@Artikod :
*Artikod appuie sur son chrono*
Go ?

Fiouu ! Bon, commentaire !
Viiiii !! \^^/
Mais avant : Précédemment :Le meilleur des oiseaux bleus a écrit:Donc, pour le début, je trouve que tu aurais pu raconter un peu plus la collecte des boules, parce que je trouve que deux lignes c'est pas vraiment assez dixit le gars qui a fait ça en moins d'un seul chapitre, à une certaine époque parce que ça fait un gros contraste quand on voit le nombre de lignes sur la 6ème.La chasseuse a écrit:*j'aurais aimé te donner une 3e raison, mais elle m'a échappée, comme un certain oiseau bleu au moment crucial de la chasse.
Est-ce... est-ce que c'est une menace ?
Mais non, mais non...
Spoiler
Donc, un chapitre de transition avant la fin de la collecte des boules de cristal etbonne continuationTiens ? on dirait que mon système pour finir les commentaires a un bug. Bon, ben quand faut s'y mettre..
Il paraît qu'on n'arrête pas le progrès, hein, mais en fin de compte, rien ne vaut l'huile de coude...

Envoie un message au concepteur de ton programme de réponses automatique, tu pourras peut-être te faire rembourser ? XD
Oui, une transition, mais une transition logique dans la collecte des boules du dragon...

Bé oué, t'imagines qu'on arrive à la dernière boule, et pis...
Lecteur N : "Hé, elle a une queue de singe, et il lui arrive pô des bricoles, lors des nuits de pleine lune ? Ca existe plus les pleines lunes ?"
Lecteur V : "Oué, je croyais qu'ils mettaient du temps pour bouger, y'a pas eu de pleine lune ??"
Et bien SI !! Et vous ne m'avez même pas eu là dessus !!! MOUAHAHAHAHAHA !!
Joanna se transforme et.. Yon et Feu du Ciel se barrent.
Mauvaise langue.
Yon a tenté d'arrêter Joanna, mais il a failli se faire aplatir.
Donc OUI, ils se barrent !
Sérieux, tu ferais quoi, toi, face à King Kong ? XD
Où, on sait pas mais ils reviennent la chercher au petit matin.
Où ? Dans un endroit suffisamment à l'abri pour pouvoir laver le caleçon de Yon en sécurité...

Elle aurait pu partir ravager des dizaines de villes, mais vu qu'elle est gentille, elle a pas bougée![]()
Elle n'a pas bougé, tout à fait, c'est ça le pire ! XD
Ce n'est pas par gentillesse, elle a... Passé son temps à creuser. U__U' Jusqu'à épuisement. D'où le cratère dans lequel elle a été retrouvée... ^__^'
Pis les villes sont trop loin, elle n'aurait jamais pu les atteindre en une nuit. ^^
La scène de dialogue qui suit est marrante, sinon j'ai rien d'autre à dire '_'
Merciiiii ! <3
Bonne continuation, et je vais continuer de suivre ça ! Ayé, ça remarche ?
Fais-toi rembourser, je pense... XD
@Masenko :
Je commenterai après le chapitre suivant. Celui-ci était trop court ! :p
Je me doutais que tu allais râler de la sorte ! XD
Ah si, j'ai un truc à dire : la Jojo elle est bornée hein !! on te dit que c'est toi et non, madame insiste pour dire que c'est une tornade hein !! :p Têtue, têtue, têtue !!!
Mais non, elle n'est pas bornée. C'est juste que quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs.
Surtout quand elle pense avoir raison.
*Est-ce-que d'autres personnes rejoignent l'avis d'Artikod sur la désertion de Yon et FdC ? Je pensais que le passage se suffisait tel quel, mais un avis dit que ça manque un poil de précisions...
*l'Oozaru qui reste sur place choque aussi d'autres personnes ? Même en sachant que c'est prémédité ? (j'ai une idée de ressort humoristique sur ce point, ceci dit...)
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-17-
Le trio était installé dans un buisson, et les échanges étaient animés. Les choses s’étaient tellement bien déroulées jusqu’à présent que personne n’avait pensé tomber sur un tel obstacle pour acquérir la dernière boule : l’endroit où elle se trouvait était une maison isolée, habitée par une femme et son fils. Yon était allé les voir avec le peu de provisions qu’ils avaient pu récupérer pour se renseigner, puis marchander, dans l’espoir d’obtenir ainsi la sphère à quatre étoiles, mais la démarche avait été vaine. Il lui avait été répondu que la boule était un héritage familial, et qu’il était hors de question de la céder à qui que ce fut.
« Elle appartenait à son époux, un certain Son Goku, qui la tenait lui-même de son grand-père. Ils vivent seuls ici, et n’ont apparemment aucun problème que nous pourrions résoudre.
