A tient on a un sujet sur ce forum pour parler de la notion d'intelligence je crois
Article un peu pompeux quand même. Dans ta citation, je vois rien de franchement neuf a part la conclusion (je veux dire : on savait déja qu'une plante était receptive à son environnement, pouvait "choisir" quand pousser et se mettre en sommeil, poussait mieux avec de belles paroles etc etc). En fait concernant la conclusion "plantes = intelligentes" c'est quand même un énorme raccourci. Une poule est sensible, communique, dort, se souvient et même même sans doute manipuler d'autres espèces, pourtant c'est foutrement con une poule.
En tout cas nous ne sommes pas prêt pour un monde de plantes sensibles. Déja que la sensibilité animale faisait débat il y a à peine quelques mois encore, et qu'on en tient que timidement compte dans notre vie quotidienne quand il s'agit pas de notre chat-ou-chien-qui-comprend-tout-ce-qu'on-lui-dit (c'est un peu le combat d'assoc genre L214), c'pas demain qu'on hésitera à remplacer une parcelle de forêt par du Soja juste parce que "les plantes qui composent cette forêt sont sensibles et intelligentes".
Non puis ça veut dire que la négligence serait condamnable ? Genre une fois (j'étais minot) j'ai cramé une plante en mettant trop d'engrais (le coup typique du mec qui met de l'engrais dans un pot ou les racines de la plante n'ont pas fini de s'installer, ce qui fait stagner de l'engrais et à cramer la plante quand les racines arrivent dessus), ca mérite du pénal ? Elle a brulé vive la plante...
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
Hier soir, le dieu du Tonnerre, très chafouin en raison de je ne sais quelle misère, a libéré une fureur telle pendant un quart d'heure, qu'effrayée, la fée Élecricité est restée cachée jusqu'au jour levé.
Pour couronner le tout, une des foudre du dieu de l'orage a touché de plein fouet le central téléphonique du village, internet ne s'en ai remis qu'en début d'après-midi.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Sinon, aujourd'hui, il m'en est arrivé une bien bonne. Je conduisais peinard, quand tout à coup, ma vitre est "tombée" dans la portière, où elle est restée coincée, bien évidemment.
J'ai déjà vécu pas mal de trucs étranges, mais là on est dans le best of des moments incongrus de l'année.
Bref, je démonterai ma portière demain, en attendant j'ai fait un système D à base de carton emballé dans du plastique, de toute manière y a rien à voler dedans…
> Voiture Je suppose que la vitre a déjà dû être démontée par le passé, et mal remontée.
> Météo
Je dois être plus haut que toi, il fait chaud, mais ce n'est pas du tout étouffant.
Par contre, là, ça recommence à se couvrir de nuages noirs, il n'est pas exclu que la foudre ne frappe à nouveau, tonnerre de Taranis !
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Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Tu verras sans doute en démontant ta portière que le tchi-tchou qui tient la vitre a du casser. En général c'est un bout de plastique à la con. Tu risques de devoir racheter un mécanisme par contre :/
*** Anciennement BlackWolf_ ***
King de la Battle Musique 4 - L'ouïe du tigre - 2016
"Règle n°1 : Ne jamais croire Many"
San999 a écrit:Aimes-tu les ornithorynques? Souhaiterais-tu aller au Nauru? Crois-tu aux fées borgnes et unijambistes?
Tu risques de devoir racheter un mécanisme par contre :/
N'achète pas neuf, des mécanismes de vitres, y'en a plein les casses pour pas cher.
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Foenidis a raison. Car ce genre de mécanisme chiffre très vite. Après n'hésite pas à regarder sur des sites de ventes de pièces autos discount, on y fait de très bonnes économies !
Et à changer, selon le modèle de voiture que tu as, c'est pas hyper difficile (tu pourras trouver des tutos sur Internet)
*** Anciennement BlackWolf_ ***
King de la Battle Musique 4 - L'ouïe du tigre - 2016
"Règle n°1 : Ne jamais croire Many"
San999 a écrit:Aimes-tu les ornithorynques? Souhaiterais-tu aller au Nauru? Crois-tu aux fées borgnes et unijambistes?
