passage, ça m'a fait penser à toutes ces séries à familles hyper excentriques, et la formulation de Videl était cool

Qu'entends-tu par auto-censure systématique exactement ?

Le fait qu'on n'ait pas droit à une goutte de sang dans Dragon Ball Super, par exemple. C'est de la censure systématique (comprendre par là que je ne parlais pas pour toi en évoquant la "censure systématique" ; mais pour les oeuvres qui s'y prêtent parfois à tort, selon moi)

[San999]

Bon, ma chère Masenko, je t'avais promis de lire la nouvelle version de ta fanfic, et c'est enfin fait.

Bon, contrairement à l'époque, je fais moins souvent de longs commentaires ces derniers temps, donc je vais juste dire que j'aime vraiment beaucoup et que je partage l'avis de tous les compliments qui ont été faits sur ta fic.

Allez! J'aime vraiment beaucoup Bardock! Ainsi que les dynamiques de famille et de quotidien qu'on voit peu normalement dans le manga.

[Masenko]

Huuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuhh l'avis de Saaaan ! *over contente*


Pfff, tu fais moins de longs commentaires... Tout fout le camp !

Mais des p'tits ça fait quand même méga plez' !!! :p


Merci tout plein ! à bientôt !

Je rame dans mon chap 9 ! Mais je tiendrai cette fois !!!!!!

[Tinky Dan Dan]

Allez courage, ça va le faire !

[Masenko]

Mais mais mais... Qui c'est que quoi que vla ?!

Chapitre 9 ! Oh miraaaaaaaaaaaacle ! (peut-être que mon cerveau va se concentrer sur mon rapport de stage à rendre dimanche soir maintenant...)

Rhannlala... Quasiment 10 ans pour le pondre ! (allez... 8... Quoi que... )

Il n'est finalement pas tout à fait comme je l'imaginais il y a quelques semaines... Il est peut-être mieux ou pire, nul ne le saura jamais

Les choses continuent d'avancer lentement mais sûrement... Mais je suis de plus en plus confiante dans mon coup Je ne ferai pas de la prédiction de nombre de chapitres parce que il y a des éléments que je voulais mettre dans celui-ci et où j'ai finalement pas la place pour ne pas faire de chapitres VRAIMENT trop à rallonge... Mais ça collera très bien pour la suite je pense ! Et je ne sais pas trop si je vais encore avoir beaucoup de petites scènes à rajouter pour préciser mon propos...

Instant pub : dans celui-ci y'a un peu de fight !

Allez, c'est partiiiiiiii... Comme d'hab' j'aime les coms !


Chapitre 9 : Super cobaye

Tressi était plongée dans ses pensées assise à son bureau. Elle regardait une photo de sa fille, une des rares où elle était souriante et semblait heureuse, ses grands yeux verts pétillants. Elle avait hérité de sa couleur de cheveux et d’yeux mais le reste était des legs du côté paternel, aussi bien l’air canaille du père que l’épaisseur de cheveux du grand-père. Quelle ironie alors que la génération précédente était envahie par les caractéristiques physiques des Brief.

Elle repensait également au retour du palais céleste de Végéta avec la petite. Elle avait été dans l’obligation de partir pour sa journée de travail, sachant Zarina en sécurité avec ses grands-parents. Le soir, elle s’était assurée de rentrer avant Trunks afin de voir comment leur fille réagissait. Elle l’avait retrouvé en train de faire ses devoirs avec Bulma. En la voyant entrer, la petite-fille s’était immédiatement plaint de la difficulté des exercices. Souriante, Tressi s’était intéressée à ses problèmes du moment, soulagée qu’elle ne semble pas affectée par son échec matinal.

Elle n’avait pas eu spécialement peur de la réaction de Trunks face à une blessure grave de sa fille par son propre père. Il savait que ça risquait d’arriver… Connaissant son expérience personnelle avec Végéta. Malgré ces réactions engageantes, elle était tout de même prête à décider d’emmener Zarina pour tenter de soigner son mal-être au moindre nouvel incident. Mal-être que Trunks ne voulait pas voir. Selon lui, sa fille était juste une boudeuse un peu trop capricieuse et ça lui passerait. Cependant, elle avait une toute autre impression, particulièrement depuis seulement quelques semaines. Elle ne sentait pas sa fille à sa place, comme si elle était en décalage, comme si il lui manquait quelque chose pour se réaliser vraiment, comme si elle attendait quelque chose qu’elle ne saurait pas gérer. Et peut-être que Son Gohan avait une piste de solution… Piste absolument non-envisageable par l’homme qu’elle aimait.

Elle sursauta en entendant un bruit derrière elle. Elle identifia un poing frappant à la fenêtre puis la poignée se tourner. Trunks entra dans la pièce rapidement et referma derrière lui.

« Je vais en étrangler un ou deux… »

Elle releva la tête et sourit à ses cheveux légèrement ébouriffés, son air contrit, son absence de veston et sa cravate desserrée.

« Ta réunion devait durer jusque midi. Il n’est que dix heures trente. »

Ils se rejoignirent au centre de la pièce et s’enlacèrent. « Officiellement, je suis aux toilettes. »

« Tu recommences avec cette excuse ? »

« Non, je ne peux plus faire ça maintenant que je suis beaucoup plus que le directeur des projets… J’ai juste imposé une pause. Juste à temps avant de les traiter de con et de leur expliquer pourquoi. »

« Alors tu veux que je vienne ? »

Il hocha la tête, rougissant légèrement. « Tu es beaucoup plus diplomate… »

« On a dit que la politique, c’était ton rayon… »

« Oui mais ça peut exclure les contacts avec les politiques lèche-bottes, non ? » Il l’embrassa longuement en la serrant très fort contre lui. Il se décolla d’elle et voulut ajouter quelque chose mais elle le retint au plus près d’elle. Dans un soupire de bien-être, il la souleva pour l’asseoir sur son bureau afin de pouvoir mieux la voir. Après un nouveau baiser, il demanda « C’est un ‘oui’ ? Tu reviens avec moi ? »

« Disons que c’est un ‘J’apprécie cette visite pendant votre pause, Monsieur’ »

Il s’appuya sur le bureau de part et d’autre de son épouse avec un air faussement sévère. « Je voulais t’embrasser cette nuit mais je ne suis entré en contact qu’avec le genou droit de notre fille et puis son pied gauche… Ta fille est trop gâtée… »

« Trop gâtée par son papa… »

Il lui rangea une mèche de cheveux chatains derrière l’oreille droite. « Vivement le séminaire des cadres demain ! C’est un grand moment de création pour nous … »

« Un autre enfant ? Il y a trop de place dans notre lit ? » elle faisait référence au fait que Zarina avait probablement été conçue lors du séminaire des cadres, sept ans plus tôt.

« Entre autres… Et je crois que notre enfant-roi devient assez roi, effectivement. De plus, il faut un nouveau punchingball vivant pour mon père, il a cassé le sien hier. »

« Très fin et prévenant. »

« Je suis un altruiste. »

Ils eurent un sourire complice. Ils pouvaient difficilement se passer l’un de l’autre et d’ailleurs ils restaient rarement éloignés très longtemps. Tressi espérait ne jamais devoir lui mentir. Pourvu que leur fille vive bien sa condition de quasi-terrienne à partir de maintenant.
Ils sortirent de leur rêverie amoureuse à cause du parlophone du bureau qui retentit.

« Madame, votre mari est parti depuis longtemps, nous nous inquiétons. J’espère qu’il n’a pas de problèmes intestinaux. » imita Trunks avec une voix nasillarde et moqueuse.

Tressi ignora la blague douteuse et appuya sur le bouton vert pour écouter ce qu’avait à dire la secrétaire à l’extérieur de la pièce. « Oui ? »

« Madame, la direction de l’école primaire de la Capitale de l’Ouest est en ligne… Je vous la passe ? »

Elle tourna un bref regard inquiet vers Trunks qui répondit à sa place. « Évidemment ! »

« Oh ? Monsieur, je vous croyais en réunion avec les… »

« Peu importe ! Passez-la-nous ! »

Elle obtempéra. Après quelques secondes, le temps que la secrétaire prévienne l’autre ligne du transfert, une voix grave retentit.

« Monsieur et Madame Brief ? »

Tressi posa une main sur le torse de Trunks, lui demandant ainsi de la laisser parler. « Oui. C’est à quel sujet ? Il y a un problème avec Zarina ? »

« Tout à fait. Il y a eu un accident. Il faudrait que quelqu’un vienne rapidement. »

« Nous arrivons. » trancha Trunks juste avant de faire descendre Tressi de son bureau. Sans même prévenir leur secrétaire de leur départ, il s’envola par la fenêtre en emportant son épouse.

--

« Allô ? »

« Salut, mon cher beau-frère ! Qu’est-ce que tu fais de beau ? » Son Goten soupira au ton nerveux et pressé que Videl essayait de cacher.

