Je suis plutôt très content des résultats du sondage aussi. Je voudrais juste m'excuser auprès de ceux qui commencent à lâcher, la fic est loin d'être terminée ! Je pense qu'on a dépassé la moitié mais pas les trois quarts. Ça risque de durer encore un peu.
Ordinateur principal du Guedester, message d’information :
-Durée totale du maintien du symbiote Cold en état de stase : 741 heures.
-Phase de réveil enclenchée dans : 87 heures.
-Arrivée à destination estimée dans : 88 heures.
En attente...╔╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╦╗
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“Non ! aboya vainement Gero. Reste là !”
Rien à faire, Numéro 16 avait déjà disparu de son champ de vision.
“De plus en plus fiables, tes petits jouets… déplora Wheelo. Il n’est pas question que je me fasse malmener par Piccolo parce qu’il m’aura accusé d’avoir libéré cette chose.”
Le roboticien se contenta de répliquer par un regard assassin et chercha un peu de soutien auprès de Kochin, qu’il n’obtint que très moyennement.
“Ce n’est pas un souci dans l’immédiat ! argumenta Hiéronimus. Cell est simplement un peu dérouté, il reviendra certainement auprès de nous très vite.
-Ton robot avait presque l’air inquiet, pourtant, fit remarquer le Saiyajin, sans rien masquer de son mépris amusé. Il m’a d’ailleurs toujours semblé qu’il possédait les meilleures capacités de déduction, au sein de votre couple. Doit-on donc céder à la panique, suite à la nouvelle bévue du grand Gero ?”
Le cyborg moustachu se retint d’attaquer le généticien en armure, seulement parce que Kochin s’interposa.
“Ce n’est pas le moment de se chamailler, s’exclama-t-il ! Il faut absolument récupérer cette créature le plus vite possible. Hiéronimus nous l’a vendue comme la solution miracle à la menace des Cold de métal, dont l’arrivée devrait maintenant se compter en quelques jours. Maître Wheelo, laissez-nous finaliser les Numéros 17 et 18 pour que les recherches soient plus vite expédiées. Ensuite, ce sera le tour de vos Terriens.
-Encore des pantins bien obéissants, je présume, rétorqua l’intéressé.”
Le Saiyajin en armure soupira longuement et se passa la main sur le visage.
“C’est sur mon projet qu’il fallait se focaliser dès le début si vous vouliez avoir une chance ! s’emporta-t-il soudain. Tu as préféré embrasser les délires de Gero et maintenant, on se retrouve avec tout un tas de machines qui se baladent dans la nature. Je me demande pourquoi je vous ai laissé faire. J’aurais dû vous forcer à atteindre mes objectifs. J’ai été trop magnanime, trop indulgent… trop confiant en mes propres capacités.
-Tu as surtout failli sombrer dans la folie… intervint Hiéronimus. Nous aurions été stupides de te suivre dans ton aventure hasardeuse. L’un de nous aura au moins accompli quelque chose pendant toutes ces années de travail.”
Wheelo se retourna pour fixer le roboticien. Une lueur de démence se remit à briller dans son regard, donnant aux propos du vieux cyborg une pertinence dont il se serait bien passé. Le généticien aux cheveux longs se jeta sur Gero pour l’attraper à la gorge. Surpris, ce dernier ne fut pas assez rapide pour éviter l’agression et fut violemment embarqué par la charge de son rival. Il ne fut stoppé que par la paroi de la pièce, dont le mur se fissura nettement. De nombreux appareils électroniques avaient été renversés dans l’opération.
“Je suis peut-être obsédé par les Terriens mais moi, je ne sème pas le chaos dès qu’une de mes créations prend vie ! cracha Wheelo, à deux centimètres du visage de Hiéronimus.”
La poigne se resserrait dangereusement autour du cou du vieux moustachu. Certes, cela ne l’étranglait pas, étant donné qu’il ne respirait plus. Mais sa nuque, bien que métallique, risquait malgré tout de se rompre. Même un être en grande partie mécanique ne réchapperait pas d’une telle mutilation.
“Tu as fait suffisamment de mal à la Terre comme ça, reprit le Saiyajin d’un air mauvais, les yeux injectés de sang. Il est temps d’en finir avec ces conneries.”