ça nous était arrivé avec notre précédente voiture, sur une des vitres électriques à l'arrière... Mon zhomme en avait marre de la remonter ! On oubliait de prévenir les amis qui venaient à l'arrière alors quand il faisait chaud, ils voulaient ouvrir la fenêtre... On avait pas le temps de leur gueuler "nooonn pas celle..." trooop taaard Il "dépassait" toujours un p'tit bout de la vitre donc on galérait à la relever mais on y arrivait...
Puis il a trouvé un mécanisme dans une casse et la réparé lui-même
Premier jour du Bac aujourd'hui et donc philosophie : voici les sujets par série sur lesquels les bacheliers ont dû plancher ! A mon avis en série techno c'était bien (sauf le sujet 1 qui n'est pas clairement dans le programme). En ES c'était chiant mais ma foi faisable avec un petit jeu de mots pour le sujet 1 mais un texte à l'argumentation assez obscure, ma foi. Les L ont été bien servis, le texte était superbe et les sujets intéressants sans être infaisables. Par contre les S... le texte est très difficile (infaisable, en fait) mais évidemment les élèves vont se jeter dessus, les sujets ne sont pas spécialement des cadeaux même si le fait de pouvoir se libérer de la culture est un sujet parfaitement traitable quel que soit le cours qu'on a eu pendant l'année.
Les séries technologiques : Sujet 1 : Y a-t-il un mauvais usage de la raison ? Sujet 2 : Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?
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Sujet 3 : On voit à quoi se réduirait l’homme, si l’on en retirait tout ce qu’il tient de la société : il tomberait au rang de l’animal. S’il a pu dépasser le stade auquel les animaux se sont arrêtés, c’est d’abord qu’il n’est pas réduit au seul fruit de ses efforts personnels, mais coopère régulièrement avec ses semblables ; ce qui renforce le rendement de l’activité de chacun. C’est ensuite et surtout que les produits du travail d’une génération ne sont pas perdus pour celle qui suit. De ce qu’un animal a pu apprendre au cours de son existence individuelle, presque rien ne peut lui survivre. Au contraire, les résultats de l’expérience humaine se conservent presque intégralement et jusque dans le détail, grâce aux livres, aux monuments figurés, aux outils, aux instruments de toute sorte qui se transmettent de génération en génération, à la tradition orale, etc. Le sol de la nature se recouvre ainsi d’une riche alluvion1 qui va sans cesse en croissant. Au lieu de se dissiper toutes les fois qu’une génération s’éteint et est remplacée par une autre, la sagesse humaine s’accumule sans terme, et c’est cette accumulation indéfinie qui élève l’homme au-dessus de la bête et au-dessus de lui-même. Mais, tout comme la coopération dont il était d’abord question, cette accumulation n’est possible que dans et par la société. DURKHEIM, Education et sociologie (1922)
1 « alluvion » (nom féminin) : mélange de matières minérales et végétales accumulées et portées par les cours d’eau, riches en nutriments variés.
Les L : 1er sujet : Suffit-il d’observer pour connaître ? 2ème sujet : Tout ce que j’ai le droit de faire est-il juste ?
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3ème sujet : Expliquer le texte suivant : extrait de ROUSSEAU, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755.