« Comme tout bon chômeur qui se respecte… Je regarde la télé. »

« La tête à l’envers ? »

« Non… Pourquoi je ferais ça ? »

« Pour rien, laisse tomber… Bref, le tournoi se profile ! Je sais que tu souhaites y participer pour renflouer tes caisses… Ta petite salle d’entrainement est mignonne mais un peu pourrie... ça plus la télé comme seule compagnie durant toute la journée dans ta petite maison à ressasser ton désarroi… que de temps perdu et de tristesse pendant ta recherche d’emploi ! Au lieu de venir t’aérer dans nos charmantes contrées de l’Est ! On a la place pour t’accueillir, tu sais ! ça pourrait être sympa, tu ne serais pas… »

« …Et abandonner Mady et Yanu ? Non merci, il n’est pas marqué Son Goku sur mon front ! »

« Abandon, abandon… Tout de suite les grands mots ! Le chômage te rend déjà aigri, mon pauvre ! »

« Vide ton sac, Videl ! Je reconnais la patte Satan pour enrober une demande dans du caramel… Sauf que t’es moins douée. »

Elle soupira longuement, prenant son courage à deux mains. Elle détestait demander de l’aide. « Je suis débordée !! J’ai du boulot par-dessus la tête à la police, ta mère est absente, j’ai quatre enfants à gérer à la maison… »

« … Quatre ? »

« Ne m’interromps pas ! Et j’ai un problème pour les entrainements du vendredi au Dojo Satan… Pan et Danuki me lâchent à cause de leur stupide entrainement pour se préparer pour leur stupide tournoi à cause de mon stupide père ! Stupide père qui ne propose que des pourris de fayots pour les remplacer près des jeunes ! »

« Mais… Et toi et Gohan, vous pouvez pas les remplacer ? Il travaille pas non plus pour… »

« T’es bouché ou quoi ? J’ai trop de boulot au commissariat, je n’ai pas le temps !!! » hurla-t-elle tellement fort que Goten dû éloigner le téléphone de son oreille. Il le rapprocha en entendant qu’elle baissait le ton. « Et Gohan fait partie des quatre gosses, il entraine Pan pour le tournoi entre deux aller-retours chez Bulma pour causer sciences et saiyen, il a été rechercher des vieux équipements chez votre père, il réfléchit à des théories scabreuses pour expliquer l’arrivée de Bardock chez nous… Bref, je te passe les détails de sa crise, tout ça pour dire qu’il n’y a personne pour gérer les gamins de Pan et les ados de Danuki et il hors de question qu’on annule presque un mois !! »

« … Effectivement, ça serait dommage. Yanu serait déçu, il s’y amuse bien même si il n’y apprend fondamentalement pas grand-chose… »

« Il faut que toi, tu les remplaces ! »

« Quoi ? Mais pourquoi moi ? » s’exclama-t-il comme si il venait de se faire punir injustement. Il regretta sa question en entendant le grognement de sa belle-sœur. « Mais heu… Je… J’habite loin ! » nouveau grognement. Les colères de Videl avaient toujours rendu nerveux Son Goten. « Bon… D’accord ! ‘Te fâche pas ! Je ferai les trajets… Mais jusqu’au tournoi, c’est tout ! Après, ça suffit ! »

« Merci, merci, merci !!! Je préviens mon père que j’ai trouvé quelqu’un de fiable ! Je te tiens au courant ! Tu verras ils sont super ! Enfin… Tu verras… Salut ! »

Elle raccrocha avant même qu’il ne finisse de la saluer. Elle connaissait bien Son Goten, elle savait que si elle le laissait réfléchir trop longtemps il risquait de changer d’avis… Le père de Yanu râla, réalisant qu’il avait encore capitulé bien vite… Enfin, au moins, ça lui ferait une occupation.

--

La surprise du directeur passée de voir le couple dirigeant l’une des plus grandes sociétés du monde arriver dans son bureau à peine cinq minutes après son appel, il les avait invité à s’asseoir de part et d’autre de Zarina qui affichait une moue boudeuse, les mains sous les cuisses. Il leur avait ensuite expliqué que leur fille avait subitement écrasé la main, soi-disant avec un objet contondant non identifié, d’un de ses camarades de classe parce qu’elle estimait qu’il faisait trop de bruit… Le petit garçon attaqué avait été immédiatement emmené à l’hôpital. Le directeur était embêté, c’était la première fois qu’il était face à autant de violence dans une classe de première primaire réputée.

La petite fille n’avait pas su expliquer son geste, l’autre enfant faisait trop de bruit à son goût, c’était tout. Tressi avait eu une réaction surprotectrice, redemandant plusieurs fois avec patience au responsable de l’école et à sa fille s’il ne s’était pas passé autre chose ou si il y avait pu avoir un malentendu. Zarina n’avait pas manifesté beaucoup d’émotion et s’était définitivement tu après ses aveux. Trunks était resté atrocement calme durant tout l’entretien. Le directeur avait même eu un peu peur de ses yeux bleus glacés et de sa réserve. Les parents qu’il recevait pour des faits similaires n’avaient jamais autant de sang-froid. Lorsqu’il avait annoncé que les parents du blessé allaient probablement porter plainte, le père de Zarina avait déclaré placidement qu’il payerait sans discussion mais qu’il espérait que sa fille pourrait rester dans l’école après une période de renvoi certainement nécessaire. Étant donné que c’était le premier incident, aussi grave était-il, le directeur ne pouvait pas renvoyer la petite définitivement. Il avait surtout peu du propre procès que pourrait lui faire les parents de la petite en représailles…

L’entretien avait été finalement rapide, les deux parties n’ayant aucune recommandation contradictoire. Les parents s’étaient excusés de l’incident, assurant qu’il ne se reproduirait plus. Tressi avait invité Zarina à le confirmer. Elle n’avait réussi qu’à secouer brièvement la tête pour signifier son accord. Sa mère s’était alors levée en prenant sa main, l’invitant à descendre de sa chaise à son tour. Après avoir salué le directeur de l’établissement scolaire, Tressi s’était dirigée vers la sortie. L’instant suivant, Trunks s’était levé aussi en serrant une poignée de main digne au directeur. Zarina avait alors tendu sa main libre vers lui, persuadée qu’il allait s’en saisir mais il l’ignora délibérément. Ce fut le seul évènement qui ébranla vraiment Zarina à ce moment-là. Son père ne l’ignorait strictement jamais.
Quelques minutes plus tard, le jet familial se posa dans la cour de la Capsule Corporation. C’était un petit appareil profilé extrêmement rapide que le Président de la corp. avait lui-même conçu. Le cockpit s’ouvrit. Trunks, qui était au volant sauta directement hors du véhicule sans un mot, le visage fermé. Tressi et Zarina étaient à l’arrière, la jeune mère tenait sa fille serrée contre elle. La petite avait la mine basse et l’œil brillant.

Zarina ne bougeait pas, prostrée sur son siège. Tressi sortit à son tour du véhicule. Avec sa douceur habituelle, elle murmura à la petite de venir, lui disant que tout se passerait bien. Elle finit par sortir et elles rejoignirent la maison après avoir remis le jet en capsule. En entrant dans la maison, Trunks terminait une conversation téléphonique avec un de ses assistants afin de justifier son absence et celle de sa femme.

« Je ne viendrai pas au séminaire demain. » déclara Tressi, profitant de l’instant où ils pensaient brièvement à la Capsule Corp.

« C’est plus raisonnable. » répondit Trunks. « Va la mettre au lit, s’il te plait. »

La jeune femme s’exécuta après un bref échange de regards avec l’homme qu’elle aimait.

« Papa… » gémit Zarina. Sa mère arrêta son mouvement, espérant que Trunks allait faire un geste. Le silence était pesant. Elle savait que son mari était profondément blessé par les évènements. Elle espérait qu’il comprendrait dés à présent tout le mal-être de sa fille et qu’il ferait alors tout pour agir pour elle. Cependant, elle avait encore plus mal pour Zarina qui était ignorée par son père. Elle avait entendu et vu tout son désespoir dans l’apparente impassibilité du demi-saiyen. La petite sentait profondément qu’il se passait quelque chose de grave. Tant qu’elle avait l’amour inconditionnel de ses parents, tous ses agissements lui semblaient justifiables. Ce jour-là plus rien n’était clair.

Tressi en eut assez du poids pesant de l’accablement des deux personnes qu’elle aimait le plus au monde, elle prit la décision de porter Zarina dans ses bras pour l’emmener au plus vite vers sa chambre.

Trunks resta seul un moment, presque nauséeux en pensant au comportement de sa fille. De manière assez contradictoire, il eut la seule réaction qu’il imaginait acceptable pour se sentir mieux, il se dirigea vers la salle de gravité.

Celle-ci avait été équipée d’une galerie vitrée à l’extérieur avec panneau de commande restreint, principalement utile pour entrer en communication avec la personne à l’intérieur. Il gagna le point d’observation en hauteur et regarda son père procéder à quelques enchainements sous une gravité moyenne et bourdonnante. Il s’adressa à lui.

« Coupe la gravité. Il faut qu’on parle, tout de suite. »

Son père s’arrêta et se tourna vers lui sans modifier la configuration de la salle. « Tiens… Tu es déjà de retour. Il est pourtant tôt. »

« Ravi de constater que tu es parfois attentif à mon emploi du temps. »

« Qu’est-ce que tu veux ? »

« Zarina a agressé un de ses camarades de classe, tout à l’heure… »

« Huh ! Il l’avait sans doute mérité. » il sursauta au bruit que fit le poing de Trunks s’abattant sur la vitre de la galerie. « Sois rationnel ! Ce n’est pas si grave ! »

« Si, ça l’est ! Rien ne justifie de la violence de notre part sur quelqu’un sans défense ! »

« Quelle condescendance… Tu as toujours eu tendance à te placer de manière tellement supérieure aux autres, je ne me demande vraiment de qui tu tiens ça… N’est-ce pas louable de la part de Zarina de considérer son camarade de classe à son niveau, digne de recevoir son courroux ? »

Son fils ignora la moquerie et la question. « Elle était totalement de marbre devant le directeur ! C’était épouvantable ! Je refuse qu’elle devienne comme toi ! Qu’elle occulte toute inhibition pour arriver à ses fins ! Tu n’as pas à lui inculquer que la vie c’est de poursuivre des chimères en détruisant tout sur son passage en commençant par ses propres sentiments ! »

« Que tes paroles sont cruelles. Es-tu sûr que tu parles encore uniquement de ta fille et de mon horrible personnalité ? »

Trunks le dévisageait, imperturbable. Il se haïssait de la réaction qu’il avait eu avec Zarina, c’était exactement le comportement que son père avait eu trop souvent avec lui.

Végéta coupa brusquement la gravité. « Va te changer et descends immédiatement. » Il était peu ébranlé par les paroles blessantes de son fils. Il le connaissait par cœur. Ce qui suivrait allait les réconcilier.

En moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, Trunks avait rejoint son père dans la salle. Leur combat démarra de façon rapide et intense, les deux hommes ayant plein d’émotions à faire passer et de choses à se dire de manière moins piquante et plus directe…

Soudain, le fils fut pris de court, éjecté au sol par un poing violent, bombardé puis tabassé au sol sans ménagement par le père. Il lui redressa la tête brusquement par les cheveux et lui susurra à l’oreille. « Rassure-toi, Trunks, elle t’aime toujours… Tu m’as toujours aimé toi, malgré tout ce que j’ai pu te faire et ce que je te ferai encore, sale petit arrogant. »

En guise de réponse, le demi-sang l’éloigna d’une série de coups de coude au visage et au torse. Le corps à corps reprit. Long. Intense. Technique. Royal.

Tressi avait été déposer Zarina dans sa chambre et discuté avec elle. Sa fille était complètement effondrée par le comportement de son père. Tressi avait tenté de la rassurer mais il était également perturbant pour elle de voir Trunks aussi glacial avec leur fille. Dans son désarroi, celle-ci lui avait tout de même avoué quelques remords sur son geste qu’elle qualifia d’incontrôlable. La jeune femme l’avait alors incité à lui raconter les évènements précédents de la matinée, espérant entendre des circonstances atténuantes dans les événements contés. Après avoir hésité un instant, la petite fille lui avait parlé de la récréation du matin qu’elle passait généralement avec Yanu et Miiky. Sans entrer dans les détails, elle raconta qu’ils avaient discutés des progrès de l’ainé du trio, qui était également son rival, suivant ses propres termes. Seulement Tressi sentait que ce n’était pas la source du problème car Zarina avait déjà été agacée par des paroles de Yanu sans en arriver à faire exploser sa frustration sur un enfant sans défense. Elle la contraint donc à raconter la conversation en détail. Au milieu de menues anecdotes à propos du goûter et de la tendance de Miiky a parler beaucoup pour ne rien dire, ils avaient évoqué la chasse aux dragon balls. Yanu avait dit que leur vœu ne se réaliserait sans doute jamais étant donné que rien ne s’était encore passé. Elle avait rappelé qu’elle avait demandé que le vœu ne se réalise que quelques semaines plus tard et qu’ils devaient être prêts…

« Rappelle-moi votre vœu s’il te plait ? » avait interrompu doucement la mère.

« …La paix dans le monde dans quelques semaines… » Zarina s’était mise à rougir, réalisant qu’elle risquait de dévoiler son secret à elle et aux deux garçons. « Est-ce que les vœux se réalisent à coup sûr, maman ? »

« évidemment, ma chérie… Et les quelques semaines ne sont pas encore passées… C’est bientôt la paix… » son sang se glaça quand elle entendit sa fille se mettre à pleurer à chaudes larmes, elle espérait plutôt la rassurer avec ses paroles.

« J’ai un problème, maman. Aide-moi. » gémit-t-elle dans la chemise de sa mère.

« Vous n’avez pas souhaité la paix, n’est-ce pas ? » la touffe de cheveux de sa fille fit non.

« Mais je peux pas le dire… On sera jamais prêts. »

« Tiens ta promesse, ma chérie. Je t’aiderai quand même. »

Elle berça encore un moment sa fille, bien décidée à tenir sa parole bien vite.

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Deux jours plus tard, chez les Son, les choses promises étaient dues : Pan pouvait consacrer tout son temps à son entrainement avec supervision active de son père et Bardock avait de nouveau rencontré Bulma et Gohan pour réfléchir à sa situation.

« C’est tout ? » avait-il demandé lorsque son petit-fils les avait ramenés devant chez les Son, en prenant Pan comme point d’arrivée. Au regard interrogateur de son petit-fils, il poursuivit. « Une petite papote une demi-heure entre qui je suis et ce que la Terre est et puis au revoir ? »

« À quoi t’attendais-tu ? »

« À ce que vous trouviez ce que je fais là ! C’est ce que vous voulez savoir, non ? »

« Oui… Mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. Tu sais, notre savoir technologique avance mais on ne sait pas encore lire dans les pensées ou dans les intentions cachées. Et tu ne sais rien nous dire de mieux non plus pour le moment. Encore un effort… On finira bien par trouver. »

« Et après ? »

« Après on verra, suivant ce qu’on aura trouvé. »

Bardock s’éloigna alors vers la forêt, passablement contrarié de sa situation stagnante mais il n’avait effectivement plus rien à ajouter sur le sujet pour le moment.

« Attends ! Tu veux pas venir passer le reste de la journée avec nous ? » lança Pan vers son aïeul.

« Non ! C’est pas mes affaires ! Appelez-moi quand on y retourne, c’est tout ! Vous sentir bourdonner à longueur de journée est déjà bien assez pénible ! »
Elle soupira, déçue. Son père lui enlaça les épaules pour l’encourager.

« Ça viendra. Il perd un peu patience parce que c’est trop lent à son goût mais il évolue, je trouve. Il déprime moins. » Il frappa dans les mains, bien décidé à passer à autre chose. « Allez ! Je vais me changer et on va dans la montagne ! »

Elle était surtout ennuyée de ne pas trouver de nouveau moyen pour passer du temps avec lui mais ça, elle s’abstint de le rappeler à son père.

Son Gohan avait apprécié ce moment avec Bulma et son grand-père. Comprendre de nouvelles choses sur ses origines l’enchantait mais il n’avait encore aucune piste valable justifiant l’arrivée impromptue du saiyen sur Terre. Il en arrivait à se dire qu’il n’était arrivé que pour ça… Témoigner de son ascendance extraterrestre. La réunion avait eu pour objectif de faire encore plus ample connaissance et d’évaluer les perceptions de Bardock sur sa situation ainsi qu’un potentiel futur objectif. Gohan avait alors entrepris de prendre toutes ses mesures physiques et de capturer l’ADN de son grand-père. Ce dernier avait tout subi sans broncher ni poser de question, au grand étonnement du médecin chercheur et de la scientifique.

Le lendemain, il avait été décidé que la famille de Gohan irait chez Mady et Goten avec un repas pour remercier le plus jeune fils de Goku d’accepter de reprendre la charge d’entraineur des deux groupes de jeunes de l’école Satan. Ce n’était pas une charge de travail exceptionnelle mais Videl avait conscience qu’elle lui avait un peu forcé la main. Elle voulait vraiment lui témoigner de la reconnaissance.

Contre toute attente, Bardock avait manifesté l’envie de les accompagner. Il associait la maison de son deuxième petit-fils comme le premier endroit où il avait osé lâcher légèrement prise sans se sentir acculé. Peut-être qu’y retourner lui donnerait des idées pour savoir quoi faire dans l’avenir.

Au travers des deux pièces principales de la maison, une grande table avait été installée pour les six convives et leur nourriture. À cause du manque de place, les deux enfants devaient aller manger sur la table du salon, à leur plus grand bonheur. Le groupe était un peu à l’étroit dans la petite maison citadine mais cela restait très convivial. Pour tout le monde sauf pour Bardock. Il s’attendait à ressentir la même chose que la première fois, c’est-à-dire l’envie d’interagir avec des gens, quels qu’ils soient. Mais, bien que ceux-là lui apparaissaient comme sécurisant, il avait à présent besoin de plus… ou de différent ? Il réfléchissait ardemment à la question, tentant de se concentrer sur ses sensations. Il avait beaucoup de mal à refréner sa colère, bien qu’il ne savait pas expliciter clairement d’où elle venait. Goten le bouscula en désirant passer derrière lui pour rejoindre sa place à table, s’en excusant immédiatement. Ça accrut malgré tout son énervement.

« On va revenir ici souvent ? » tout le monde se tourna vers le saiyen. « C’est tout le temps comme ça ? Y’a jamais de rythme ? Jamais moyen de se concentrer ? On mange pas toujours au même endroit avec les mêmes gens dans les mêmes espaces ! »

« C’est intéressant ce besoin de stabilité. » commenta Gohan. En voyant le regard noir de son grand-père, il recommença à manger, feignant de n’avoir rien dit.

« Désolé, notre maison n’est pas grande. C’est vrai qu’on aurait pu aller chez vous… Enfin, chez Gohan et Videl, là où tu as plus … L’habitude d’évoluer. » Pan avait sourit au lapsus de son oncle.

« Tu vas faire les trajets une à deux fois par semaine en plus pour nous faire plaisir, Goten. On se devait de vous épargner celui-là. » justifia Videl. Elle était beaucoup plus détendue depuis qu’elle avait réussi à mettre son emploi du temps en place. « D’ailleurs, on ne t’a pas forcé à venir, Bardock. Tu pouvais rester dans un arbre à te balancer quelque part. Arrête de râler. »

Le saiyen haussa les épaules. « Je pensais que ça aiderait à savoir à quoi ça rime tout ça… » Un silence gêné suivit cette annonce. Gohan se permit d’intervenir.

« À ce sujet… Tu sais qu’on ne trouvera peut-être jamais la raison exacte de ta présence parmi nous ? » Bardock ne répondit rien, il regardait à nouveau dans le vide, perturbé par l’annonce de son petit-fils. Il n’y avait pas pensé. Qu’est-ce qu’il ferait, alors ?

« Et d’ailleurs, qu’est-ce que tu feras quand tu sauras ce que tu fais là ? » se risqua à demander Mady, désinvolte. Sans se douter qu’elle demanda quelque chose de complémentaire aux pensées du saiyen.

Bardock la regarda froidement. Encore une question débile à laquelle il ne savait pas répondre qui l’enfonça encore davantage dans sa confusion. Mady se savait très franche tant elle avait confiance en sa famille puissante pour la protéger au besoin. De plus, elle n’estimait pas avoir posé une question indélicate. Elle avait remarqué qu’elle se sentait plus à l’aise avec Bardock qu’avec Végéta, alors qu’elle côtoyait ce dernier depuis bien plus longtemps. Heureusement ou non, le ventre de Goten gronda ce qui décida tout le monde à se mettre à manger sérieusement sans insister sur la question. Les discussions ne tournèrent plus qu’autour de la nourriture et du quotidien des Son.

Le saiyen fut le premier rassasié. Ennuyé par les conversations dont il ne comprenait pas tous les tenants et les aboutissants, il se leva vivement en bousculant ses voisins et en faisant tanguer la table.