-Son Goku… Suno et Hachan nous ont parlé de lui, vous vous souvenez ? Celui qui les avait sauvés il y a quinze ans. C’est vrai qu’il était venu les voir dans l’espoir qu’ils aient cette boule en particulier en leur possession… » Joanna réfléchissait, rageant d’avoir été mise ainsi de côté tout ça parce qu’elle portait des habits de rechange de Yon, raccommodés comme ils avaient pu. Les couvertures aussi étaient toutes trouées, les gamelles percées, les ballots de plantes médicinales écrasés… En fait, à l’heure actuelle, ils avaient plus besoin d’aide qu’ils ne pouvaient en apporter… Ils ressemblaient à des mendiants bien plus qu’à des marchands ambulants. « Je ne l’ai pas vu. Je n’ai vu qu’une femme et un enfant. Où est-il ?
-Il est mort il y a un peu moins d’un an, d’une grave maladie, » lui apprit l’homme, le visage sombre. Lui d’habitude si détaché, il semblait réellement compatir au malheur de cette petite famille.
La jeune fille prit une profonde inspiration. « Nous allons donc la leur emprunter.
-Leur voler, tu veux dire ? » Rectifia l’herboriste avec cynisme.
« Non, je parle bien de leur emprunter, et de la leur rendre dès que j’aurai terminé. Nous allons attendre un moment où ils se seront tous deux éloignés de la maison.
-D’accord, nous allons ‘emprunter’… Quelle naïveté, » termina-t-il pour lui-même.
Ils veillèrent à tour de rôle durant deux jours sans que la maison ne se vide une seule fois. Jusqu’à présent, les moments les plus favorables avaient été ceux où le garçon d’environ dix ans étudiait dehors tandis que sa mère étendait le linge. Mais la porte d’entrée était encore trop exposée pour agir tranquillement…
Le troisième jour, la femme sortit une voiture d’un minuscule objet qu’elle tenait un instant auparavant au creux de sa main. La surprise manqua de faire crier Joanna, mais Yon, sentant le coup venir, l’avait bâillonnée juste à temps.
« Mon p’tit Gohan ! Je m’en vais faire les courses ! Sois sage en mon absence ! » Cria-t-elle à l’enfant assis à la table mise dans le jardin, pour qu’il profite de la douceur du printemps.
« Impeccable ! » Murmura Yon. « Il ne nous reste plus qu’à neutraliser l’enfant, et ce sera bon.
« Le neutraliser ? » Joanna ouvrit des yeux ronds. « Comment ça ? Pour quoi faire ?
-je parle juste de l’attacher le temps qu’on fasse ce qu’on a à faire…
-Ça ne va pas la tête ? » S’indigna l’adolescente. « On ne fait de mal à personne !
-Je ne parlais pas de lui faire du mal, calme-toi…
-Non, je ne me calmerai pas ! Vous n’imaginez pas la peur que ça lui ferait, à ce pauvre petit ? J’ai une autre idée. Père… » Elle murmura dans l’oreille du loup qui éternua sa désapprobation.
« Oh oui, bonne idée, » fit l’homme, grincheux. « N’attachons pas l’enfant parce que ça pourrait le traumatiser, mais envoyons-lui plutôt le loup !
-Va, Feu du Ciel. Tu peux le faire. Je crois en toi. »
Le loup, résigné, alla à la maison, y entra et ressortit rapidement avec un objet.
« Hé, toi ! Attends ! » L’appela l’enfant en se levant. « Tu peux me rendre ça, s’il te plaît ? C’est à ma mère… »
Feu du Ciel regardait le garçon comme s’il l’invitait à approcher, mais s’éloignait un peu quand il commençait à être trop près. Il réussit à l’emmener ainsi suffisamment loin pour que le devant de la maison ne soit plus dans son champ de vision. Un bref glapissement au loin lui apprit que le vol avait été effectué avec succès. Il lâcha enfin sa prise et s’enfuit pour rejoindre le duo d’Humains qui s’éloignait prestement.
« Je dois bien reconnaître que tu as eu une brillante idée, finalement. » Yon se laissa tomber sur une souche en complimentant la jeune fille. Cela faisait près de deux kilomètres qu’ils couraient sans s’arrêter, et il était épuisé.
« Un garçon que les écureuils n’ont pas peur d’approcher a sûrement l’habitude de voir divers animaux venir sans s’effrayer… Je savais qu’il n’aurait pas peur de Père. J’en étais persuadée.
-C’était un pari risqué, tout de même…
-Oui, je sais… » Elle brandit la boule à quatre étoiles. « Mais désormais, on les a toutes ! Trouvons un coin dégagé pour appeler le Dragon !
-Ça n’ira pas, ici ? » S’étonna Yon.
