Vous m'avez peut-être connu à l'époque, sur une fanfic appelée "Cell l'ennuyé" et si tel est le cas, je vous salue. Mais j'ai une mauvaise nouvelle pour ceux qui ont aimé cette fanfic là : Je ne compte pas la poursuivre. C'était réellement un coup de tête, comme il est coutume d'arriver. Et comme Cell dans la Fanfic, je me suis ennuyé de cette histoire. En fait, j'ai essayé de continuer.... Mais je n'avais plus DU TOUT la moindre idée de ce que j'avais planifié, j'ai essayé de me relire 5 fois en vain.
Et comme je suis un peu contradictoire, un échec m'a poussé à écrire autre chose. Mais cette fois, j'ai pris le temps de planifier tout ce que je voulais faire de A à Z. Et cela fait 3 ans que j'y repense par à-coups, ce qui n'est rivalisé que par mon projet de roman que j'ai commencé. Ainsi, je vous dévoile ici un projet que j'ai à l'esprit depuis un moment (donc ce n'est pas un coup de tête) et j'espère qu'il vous intéressera.
Prologue : La vie par le fil de l'épée
Halètements, course, rires, colère, larmes. Elle ne savait pas ce qu'il se passait autours d'elle, et tout se mélangeait dans un tourbillon de sensations, qu'elles soient tactiles ou sensorielles de manière plus large. Et aucune de ses habituelles techniques ne fonctionnait cette fois. La main sur son épée réclamait du sang. Le sang d'une personne, CETTE personne.
La colère emplit de nouveau son esprit, alors que la scène tournait en boucle. Cela n'allait pas, il lui fallait se calmer, ou sinon, elle ne pourrait jamais se venger.... Elle saisit donc le pommeau de son épée et inspira doucement. Du calme. Il lui fallait retrouver son équilibre, sous peine de se faire tuer sans n'avoir jamais rien accompli. Une inspiration, une autre, et encore une autre.
L'enfance de la personne défila dans sa tête. Elle était une jeune fille très joyeuse à cette époque, courant partout dans les prés avec son père. Un Bonhomme de bonne corpulence, affublé d'une paire de lunettes et une fine moustache on ne pouvait plus ridicules. Mais malgré son apparence incongrue, elle aimait cet homme.
Ce fut le premier à l'encourager, alors qu'elle avait trouvé un vieux manuscrit, qui aurait appartenu à ses ancêtres. Dedans étaient consignés des techniques à l'épée, et tout un entraînement spécialisé dans le même domaine, afin de protéger les autres. Et vu les histoires que lui racontaient son père sur son ascendance, il n'y avait que peu de doutes sur l'efficacité de la chose.
Ainsi avait commencé une vie mouvementée, remplie de renforcements musculaires, de méditation et d'affinage de sa lame. Peu importait le temps passant, elle n'était jamais satisfaite. La puissance, toujours plus de puissance, pour garder son père et elle-même de tout danger, présent ou futur. Mouliner de la lame était inutile, surtout alors qu'elle regardait à la télévision ce garçon. Ses combats étaient impressionnants, et elle espérait bien être un jour capable de tenir tête à ce genre de personnes si puissantes.
Les années passaient et petit à petit, la jeune femme comprit. De la déception s'empara d'elle, alors qu'elle regardait le tranchant de son arme. L'épée n'était pas faite pour la protection, contrairement à ce que son père voulait bien lui raconter. Elle aurait adopté un style de combat au bouclier pour ce faire, mais l'épée ne pouvait pas encaisser les coups. Sa seule utilité était d'embrocher ses adversaires avec.
Cette pensée la fit grimacer, mais finalement, elle se fit à l'idée. Tuer était très souvent la meilleure chose à faire pour empêcher quelqu'un de nuire à sa famille. Et même si l'idée la révulsait, elle n'avait pas le choix. Car son père n'avait pas du tout montré le même talent au maniement des armes blanches.
Tous ces beaux principes.... Elle rit amèrement en songeant au passé. Son père était maintenant mort et elle cherchait à se venger. Son idéal de protection avait, semblait-il, disparu depuis longtemps. Et, très curieusement, le fait de faire couler le sang ne la dérangeait pas le moins du monde. Surtout le sien...
Un homme était apparu dans la ferme voilà une heure. Grand, très musclé, il avait une armure qui semblait à la fois légère mais robuste. Que pouvait bien être ce matériau ? Et cette chevelure aux dimensions hors norme.... Mais le plus surprenant était sa... Queue de singe ? Oui, une queue de singe partant du postérieur, exactement comme le jeune homme à la télé, voilà 11 ans !
Méfiante, la jeune femme n'avait pu qu'assister à la scène de loin, en dissimulant sa présence. Cet homme.... Il dégageait une présence absolument massive ! Le simple fait de regarder dans sa direction donnait l'impression de plonger dans un ciel nocturne sans lune... Son intuition lui dit de ne pas s'approcher.
Un coup de feu fusa. L'épéiste haussa un cil, son père n'était pas du genre à tirer aussi rapidement d'habitude. Aurait-il pu, lui aussi, ressentir le danger bestial que représentait cette personne ? Son visage passa à la surprise, alors que l'inconnu attrapa les balles de fusil à mains nues. Elle parvenait à les trancher avec son épée quand il y en avait besoin, mais sans le moindre équipement ? A quel point cet homme avait le cuir solide !?