« T’as déjà fini ? » s’étonna Pan.

« ça te pose un problème ? Il y a un rythme imposé pour manger, en plus ? Je dois demander la permission pour me barrer, ici ? » répondit-il. Sans attendre de réponse, il regarda Goten et Mady. « Eh ! Bâtard et incubateur, je peux sortir sans mourir ? »

« Heu… On est en ville, là… Tu connais le chemin pour rentrer chez toi ? » demanda la blonde.

Bardock sourit, cynique. « Vous lui avez pas expliqué à l’incubateur blondasse que mon chez moi a explosé ? »

« Tout d’abord, j’ai un prénom, tout comme toi ! Et si, ils m’ont expliqué ! Mais je faisais référence à ta maison sur Terre ! Chez Gohan et Videl ! Je me réfère à ton présent, pas à ton passé. Essaye, ça ne te rendra certainement pas moins souriant. » personne ne s’interféra, un peu surpris de ce ton sérieux que Mady empruntait rarement.

Bardock serra les lèvres, vexé. Pas question qu’elle ait le dernier mot. « Oui, je connais le chemin… Et je ne ferai tomber aucun immeuble ni ne pousserai aucun cri, je sais que ça vous rend triste et pitoyable tout ce qui tombe et qui crie. »

Il sortit vivement. On l’entendit dévaler les escaliers et sortir de la maison.

Une fois le calme revenu, Videl demanda, lassée. « Rappelez-moi combien de temps a mis Végéta pour arrêter d’être désagréable comme ça ? »

« Ah bon, il a arrêté de l’être ? » plaisanta Goten. « Suis-je seul à le trouver parfois assez absurde ? »

« Désolée de m’être un peu emportée… Il faudrait peut-être lui trouver une occupation ? » dit Mady.

« La couture ? » Mady frappa Goten pour cette blague douteuse. « Aïe ! Je continuais dans l’absurde… »

« Vous exagérez ! Il n’est pas si désagréable que ça… Il a demandé pour revenir ici, il pourrait vivre hors de chez nous et il ne le fait pas, il revient tous les jours pour dormir, il respecte nos habitudes, il réfléchit à ce qu’il fait ici … Il fait plein d’efforts ! » déclara Pan après avoir avalé sa dernière bouchée. « Papa, dis-leur que toi aussi t’as remarqué des progrès ! »

« Il sait aussi que… un pas de travers et ‘Boum’ ! » Pan allait répondre à son oncle mais son père réagit à temps.

« Vous avez tous raison. » trancha-t-il. « Bulma ne savait jamais où était Végéta ses premières semaines sur Terre quand papa était absent et il était moins coopératif et demandeur envers nous… Mais il avait aussi un objectif qui le maintenait sur Terre : vaincre papa quand il serait de retour. Dans ce cas-ci, rien encore ne retient Bardock de partir, à part la peur de mourir peut-être. Dés qu’il sera suffisamment à l’aise, rien ne nous dit qu’il gardera ce comportement. Bref, attendons de voir ce que donnent nos rencontres, Bulma, lui et moi. Laissez-nous le temps. » Pan avait la mine contrariée, elle aurait voulu que son père défende mieux son grand-père. Elle n’avait vraiment pas la sensation que Bardock pourrait leur amener des ennuis. Gohan le vit dans son regard. « Restons prudent. » il se tourna vers son épouse en entendant son soupir. « Et tolérant. »

« C’est quoi cette histoire de bâtiments qui tombent ? » demanda Goten. Encore perturbé par les paroles de son grand-père qu’il trouvait totalement en décalage.

Son grand-frère prit un air émerveillé. « Je vais pouvoir te répondre, c’est une de mes trouvailles préférées du moment ! Je pensais que les saiyens étaient totalement misanthropes… eh bien pas du tout ! Ils sont juste limités au niveau de l’empathie ! »

« Et c’est une bonne nouvelle parce que… »

« Parce que Bardock ne voit pas la souffrance de l’être humain comme un problème important, il voit les dégâts matériels autour d’abord. Pour caricaturer bien sûr ! Notre père est doté d’une certaine forme d’empathie donc il n’est pas impossible pour eux de l’être mais en tout cas, disons qu’ils ne sont pas tous des haineux contre les espèces humaines et ça, c’est une excellente nouvelle ! Pour nous comme pour lui. »

Goten et Mady dévisageaient Son Gohan, ils avaient du mal à comprendre en quoi c’était une si bonne nouvelle étant donné que le manque d’empathie était une caractéristique sine qua non de la misanthropie selon eux.

« Il ne tuera des humains que si ils le contrarient vraiment trop, pas juste parce qu’ils sont des humains et que donc ils doivent disparaitre par définition peu importe la raison. Gohan est donc persuadé qu’il n’a pas pour obsession de tuer et qu’il n’était un génocidaire que par habitude et dévouement envers son peuple, finalement. » résuma Videl. Gohan acquiesça, ravi.

« Bref, les saiyens auraient la couture comme spécialité depuis le début, on aurait sans doute eu beaucoup moins d’aventures. » plaisanta Goten. Cette petite blague fit même sourire Pan.

La fin de l’après-midi en famille se passa sans autre trouble.

--

Tressi bailla pour la troisième fois. Elle secoua la tête pour chasser la fatigue. Afin de se donner du courage, elle jeta un coup d’œil à sa fille qui dormait paisiblement à l’arrière enroulée dans une couverture blanche. Elle jeta un coup d’œil à la photo familiale sur le tableau de bord. Un sentiment de soulagement l’envahit au souvenir de la découverte nocturne qu’elle avait faite : le soir de l’incident scolaire, elle s’était réveillée en pleine nuit, seule dans son lit. Elle s’était levée pour chercher après son mari qui n’était pas rentré de la soirée, craignant qu’il ait été abandonné dans la salle de gravité par Végéta. Sur le chemin, elle ne put s’empêcher d’aller voir si sa fille dormait bien. Rempli d’ecchymoses suite à son combat avec son père, Trunks était endormi dans une position instable dans le lit de sa fille. Assis sur le lit, contre le mur, à moitié effondré sur le côté, une main protectrice et affectueuse sur la tête de Zarina. Elle avait réussi à s’endormir bien plus facilement par après. Le lendemain, Trunks était parti au séminaire seul, il avait été décidé que leur fille avait besoin d’être au moins avec un de ses deux parents au calme pendant quelques jours afin qu’elle réfléchisse à ses agissements. De plus, elle était suspendue et le demi-saiyen ne voulait pas que sa fille passe toute sa journée à se battre avec Végéta. La conversation que Tressi avait eu avec leur fille n’avait pas été évoquée. La petite avait été très contente de trouver son père près d’elle à son réveil même si c’était pour lui dire au revoir pour trois jours entiers. Il ne partait pas fâché, c’était le plus important.

Convaincue d’avoir finalement fait le bon choix en prenant la route de l’Est, la terrienne aux cheveux châtains reprit attention à sa conduite. Le soleil était levé depuis quelques heures et elle arrivait enfin en vue de la double-maison des Son. Elle fit atterrir son jet à quelques mètres de l’entrée.
Elle réveilla sa fille et elles sortirent de l’appareil. Zarina avait comme seule information qu’elles allaient faire une cure de vitamines et de mise à jour de vaccin chez Son Gohan, le papa de Miiky. Ça avait suffit à la petite. Tressi se disait également que cette excuse serait acceptable pour Trunks.
Au bout de quelques minutes où personne ne vint les accueillir, la jeune femme se décida à aller à la porte de chez Son Gohan pendant que Zarina allait voir à celle de Chichi.

Soudain, la mère fut attirée par un cri de sa fille. Elle fit demi-tour en courant. Elle trouva Zarina en position de combat sur le toit du jet devant Bardock entrain de la regarder avec un air indéfinissable.

« Touche pas à notre jet, toi !! »

« Zaza ! Pourquoi tu cries ? » demanda sa mère.

« Oui, pourquoi tu cries, Zaza ? » se moqua le saiyen en continuant de faire le tour du véhicule. La petite le suivait du regard, hésitante quant à l’attitude à avoir, se souvenant que la dernière fois qu’elle s’était emportée, ses parents n’avaient pas appréciés.

« Maman, je peux le frapper, lui ? C’est le monsieur qu’on a trouvé dans l’herbe, l’autre jour ! Tante Bra dit qu’il sent mauvais et Grand-père que c’est quelqu’un d’inutile ! » Bardock donna un petit coup de botte sur le jet. « Touche pas, j’ai dit !! »

Le saiyen lui jeta un nouveau coup d’œil, plus agacé par sa voix stridente que par le sens de ses paroles. « T’es un bébé bâtard aussi, toi… »

S’imaginant menaçante, la petite grogna en montrant ses petites dents blanches serrées. Par pure provocation, le guerrier frappa une nouvelle fois de son pied le jet familial.

« Arrête !! » Elle tenta de frapper le saiyen qui l’évita en se décalant souplement sur le côté.

« Descends, ma chérie, s’il te plait. » intervint Tressi. « Bonjour, vous devez être Bardock ? »

« Et toi l’incubateur du fils de Végéta ? » elle acquiesça. « J’ai pas hâte de voir sa gueule à lui non plus, tiens… » il dévisagea Zarina avec dégoût.

La petite agrippa la jambe de sa mère en grognant encore sur le saiyen. « C’est notre véhicule. C’est une voiture volante. » expliqua la terrienne. « Vous pouvez faire un tour avec, mais je doute que ça vous passionne… Même si il va assez vite et relativement haut, il ne va pas dans l’espace, si c’est ce que vous vous demandez. »

« Je ne suis pas plusieurs. »

« Comme tu veux. » Tressi sourit, amusée par la manière de dire qu’il ne comprenait pas le principe du vouvoiement ou le refusait. « Nous venons voir Son Gohan. »

« Il gigote avec sa gamine quelque part dans la montagne par là-bas. »

« Va les chercher ! » ordonna Zarina.