« Non, il y a trop d’arbres. Il aurait du mal à nous voir. » Elle se mit en route sans laisser le loisir au quadragénaire de se reposer plus longtemps.
Il se redressa en soupirant de résignation et la suivit. « Et ton vœu ? Tu y as réfléchi ? Parce que tu ne semblais pas très sûre de toi, quand nous étions chez monsieur le Maire… »
Joanna lui fit un grand sourire. « Pas de problème ! J’y ai songé tous les soirs en m’endormant ! »
Ils marchèrent encore une bonne demi-heure avant de trouver un coin satisfaisant.
Yon regarda Joanna poser les boules sur le sol, une par une, délicatement, presque amoureusement, tandis que lui posait son derrière sur un rocher pour se reposer. « Et maintenant ? Comment on fait ? Il va apparaître automatiquement lorsque la septième boule sera posée avec ses camarades ?
-Non, il faut l’appeler, » répondit-elle sur le ton de l’évidence. « Sinon il ne pourra pas savoir si les boules sont ensemble par hasard ou si il y a vraiment quelqu’un qui l’attend… Il n’a pas envie de se réveiller pour rien, voyez-vous. »
Yon se mit à rire. « A t’entendre, on croirait qu’il y a quelque chose de vivant là-dedans !
-Mais oui, c’est le cas… Et il est du genre grincheux, en plus. »
Il préféra se taire, stupéfait.
Joanna regarda les sept boules posées en cercle devant elle. Son cœur battait fort, elle était heureuse. Son bras gauche reflétait la lumière clignotante des sphères qui semblaient contentes de se retrouver. Elle sentait l’âme dans les sphères s’agiter, consciente de sa présence et prête à faire son entrée sur scène. Elle écarta alors les bras et cria : « Viens à moi, Dragon Sacré ! »
Le ciel devint noir, comme si la nuit venait subitement de tomber. Les boules, lumineuses, s’élevèrent au-dessus du sol en tournoyant vite, très vite, de plus en plus vite, puis tellement vite qu’elles semblèrent lancer un immense éclair vers les cieux. Cet éclair serpenta haut dans le ciel, et de ce serpent de lumière pure se matérialisa un Dragon aux longues moustaches.
Le dragon-serpent se déroula un peu pour se rapprocher du sol. « Dame Joanna, c’est un honneur de répondre à votre appel. »
La jeune fille le regardait avec émerveillement. « C’est toi… Tu m’as sauvé deux fois… »
Le dragon préféra reculer un peu, décontenancé. « Je n’ai pas souvenir d’avoir déjà réalisé un de vos souhaits, ma Dame…
-Tu m’as réveillée, il y a quatre ans.
-Oh. J’en suis sincèrement désolé. Si j’avais su, je me serais montré plus discret…
-Non, tout va bien. C’est mon âme qui dormait. Mon corps en serait mort, si tu ne l’avais pas fait. »
Le dragon se jugea pardonné et se rapprocha de nouveau. « Dans ce cas, je suis heureux de l’avoir fait.
« Et peu de temps après, il y a eu cette douleur épouvantable, comme si…
-Dragon Sacré, ressuscite ma femme et ma fille, je t’en supplie ! »
Joanna tourna la tête vers Yon, stupéfaite. Toute à ses retrouvailles avec le Dragon, elle l’avait oublié, lui et le reste du monde. Il était debout, un pas derrière elle, et regardait la créature fantastique avec désespoir.
Et il venait de lui voler son vœu ! Et ça pour… Pour…
« Pourquoi vous ne m’en avez pas parlé ? » Dans le silence qui s’allongeait, elle s’approcha de lui et tenta de lui prendre le bras, triste. Les yeux rivés sur le Dragon, il la repoussa durement. Feu du Ciel, qui n’avait cette fois pas cédé à sa folle envie de prendre ses pattes à son cou, s’interposa immédiatement en grondant férocement.
« Rends-les-moi, je t’en supplie ! » Réitéra-t-il en pleurant.
« Je ne le peux pas, » finit par répondre l’immense créature.
« Pourquoi ? Parce que c’est elle qui t’a appelé, et pas moi ? » L’accusa-t-il.
« Parce qu’elles sont mortes depuis bien trop longtemps, et que leurs morts étaient dues à une maladie.
-Tout comme je ne peux ramener mon père à la vie, » fit une voix d’enfant derrière eux.
Le trio se tourna brusquement, surpris par cette apparition soudaine.
« Toi ! Tu es l’enfant de la maison où… » Joanna s’interrompit.
« Où vous avez volé la boule à quatre étoiles, oui, » compléta le garçon. « C’est pour l’avoir que vous restiez à nous observer depuis trois jours ?