Un Auteur célèbre*, calculant les biens et les maux de la vie humaine et comparant les deux sommes, a trouvé que la dernière surpassait l’autre de beaucoup et qu’à tout prendre la vie était pour l’homme un assez mauvais présent. Je ne suis point surpris de sa conclusion ; il a tiré tous ses raisonnements de la constitution de l’homme Civil : s’il fût remonté jusqu’à l’homme Naturel, on peut juger qu’il eût trouvé des résultats très différents, qu’il eût aperçu que l’homme n’a guère de maux que ceux qu’il s’est donnés lui-même, et que la Nature eût été justifiée. Ce n’est pas sans peine que nous sommes parvenus à nous rendre si malheureux. Quand d’un côté l’on considère les immenses travaux des hommes, tant de Sciences approfondies, tant d’arts inventés ; tant de forces employées ; des abîmes comblés, des montagnes rasées, des rochers brisés, des fleuves rendus navigables, des terres défrichées, des lacs creusés, des marais desséchés, des bâtiments énormes élevés sur la terre, la mer couverte de Vaisseaux et de Matelots ; et que de l’autre on recherche avec un peu de méditation les vrais avantages qui ont résulté de tout cela pour le bonheur de l’espèce humaine, on ne peut qu’être frappé de l’étonnante disproportion qui règne entre ces choses, et déplorer l’aveuglement de l’homme qui, pour nourrir son fol orgueil et je ne sais quelle vaine admiration de lui-même, le fait courir avec ardeur après toutes les misères dont il est susceptible et que la bienfaisante nature avait pris soin d’écarter de lui.
Les ES : Sujet 1 : La raison peut-elle rendre raison de tout ? Sujet 2 : Une oeuvre d’art est-elle nécessairement belle ?
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Sujet 3 : Expliquer le texte suivant : Extrait de HOBBES, Léviathan (1651)
« Étant donné […] qu’il n’existe pas au monde de République où l’on ait établi suffisamment de règles pour présider à toutes les actions et paroles des hommes (car cela serait impossible), il s’ensuit nécessairement que, dans tous les domaines d’activité que les lois ont passés sous silence, les gens ont la liberté de faire ce que leur propre raison leur indique comme étant le plus profitable. Car si nous prenons la liberté au sens propre de liberté corporelle, c’est-à-dire le fait de ne pas être enchaîné, ni emprisonné, il serait tout à fait absurde, de la part des hommes, de crier comme ils le font pour obtenir cette liberté dont ils jouissent si manifestement. D’autre part, si nous entendons par liberté le fait d’être soustrait aux lois, il n’est pas moins absurde de la part des hommes de réclamer comme ils le font cette liberté qui permettrait à tous les autres hommes de se rendre maîtres de leurs vies. Et cependant, aussi absurde que ce soit, c'est bien ce qu’ils réclament ; ne sachant pas que les lois sont sans pouvoir pour les protéger s’il n’est pas un glaive entre les mains d’un homme (ou de plusieurs), pour faire exécuter ces lois. La liberté des sujets ne réside par conséquent que dans les choses que le souverain, en réglementant les actions des hommes, a passées sous silence, par exemple la liberté d’acheter, de vendre, et de conclure d’autres contrats les uns avec les autres ; de choisir leur résidence, leur genre de nourriture, leur métier, d’éduquer leurs enfants comme ils le jugent convenable et ainsi de suite. »
Les S : Sujet 1 : Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ? Sujet 2 : Peut-on se libérer de sa culture ?
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Sujet 3 : Expliquer le texte suivant : Extrait de FOUCAULT, Dits et Ecrits (1978).
À la limite, la vie, c'est ce qui est capable d'erreur. Et c'est peut-être à cette donnée ou plutôt à cette éventualité fondamentale qu'il faut demander compte du fait que la question de l'anomalie traverse de part en part toute la biologie. À elle aussi qu'il faut demander compte des mutations et des processus évolutifs qu'elle induit. À elle qu'il faut demander compte de cette mutation singulière, de cette « erreur héréditaire » qui fait que la vie a abouti avec l'homme à un vivant qui ne se trouve jamais tout à fait à sa place, à un vivant voué à « errer » et destiné finalement à l'« erreur ». Et si on admet que le concept, c'est la réponse que la vie elle-même donne à cet aléa, il faut convenir que l'erreur est à la racine de ce qui fait la pensée humaine et son histoire. L'opposition du vrai et du faux, les valeurs qu'on prête à l'un et à l'autre, les effets de pouvoir que les différentes sociétés et les différentes institutions lient à ce partage, tout cela même n'est peut-être que la réponse la plus tardive à cette possibilité d'erreur intrinsèque(1) à la vie. Si l'histoire des sciences est discontinue, c'est-à-dire si on ne peut l'analyser que comme une série de « corrections », comme une distribution nouvelle du vrai et du faux qui ne libère jamais enfin et pour toujours la vérité, c'est que, là encore, l' « erreur » constitue non pas l'oubli ou le retard d'une vérité, mais la dimension propre à la vie des hommes et au temps de l'espèce.
