omurah a écrit: et le petit échange Yer'sem x Krilin était ma foi fort sympathique!
Oui, ça faisait longtemps que j'avais pas écris de combats, c'était un petit "rodage" avant de passer à du plus sérieux
omurah a écrit: Je rêve d'un nouvel affrontement Krilin contre Cell Jr. voire Krilin + Piccolo contre un membre du gang Bojack!
Effectivement, cela pourrait être une superbe affiche et une bataille très serrée
omurah a écrit: Quoi qu'il en soit, je sais que ce que tu feras de tous ces personnages sera intéressant et pertinent

. Attention, je risque d'abuser de la confiance que tu places en moi ! Merci pour ton retour Omurah.
Et place au chapitre suivant, avec mes remerciements à Lyne pour sa relecture correction.
Chapitre 112 : L'Empire de la Terreur.Xom remplissait le plus vite qu'il pouvait les malles. Tout ce qui avait de la valeur y passait : métaux et pierres précieuses, orfèvrerie et bijoux, cartes de devises et de crédits. Pas assez vite apparemment pour son boss.
-Laisse tomber Xom, on n'a plus le temps ! Ils arr...
« Brooooooommm » les murs autours d'eux tremblèrent ainsi que le plafond au dessus de leurs têtes qui se fissurait de plus en plus dangereusement. Les deux acolytes se figèrent un instant avant de se reprendre et de s'activer de plus belle. Xom ferma les malles et les sacs, tant pis pour ce qu'il perdaient. Son chef envoya valdinguer la table sur laquelle était entreposé une seconde avant le fruit de tant d'années de labeur et fut en un bond devant la porte blindée, renforcée en katchin. Il entra le code de sécurité sur un petit boîtier près de celle-ci et elle s'ouvrit dans un crissement peu agréable. Le boss prit une malle et un sac, puis passa la porte. Xom fit de même, s'engouffrant dans le tunnel sombre tandis que la porte se refermait. Ils progressèrent le plus rapidement possible, moitié en bondissant moité en lévitant, pendant de longues et pesantes minutes. Les bruits de la bataille se faisaient de moins en moins proches, de moins en moins menaçants, tandis que les vibrations des parois du conduit s'estompaient elles aussi.
Les deux fuyards progressèrent ce qui leur parut une éternité, moins d'une dizaine de minute en réalité . Ils atteignirent enfin le bout du tunnel, matérialisé par une seconde porte blindée.
-Chef, J'aurais jamais cru qu'on s'en sortirait ! souffla de soulagement Xom.
Le boss avait déjà atteint la porte, qu'il débloqua en y entrant à nouveau un code sur le cadran de sécurité. Cette dernière s'ouvrit silencieusement, les inondant d'une lumière ocre qui parut intense après ces minutes passées dans la pénombre. Le chef sortit à l'air libre, la lumière rendant floue son corps aux membres et aux tiges fines par rapport à lui.
-P'tain ! Moi non plus Xom ! Mais on l'a...
Le boss ne put terminer sa phrase. Une ombre surgit brusquement et le fit disparaître de la vue de Xom, qui se figea.
-Chef ? Chef ?
Il allait rebrousser chemin quand un poing ganté de blanc apparut subitement devant son visage. Puis ce fut le noir complet...
-Ouarrgghh !
Xom se réveilla en sursaut, la tête et le torse frigorifiés. Il comprit pourquoi en sentant un liquide glacial dévaler sa tête et ses épaules jusqu'à son abdomen et son bas ventre. Il se secoua la tête pour se remettre les idées en places et se débarrasser de froid qui lui perforait les écailles. Sa tête répondit à sa volonté au contraire du reste de son corps. Il baissa la tête difficilement, en proie à un mal de crâne naissant qui s'accentuait. Il était lié par des sangles énergétiques qui l’empêchaient de bouger et le maintenaient assis, de même que ses jambes, ses pieds, et ses mains attachés derrière son dos. La matérialisation de leur échec à s'enfuir.
Xom ne reconnut pas la pièce dans laquelle il était mais vu sa petitesse et son absence de mobilier elle n'augurait rien de bon pour lui. Il le savait lui-même très bien pour avoir fréquenté ce genre d'endroit aux murs unis, ternes, et à l'éclairage blafard. Xom crut percevoir un voix étouffée. Ou alors son audition lui jouait des tours en plus de sa tête douloureuse.
-Pas trop tôt, constata une voix derrière lui.
-Je serais réveillé depuis longtemps si vous m'aviez pas cogné si fort
-C'est qu'il fait de l'esprit en plus, se fit entendre une seconde voix plus haute.