-Tu le savais ? » L’adolescente n’en revenait pas. Il avait beau être jeune, il était doté d’un instinct incroyable.
« J’ai appris à sentir la présence des gens, » leur apprit-il en avançant.
Yon et Feu du Ciel se mirent en position de défense.
Joanna fit quelques pas en sa direction, provoquant l’incompréhension de l’herboristerie.
« Non ! Reviens ! Cet enfant n’est pas normal ! Il nous a retrouvé trop facilement !
-Il ne nous veut pas de mal. N’est-ce-pas ? » Elle plongea ses yeux noisette dans les yeux noirs de l’enfant. Il soutint l’échange sans sourciller. Son regard était d’une grande pureté.
« Je suis assez en colère. Vous nous avez volé quelque chose de précieux, à ma mère et moi. »
La jeune fille baissa la tête. « Je ferai n’importe quoi pour me faire pardonner. Je comptais te la rendre sitôt mon vœu réalisé. … S’il est réalisable…
-Les boules s’éparpillent une fois le vœu réalisé, » lui apprit l’enfant.
Elle redressa la tête. « Quoi ? Mais… Je ne savais pas…
-Alors renonce à ton vœu, si tu es sincère.
-Quoi ? Mais il déconne, ce gamin ? Après tout ce qu’on en a bavé, il croit que… » Un regard de la jeune femme interrompit Yon.
« Je pourrai les chercher de nouveau, ce n’est pas grave. Nous sommes en tort. » Elle regarda de nouveau l’enfant. « Je les rechercherai encore, et cette fois je vous demanderai la permission d’utiliser votre boule, à ta mère et toi, jusqu’à ce que vous cédiez.
-Mais sois logique ! Fais-le ton fichu vœu ! Maintenant ! De toute façon elles s’éparpilleront quand même, ces satanées boules ! » L’encouragea l’homme.
« Non, si on demande au Dragon de repartir en nous laissant la boule à quatre étoiles, ce garçon ne sera pas lésé… » Elle leva la tête vers le Dragon. « C’est un vœu réalisable, ça ?
-Ma foi, ce serait bien la première fois, mais… Je pense que oui, ma Dame… » Répondit la créature géante, de nouveau décontenancée. « Est-ce donc votre souhait ?
-Non, Shenron, » intervint l’enfant. Il sourit à la jeune fille.
« Shenron ? » Elle regarda l’être fantastique, stupéfaite. « C’est ton nom ?
-Oui, ma Dame. Je suis Shenron. »
Elle rougit, décontenancée. « Je n’ai même pas pensé à te demander ton nom ! Quelle honte… Est-ce que tu pourras me pardonner un jour ?
-Il n’y a aucun problème, ma Dame !! » S’excusa le Dragon en retour. « Il n’y a rien à vous pardonner ! »
Le garçon suivait les échanges en silence, perplexe, lorsque l’attention de Joanna se reporta sur lui.
« Pourquoi non, au fait ?
-Parce que tu as un vœu à faire, je crois ? » Lui répondit-il avec un sourire.
Elle ouvrit des yeux ronds. « Je… Je peux ?
-Le gamin t’a dit que oui, fais ton vœu, bordel, qu’on en finisse ! » L’exhorta Yon, agacé. « Tu crois que le Dragon va rester à t’attendre cent sept ans ?
-C’est vrai que d’habitude il n’est pas si patient, » nota le garçon, surpris.
« Bon, d’accord… » Elle fit face au Dragon. « Dra… Shenron, s’il te plaît, réalise mon souhait ! Quand j’aurai dix-huit ans, fige mon temps, que je ne vieillisse plus ! »
L’enfant, l’adulte et le loup la regardèrent avec stupeur, s’attendant à bien des choses, mais absolument pas à cela.
« Facile, » répondit le génie des boules avec un clin d’œil. Ses yeux rougeoyèrent puissamment durant quelques secondes. « Voilà, ma Dame ! Vous avez désormais dix-huit ans et un mois pour l’éternité ! Puis-je repartir ? »
Joanna regarda le garçon, inquiète. « Comment vas-tu récupérer ta boule ?
-Ne t’en fais pas ! Tu peux partir, Shenron ! »
Le Dragon prit de nouveau l’enfant de court en redemandant l’autorisation à la jeune fille qui le congédia avec moult remerciements.
La créature disparut, ne laissant plus que les sept boules en suspension dans l’air, toujours brillantes, et tournant sur elles-mêmes à une vitesse de plus en plus folle. Tout à coup elles filèrent ensemble vers les cieux et s’éparpillèrent dans tous les sens en laissant six traînées lumineuses derrière elles.
Le ciel redevint bleu, laissant voir quelque chose tomber vers eux depuis l’endroit où la septième boule aurait dû partir.