Yooo !
Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt ! J'attendis le moment de poster enfin la suite !!
Kurama senjuu pour le Lien, il n'a aucun véritable lien ( ohoh ) avec l'Ultra Instinct, même si ta théorie est très intéressante et tu as parfaitement compris la différence entre le Lien de la perception et l'Ultra Instinct !
Pour le mystère ... j'espère que le chapitre ci dessous t'apportera des indices

!
Chapitre : Préparation !
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Partie Saiyenne :Dan flottait dans sa cuve de soin, calme et apaisé. Il avait réussi, après un combat dantesque, à vaincre Bardock,et à accéder au rang de Moyenne classe. Il n’aurait jamais cru atteindre un tel niveau lors qu’il avait posé les pieds sur cette planète pour la première fois.
Il était même parvenu à maîtriser le Lien à un niveau au-dessus de celui qu’il avait avant le tournoi, sans parler de la maitrise de Master Spark qu’il avait gagné. C’était donc peu dire qu’il était fier de sa performance, et qu’actuellement, il savourait à sa juste valeur le repos octroyé par ce bain très agréable dans lequel il baignait depuis deux ou trois heures.
Ses blessures étaient assez bénignes pour qu’il puisse sortir de sa cuve d’ici très peu de temps. Cependant, Ishi ne dormait pas sur ses lauriers et venait régulièrement lui rendre visite pour vérifier ses signes vitaux. Quand ce n’était pas lui, c’était Ryuki qui le faisait pour lui.
Même si la fatigue et la douleur usuelle issue d’un combat d’une telle intensité était les seules séquelles qu’il tirait de ce tournoi, il avait cru comprendre, en discutant avec Ishi avant d’affronter Bardock, que des lésions peuvent apparaitre bien après un combat.
Mais malgré l’état de béatitude dans lequel il était plongé, il sentit une autre présence dans la salle de soin, présence qu’il reconnu comme étant celle d’Esharotto. Depuis son entrainement au Lien, il pouvait ressentir à travers cette technique la présence d’une personne sans même la voir, et même à déterminé son identité s’il la connaissait.
- Dan, tu es réveillé ?
Esharotto se fustigea en rendant compte de la stupidité de sa question. Même s’il l’était, il ne pouvait pas lui répondre. Il avait un masque respiratoire sur la bouche, sans parler de l’épaisseur du verre protecteur de la cuve. Ces deux éléments combinés rendraient Dan inaudible, même s’il hurlait.
- J..je l…le suis, Esh…aro..tto
Esharotto sursauta. Cette voix, c’était celle de Dan !
La guerrière se gratta les cheveux. Elle était sûre d’avoir entendue la voix de Dan, mais elle avait résonnée directement dans son esprit. Devenait-elle folle ?
Dan sourit sous son masque respiratoire lors qu’il comprit à la réaction d’Esharotto qu’il avait réussi à communiquer avec elle par le biais du Lien.
Le Lien était bien pratique pour ce genre de situation, mais il n’était cependant pas encore très entrainé et affuté à cette pratique et devait donc encore entrainer la communication mentale.
- C’…c’est le….le Lien….
Esharotto, après l’étonnement, commençait à se dire que si Dan lui annonçait que cette technique pouvait faire le café, il y avait de grande chance qu’elle le croit.
Dan vit le sourire d’Esharotto qui venait illuminer son joli minois, pour son plus grand plaisir. Il était très heureux de la voir auprès de lui, si bien qu’il sentait une chaleur particulière gagner son cœur, et une sensation de papillonnement au ventre.
- Ton Lien, le réseau est un peu brouillé, non ?
Dan s’amusa du trait d’humour d’Esharotto, dont il appréciait le côté taquin, et décida de jouer le jeu.
- ça… ça manque… un…un peu…de..d.e…de ré..seau, i..ci.
Esharotto gloussa, contente de voir qu’il allait assez bien pour pouvoir plaisanter.