Wheelo aurait pensé voir un Gero plus paniqué que cela en lui annonçant sa condamnation mais le cyborg restait relativement calme. Effectivement, il y avait une bonne raison à cela.
“Relâche-moi tout de suite, si tu ne veux pas que ta fureur déplacée ne se retourne contre toi.”
Hiéronimus avait énoncé la menace le plus sereinement du monde et invita son interlocuteur à suivre son regard. Les pupilles bleues de Numéro 20 s’arrêtèrent sur sa main parcheminée, qui enserrait le bras du généticien à même la peau. Ce dernier ne s’était même pas rendu compte de ça. Il s’était mis dans une position délicate, aveuglé par la colère. S’il le voulait, Gero pouvait désormais le vider de son Ki et le laisser exsangue, peut-être même jusqu’à le tuer. Il se contenta de sourire et d’attendre d’être libéré de son entrave avant de réajuster ses vêtements, en prenant tout son temps.
“Voilà qui est mieux… conclut le roboticien. Nous allons pouvoir reprendre où nous en étions. Kochin, si tu veux bien donner de ton temps pour m’aider à finaliser les jeunes gens ici présents…”
L’intéressé s’approcha des Numéros 17 et 18 en silence, passant devant Wheelo tout en évitant son regard. La démonstration de force qui venait d’avoir lieu lui avait fait prendre conscience de sa propre fragilité. Ses tentatives visant à instaurer du respect envers sa personne dans les robots et autres inventions de Gero s’étaient révélées infructueuses… Peut-être aurait-il dû rester plus fidèle à son maître de toujours. Il était certainement trop tard pour cela. Plus le temps passait et plus il se voyait foncer dans le mur. Les cyborgs n’allaient pas plus obéir à leur créateur que les autres et leur activation ne résoudrait rien. Comment la situation avait-elle pu tourner aussi mal ?
“Effectivement, le temps presse ! réagit le vieillard d’une voix forte, pour éviter de trahir son malaise.”
Bizarrement, les deux protagonistes s’étaient à présent intéressés à lui, guettant la moindre de ses réactions. Sa volonté de jouer sur les deux tableaux devenait un peu trop voyante. Les prochains jours allaient être cruciaux pour assurer sa propre survie.
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Lévitant bien haut dans le ciel, Piccolo scrutait la région forestière qu’il surplombait. Il était certain d’avoir ressenti l’étrange aura il y a seulement quelques secondes de cela. À présent, elle avait disparu… cela commençait à devenir une habitude. Le Namek laissa échapper un juron entre ses dents. Voilà près de quatre jours que Kamisama lui avait intimé d’identifier le mystérieux individu qui l’avait terrorisé à son apparition.
Le fils de Daimao s’était attelé à la tâche, assisté de Gohan et de Skirt, mais le trio n’avait rien trouvé. À chaque fois que la présence se révélait, les combattants se ruaient sur les lieux mais arrivaient trop tard. Il ne restait que de maigres preuves confirmant le passage du fuyard. En effet, quelques humains affirmaient avoir vu un monstre terrifiant se servir d’une sorte de queue pour aspirer tout entiers les malheureux qui se trouvaient sur son passage. Les vêtements de ces derniers était tout ce qui restait, ce que Piccolo n’avait pas manqué de remarquer.
“Bordel ! Arrête de faire ça ! hurla le fils de Daimao, alors que personne ne se trouvait à ses côtés.”
En réalité, Kamisama lui transmettait ses propres émotions, à savoir la terreur que les terriens ressentaient depuis que l’hybride de Gero était sorti à l’air libre. Certes, sa condition de dieu le contraignait à encaisser de plein fouet la détresse des habitants de cette planète, mais Piccolo était persuadé que son alter-ego prenait un malin plaisir à lui insuffler son malaise pour le pousser à dénicher Cell plus vite. Plutôt que de le motiver, cela l’exaspérait au plus haut point.
D’ailleurs, toute cette histoire commençait à sérieusement énerver le guerrier Namek. Lui et les deux métis étaient en train de gaspiller leur temps à poursuivre un mystérieux fantôme, alors que les Metal Cold menaçaient d’arriver d’un jour à l’autre.
