Jeudi, stage d'une journée sur Paris.
*réveil à 5h par mon père un peu paniqué et déjà habillé, alors que j'avais dit "on se lève à 5h15". En fait, son horloge a presque une demi heure d'avance, chose que je n'ai apprise que le soir... :/ (pour partir de la maison à 5h40, hein)
*je suis la passagère contrôlée de façon aléatoire lorsque je passe le portique de l'aéroport
*je veux manger quelque chose en attendant le départ de l'avion : ma pochette avec les sous et la CB est restée à la maison... Obligée de ressortir de la zone pour attendre hors de l'aéroport que mon père fasse l'aller-retour.
*le stress me tombe sur le ventre pendant que j'attends le retour de mon père (sera-t-il là dans les temps ?)
*Il l'est, même si assez juste, et là 20 minutes à piétiner avec mon mal de ventre pour passer de nouveau les contrôles
*mes chaussures sonnent, cette fois...
*l'embarquement commence pendant que je vais aux toilettes. Même pas pendant que j'y suis, non, je n'étais pas entrée que ça commençait...
*Une fois sur Paris, je prends un billet pour la journée, et, méfiante par rapport à ces "attention !!" sur certains métros, je préfère prendre le Orlybus. Pas compris dans ledit ticket.
*Orlybus arrivé avec déjà plus de 10 minutes de retard, et qi s'est retrouvé coincé dans la circulation. Arrivée à mon arrêt avec 30 minutes de retard. (je me suis dit qu'au retour j'essaierai tout de même ces métros à point d'exclamation...)
*J'ai bataillé à Montparnasse pour trouver l'entrée du "ème 12" (ben quoi ? je suis la première paysanne à vous parler du ème ? C'était juste le métro, zut, à la fin !)
*pour passer du 12 au 3, on me dit de me rendre à telle sortie, puis de marcher. Alors je suis SORTIE. Et j'ai cherché l'entrée du 3. Que j'ai finalement trouvé sur le panneau du métro que je venais de quitter. Merci les indications de Google Maps.
*une fois sortie du 3, je suis presque à destination. J'ai quoi ? 500 mètres à faire ? Mais... A gauche, ou à droite ? Mon téléphone et Maps, même avec le GPS enclenché, n'ont pas été fichus de me le dire.
*un type m'aborde comme il me voit galérer, avec rien dans sa tête qui laisse croire qu'il va m'aider. En effet, il me dit simplement "bon courage" pour ma route après m'avoir demandé : "c'est pour la religion ?" ............ Gné ?
*je pars à gauche, mon instinct me disant que ça devait être par là. Je demande par précaution à un vendeur de journaux... Qui ne parle à peu près pas français mais qui arrive tout de même à m'indiquer la droite. Bon, j'y vais, et je redemande rapidement à une personne, vite rejointe par une autre (que des hommes...) et tous s'accordent sur la droite.
*Après dix minutes de marche, cette fichue rue n'apparaît toujours pas. Je demande à un monsieur devant son magasin. Qui demande à deux potes sur la terrasse d'un bar. Puis à un de ses collègues, parce que en fait il était largué. Là, j'apprends ENFIN que je me suis faite troller par ces *** de Parisiens. Ma destination, c'est la double tour juste derrière l'endroit d'où je suis sortie.
*j'ai pleuré de soulagement une fois arrivée, ce qui a beaucoup amusé tout le monde (mais ils ont aussi été très gentils, EUX. Même en étant ouvertement amusés)
*le midi, j'ai pris une crème caramel au Speculoos. ... Leur crème, c'est du flan. Pas de la crème. De la crème, c'est comme du Mont Blanc. [insert ici débat sur la chocolatine]
*Non, je ne me suis pas perdue au retour, car... Mes collègues de formation m'ont baby-sitté dans le métro et une qui est de Paris m'a même accompagnée jusqu'au RER, pour être sûre que je prenne le bon... Elles étaient adorables... Mais c'est juste RIDICULE. =___=** (mais je crois que c'est à cause de ma nature de Mascotte, ça. Malus en ce genre de choses qui m'apporte un bonus en sympathie et dorlotage... ?)
*J'étais à l'aéroport à temps. A temps pour un nouveau contrôle où j'ai dû enlever les chaussures qui faisaient sonner, puis fouille complète corporelle avec palpation parce que les portiques parisiens sont moins laxistes que ceux de Biarritz... Mon collier et mes boutons de jupe faisaient sonner la machine. Probablement mes barrettes aussi (que j'avais dans le sac à l'aller, elles...)
*3/4 d'heure d'attente dans une salle bondée avec un sac devenu lourd parce qu'il a fait bien chaud à Paris toute la journée et que j'avais rangé ma veste dedans, avec quelques cadeaux de la formation. J'ai encore l'épaule gauche démontée, je commence à me demander si je ne vais pas devoir prendre des séances de kiné... >__>
*Début de l'embarquement à 18h45. En théorie. Sauf que ça n'a pas été lancé, et qu'à 47 on nous a tous envoyés à un autre terminal d'embarquement. Pendant que Toulouse prenait notre place.
*Embarquement terriblement long, avec une seule personne pour vérifier les billets et identités, et... Son ordinateur qui débloquait, j'ai l'impression. Pour beaucoup de e-billets il a dû sortir une forme papier... >__>
*avion en retard de 30 minutes. "Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule," nous dit la commandante de bord. Orages sur notre route, on est encore reportés.
*le vol aurait été parfait à 100% SI je n'avais pas eu la clim qui mes soufflait dessus froidement. Pis c'est une clim', quoi. Sinus, tout ça, tout ça...
*Découverte au moment où je sors de mon siège pour descendre que SI, le machin au dessus de moi est le vrai responsable du souffle froid qui m'a gênée et que j'aurais en fait pu le fermer... Mais à chaque fois que j'ai regardé et que je lui ai lancé un regard accusateur, il faisait sa tête de "c'est pas moi, je suis fermé". Les clims, ce sont de vils ennemis
*une fois à la maison, j'apprends le décès d'une grand-tante (on savait que ça allait arriver incessamment sous peu depuis dimanche dernier, mais il a fallu que ça tombe ce jour-là, justement... ^^')
Mais la formation, les formateurs, les collègues des autres magasins étaient supers, ça a bien rattrapé !