Cependant, blague à part, elle devait avouer que c’était assez pratique pour la communication entre les membres de leur équipe, qui deviendrait plus optimale et leur donnerait plus de chances de survivre aux Xénomorphes.
Les pannes de détecteur étaient un problème pouvant se révéler fatal en cas de mission. Même si la technologie actuelle était assez avancée pour que ce genre de désagrément soit rare, cela pouvait encore arriver.
En plus de cela, la panne était loin d’être le seul problème que connaissaient les détecteurs. C’était un matériel grandement fragile pouvait être brisé par le choc le plus infime.
La pauvre victime qui ne pouvait plus communiquer avec ses équipiers deviendrait une proie facile pour une espèce aussi rusé et bien organisé que les Xenomorphes.
Avec le Lien, ils ne dépendraient d’aucun appareil électronique, et il n’y avait aucune raison que cela se casse, à sa connaissance.
Cependant, elle remit cette idée à plus tard. Elle lui en parlera dans un moment plus propice pour ça, dans un centre de restauration. Maintenant, elle voulait lui parler d’un problème plus actuel.
- Tu n’as pas pu t’empêcher de défier Leek, hein ? Tu viens à peine de gagner ce tournoi, tu as presque vomi tes tripes, et tu veux te battre contre un type beaucoup plus fort le plus tôt possible ?
Dan fut surprit du ton un peu réprobateur dans la voix d’Esharotto. Il se sentît un peu penaud. Il ne savait pas quoi lui répondre. Il devait avouer qu’elle n’avait pas tord et que c’était très irresponsable de sa part.
- hé….hé….
- Pourquoi ? Tu sais que tu n’as probablement aucune chance ? Tu as déjà eu du mal avec Bardock, et même avec le Lien que tu as appris à maitriser, je doute que tu puisses l’égaler !
- J’…j’ai peut..peut être mes chan…
- Non, parce que tu ne le connais pas ! Je le connais, je suis l’équipière d’Ikary, la sœur de Leek ! Le mec est le partenaire d’entrainement du prince Vegeta, le Saiyen le plus fort de la planète !
Leek était le fils de Nappa, après tout. Même Bardock et Ikary n’avaient aucune chance de le battre. Elle était sûre que même si Bardock, Ikary et Dan affrontaient en même temps Leek, celui-ci gagnerait.
Pour le coup, Dan avait eu les yeux plus gros que le ventre, s’il pensait pouvoir le vaincre comme il avait pu le faire avec Bardock.
- Je…ne…pourrais pas ….reproduire à …volonté ce …que j’ai fait…avec …..Bardock..
Si Esharotto était en train de boire actuellement, elle aurait surement recrachée sa boisson sur la vitrine protectrice de la cuve.
- Hein ?!
- C…ce que j’ai…j’ai…fait avec Bardock…. Je l’ai fait…car…car j’étais déterminé à gagner, j’…j’étais tellement m….motivé que j’ai pu…pu déblo…débloquer ça inconsciemment…
Esharotto, sur le moment, eut envie de le serrer tendrement dans ses bras très très fort. Jusqu’à entendre quelques craquements, pour lui apprendre que la douleur qu’il ressentirait à ce moment là n’était qu’un minuscule échantillon de ce qu’il allait ressentir à chacun des coups du fils de Nappa.
Elle se ressaisit cependant dans un soupir ou elle sembla expulser ses ressentiments. Elle ne lui en voulait pas, c’était dans leur nature à eux, les Saiyens, de rechercher les défis les plus extrêmes. Cependant, Dan lui avait toujours semblé moins enclin à ce genre d’emportement, avant.
- Alors pourquoi ? Tu n’as aucune chance…
Son regard se voilà, et il détourna même le regard, comme honteux et triste à la fois.
- Parce que je dois devenir plus fort pour que personne ne souffre à cause de ma faiblesse… Je ne veux pas être impuissant, sans pouvoir agir, face à une injustice.