(1) Intrinsèque : qui provient de la vie elle-même
En réalité, pour s'en sortir il faut surtout bien relever les mots-clés du sujet et définir les termes importants pour ensuite faire ressortir le paradoxe et la problématique qui se pose (c'est ce que notre enseignante nous avait expliquer et cette méthode marchait plutôt bien). C'est pas si sorcier que ça la philo.
Par contre, le gros piège de l'explication de texte, paraît-il, c'est que les correcteurs sont beaucoup plus stricts et exigeants là-dessus que pour les deux autres sujets de compo.
Deux petites questions un peu personnelles qui me viennent à l'esprit, si ça ne te dérange pas d'y répondre, Zhatan : tu enseignes à des élèves de Terminale ou en classe prépa ? Tu as fait quel parcours scolaire pour passer une agreg de philo ?
« Benoît XVI a en effet affirmé dimanche que "l'annonce de Jésus et de son Evangile n'a comporté à aucun moment une aliénation des cultures précolombiennes et n'a pas imposé une culture étrangère". Il a également ajouté que "le Christ était le sauveur auquel ils [les Amérindiens] aspiraient silencieusement".Avec l'eau du baptême (...), l'Esprit saint est venu féconder leurs cultures, les purifiant... »
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Je trouve ça assez fou. J veux dire, j ai grandi sans vaches autour de moi et j ai jamais eu ce genre de croyances débiles. Et l article est assez édifiant sur certains trucs (sondage années 90 révélant que 20% des américains savaient pas qu ils mangeaient du boeuf dans les burgers).
On a des trucs sur lesquels on est à ce point stupide en France ?
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
Nul doute que les américains ne sont pas plus cons que d'autres à la base, c'est leur système d'éducation qui l'est. M'enfin, on voit bien aussi en France que les méconnaissances des citadins envers les milieux naturels et agricoles progressent. Je ne serais pas surprise de savoir que beaucoup d'entre eux en savent plus sur la vie de l'éléphant d'Afrique que sur les bovins de nos prairies. Il faut dire que suivre des reportages-fiction sur la faune exotique est plus attractif et donc bankable que ce qui se passe dans nos campagnes. Il est regrettable de constater que les seuls documentaires à peu près valables sur la faune de nos contrées soient ceux dédiés... à la chasse. -_-
Le futur me donne un peu trop souvent l'impression d'avoir les mots de Dante « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » gravés en lettres sombres sur son fronton.
Par contre, le gros piège de l'explication de texte, paraît-il, c'est que les correcteurs sont beaucoup plus stricts et exigeants là-dessus que pour les deux autres sujets de compo.
Alors non, pas du tout. Simplement les élèves les plus en difficultés choisissent (pour une raison que j'ignore - enfin pas tant que ça, mais bref) plus souvent le texte, alors qu'il est parfois difficile. Du coup la moyenne de l'explication de texte est plus basse que celle des dissertations, en général. Et d'une manière générale, le texte est pris moins au sérieux que la dissertation, alors qu'il nécessite des connaissances philosophiques pour être compris.
Deux petites questions un peu personnelles qui me viennent à l'esprit, si ça ne te dérange pas d'y répondre, Zhatan : tu enseignes à des élèves de Terminale ou en classe prépa ? Tu as fait quel parcours scolaire pour passer une agreg de philo ?
De Terminales, des classes de Terminale générale et technologiques Pour passer une agreg de philo il suffit d'un M2 (même en paléontologie), de même que je pourrais passer l'agreg de physique si je le souhaitais, étant détenteur d'un M2. Mais moi j'ai fait une S, une prépa B/L (Lettres et Sciences Sociales), l'ENS.
Il "dépassait" toujours un p'tit bout de la vitre donc on galérait à la relever mais on y arrivait...