Était-ce encore un coup de Raditz ? Cet abruti était pourtant au courant de l’arrivée de leur ennemi commun, pourquoi se mettrait-il à semer le chaos sur la planète juste avant ? Ou alors il s’était fabriqué un nouveau jouet à la hâte et en avait perdu le contrôle. C’était bien possible mais si c’était le cas, pourquoi Numéro 16 n’était pas encore intervenu pour régler le problème ? De plus, qu’est-ce que Skirt et Gohan foutaient ? Ils s’étaient mis en route dès qu’ils avaient ressenti le Ki de l’intrus mais ils venaient de brusquement bifurquer vers une autre destination.
“C’est pas vrai… lâcha Piccolo, les dents serrées. Qu’est-ce qui se passe ici ?”
La seule bonne nouvelle, c’était que le mystérieux mangeur d’hommes s’était planqué dans une petite ville presque entièrement enclavée par de hautes falaises. Le Namek se ne posa pas la question de savoir si les bâtisseurs de la cité avaient autrefois creusé à même la roche ou si cette formation était naturelle. Ce qui lui importait, c’était l’avantage que la configuration des lieux lui octroyait. Aussi furtive que ce soit cette créature, elle ne pourrait pas quitter cet endroit sans être vue et Piccolo allait devoir s’en charger seul. Non pas que ça lui fasse peur, mais dernièrement, il n’avait jamais vraiment affronté ennemi à un contre un. Un peu de soutien pour couvrir ses arrières n’aurait pas été de refus.
Tant pis, le fils de Daimao ferait sans. Sa cible venait d’ailleurs d’apparaître dans son champ de vision. Il comprit aussitôt pourquoi les rumeurs parlaient de monstre, car c’en était un, assurément. Ce dernier venait de sauter au-dessus de la ville pour se poser sur la corniche qui la surplombait. Il regardait avec avidité dans la direction où se rendaient apparemment Son Gohan et Skirt, visiblement au mépris de la discrétion dont il faisait preuve jusqu’alors. Il daigna toutefois tourner la tête lorsqu’un Namek auréolé d’une puissante aura blanche lui fonça dessus.
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Les deux Saiyajin volaient à toute vitesse vers Piccolo lorsqu’une violente déflagration retentit loin d’ici. Malgré la distance, ils pouvaient aisément voir les volutes de fumée s’échapper de derrière un groupe de collines peu élevées.
“Une explosion de cette importance, ça ne peut pas être une arme classique ou même un simple accident… nota Skirt.
-On n’a pas ressenti d’énergie pourtant, fit remarquer Gohan. Qu’est-ce qu’on fait ?”
La jeune femme aux cheveux verts choisit de s’arrêter et fixa le nuage noir s’élever dans le ciel.
“Je vais aller voir, décida-t-elle. C’est n’est pas le truc qu’on pourchasse, il n’aurait pas pu traverser toute cette distance aussi vite ; mais ça doit quand même être important.
-Tu penses que… les Cold en métal sont arrivés ?”
Le fils de Goku avait du mal à masquer son inquiétude et son amie lui passa amicalement la main dans les cheveux.
“On aurait détecté leur force, non ? Tu m’as dit qu’ils déployaient du Ki comme nous, t’inquiète pas, rassura la fille de Bulma. Tu peux aller avec Piccolo, il aura peut-être besoin de ton aide.”
Au même moment, une seconde gerbe de flammes et de débris plus importante encore se découpa à côté de la première.
“Non, je veux rester avec toi, répondit le garçon, sans quitter le phénomène des yeux. Il doit y avoir des gens à secourir.
-Bon… comme tu veux, on va régler ça vite.”
Le duo se dirigea vers l’origine des explosions sans prendre la peine de camoufler leur présence pour aller plus vite. Au bout de trois minutes, les deux amis avaient atteint leur destination et restèrent en suspension dans le ciel. Leur regard tomba alors sur deux individus qu’ils n’avaient jamais vus auparavant. Ils semblaient à peu près du même âge que Skirt mais ressemblaient à des humains de la Terre.
Le garçon était brun, les cheveux coupés au carré. Il portait un jean classique, un simple t-shirt noir par-dessus un autre à manches longues et de couleur plus claire. Des bottes vertes et un foulard orange complétaient l’ensemble. Ce jeune homme contemplait la fille qui l’accompagnait avec une attitude mi-amusée, mi-ennuyée.
“Tu vas détruire combien de villes pour passer tes nerfs ? soupira-t-il d’un air blasé. Ce n’était qu’un jeu vidéo, espèce de mauvaise perdante !”