Ni lui, ni Esharotto ne remarquèrent qu’il venait de communiquer pour la première fois mentalement de façon fluide.
Elle savait à quel évènement elle faisait référence. Prince lui en avait parlé quand Dan était encore dans sa cuve, après son combat contre Ikary.
Quand Dan avait encore trois ans, son père adoptif était mort dans un incendie, après avoir sauvé des innocents. Le jeune Saiyen avait voulu intervenir pour l’aider, mais il avait été paralysé par son instinct de survie, devant ces flammes ardentes.
D’après Prince, il ne s’en était jamais remit, même encore aujourd’hui, de ne pas avoir eu la force et le courage de le sauver comme son père avait sauvé des vies.
Il ne voulait plus être impuissant comme il l’a été ce jour là. L’échec qu’il ressentait de sa première mission n’avait que rouvrir de vieilles plaies psychologiquement, qui n’en étaient devenus que plus douloureuses.
Elle comprenait parfaitement cette sensation de remords dû à une faiblesse personnelle, qu’elle ne connaissait que trop bien. C’était parfaitement compréhensible qu’il ne veuille plus revivre cela, cependant, être coincée dans le passé jusqu’à risquer de briser son corps trop vite n’est jamais la bonne solution.
Involontairement, elle transmit ses pensées et ses appréhensions à Dan, à cause du lien psychique établit entre elle et lui.
- Tu…tu as rai…son, Esha…
Il ne voulait pas l’inquiéter. Il se sentît stupide de penser être le seul à souffrir alors qu’énormément de personnes continuaient à souffrir dans l’univers. Mais il n’avait pas envie de passer pour un pleutre et un lâche. Il allait faire face à Leek, et même s’il perdait, il pouvait au moins se targuer d’avoir fait assumer ses actes.
Comme si elle avait lu dans son esprit, elle posa une main sur la cuve, en lui souriant, même si son regard affichait une pointe de tristesse. C’était après tout un comportement bien Saiyen, et si elle ne pouvait pas le dissuader d’affronter Leek, alors elle resterait auprès de lui pour s’assurer qu’il ne se fasse pas du mal. Elle était sûre, à présent, que malgré tout, elle continuerait de l’ai…
- Désolé de vous déranger, mais tu es prêt à sortir, Dan chou ! Lâcha Ryuki d’un ton adorable de positivité.
Esharotto sursauta, comme prise en flagrant délit, tandis que le rythme cardiaque de Dan s’emballa tellement vite que Ryuki s’en inquiéta, ayant cru à une complication dû au combat qui se manifestait à présent.
Après, s’être assuré que ses fonctions vitales étaient stables, elle constata à sa grande joie que tout allait bien.
Elle aurait voulue les laisser encore un peu dans leur intimité, mais vu que Dan était prêt à sortir de sa cuve, mieux valait qu’il le fasse le plus vite possible au cas où une urgence médicale surviendrait, pour que la cuve soit prête en cas de besoin.
Elle lui expliqua, tandis qu’elle appuya sur divers bouton pour faire évacuer le liquide régénérateur, qu’il n’avait encore besoin que d’une nuit de repos pour récupérer entièrement.
La cuve se vida lentement, au regret de Dan qui avait énormément apprécié son petit bain. Il retira son masque respiratoire avant d’enrouler autours de sa taille la serviette que lui tendit l’infirmière. Sa queue de singe vint s’enrouler autours de sa taille pour maintenir fermement la serviette.
- Merci Ryuki !
- De rien ! Bravo pour ta victoire !
Dan lui sourit en la remerciant une nouvelle fois. Dès qu’il aura récupéré après une bonne nuit de repos, il aura récupéré sa pleine forme pour affronter Leek.
- Esharotto, tu n’aurais pas un élastique pour mes cheveux ?
- Dan, tu as les cheveux courts, maintenant…
Dan se tapota la tête en se souvenant avec regret s’être coupé les cheveux. Il se reprit vite et chercha du regard les autres membres de l’équipe.
- Où sont les autres ?