Xom n'ajouta rien de plus. S'ils pensaient qu'ils allaient le pousser à bout si facilement.
Les deux individus dans son dos se décidèrent à bouger. Ils étaient plus, quatre en fait. Quatre impériaux. Au vu des plastrons sombres qu'ils portaient des sections d'un niveau plus élevé que l'armée régulière. Il y avait un livrain grand et trapu, une tamanline des mondes marins de voort, plus menue. Il ne se rappelait plus trop les races des deux humanoïdes mais il en avait déjà croisé quelque part. L'homme avait la peau claire et les yeux vifs presque rouges, tandis que la femme en tout son opposée : peau sombre et yeux étrangement clairs. Ce fut elle qui prit la parole.
-Bon. Tu vois bien que c'est fini pour toi Xom, alors on va pas y passer la nuit...
Elle connaissait son nom ? Il avait donc dormi tant de tant que ça ?
-... Dis nous tout ce que tu sais et on sera peut-être gentils mec !
Xom lorgna avec dédain la tête poilue du livrain. Ses oreilles pendantes se relevèrent à la manière de certains chiens, signe qu'il n'aimait pas la façon dont il était regardé.
-Mais c'est qu'il va me mordre le toutou !
Le livrain décroisa ses bras et s'avança vers lui, furieux.
-Gozibaar !
Il se figea mais répondit quand même.
-Laisse-moi lui régler son compte après, chef !
-J'croyais que tu voulais être gentil avec lui ?
Le livrain se tourna vers la tamanline qui l'avait interpellé, mais l’humanoïde sombre intervint :
-Djoss ! Gozibaar ! C'est pas le moment !
Puis elle continua pour lui :
-J'vais la faire courte Xom. La plupart de tes petits camarades nous ont appris des choses très intéressantes sur toi, sur votre organisation et sur ce que vous faites ici.
Xom garda la mine comme la bouche fermée.
-Trafic d'êtres, esclavage pour dettes, contrebandes, trafic de produits illicites, racket, tentatives de corruption de forces impériales et pour couronner le tout attaque d'une garnison.
-Pourquoi vous voulez qu'je vous parle si vous êtes si bien renseignés ?
La chef de la section fit les cent pas en répondant lentement et fermement.
-Besoin de recouper les infos, tu comprends non ? Faudrait pas qu'vous nous racontiez trop de conneries hein ? Quoique je pense pas que ce soit le cas vu comment on 'est occupés de tes amis. Ou bien c'est peut-être pour s'amuser avec toi. C'est pas vraiment utile de t’interroger vu qu'on a ton chef. M'enfin tu connais très bien tout ça nan ?
Xom répondit par un sourire de défi.
-Bon, ça commence à faire long. Djoss, prépare les enregistreurs.
La tamanline manipula son détecteur et se plaça en face de lui. L'appareil allait enregistrer tout ce qu'il disait.
-On commence par quoi ? Ton identité ? Ta planète d'origine et toutes ces banalités qu'on sait déjà ? Où on rentre directement dans le vif du sujet ? Les activités que vous faites sur ce monde ? Le groupe que tu sers, les activités que vous faites sur ce monde, votre nombre et votre organisation, vos contacts locaux vos...
-Vous savez déjà tout.
-Presque. Y'a quelques petits détails qui nous échappent encore. Mais en tant qu'ex-numéro 2 tu vas pouvoir nous éclairer.
-Mon ex-chef vous renseignera bien mieux que moi. Maintenant faites ce que vous voulez. Tabassez-moi si vous voulez mais j'pourrais pas vous dire ce que je sais pas.
-C'est ça, on verra bien quand tu nous supplieras ! répliqua le livrain avec hargne.
Sa chef lui jeta un coup d’œil explicite et il s’arrêta là.
-Bon, tu confirmes travailler pour le groupe criminel communément appelé mouvement Ashkourate ?
Xom leva une arcade sourcilière puis répondit intrigué :
-Ashkourates ? Connais pas. Je m'occupe bénévolement de l'association culturelle Sagh ra daphamilia.
-C'est ça, prends nous pour des zubs ! Continue à aggraver ton cas mon...
Un porte coulissante cachée dans les parois chuinta en s'ouvrant. Elle laissa passer un cinquième soldat d'élite, un humanoïde, jeune. Le crâne lisse totalement dépourvu des poils que cette espèce arborait souvent, sa peau tirait sur le bleu clair.
Le livrain, « Gozibaar » explosa soudainement de stupeur
-P'tain Gad'meer qu'est ce que t'as fait ?! On t'avait dit de l'interroger, pas de l’exécuter merde !
Les quatre impériaux s'écartèrent et Xom put voir le bras du dernier venu « Gad'meer », le long de son torse. Avec le tête du boss retenue par sa crête qui pendait en répandant un liquide jaune goutte par goutte.