« Pas besoin, vu comme tu t’excite et comme tu m’énerve, ils vont arriver… »

Et comme par magie, ils entendirent la voix de Pan raisonner au loin. « Ohééé… Salut !! » Tressi mit sa main en visière pour voir la jeune fille et Gohan voler vers eux à contrejour. Le fils de Son Goku atterrit en les saluant. Sa fille s’arrêta près de Bardock en lui demandant si tout allait comme il voulait.

« Super. Je vais vomir. » et il prit congé d’eux vers la forêt.

« Excusez-le. » dit Gohan en se grattant l’arrière de la nuque.

« Pas de problème. Pour être honnête, je m’attendais à pire en entendant ce qu’en dit Bra. » répondit Tressi.

« Elle continue à l’insulter alors qu’elle ne l’a vu que deux fois trois minutes ? Elle manque pas d’air, celle-là ! » s’exclama Pan.

« Qu’est-ce qui vous amène ? » demanda le demi-sang aux visiteurs, ne souhaitant pas aborder la dispute entre sa fille et celle de Végéta.

« Mise à jour du carnet de vaccination de Zarina. Tu en as oublié un la dernière fois. » dit Tressi. Elle ajouta vers Pan en posant ses mains sur les épaules de sa fille toujours auprès d’elle. « Zaza, tu m’as dit que tu adorais un jeu vidéo de Miiky ! C’est l’occasion d’aller y jouer pendant que son papa prépare les médicaments. Pan, tu veux bien aller jouer avec elle ? »

« Je voulais retourner m’entrainer… » répondit la jeune fille.

« On a commencé tôt ce matin, fais une pause ! Je ne devrais pas en avoir pour longtemps. » ajouta Son Gohan.

Zarina accepta d’un haussement d’épaules. Peu convaincue, Pan acquiesça et invita la petite fille à entrer dans la maison, se disant que plus vite elle obéirait, plus vite elle pourrait reprendre son entrainement.

Son Gohan invita alors Tressi à monter à l’étage afin de gagner son bureau. Ils entrèrent dans une pièce lumineuse séparée en deux sections de part et d’autre de la fenêtre : une partie était composée d’un grand bureau brun sur lequel était ouvert un ou deux livres et où reposait le petit ordinateur portable du demi-saiyen ; l’autre côté était un laboratoire blanc dont le ton tranchait avec le côté sobre et traditionnel de la pièce. Il s’installa sur une chaise à roulette et se fit glisser jusqu’à son ordinateur. Il commença à chercher le dossier de Zarina.

« Je suis désolé d’avoir raté un des rappels de Zarina, tu aurais pu téléphoner, je serais venu jusque la Capsule Corp avec celui qui manque, et… »

« Non, il fallait absolument que nous venions. » Gohan la regarda, interloqué. « Je vais aller droit au but : je voudrais que tu fasses entrer Zarina dans ton programme de recherches GEN-Progress. »

« Le programme est un échec. Je l’ai avorté. » il espérait que son ton direct et précis mettrait fin à la conversation. C’était sans compter sur les capacités de parlementassions de Tressi.

« Je sais que tu as fait des prélèvements sur Bardock. »

« Je devais m’assurer de notre lien de parenté avec précisions, c’est tout. »

« Hier aussi ? »

Le demi-sang était à présent coincé. Il ne savait plus quoi dire. La jeune femme continua « Je me souviens que l’un des problèmes que tu as évoqué était que les cellules de ton père étaient déjà sans doute trop vieilles… Ton grand-père est jeune… »

Gohan soupira. « Trunks est d’accord ? »

« Non. Il n’est pas au courant. Mais Végéta est prêt à aider en donnant ses gênes. »

« Quoi ? Mais il m’a traité de fou il y a quelques années ! Et il est aussi trop vieux ! Il n’y a pas de raison que… »

« Zarina ne progresse plus. Il s’inquiète. Moi aussi. Elle est totalement ingérable et doit absolument s’améliorer ! C’est vital… » Gohan était médusé par l’insistance de la jeune femme, il l’avait également rarement vu autant émue. « Ne me fais pas croire que tu n’as pas pensé à relancer ton projet ? Tu n’aurais pas fait tous ces prélèvements… »

« Ils me servent aussi pour d’autres études pharmacologiques moins expérimentales, tu sais ! » il détourna le visage du regard intense de la terrienne. « Uniquement les gênes de Végéta ça sera trop brutal, c’était un autre défaut de la première tentative, un manque d’équilibre. Il me faudrait en plus des cellules plus proches des siennes. Celles de Trunks, précisément et il n’acceptera jamais. »

« Tu as déjà les cellules de Trunks. Si tu en as besoin de plus, Bulma en a également et tu sais parfaitement où elles sont exposées. » elle faisait référence aux mèches de cheveux du Trunks « du futur » que sa belle-mère avait gardé. « Je t’en supplie. » le fils de Goku gardait le silence. La mère en détresse aborda une autre approche « Miiky n’est pas en bonne santé ? Il y a d’autres effets secondaires ? »

« Non ! Il est en parfaite santé… Et il a encore fait des progrès dernièrement, effectivement. » Tressi répéta sa supplique. « Il n’est même pas sûr qu’elle soit compatible, Tressi. »

« Alors, teste-là ! Si elle a le même profile que Yanu et Pan, je n’insisterai pas et nous ferons comme si je n’étais jamais venue ! Mais si il y a une seule petite chance qu’elle réalise son rêve… »

« Sache que même si elle est compatible, que les sérums sont réussis, font effet et qu’elle n’a aucun effet secondaire, il n’est pas certain qu’elle arrivera à se transformer ! »

« Juste la faire progresser à nouveau… Elle en a besoin. Même pour toi, c’est important sinon tu n’aurais jamais commencé ces travaux ! Elle n’a que six ans ! Rappelle-toi comme tu as été déçu quand tu as constaté que Miiky n’avait pas le même potentiel que Pan. »

« Et j’ai été bien plus que déçu quand il s’est avéré que je n’avais pas maîtrisé tous les paramètres. »

« Aujourd’hui tu as appris de tes erreurs, j’en suis certaine. » Un lourd silence s’installa, Son Gohan réfléchissait. Tressi trouva le temps long. « Alors ? »

« Je vais la tester. C’est vrai que c’est étrange qu’elle ne progresse plus. Ça doit être douloureux pour elle… Pan était dans une grande vague de progression à cet âge… Et de ce que j'en sais, Yanu est dans une période similaire. » il vit le regard de Tressi s’illuminer. « Mais si elle est positive et que j’arrive à mettre au point un sérum satisfaisant, ce qui n’est pas encore gagné ni dans un cas ni dans l’autre, je ne lui injecterai qu’en présence de Trunks et avec son accord entre quatre yeux. » elle acquiesça, profondément soulagée. Elle se leva pour aller chercher sa fille. Il allait de soi que la petite ne serait pas mise au courant de la démarche, elle serait trop difficile à consoler si elle se révélait négative.

Tressi alla chercher sa fille qui était dans le salon. Elle l’interrompit dans une partie en solo sous les yeux médusés de la fille de Gohan.

« Une seconde, maman ! Je pulvérise le record de Miiky et j’arrive ! »

« Non, Zarina. Fais une pause, Son Gohan ne peut pas nous attendre trop longtemps. Il a très certainement d’autres choses à faire. »

La petite mit le jeu en pause en soufflant longuement. Pan, soulagée de ne plus devoir jouer les surveillantes, déclara qu’elle irait s’entrainer seule en attendant son père.

Zarina s’installa où le docteur lui demanda et tendit son bras retourné. Pendant qu’il préparait la seringue, elle le dévisagea. « T’as une drôle de tête sans tes lunettes. »
Interloqué mais pas déstabilisé, Gohan tendit le bras, ouvrit une boite et s’équipa d’une paire de lunettes.

« C’est mieux ? » demanda-t-il.

« Non, c’est pire. Ça doit être à cause de tes habits, alors. Ça ne va pas du tout le mélange des deux, dans tes vêtements, il y a plein de trous, en plus. » Le demi-sang s’examina rapidement et soupira en constatant que la tenue bleue qu’il avait précipitamment enfilé le matin même était effectivement en état moyen. « On te donnera des nouveaux habits si t’en a plus des beaux. »

« Zarina, ça suffit. Ce n’est pas très poli. » interrompit sa mère.

Gohan lança un sourire à la mère de l’enfant assise au bureau un peu plus loin pour lui signifier qu’il n’était pas vexé puis répondit à l’enfant pendant qu’il lui installait la perfusion. « Tu as raison. C’est pour ça que ton papa va bientôt m’en dessiner des nouveaux. Tu lui donneras de bons conseils ? »

Elle grimaça quand l’aiguille entra dans sa peau. « D’accord, je l’aiderai. » Son Gohan prit le sang qu’il lui fallait en pensant que la petite avait bien hérité de la franchise paternelle. Avec Trunks, pas question de faux-semblants quand il était en terrain conquis. Ça le soulagea que l’enfant soit à l’aise chez lui. « Pourquoi tu as une photo de mon papa avec Miiky avec des cheveux longs ? »

Surpris de la question, il prit une seconde pour se souvenir où elle aurait pu voir ça. Il posa alors les yeux sur une photo écornée collée grossièrement à une paroi du labo. Il s’agissait d’une photo de lui-même avec le Trunks du futur lors du premier voyage de celui-ci. Il regarda alors Tressi afin d’avoir son feu vert pour répondre honnêtement à Zarina. Elle haussa les épaules en souriant, l’autorisant à aborder le sujet. Avant de commencer son récit, Gohan fit passer le sang prélevé de la petite fille dans une espèce de centrifugeuse après y avoir ajouté quelques gouttes d’un autre liquide.