- Ikary parle à Ishi ! Les autres sont avec elle !
- Ils parlent de quoi ?
Dan commença à s’habiller de son justaucorps bleu, avant de glisser à l’intérieur de son armure à épaulettes.
Esharotto lui remit son détecteur qu’il plaça sur son oreille, même s’il n’en avait plus besoin pour ressentir les présences.
- On part bientôt en mission, et elle veut savoir quand tu seras prêt.
- J’avais oublié que maintenant, elle n’avait plus le choix que de me garder dans l’équipe !
Dan lui raconta très vite l’histoire du pari qu’il avait fait avec la capitaine. Esharotto eut un petit sourire amusé en entendant l’histoire, qu’il cru être un sourire moqueur envers la défaite de la capitaine.
- C’est drôle de gagner contre elle, en quelques sortes.
- Mon pauvre ‘’ Dan chou ‘’, tu n’as pas compris qu’elle avait gagnée ?
- Hein ?
Elle eut un petit sourire mutin, habituée à l’intelligence d’Ikary.
- Elle a fait ça pour te motiver. En ayant une récompense en tête, tu es plus déterminé à gagner le tournoi, et donc tu donnes plus de cœur à l’ouvrage pour progresser.
- Donc, elle n’avait jamais prévue de me virer ?
Esharotto eu un petit rire avant de frotter les cheveux Dan.
- Je pense qu’elle t’aurait viré si tu l’avais déçue ! Si tu avais perdu contre Bardock, elle t’aurait gardé car tu t’es très bien battu
Dan saisissait la nuance. Le résultat du tournoi n’avait aucune importance aux yeux d’Ikary, mais sa performance globale qui lui importait. Soit il progressait, et il était digne de faire partie de l’équipe qu’elle dirigeait, soit elle le virait.
- Quelle cheffe extraordinaire !
Esharotto aurait cru que Dan lui en voudrait pour avoir essayé de le tuer il y avait à peine deux mois, mais il semblait qu’il la respectait à présent énormément.
- Tu es réveillé, Dan ?
Ikary entra dans l’infirmerie, remettant une mèche derrière son oreille, l’air aussi neutre que sa voix.
- Ouais ! Je suis en pleine forme !
- Bien. J’ai prévenu Nappa pour avoir une nouvelle mission, il m’a dit qu’il nous préviendrait dès qu’il en aura une pour nous.
Ikary savait très bien que c’était par clémence envers Dan qu’il prenait son temps. Nappa n’était pas connu pour son intransigeance, mais il pouvait se montrer souple avec ceux qui étaient compétents. Elle devait admettre cependant que Dan avait montré une force incroyable et qu’il avait dépassé leurs plus folles espérances.
Au début, elle était assez furieuse d’être dépassée par quelqu’un qui ne savait même pas se battre correctement quatre mois auparavant, mais elle avait sut se remettre en question depuis sa ‘’ défaite ‘’ contre Dan, et à y voir une opportunité.
Dan était son opportunité pour se dépasser et devenir la plus forte. Dépasser Leek, Vegeta, Nappa, et être au sommet. Elle allait lui faire apprendre ses techniques, elle allait apprendre même tout ce qu’il savait !
Cependant, elle avait apprit à connaitre Dan et à savoir qu’il était plus compétent avec une motivation, alors elle tâcherait d’être plus souple et agréable, pour lui donner envie de lui apprendre.
- ça vous dirait de manger un morceau ? C’est moi qui paie, pour cette fois.
Le ventre de Dan gargouilla au moment ou elle parla d’aller manger un morceau. C’est vrai qu’il n’avait rien mangé depuis le début du tournoi.
Un autre gargouillement bien plus fort se fit entendre, cette fois-ci venant de Ryuki.
- C’est vrai que j’ai faim ! C’est une très bonne idée, Ikary ! Lâcha Ryuki.
Ikary se garda de lui dire qu’elle invitait son équipe. Après tout, elle était de bonne humeur, et c’était surement le début d’une très bonne période pour elle ou elle allait dépasser des sommets.