-Ce criminel a raison, il était pas au courant. Les négociations pour l'intégration de la Sagh ra daphamilia au sein des Ashkourates était en train de se terminer mais c'était pas encore officiel.
Xom était quelque peu retourné. Normalement les chefs vivaient un peu plus longtemps que les soldats. Ce qu'on disait sur l'Empire était donc vrai ? Ils luttaient vraiment de manière impitoyable contre les gens du système ? Pour la première fois depuis longtemps, Xom ressentit une boule au fond du ventre. Il dissimula tant bien que mal son malaise naissant. Les soldats d'élites se chamaillaient maintenant entre eux. Il croisa le regard du nouveau venu, noir et dur, qui le fixait avec une rage froide.
-Gad'meer, Gozibaar a raison, il aurait été plus utile vivant que mort !
L'interpellé resta droit dans ses bottes avant de répondre à sa chef.
-Il m'a dit tout ce qu'on devait savoir. Au pire on a encore lui. Je vous ai envoyé toutes les infos que j'ai enregistrées.
Djoss vérifia dans la foulée en trifouillant son détecteur mais la diversion ne marcha pas avec Azoa.
-C'est pas ça le problème ! Tu n'aurais pas dû prendre cette initiative tout seul ! En plus il était inoffensif !
-P'tain, là tu m'épates mon p'tit ! Tu t'améliores de jour en jour !
Gad'meer lança un regard meurtrier à Gozibaar en se défendant.
-Ces criminels ne sont jamais vraiment inoffensifs. Il a eu ce qu'ils mérit...
-C'EST PAS À NOUS D'EN DÉCIDER !
Les quatre camarades de Azoa restèrent immobiles suite à sa gueulante. Elle reprit plus calmement en faisant face au dernier venu dans la salle.
-Écoute Gad'meer, le combat c'est une chose. On doit faire ce qu'on a à faire durant les missions et obéir aux ordres. Et personne n'avait ordonné de tuer les prisonniers SANS RAISONS valables, surtout après les avoir maîtrisés. Quant à leur sort, c'est les autorités de la justice qui le décideront après qu'on leur ait remis les captifs.
Gad'meer soutint le regard d'Azoa puis céda. Il lâcha la tête qu'il tenait, tourna le talon et quitta la pièce. La porte se referma avec le même bruit qu'à son ouverture, en même temps que le soupir émis par Djoss.
-Pfiouu ! Qu'est-ce qu'il a Gad'meer en ce moment ? Il n'est plus comme avant.
-Moi j'le préfère comme ça. Il grandit enfin !
-Si grandir c'est être un crétin massacreur comme toi, non merci !
Gozibaar et Djoss se chamaillaient à nouveau sous le regard amusé de Raktak' toujours très calme et celui plus ahuri de leur prisonnier. Azoa, elle, était pensive. Djoss avait raison, Gozibaar aussi. Quelque chose avait changé en Gad'meer depuis l'incident avec la vice-reine. Il était la plupart du temps tel qu'ils l'avaient toujours connu. Mais lors de certaines missions il s'était montré plus froid, plus dur aussi. Gad'meer n'était pas aussi sanguinaire que Gozibaar, elle n'aurait jamais crut cependant qu'il puisse être aussi expéditif si elle n'avait pas vu son œuvre macabre aujourd'hui. Elle aurait une petite discussion avec lui plus tard, nota-t-elle dans un recoin de son esprit.
-Bon La donne a un peut changé, mon cher Xom. Mes amis ne sont pas aussi patients que moi. Si tu ne veux pas que je te laisse seul avec celui qui s'est occupé de ton chef, t'as intérêt à être plus loquace. C'est ma dernière proposition, libre à toi de la refuser.
La chef des soldats d'élite vrilla ses pupilles dorés dans les siennes. Xom soupira intérieurement. Peut-être que s'il se montrait coopératif il ne mourrait pas dans d'atroces souffrances.
-Pour les Ashkourates je savais pas, j'vous le jure. Pour le reste...
Il dévoila aux soldats impériaux tout ce qu'il savait.
***************************
Filk se rembrunit. Il s'assit un émettant un sifflement sonore que Dagalat savait être un signe de mauvaise humeur.
-Depuis combien de temps, administrateur ?
-Peut-être quelque heures, gouverneur.
Filk se leva de sa chauffeuse. Il retira le cache qu'il portait pour reposer ses yeux fatigués et se dirigea vers sa salle à costumes pour enfiler quelque chose de plus présentable devant le maître des mondes.
-Très bien je vais avertir l'Empereur...