L’intéressée ne répondit pas. Sa chevelure blonde, sa jupe et sa veste en jean virevoltaient au rythme du souffle créé par le déluge d’énergie qu’elle faisait pleuvoir sur les bâtiments ainsi que sur les pauvres innocents qui vivaient là. Son Gohan sentit la colère l’envahir tandis que cette vision d’horreur se déployait face à lui. Des gens hurlant de douleur, d’autres cherchant à s’enfuir et enfin tous ceux qui ne bougeaient déjà plus… massacrés gratuitement par des types dont on ne pouvait pas détecter la force. De nouvelles créations du docteur Gero, c’était forcément ça.
“Arrêtez ça tout de suite ! s’écria le garçon, n’y tenant plus.”
Aussitôt, les intrus levèrent la tête avec curiosité, mettant fin au vacarme ambiant.
“Oh ! lâcha l’individu brun. Regarde, Numéro 18, voilà de quoi passer tes nerfs sans faire cramer toute la région. Deux humains qui volent. Ils devraient être un peu plus résistants que tous ces insectes que tu décimes depuis tout à l’heure.”
Le robot féminin plissa les yeux le temps d’une seconde et lâcha un ricanement dédaigneux.
“Pfff, peu importe, ils ont l’air bien trop fragiles quand même. Un gosse et une fillette, cette planète n’a rien de mieux à nous proposer ?
-Eh, vous deux ! s’exclama son acolyte. Venez donc faire connaissance ! On ne vous fera pas de mal, enfin… pas tout de suite.”
Le fils de Goku tourna la tête vers Skirt et remarqua qu’elle était bien plus troublée qu’il ne l’aurait pensé. Elle ne semblait pas inquiète, plutôt prête à exploser sous la colère.
“Ce sont des cyborgs, finit-elle par dire. Je pourrais reconnaître leurs yeux bleus entre mille.”
Elle pivota alors pour faire face à son ami, un sourire presque malsain sur le visage.
“Ils ne sont que deux, je peux m’en charger seule. Laisse-les moi s’il te plait.
-Euh, oui, si tu veux… balbutia Gohan. Je vais aider les blessés à s’éloigner d’ici.”
La fille de Nappa perdit volontairement de l’altitude, jusqu’à toucher le sol. Elle toisait ses deux adversaires avec tout le mépris qu’elle était capable de montrer et ils attendirent en silence qu’elle prenne la parole.
“Vous êtes des créations de Gero, pas vrai ?
-Ça se pourrait bien… répondit calmement la dénommée Numéro 18.
-Voilà pourquoi vous n’êtes bons qu’à massacrer de pauvres gens sans défense.
-Ouh ! Et la justicière vient nous punir, c’est bien ça ? s’amusa le second cyborg.
-Ça se pourrait bien… se moqua la jeune femme, tout en gardant son visage fermé.”
Les deux êtres artificiels se regardèrent en coin et ne purent s’empêcher de glousser un instant.
“As-tu la moindre idée du pétrin dans lequel tu vas te fourrer en te mesurant à nous ? continua le garçon aux cheveux bruns. Tu as face à toi les deux personnes les plus puissantes de l’univers. Fais marche arrière tant que tu le peux encore.
-Je sais très bien ce que vous valez. Dans mon époque, j’ai déjà détruit un bon paquet de boîtes de conserve comme vous. Et rien qu’à voir vos têtes, je me rends compte que ça m’avait manqué.
-Dans ton épo… quoi ?”
La fille de Bulma n’avait soudain plus l’air sombre du tout. Son sourire presque dément trahissait désormais son envie d’en découdre avec ces machines qui se tenaient face à elle.
“Numéro 17, tu me la laisses, ordonna la blonde en retrouvant tout son sérieux. Je ne suis pas encore calmée.”
Avant que le cyborg soit en mesure d’acquiescer, une tempête d’énergie vint leur gifler les joues. Leur interlocutrice était désormais enveloppée d’une aura dorée qui fissurait le sol à ses pieds. La même teinte se retrouvait maintenant sur ses cheveux anciennement vert foncé. Elle s’élança à une vitesse ahurissante sur Numéro 18, qui reçut un puissant coup au visage avant même d’avoir pu manifester sa surprise.