- Et je prendrais Kyuri, si tu me le permets ! Elle profiterait que je m’absente pour aller dormir dans la cuve !
L’image de Kyuri dormant dans son plus simple appareil s’imposa dans l’esprit de Dan. Une partie de lui trouvait dommage de ne pas pouvoir assister à ce spectacle, mais il tâcha de se rappeler à l’ordre. Il était un gentleman ! Il était le fils du couple royal de Gokiburi, il devait être digne d’eux et afficher en toutes circonstances une image digne d’eux.
- Dan chou, pourquoi tu saigne du nez ? Dit innocemment Ryuki.
- Oui, Dan, pourquoi tu saigne du nez ? Lâcha Esharotto, amusée et pas dupe.
- Pour…pour rien ! J’ai très faim !
- Faim de quoi, Dan ? Relança Esharotto.
- Hé, Ikary, il est où, Prince ?
- Ne change pas de sujet, c’est un ordre. Se moqua Ikary.
- Je vais les rattraper ! Je vous retrouve au restaurant où j’ai mangé la dernière fois ! Lança avec précipitation le jeune Saiyen de Gokiburi.
Il sortit à toute vitesse de l’infirmerie. S’il s’écoutait, il utiliserait Master Spark pour aller encore plus vite s’il ne s’économisait pas pour affronter Leek dès que possible.
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Partie Terrienne :Cell… Cell… C’était alors ça, son véritable prénom ? Quel sens pouvait avoir ce souvenir ? Pourquoi il l’abandonnait ? Il tendit les mains vers cette figure mystérieuse qui s’éloignait nonchalamment, sans même un regard vers l’arrière.
Peu à peu, sa vision se brouilla, tandis que la personne ainsi que l’environnement se faisait de plus en plus flou. Bonken sentit ses paupières se faire à nouveau aussi lourde que du plomb avant de se refermer.
Cependant, très vite, Bonken retrouva à nouveau son aisance à pouvoir ouvrir les yeux, ainsi à les garder ouvert. La douleur qu’il ressentait quelques instants auparavant avait disparue, à son plus grand plaisir. Ce n’était que lors qu’on vivait la plus terrible des souffrances qu’on en vient à appréciait le plaisir simple de se mouvoir sans aucun soucis.
Il se releva et épousseta ses épaules. Il ne savait même pas pourquoi il faisait ça, vu qu’elles étaient propres, mais il essayait de s’accrocher comme il pouvait à des mécaniques dont il avait prit l’habitude, le temps de garder l’esprit clair et la réflexion fluide pour pouvoir comprendre ce qui l’entourait.
- Bon, je suis où, cette fois ?
L’environnement était trouble autours de lui, comme si celui-ci avait du mal à se fixer sur un choix. D’ailleurs, était-ce vraiment des souvenirs qu’il vivait là ? Il doutait sérieusement que c’était normale comme façon de se remémorer un souvenir, mais bon. Il ne connaissait aucun amnésique dans son entourage, c’était peut être quelque chose de normale ?
Pendant qu’il y réfléchissait, l’environnement se stabilisa. C’était cette fois-ci un endroit qu’il connaissait bien.
Un endroit qu’il connaissait en tant que Bonken, pas en tant que Cell. C’était sa chambre.
Bonken resta un moment figé, sans savoir comment réagir. C’était son chez soi. C’était ce qu’il considérait comme son lieu de naissance.
Son souvenir en tant que Cell lui avait laissé un … souvenir désagréable ?...Pouvait-il dire d’un souvenir que celui-ci lui avait laissé un mauvais souvenir ? Bonken balaya vite ces considérations pour se concentrer sur l’essentiel. Pour résumer, son souvenir de son ancienne vie.
Le souterrain des Briefs. Malgré que cela ne fasse pas très longtemps qu’il avait dû quitter cet endroit pour partir en quête, il se sentait nostalgique.