-Je n'ai pas terminé gouverneur, l’interrompit Dagalat.
Le dragonnoïde se retint de siffler d'agacement. Il laissait parler son fidèle subordonné, qui n'était pas dans un état très reluisant lui non plus.
-Les jeunes terroristes ont fait une déclaration. Regardez par vous même.
Dagalat fit projeter par son détecteur une vue holographique de deux créatures de Cell. Celui sans ailes dans le dos, « Mesh », était débout avec un autre de ses comparses sur sa droite, plut petit que lui. Un autre gamin, un thendérien vu sa face de saurien à la gueule déjà allongée, l'encadrait sur sa gauche. Que faisait ce petit avec les lutins démoniaques ?
La prise de vue gigota et le champ s'élargit.
«
Ça enregistre là ? » demanda le chef des enfants tueurs.
Une main gantée surgit au premier plan de la projection. Elle ferma un poing au quatre doigts, pouces vers le haut.
Filk, grâce à l'ouverture de champ, remarqua la dizaine d'individus agenouillés ou accroupis devant les enfants démoniaques. Certains semblaient gravement blessés quand d'autres étaient visiblement seulement molestés. La scène macabre semblait se passer dans ce qui était probablement avant l'arrivée des terreurs un bâtiment officiel. Des drapeaux de l'empire, déchirés, ainsi que des communicateurs explosés jonchaient le sol d'une salle aux murs fissurés. Filk noterait tout ces détails plus tard. Il reporta son attention sur Mesh, qui parlait, parfois entrecoupé par l'autre démon bleu:
«-Chers citoyens de l'Empire, vous nous reconnaissez sûrement moi et mes petits frères on a rencontré certains d'entre vous récemment. On a été gentils jusqu'à présent mais comme Bojack, le menteur qui se fait passer pour votre empereur raconte trop de choses fausses sur nous...
-Bojack sale mytho !
...La fête est finie ! » Le chef du commando de Cell marqua une brève pause pour bien marquer sa colère, clairement perceptible malgré son timbre de voix fluet.
« -À partir de maintenant, je prends contrôle de cette planète, nouvelle possession de l'Empire de la Terreur ! » continua-t-il avec une mimique agressive.
-Ouais !
-Ceux qui résistent, comme eux là, seront tués ! »Mesh joignit la parole aux actes en massacrant les infortunés par des jets d'énergie net et précis en pleine tête, et ce sans repeindre les alentours ou se maculer lui-même. La scène avait duré moins d'une dizaine de secondes, les cris et les supplications des exécutés n'ayant rien changé à leur sort. Le jeune capitaine de commando arbora un sourire enfantin perverti par le vice et la cruauté eu fixant à nouveau celui qui filmait la scène.
« -Mais si vous vous soumettez sans faire d'histoires peut-être qu'on sera gentils et que vous vivrez un peu plus..
-Hi hi hi !
-Je reste sur cette planète, ma nouvelle capitale. Ramenez-vous nombreux pour me présenter vos serments de fidélité. Sinon.... »L'autre démon bleu passa lentement son index sous son cou dans un signe qui ne prêtait à aucune équivoque.
«-Ah oui... » L'expression du jeune tueur sanguinaire devin soudainement joviale.
«-À ceux de l'Union qui nous écouteraient, merci pour votre coup de main sur Thendéra !
-Merci Piccolo ! Merci Piccolo !
-Sans vous les choses auraient été bien plus difficiles pour nous, bref... » Mesh reprit une expression plus dure.
« -On va considérer qu'on est à égalité. Ce qui se passe ici c'est entre Bojack et nous. Alors intervenez pas et tout ira bien pour vous et on restera amis d'accord ! Bon je vous laisse, j'ai une planète à diriger et j'attends vos premiers ambassadeurs. À bientôt ! » Mesh, l'autre démon bleu et le jeune thendérien agitèrent puérilement la main en signe d'au revoir, leurs sourires enfantin accompagnant le geste.
La retransmission de Dagalat pris fin.
-L’enregistrement a-t-il déjà fuité ?
-J'en ai bien peur. Les terroristes ont diffusé leur déclaration en bande large et visé un nombre important de mondes alentours. Ce n'est qu'une question d'heures avant que tout l'Espace n'en parle.
Filk prit la mesure entière du problème.
-Ce n'est pas une déclaration. C'est une véritable provocation.
Dagalat approuva d'un discret signe de tête.
-Merci Dagalat. Tu peux disposer.
Son subordonné quitta ses quartiers privés, le laissant seul pour terminer de se préparer. L'Empereur n'allait pas apprécier être réveillé en pleine nuit. Surtout pour recevoir de si impudentes nouvelles...