« Ce n’est pas Miiky sur la photo, c’est moi. Mais j’avais effectivement à peu près le même âge que lui maintenant. Et ce n’est pas tout à fait ton papa. C’est une version de ton père qui a fait un voyage dans le temps pour apporter un médicament à mon papa à moi. Grâce à ça, il a sauvé notre monde et plus tard, le sien. C’est grâce à lui que j’ai voulu devenir médecin. Je l’ai trouvé très courageux. Alors je garde cette photo pour me souvenir de lui. »

« Mais il est bien là mon papa… Pourquoi il te faut des souvenirs de lui ? Je comprends pas trop, t’es bizarre. » son interlocuteur rit à sa réaction. Cette histoire l’inspira pour une autre question. « Le monsieur dehors c’est ton grand-père et il est plus jeune que toi, non ? Il est venu dans le futur pour sauver son monde aussi ? »

« C’est une bonne idée, ça ! » Gohan était époustouflé de l’annonce de la petite fille qui était loin d’être idiote. Il n’avait pas encore pensé à cette éventualité. C’était à creuser à la prochaine rencontre avec Bulma et Bardock. « Je mènerai mon enquête. »

Un bip retentit pour annoncer la fin de l’analyse dans l’appareil. Il éteint le dispositif et soigna Zarina d’un sparadrap sur le petit trou causé par l’aiguille. Il lui dit qu’elle était libre de partir, que tout était en ordre. Elle sauta et demanda « Je peux aller finir ma partie ? »

Gohan s’était déjà intéressé aux résultats du dispositif. Après un regard entendu avec lui, Tressi lui donna l’autorisation et sa fille quitta la pièce en courant. Avant de prendre congé à son tour, elle en profita pour poser ses dernières questions au demi-saiyen.

« Est-ce que Bardock est en bonne santé ? Je pense à la maladie de ton père... »

« Inexistante dans ses cellules. Ça vient probablement du côté maternel. » les sourcils froncés, il présenta une goutte de sang mélangé sous son microscope et l’observa avec attention quelques secondes. Tressi ne disait rien, attendant anxieusement les résultats. Le fils de Son Goku se tourna alors vers elle, beaucoup plus souriant. « Mon grand-père est un sujet parfait pour Miiky… et pour Zarina aussi ! Elle a un comportement cellulaire fort similaire à celui de mon fils. » Tressi plongea le visage dans ses mains, déjà très soulagée. Végéta avait raison, le développement de Zarina n’était pas optimal. Elle reprit attention au docteur qui détaillait les avantages de son jeune sujet d’étude « …Ses connections cellulaires sont moins agitées et mutées que celles de mon père et probablement que celles de Végéta… Et je n’ai besoin que d’un seul élément de sa chaîne génétique que j’ai un mal fou à isoler chez mon père, précisément parce qu’elles sont totalement… Enfin bref, je te passe les détails techniques. En tout cas, c’est très optimiste. »

Tressi remarqua qu’il était déjà bien plus emballé pour étudier sa fille que quelques instants auparavant. C’était sans doute d’avoir constaté qu’il y avait des choses à faire et peut-être d’avoir parlé du Trunks de l’autre monde qui l’avait remotivé. Elle osa alors l’interroger sur quelque chose qui la turlupinait depuis qu’elle connaissait cette histoire de voyageur temporel.

« Est-ce que les deux Trunks sont fort différents ? »

« Hum… L’autre doit être un peu plus humble et mesuré dans certains de ses propos.» Tressi sourit, reconnaissant que son mari n’y allait pas toujours avec le dos de la cuillère. « Mais une chose est sûre, ils sont tous les deux très têtus et obstinés dans le bon sens du terme ! Mais surtout, si un nouveau désastre devait se produire, notre Trunks n’hésiterait pas à partir pour rectifier le tir. » il réfléchit encore un moment en posant le regard sur sa photo porte bonheur, se souvenant de toute cette période de sa vie. « Et l’autre me tuerait aussi si je lui abimais un être cher en jouant un peu trop… Je t’assure que je n’agirai pas à la légère. Au moindre doute, j’arrêterai tout. »

« Tes intentions sont nobles, Son Gohan. » lui assura la jeune femme. « Finalement, les voyages dans le temps sont également très risqués. Trunks et toi avez juste des méthodes différentes pour aider à la sauvegarde de votre monde. »

« Merci. » elle se dirigea vers la sortie. « Tressi… Votre fille est géniale ! » Gohan était très sincère.

« Oui… Sauf quand elle écrase les mains de ses petits camarades de classe… »

Il sentit la tristesse de la jeune femme. Miiky lui avait raconté l’épisode, même que le petit avait voulu se dénoncer à la place de la petite fille qui avait catégoriquement refusé. De toute façon, ça n’aurait pas marché vu qu’il était à l’autre bout de la classe au moment de l’incident. Il lui posa une main sur l’épaule. « Que je puisse agir sur ses cellules ou non, tout ira bientôt mieux. N’oublie pas que nos enfants sont merveilleux : ils ont souhaité la paix dans le monde, quand même ! »

Il espérait la faire rire à cette annonce. Elle se contenta de lui sourire légèrement, tentant de ne pas trop forcer ses traits. « Oui… Espérons que ce soit la paix… » elle comptait bien tenir sa parole de ne pas divulguer le secret de Zarina. Elle se reprit pour saluer son hôte correctement. « Merci encore pour tous les efforts que tu vas faire ! Tiens-moi au courant de l’avancement, s’il te plait. »

--

Une fois très loin dans le fond du jardin, Pan se mit à faire quelques mouvements pour s’échauffer en vue d’un sérieux entrainement. Elle repensa au fait que Bra continuait à être insultante envers son arrière-grand-père, sans nouvelle raison. Elle était vraiment rancunière et méchante, pensa-t-elle. Alors, immanquablement elle tendit son esprit vers Bardock. Elle ne l’accompagnait pas aux rendez-vous à la Capsule Corp. Moins il y avait d’intervenants, moins il risquait d’y avoir de digressions avait déclaré Bulma. Elle était perturbée parce qu’il ne lui avait rien dit à ce sujet à leur retour. Après cet entretien inhabituel et décevant, il était juste parti quelques heures comme il en prenait l’habitude. Les autres jours, il revenait alors lorsque toute la maison dormait, Pan le savait car elle se réveillait à chaque fois quand elle l’entendait rentrer dans la chambre d’amis par la fenêtre. Elle voulait passer du temps avec lui en permanence, veiller à ce qu’il aille bien, en permanence… Donc ne pas savoir ce qu’il se racontait dans ces moments importants, ça l’embêtait. Ça l’embêtait également qu’on puisse le dénigrer alors que sa situation était délicate. Elle se dit également que lui ne faisait pas une fixette sur son « ancienne » amie. Elle décida de l’imiter, chassant Bra de ses interrogations. Cependant, elle avait conscience aussi qu’il n’était pas toujours très engageant et que même avec elle, il faisait peu de gestes, même si il avait renoncé à l’envoyer sur les roses systématiquement. Quoi qu’il s’exerçait souvent à sentir la présence des gens ou plus particulièrement celle de leurs énergies, il ne cherchait jamais la sienne, du moins c’était ce qu’elle croyait.
Elle reprit son échauffement quelques instants. Après s’être demandé ce que pouvait bien faire son père, elle prit la décision de s’éloigner encore, pensant que la concentration serait plus présente près de la forêt. Après tout, Gohan maîtrisait le déplacement instantané et saurait la rejoindre aisément quand il aurait fini ce qu’il était en train de faire.

Bardock se trouvait à la cime d’un énorme cerisier dans une clairière. Il regardait l’horizon, un bras croisé et l’autre piochant machinalement des cerises pour les porter à sa bouche. Il repensait encore à l’apparence étrange de Zarina et de tous les bâtards sur plusieurs générations. Il finissait pas être fataliste : c’était un fait sur lequel il n’avait aucune prise. Sans le savoir, il suivait le conseil de Mady et celui que tout le monde de bienveillant lui soumettait : il pensait à son présent et même à son avenir. Une partie de son être lui soufflait de voler un des nombreux vaisseaux qu'il avait vus à la Capsule Corporation. Mais pour aller où ? Bulma lui avait dit que la planète Végéta était dans la même galaxie que la Terre, mais il ne savait pas encore à quelle distance exactement. Si il voulait rejoindre une planète où les saiyens avaient un semblant d’alliance ou d’amitié, il ne savait pas combien de temps il devrait voyager, ni où il serait accepté voir où il serait seulement reconnu. Les saiyens avaient peu d'amis « étrangers » et surtout, soixante ans, c'était long pour la plupart des peuples... Il se dit alors qu'il n'avait pas trop envie de voyager sans savoir où aller. Surtout pas tout seul. Il n'aimait pas être seul. Rares étaient les saiyens solitaires.

Il frissonna soudainement, il avait senti une présence familière. Il eut un fin sourire satisfait en apercevant ce qu’il avait senti au loin, voler vers lui. Il s’agissait de Pan et il était assez fier de l’avoir reconnue avant même de l’apercevoir. Il soupira, se préparant à devoir dialoguer. Parce que chaque fois qu’il était en sa compagnie, c’était ce qu’elle attendait, discuter.

Elle fut surprise de l’apercevoir au-dessus d’un arbre, elle accéléra légèrement afin de le rejoindre.

« On ne s'est pas déjà vu quelque part ? » ironisa-t-il quand la jeune fille se stabilisait devant lui. « Tu ne sais décidément pas te passer de moi, Gamine ! » il cracha des noyaux et des queues de cerises sur le côté.