Un cri d'horreur se figea dans la gorge, alors qu'une balle, renvoyée par l'armuré, perçait le cœur de son père. Son pouls accélérait, tandis que l'être sembla soudainement se désintéresser de l'endroit, et de partir en volant, tout simplement. Trop choquée pour prêter attention à ce qu'il venait de faire, la jeune femme courut vers son père et toucha son cou avec l'index. Comme prévu, il était mort.
Un cri de rage s'échappa de ses poumons, alors qu'elle dégaina son épée d'un seul coup. Ce foutu primate allait se faire saigner !! A mi-chemin entre la folie meurtrière et désespérée, elle attaqua, encore et encore, dans le vide. Il n'était plus là, elle le savait, mais quelque part, trancher en morceau l'image qu'elle avait de lui semblait l’apaiser. Et une fois que le calme revint en elle, un profond vide s'empara d'elle. Il était mort.
Déterminée à lui donner au moins un dernier hommage avant de se jeter de toutes ses forces contre le tueur, elle se devait de lui offrir une sépulture décente, autant qu'elle le pouvait. C'est ainsi qu'elle souleva l'homme sans efforts et l'emporta dans son camion, au milieu de la paille. Ayant déjà à minima conduit avec lui, elle n'eut que peu de soucis à tracer la ligne droite jusqu'à la chaumière. Dans la hâte, elle ne coupa pas le moteur et se jeta sur la réserve de bois. Elle embrasa une bûche grâce à la cheminée et, après un bref adieu, jeta la flamme dans le tas de pailles, l'incinérant, ainsi que l'homme dedans et le véhicule.
Sa main tremblait de nouveau. Impossible de dire l'émotion dominante ici, mais ce n'était clairement pas de l'excitation. Peut-être de la fureur ? Ou bien du chagrin ? Voir.... Une simple peur de mourir ? Elle n'en savait rien, et dans tous les cas, ce n'était pas son problème à elle. Son autre main saisit le poignet tremblant, l'obligeant à rester immobile. Peu importait ses sentiments, ils allaient être en travers de son chemin. Déterminée à se venger, elle s'élança vers le nord de nouveau, là où le vaisseau de l'extra-terrestre s'était écrasé.
Ledit extra-terrestre semblait avoir des problèmes avec son scouter. En effet, cela faisait deux fois qu'il lui faisait une alerte au sujet du petit garçon dans sa capsule. 710, et puis quoi encore ? Si un métis pouvait avoir une puissance aussi délirante à l'age de 4 ans, il le saurait, tout de même ! Comme prévu, Frieza ne leur avait pas donné les scouters les plus fiables de l'armée... C'était la deuxième fois que le sien donnait de faux signaux d'ailleurs.
Un autre signal l’interpella, un signal relativement haut, même si moins que les précédents. Une puissance.... Elle devait se situer aux alentours de 300. Intéressant, mais même si elle s'alliait aux deux autres, ça ne serait pas suffisant contre lui. Et lorsque cette puissance arriva devant lui, Raditz prit le temps de l'étudier.
C'était une jeune femme. Plutôt grande, elle devait faire un mètre 60. Elle portait un col roulé sans manches noir qui entrait dans un pantalon de toile blanche. Son teint, légèrement hâlé, était en accord avec sa chevelure d'un brun clair, attaché en queue de cheval en exceptant une mèche tombant paresseusement sur sa tempe gauche.
Tch, quelle insulte ! Sa force de combat n'était, certes, pas banale pour cette planète et il n'avait encore jamais affronté de personnes portant une épée, mais si, comme l'indiquait sa posture, elle allait le défier, le Sayan allait se faire un plaisir de lui arracher la tête de sur ses épaules.
« Vous avez tué mon père, énonça la jeune femme d'une voix tremblante. Et pour cela, je vais prendre votre vie !
-Heh, bonne blague ! J'aime bien les comiques, alors je vais te faire l'honneur d'essayer de retenir ton prénom le temps qu'il te reste à vivre.
-Je.... Je suis Ambre, héritière du Seishin no Ken ! Je vis et meurt par l'épée !! Et toi, tu vas--
-Bla bla bla, l'interrompit Raditz. Tu tiens à crever, je vais me faire un plaisir de t'y guider. »
Voilà pour le prologue^^
De manière simple, Ambre est un personnage né de plusieurs idées entrecroisées : Un personnage féminin actif dans la Z-team, Un personnage qui manierait l'épée, l'enfant vengeur du pauvre Fermier dont personne n'a rien à foutre et qui est tué par Raditz (je crois qu'il est d'ailleurs un des rares personnages qui n'aura jamais été ramené à la vie, des morts que l'on voit dans DBZ) plus deux-trois autres choses qui seront révélées plus tard.
Pour l'instant, l'impact de mon personnage sur la saga sera mineur, donc les premiers chapitres pourraient ne pas être des plus intéressants mais ça bougera vraiment à la saga Cyborg. Néanmoins, j'ai quelques idées de surprises pour tenter de rendre votre lecture au moins intéressante.
Et si le projet intéresse, la suite arrivera demain. Mais dans tous les cas, je vais m'appliquer pour tenter de donner un chapitre par semaine.
Bref, à la prochaine, quoi qu'il arrive!
PS : Certains combats risquent d'être très sanglants, du coup je voulais savoir : Dois-je éditer le titre de la fanfic pour donner un "warning" ou ce sera fait par les Modérateurs en fonction de ce que j'aurais écrit?