Cela lui manquait. Son lit, sa famille, son confort…
C’était pour ça qu’il se battait. Une fois qu’il les retrouverait, qu’importe son passé, qu’importe son ancienne identité, il ferra son possible pour crée meilleur avenir avec eux. Un avenir où ils pourront vivre ensemble sans s’inquiéter du lendemain.
L’environnement se brouilla de nouveau, et laissa à présent place au dédale de tout à l’heure. De nouvelles inscriptions. ‘’ Rappel toi. ‘’ ‘’ Rappel toi. ‘’
Pourquoi ces inscriptions étaient marquées sur le mur ? Quel sens cela avait-il ? Se rappeler de quoi ? Son passé ? Il aimerait bien ! Bien que cela ne lui manquait pas du tout, si cela pouvait lui éviter ce genre de rêves, il en était bien partisan.
Puis toutes les phrases s’effacèrent à nouveau, remplacé par une autre phrase.
- La seule marche arrière tolérée est celle qui sert d’élan pour aller vers l’avant.
Bonken se souvenait avoir lu ça dans un vieux livre, quand il était encore dans les souterrains. Cela ne l’aidait pas du tout actuellement, mais si cela lui épargnait l’ambiance glauque de sa précédente visite dans ce dédale, alors soit. Il pouvait tolérer ce genre de phrases toutes faites. Il avait juste besoin de se concentrer attentivement sur les éléments à sa disposition.
Ce dédale, c’était probablement une manifestation de son esprit. Ce qu’il avait vécu tout à l’heure était donc surement un souvenir. Cela signifiait peut-être que toutes les réponses étaient à sa portée, dans ce dédale, et qu’il n’avait qu’à trouver d’autres portes pour en savoir plus.
- Mais bon, avec ce labyrinthe, ça ne va pas être une sinécure.
Après tout, le prince même d’un labyrinthe était d’être un casse tête. Mais plus il en savait sur lui-même, plus il avait de chances contre le gouvernement royal. Il était sûr que son passé était forcément lié à cet organisme, et que l’homme de ses souvenirs faisait peut-être même partie du gouvernement royal.
Tandis qu’il marchait, il ressassa les informations qu’il avait sur lui-même. Il était l’une des ‘’ créatures ‘’ de Géro. Il avait été retrouvé amnésique, probablement suite au conflit avec l’homme aux cheveux gris, son prénom était Cell, à un moment de sa vie, il avait affronté une mélasse violette géante.
Il se souvenait également des rêves qu’il avait faits avant de rencontrer Katani, mais à présent, c’était tellement flou et lointain qu’il n’en avait plus que des bribes de souvenirs.
Il continuait à marcher sans même réfléchir à son chemin. Il ne savait pas où aller ou même comment en sortir. Il avait peur de se poser ce genre de question.
Ce n’était pas le fait de ne pas avoir de réponse qui lui faisait peur, mais justement la réponse. Il savait qu’il en sortirait forcément quand le produit que lui avait injecté Katani cesserait de faire effet. Il avait surtout peur de ce qu’il y trouverait.
Puis Bonken s’arrêta.
Mais comment pouvait-il avoir autant s’il était endormit ? Un rêve ne devait pas être aussi….Il ne voulait pas dire logique, car rien de ce qu’il vivait actuellement n’avait de logique, mais un rêve était censé être encore plus absurde. Il ne devrait même pas avoir conscience de ce qui l’entourait.
- Souviens-toi… C’est moi…Souviens-toi…
Ces murmures ne cessaient de lui glacer le sang. Il espérait vraiment sortit le plus tôt possible d’ici. Bonken reprit sa marche, laissant son instinct le guider à travers ces dédales jusqu’à … jusqu’à trouver quelque chose, il verra bien.
C’était bien sa veine. Il se sentait en danger même dans sa tête. Quand même son esprit était aussi peu commode, il ne devait pas s’étonner d’avoir aussi souvent des idées noires.