« Figure-toi que pour une fois je ne faisais que chercher un coin tranquille pour m’entrainer en attendant mon père ! »

« C’est ça… Tu avais la sensation que le vent t’appelait par ici ? »

« Oui. Quelque chose comme ça. » se dit-elle après avoir pris une minute de réflexion. « Tu m'as senti arriver ? C'est génial !! Tu as fait de grands progrès ! » il ne releva pas le compliment mais l’avait entendu, voir apprécié. Devinant qu’il ne lancerait pas une nouvelle discussion, elle demanda « Qu’est-ce que tu fais ? »

« Je prépare le génocide de la Terre. » elle lui fit une grimace, signe qu’elle avait saisi le sarcasme. Il lui jeta une poignée de cerises qu’elle attrapa au passage. « Ou je mange des sakas. Gamine aux questions idiotes. »

« Tu pouvais très bien faire les deux en même temps. » elle décrocha une cerise avec les dents. « Sur Terre, ce sont des cerises. On dit saka sur Végéta ? »

« Absolument pas. La planète Végéta était complètement aride et l’atmosphère y était lourde. Rien n’y poussait de nourrissant ou presque. J’ai mangé des sakas sur la planète du même nom. » Il se laissa brusquement tomber couché dans les branches de l’arbre, qui vacilla légèrement. « Maintenant que j’y pense, ça ne s’appelait peut-être pas vraiment comme ça là-bas non plus… »

Pan se faufila dans les branches à son niveau et s’assit sur une branche solide. « Tu viens ici depuis longtemps ? »

Il haussa les épaules, n’étant pas sûr d’avoir la même notion du temps que son arrière-petite-fille. « J’ai vidé deux arbres de leurs fruits. »

« Ma grand-mère ne sera pas contente. Elle voulait en faire de la confiture. »

« Si elle les veut, je peux encore les vomir. »

Pan éclata de rire. Elle se laissa aller contre les branches et ils ne dirent rien pendant quelques secondes. Vite, trouver quelque chose à dire, se dit-elle. « Tu ne manges donc pas que des vers ! »

« Pas que. » sourit-il légèrement. « La tête du petit valait le coup… Mais j’en ingurgite vraiment quand c’est nécessaire. Ça donne de l’énergie quand on en mange beaucoup. »

Elle grimaça de dégoût. Le sentant de bonne humeur, elle continua sur un ton facétieux. « Il faut qu’on se méfie, tu es redoutable : les enfants, les vers, les cerises… Tu vas bientôt nous priver de toutes nos ressources et vraiment nous éradiquer petit à petit. »

« Tu as bien ciblé notre stratégie, Gamine ! Mon prodige amnésique a été envoyé ici tout seul pour toute la planète. T’imagine les tonnes de nourriture à ingurgiter à vos dépens avant de commencer seulement à s’occuper de la population ? »

« Hah ! Prodige amnésique venu dévorer toutes les ressources de la Terre, ça lui va très bien ! » elle se redressa pour cueillir quelques cerises puis se réinstalla avant de reprendre « je suppose que le plan était quand même de lui envoyer du renfort quelques temps plus tard, non ? Enfin, sauf si il était déjà destiné à devenir Super Saiyen… »

« Aucun risque… Et t'es vraiment obnubilée par ça, toi ! Il n'y a pas que ça qui est redoutable et réputé chez nous... » Inconsciemment, il déroula sa queue ‘rangée’ autour de sa taille pour l’enrouler autour d’une branche. Pan regarda son mouvement avec curiosité. « Normalement, même encore très jeune il devait pouvoir faire beaucoup de dégâts les nuits où la lune est pleine... Si les choses se gâtaient, il pouvait appeler, effectivement… Enfin soit… C’est de l’histoire ancienne qui n’a plus aucune importance… »

Bardock se tut. Il réalisait qu’il ne plaisantait plus. Il était mal à l’aise d’encore parler de cette part de son passé, surtout qu’il avait déjà abordé le sujet avec Bulma et Gohan. Pan changea sensiblement de conversation, elle n’était pas non plus enchantée d’aborder le sujet « mon grand-père devait détruire la Terre » autrement qu’au second degré.

« Je n'en ai jamais eu, de queue... » dit-elle avec un mélange de déception et de désinvolture dans la voix après quelques instants de silence. « Donc je me suis rabattue sur le super saiyen en m'entrainant d'arrache-pied, c’est vrai ! D’autant plus que j’ai un potentiel exceptionnel en moi ! Et ce, depuis mon plus jeune âge ! »

« J’ai du mal à te croire en imaginant l’énergie minable dégagée par ton père et ton grand-père dans leur très jeune temps… »

« Bah pourtant… J’étais vraiment douée, petite. Mais là je commence à désespérer à vrai dire... J'ai déjà 17 ans après tout... ça devient vieux pour devenir Super Saiyen. »

« Sans me sentir malheureux comme toi, je ne le suis pas non plus. »

Elle sourit tristement avant de répondre. « Mais toi tu es un saiyen de pure race. Un peu d'entrainement et tu es certain de pouvoir y arriver. Moi... ça fait plus de dix ans que je m'entraine pour ça. J'ai tout essayé... La colère, la tristesse, la joie, l'entrainement, la méditation... Rien ne marche... Je suis même pas certaine de tenir l’année entière dans la salle de l'esprit et du temps. »

« La quoi ? »

« C'est une salle spéciale d'entrainement chez Dendé, Dieu si tu préfères. C'est extraordinaire, parait-il ! Là-bas, il se passe un an pendant qu'ici, seulement 24 heures ! C'est dans cette salle que mon père a fait le plus de progrès, ainsi que Trunks et Goten. Je devrais peut-être y aller ! » elle se sentait en confiance, elle ne s’imaginait pas que ses paroles pourraient porter préjudice à quoi que ce fut dans le futur. « Parce que pour tout t’avouer… Je stagne pas mal depuis deux-trois ans… »

« Paresseuse. »

Elle soupira longuement sans réagir à la plaisanterie d’AGP. « Je suppose que je pourrais me consoler d'être la meilleure terrienne du monde… »

« Ingrate, tu n’es pas totalement terrienne. Et en tout cas, tu n’es pas la saiyenne la moins forte de l’univers… »

Elle sourit tristement, flattée que son aïeul qu’elle admirait tant reconnaisse leur une part génétique commune. Elle décida de tenter de le complimenter en retour. « Mais tu devrais y aller aussi dans cette salle, toi ! Tu deviendrais Super Saiyen en un rien de temps, j'en suis certaine ! »

« Pour quoi faire ? »

« Ben... Pour devenir plus fort. » Elle se demandait si il ne se moquait pas un peu d'elle.

« Je n'ai pas envie ni besoin de devenir plus fort. » il se réinstalla confortablement entre deux branches en continuant à manger des fruits. Pan n’ajouta rien, sentant qu’il souhaitait mettre fin à la conversation au ton plus froid qu’il avait employé.

Son Gohan apparut soudainement, flottant devant l’arbre dans lequel ils étaient juchés. Il fit un signe de main en guise de salut. « Me revoilà ! »

« T’en as mis du temps ! » lui reprocha Pan. Elle ne le pensait pas, elle appréciait les moments passés avec Bardock et regrettait presque que ça soit la fin de celui-là.

« Désolé. Tressi et Zarina avaient besoin de moi. Maintenant, je suis prêt ! »

Sa fille sortit des branches, presque à contre cœur. Elle épousseta son équipement rouge pour en faire tomber toutes les poussières.

« D’où elle vient cette technique ? » demanda Bardock qui avait été encore une fois surpris de ressentir tant d’énergie d’un coup alors que l’instant précédent était paisible. Son petit-fils comprit qu’il parlait du déplacement instantané.

« C’est mon père qui l’a appris sur la planète Yardrat après sa disparition suite au combat contre Freezer. Il me l’a enseigné pour que je puisse passer plusieurs examens en même temps quand je suivais plusieurs filières. »

« Quel être exceptionnel. »

« Je te remercie. C’est grâce au travail, aux encouragements et à mon propre patrimoine génétique remarquable que j’en suis arrivé là. » ironisa Gohan dans un clin d’œil, qui avait perçu un grand sarcasme dans le ton de son grand-père. Ce dernier parlait plus que probablement de Son Gokû. Son petit-fils avait délibérément choisi de faire semblant de ne pas avoir compris.

« Allez, j’essaye encore une fois : tu ne viendrais pas avec nous ? » tenta Pan. Elle reçut un noyau de cerise au visage.

« Je suis occupé ! »

Sans répondre à cette ironie, le père encouragea d’une main sur l’épaule sa fille à le suivre. Une fois un peu plus loin, Gohan dit à Pan. « ça te poserait un gros souci si je travaillais un peu chaque matin dans mon bureau ? »

Sa fille soupira. « J’aurais dû m’en douter que tu ne te consacrerais pas à 100% à mon entrainement… »

« Ne m’en veux pas… Je dois faire le bilan cellulaire de Zarina et le tester. Elle ne progresse déjà plus… Tressi est très inquiète. Je dois faire quelque chose pour elle… J’en profiterai pour essayer de rectifier le tir avec Miiky, je crois. Ils ont des profils similaires. »

« Pour Yanu et moi c’est toujours pareil aussi ? »

« Je vérifierai une fois de plus… Mais, tout comme toi à son âge, le potentiel de Yanu ne faiblit pas, que du contraire. »

« On ne faiblit pas mais on reste faible… » pensa-t-elle. Elle releva finalement la tête vers Gohan, plus souriante. « D’accord. Je trouverai de quoi m’occuper pendant que tu travailles. Excuse-moi une seconde, je te rejoins ! »

La jeune fille revint directement vers le grand cerisier. Le saiyen était remonté à la cîme. Sachant qu’il l’avait probablement repérée, elle posa sa question avant qu’il ne se retourne. « Est-ce que tu veux bien qu’on discute encore comme on vient de le faire, demain ? »

Cette question le surpris tellement qu’il se retourna vers à elle. « Qu’est-ce que tu veux dire ? »

« J’ai passé un bon moment. Je voudrais recommencer. Si tu ne veux pas, je comprendrais… Et si tu veux, on ne fera pas que discuter, on pourra aller se promener, manger des trucs… Tu es déjà contraint de causer beaucoup avec Bulma et mon père… »

Le saiyen réfléchit intensément à la question. C’était la première fois qu’on lui demandait l’autorisation de passer du temps avec lui… Est-ce que le moment qu’il venait de passer avec Pan était comparable à celui de la veille avec Gohan et Bulma ? il réalisa que non, l’instant avec son arrière-petite-fille lui avait semblé plus serein et, pendant cet instant, il fallait bien qu’il s’avoue qu’il avait oublié un moment sa condition de perdu sur une planète inconnue, comme la fois où il l’avait accompagné au dojo Satan.

