par Aimfri le Lun Mai 21, 2018 15:05
Je pense que la valeur nostalgique est carrément visée. Il n'y a qu'à regarder les cheveux des SSJ, qui ont la même forme et surtout la même couleur que sur les pages couleurs de l'arc Cyborg. Ce blanc cassé très caractéristique avec cette coupe en flamme bien courbée et hyper volumineuse, c'est typique de la période intermédiaire entre l'arrivée de Trunks et l'entrée dans la SET et, surtout, on ne l'a jamais revu depuis. Ca ne peut pas être un hasard.
Edit : je sur-interprète peut-être, mais personnellement, ça m'évoque aussi quelque chose quant au statut du SSJ. A l'époque où les SSJ ont cette tronche, il n'y a pas de niveau au-dessus et ils n'ont de toute façon aucun égal. C'est le look de l'époque où le seul fait de se transformer est en soi un truc épique qui annihile tout espoir dans le camp adverse (Trunks contre Freezer, puis Goku et Vegeta contre C-19 et C-20). La transformation est encore un truc nouveau avec une aura de légende, voire un peu de mystère, et le synonyme d'un curb-stomp assuré. Pour faire un parallèle non canon, c'est aussi l'époque du deuxième film Cooler, où il n'y a pas besoin de niveau au-dessus pour vaincre un adversaire énormément supérieur en force et en nombre : on est encore dans le trip du "potentiel infini" et dans le côté mystique du SSJ qui suffit à dépasser toutes les limites. C'est toute une symbolique qui est gommée après quand Cell arrive et que tout le monde décide de chercher un niveau au-dessus, ce qui amène à la fois un changement assez radical de chara-design et une dévaluation de la transformation (ouais, je ne suis pas bien fan de l'arc Cell).
TL;DR : C'est le look d'une époque où le SSJ est un truc badass qui impressionne tout le monde et qui se suffit en lui-même. Il y a peut-être un sens meta à trouver à tout ça sur l'orientation du "nouveau Dragon Ball" de Shintani et de sa clique et ça me plaît ^^
I will save you, I will absolve you
I will spare you, I will rob you
I’ll take upon me the cancer of knowledge
I’ll take upon me the fetid price of glory
How great it is, the transcendent goodness
The self-assurance of the pure