Heureusement pour lui, il trouva, après ce qui lui sembla être une minute de recherche, une série de trois portes portes l’une à côté de l’autre.
Il pouvait entendre un hurlement terrifiant venant de l’une d’elle, un hurlement animal, mais heureusement pour lui, la porte était maintenue fermée par des chaînes.
Une autre était verrouillée assez fermement. Il essaya de tirer ou de frapper aussi fort qu’il pouvait sans pouvoir l’ouvrir. Il avait la sensation qu’il pouvait l’ouvrir, mais pas maintenant. Il avait la sensation qu’il n’était juste pas prêt pour ce qui était derrière cette porte.
Il alla donc naturellement vers celle qui lui restait. Celle-ci s’ouvrit heureusement sans résistance et révéla une salle assez austère, comme une cellule, avec lit simple, une couverture assez sale, et un oreiller qui l’était tout autant.
- C’est quoi ça ?
Il trouva un coffre de taille moyenne. Celui-ci était fermé par deux cadenas assez solides pour qu’il ne puisse pas les briser. Il secoua le coffre qui ne sembla faire aucun bruit, comme s’il était vide, mais pourtant, il était attiré par lui, comme si le contenu de cette boite l’appelait.
Il avait l’impression que cette boite contenait ce qu’il cherchait. Ses souvenirs, sa vie d’avant, son ancienne identité.
Il s’acharna dessus. Il se déchaina en hurlant sur cette boite, à coups de poings, de pieds, sans pourquoi l’égratigner.
Ce qui le frustrait, ce n’était pas de ne pas pouvoir connaitre son passé, mais que tant qu’il était aussi ignorant sur son passé, il ne pourrait peut-être pas sauver sa famille. Il devait se souvenir, non pas pour retrouver sa vie d’avant, mais pour avoir un avenir.
Après ce qui lui sembla plusieurs longues minutes d’acharnements, la boite ne céda pas d’un pouce. Pourquoi il ne pouvait pas l’ouvrir ? Avait-il besoin des clés pour ouvrir ces foutus cadenas ?! Où pouvait-il trouver ces clés ?!
Bonken était un peu essoufflé, après s’être déchainé sur la boite. Il était dans son esprit, non ? Pourquoi s’épuisait-il ?
- Qu’importe…
Ça n’avait aucune importance, il pouvait y avoir n’importe quelle réponse à sa question. Cela pouvait-être le fait qu’il reproduisait inconsciemment les mécanismes de son corps dans son esprit, ou même qu’il s’épuisait mentalement à force de s’acharner à retrouver ses souvenirs.
Il abandonna, bien décidé à garder le problème de cette boite pour une autre fois. Il prit celle-ci et la souleva d’une main, et l’emporta hors de la pièce austère. Lors qu’il referma la porte derrière lui, celle-ci disparu, et laissa un mur nu et vide.
- Hé ben…
Est-ce que la porte s’était refermé parce qu’il avait prit la boite avec lui ? Ou elle aurait disparue même sans emporter la boite ? Il se félicita quand même de l’avoir prit avec lui. Il ne savait pas où la stocker pour plus tard. Il ne savait même pas s’il aurait l’opportunité ou le malheur de se retrouver une nouvelle fois dans les méandres de son esprit.
Il ne savait même pas s’il avait envie de revenir dans un endroit aussi glauque. En fait, si, il avait envie, mais pas pour le plaisir de faire une visite dans sa tête, mais pour que chaque pièce du puzzle soit à sa place.
Une veine commençait à pulser sur la représentation physique de sa tête dans ce monde, agacé. Il commençait à en avoir marre des énigmes et indices qui laissaient plus de questionnements que de réponses.
- J’EN AI MARRE DES ENIGMES !! Je veux des réponses ! MAINTENANT !
A peine quelques secondes passèrent avant que le sol ne commence à trembler. Bonken constata avec horreur que les murs qui composaient le labyrinthe commençaient à se déplacer. Terrifié, il prit avec lui la boite, tandis qu’il balaya les environs du regard pour s’assurer qu’il ne se fasse pas écraser par un mur ici.