« C’est d’accord. » il n’en manifesta rien mais il eut l’impression de ressentir la profonde joie de Pan, comme si son émotion avait été détectée par son cerveau. Elle lui sourit chaleureusement.

« Super ! Ne mange pas trop de cerises ! » elle lui fit un clin d’œil et évita un nouveau noyau craché par le saiyen. « Raté ! » elle lui fit une grimace. « Si on ne se revoit plus aujourd’hui… à demain, alors ! » et elle rejoignit son père pour sa séance d’entrainement.

Vers le chapitre 10 : Super insaisissable

NB : Eh oui... Vraiment un tout p'tit peu de fight

Hâte d'avoir votre avis !

[omurah]

Re !

J'ai été transporté par le moment où Trunks ignore Zarina. Puis par le moment où Végéta reprend Trunks sur la condescendance en mode "péter la gueule à ses adversaires, c'est une manière de les respecter, quelque part" :3

« Oui, pourquoi tu cries, Zaza ? » se moqua le saiyen en continuant de faire le tour du véhicule.

J'ai juste adoré ce passage

« Je ne suis pas plusieurs. »

combo x2

« Elle continue à l’insulter alors qu’elle ne l’a vu que deux fois trois minutes ? Elle manque pas d’air, celle-là ! » s’exclama Pan.

L'amour rend aveugle xD ; je sais pas si c'était fait exprès, mais j'ai trouvé ça super bien trouvé qu'elle prenne ainsi le parti d'AGP alors qu'il est l’agresseur et Bra l’agressée

« Je t’en supplie. » le fils de Goku gardait le silence. « Miiky n’est pas en bonne santé ? Il y a d’autres effets secondaires ? »

« Non ! Il est en parfaite santé… Et il a encore fait des progrès dernièrement, effectivement. » Tressi répéta sa supplique. « Il n’est même pas sûr qu’elle soit compatible. »

Ici c'est assez confus amha, chaud de savoir à la première lecture que le "Miiky n'est pas en bonne santé" est dit par Tressi :p

Au fait, j'ai bien aimé le "sakas" pour dire cerise. C'est un détail, mais j'aime les détails qui approfondissent l'univers d'une fic ^^

Sinon, excellent le coup d'envoyer un sayen bouffer tout ce qu'il y a à bouffer sur une planète ! xDDD

J'ai hâte de voir Baddack devenir Super Sayen et de voir comment il va y parvenir ! *-*

Il me l’a enseigné pour que je puisse passer plusieurs examens en même temps quand je suivais plusieurs filières.

Haha, pas mal du tout, excellent en fait, on est encore dans le genre de détails que j'aime ^-^

Sinon, y'a pas de souci pour le fight hein ! On (je ?) s'en balek qu'il n'y ait pas de fight, ce n'est - apparemment - pas le propos de cette fic et ce n'est pas un mal du tout, au contraire, il en faut pour tous les goûts dans la section et c'est toujours agréable de redécouvrir DB hors du prisme des patates dans laggle et autres power-up ! Donc t'inquiète pas pour ça, ta fic est très bien

[Masenko]

Merci, merci, merci !!!

Re !

J'ai été transporté par le moment où Trunks ignore Zarina. Puis par le moment où Végéta reprend Trunks sur la condescendance en mode "péter la gueule à ses adversaires, c'est une manière de les respecter, quelque part" :3

« Oui, pourquoi tu cries, Zaza ? » se moqua le saiyen en continuant de faire le tour du véhicule.

J'ai juste adoré ce passage

« Je ne suis pas plusieurs. »

combo x2

Ouaaaiis, j'écris des trucs drôôôles /o/ et coool que le moment Trunks-Végéta était sympa, j'ai beaucoup apprécié le construire !

« Elle continue à l’insulter alors qu’elle ne l’a vu que deux fois trois minutes ? Elle manque pas d’air, celle-là ! » s’exclama Pan.

L'amour rend aveugle xD ; je sais pas si c'était fait exprès, mais j'ai trouvé ça super bien trouvé qu'elle prenne ainsi le parti d'AGP alors qu'il est l’agresseur et Bra l’agressée

Pan devient la reine de la mauvaise foi et c'est tout à fait assumé.

« Je t’en supplie. » le fils de Goku gardait le silence. « Miiky n’est pas en bonne santé ? Il y a d’autres effets secondaires ? »

« Non ! Il est en parfaite santé… Et il a encore fait des progrès dernièrement, effectivement. » Tressi répéta sa supplique. « Il n’est même pas sûr qu’elle soit compatible. »

Ici c'est assez confus amha, chaud de savoir à la première lecture que le "Miiky n'est pas en bonne santé" est dit par Tressi :p

Corrigé. Et j'ai essayé de réfléchir en corrigeant d'autres endroits où ça pourrait porter à confusion. J'essaye de partir du principe que quand ça ne passe pas à la ligne, c'est toujours le même personnage qui parle. Mais j'ai parfois le souci d'oubli de saut de ligne ou de manque de précisions...

Au fait, j'ai bien aimé le "sakas" pour dire cerise. C'est un détail, mais j'aime les détails qui approfondissent l'univers d'une fic ^^

Sinon, excellent le coup d'envoyer un sayen bouffer tout ce qu'il y a à bouffer sur une planète ! xDDD

Alors continue à me lire, j'ai pleeeeeeeeeiin d'idées-détails utiles C'est une de mes techniques pour permettre au lecteur de rentrer dans mon trip, ça a l'air de fonctionner avec toi, c'est cool

J'ai hâte de voir Baddack devenir Super Sayen et de voir comment il va y parvenir ! *-*

Sinon, y'a pas de souci pour le fight hein ! On (je ?) s'en balek qu'il n'y ait pas de fight, ce n'est - apparemment - pas le propos de cette fic et ce n'est pas un mal du tout, au contraire, il en faut pour tous les goûts dans la section et c'est toujours agréable de redécouvrir DB hors du prisme des patates dans laggle et autres power-up ! Donc t'inquiète pas pour ça, ta fic est très bien

Je ne me tracasse pas C'est juste que ça me fait rire le total décalage par rapport à d'autres fics que je lis ici xD Et il y aura de la fight à un moment donné, je ne suis pas non plus une partisane de la full psychologisation du monde de DB... Du DB sans aucun combat, c'est parfois très bizarre ! Mais bon, j'aime encore plus de développer les esprits héhé et je suis pas très douée pour le développement de combats intéressants... Comme tout a été vu et revu... C'est pas plus mal que ça arrive tard dans l'histoire, j'ai le temps de chercher plein d'idées et les meilleures seront celles qui restent, j'espère ! et en tout cas, les patates dans laggle, ok mais les power-ups 12600 y'aura pas ! :/

Merciiiiiiiiii pour tout tes encouragements !!

*Repars dans ses réflexions, alooors, quel événement est le plus pertinent pour démarrer le chapitre 10....*

à dans quelques semaines !

[Tinky Dan Dan]

Excellent ce chapitre, les scènes entre Baddack et Pan sont excellentes ! J'adore ça !

Franchement je l'ai déjà dit, mais Tressi est vraiment cool !

Pas très constructive, mais j'en demande encore ! Vivement la suite !

[Masenko]

Excellent ce chapitre, les scènes entre Baddack et Pan sont excellentes ! J'adore ça !

Franchement je l'ai déjà dit, mais Tressi est vraiment cool !

Pas très constructive, mais j'en demande encore ! Vivement la suite !

Merciiii Tout encouragement me fait du bien !

à bientôt ! (là j'en suis à... 15% du chap 10 ... Mais bon, les idées sont là dans un ordre correct y'a plus qu'à étoffer ! )

[broly97]

Allez c'est partit pour le com !

Comme d'hab, le chapitre est super cool avec Baddack et sa langue de vipère qui n'a rien à envier à Végéta. D'ailleur la discussion avec Trunks était mon passage préféré du chapitre, tellement intense, tellement lourd de sens. Il était beaucoup trop court à mon avis ( tiens pour la peine -1 points ). J'espère d'ailleurs que la petite Zarina va se remettre de l'épisode d el'école
Sinon je sens que cette histoire de vaccin va se terminer avec quelques effets secondaires . J'espère que la menace à venir ne sera pas trop difficile à gérer (du genre Abo et Cado )

Allez bonne chance pour la suite que j'attendrais .

[Masenko]

Choueeeeeeeette, ton avis !

Comme dit précédemment, j'ai beaucoup aimé écrire le dialogue père/fils ! Je l'ai voulu bref mais intense et je suis super contente qu'il t'ai plu ! J'assume le - 1 parce que si je l'avais fait trop long, ça aurait mérité un -2, héhé !

Encore quelques chapitres avant la mise à nu totale de la menace... Je tente de disséminer quelques indices par ci, par là...

Sinon je sens que cette histoire de vaccin va se terminer avec quelques effets secondaires . J'espère que la menace à venir ne sera pas trop difficile à gérer (du genre Abo et Cado )

Allez bonne chance pour la suite que j'attendrais .

Par contre, je suis très perturbée, j'ai pas compris le sous-entendu Abo et Cado :'( J'ai beaucoup cherché en plus ...


Merci pour ces impressions ! à bientôt ! (ce soir j'ai un peu de temps pour avancer dans la suite ! )

[Tinky Dan Dan]

Abo et Cado sont les deux méchants du film "Yo ! Goku et ses amis sont de retour !" Et ils sont super faibles.

[Rebel O'Conner]

Abo et Cado sont les deux méchants du film "Yo ! Goku et ses amis sont de retour !" Et ils sont super faibles.

je me demande même si Broly ne fait pas référence à la parodie de vicabouc.

[Masenko]

Abo et Cado sont les deux méchants du film "Yo ! Goku et ses amis sont de retour !" Et ils sont super faibles.

Hah ! OAV vu, merci Je suis vraiment pas à jour... -_- C'était bien marrant, cela dit ! (mais très fan service, il sort d'où ce p'tit frère ? 'me répondez pas, c'est HS ^^)


Je retourne écriiiire !!