Bien lui en prit car il évita de justesse de se faire écraser par un mur, puis en évita de justesse un autre.
- Merde, qu’est-ce que j’ai foutue ?...
Alors qu’il commençait à regretter son coup de sang, un ascenseur apparu lors qu’un mur se sépara en deux. Etait-ce une sortie ?
Comme une réponse à son interrogation, l’ascenseur s’ouvrit. Bonken hésita un moment à y entrer, mais la perspective de se faire écraser par un mur l’en dissuada.
Il piqua un puissant sprint vers l’ascenseur, et parvint à y arriver juste avant de se faire avaler par deux murs qui se refermaient en face de l’entrée de l’ascenseur. Son regard fut attiré par un bouton rouge sur lequel il appuya.
La porte se referma, tandis que les vibrations cessèrent. Bonken sentit l’ascenseur se mettre en marche et semblait descendre.
Une musique se lança, pour accompagner son trajet jusqu’à… jusqu’à où ? Bonken décida de se relâcher et attendre jusqu’où ça va le mener. Il déposa sa boite parterre et inspira. Il avait sérieusement besoin de repos.
Bonken sursauta lors que l’ascenseur trembla, puis s’arrêta.
- Vous êtes arrivés.
La porte s’ouvrit en face de lui et révéla une sorte de laboratoire assez avancé.
Celui-ci semblait tailler dans la roche, plus précisément sous terre. Cependant, l’électricité semblait fonctionner à merveille. Il avisa d’un regard intéressé des cuves dans lesquelles flottaient des Facehugger, des Chestbuster, et d’autres contenaient des organismes assez…exotiques, pour ne pas dire répugnants.
Il sortit de l’ascenseur, y laissant sa boite. Dès qu’il sortirait d’ici, il la récupérerait. Au moins, s’il prenait d’autres souvenirs ici, il ne serait pas encombré.
- Cell, tu as bien pris ton temps.
Bonken tiqua en entendant son prénom originel. Son regard se tourna vers un vieil homme, à en juger par ses longs cheveux gris et sa voix. Il était assit sur un siège en face d’un immense ordinateur qui affichait des informations bien trop scientifiquement avancés pour lui.
Il détacha son attention de l’écran que l’homme se retourna. Ce regard bleu acier terriblement dur et perçant, mais qui affichait pourtant une neutralité exemplaire. Ce visage tellement pâle que la couleur de peau semblait tourner au gris, et dont les rides lui donnait une apparence encore plus fatigué, qui contrastait avec la vitalité qui se dégageait de son regard.
Il l’avait déjà vu dans une de ses visions, avant de rencontrer Katani, mais là, il se rappelait du nom de cette personne. Sans même s’en rendre compte, sa bouche s’ouvrit et exprima, en même temps que cela ne résonna dans ses pensés, le nom de celui qui venait de lui parler.
- Docteur Géro.
- Je vois que les informations que j’ai implantées dans ton cortex cérébral marchent.
Bonken se garda de lui dire qu’il ne lui en restait pas des masses, d’informations. Il voulait voir combien de vers il pouvait tirer du nez de ce vieillard.
- Parfait, docteur.
- Bien, viens ici, j’ai une mission pour toi.
Il tapota sur l’écran et la photo d’une personne, qu’il ne connaissait que trop bien, s’afficha. Ses cheveux étaient détachés et désordonnaient, et son regard n’exprimait guère sa vitalité habituelle, comme malheureuse et résignée.
C’était Katani.
- C’est l’une de mes cyborgs, Kate Afton. Je veux que tu la retrouves et que tu la captures.
Kate Afton ? C’était son vrai nom ?
- Puis- je vous poser une question ?
- Je t’écoute.
- Comment elle a fuie ?
Le poing de Géro se serra. Bonken espérait ne pas être allé trop loin. Vu la haine de Katani pour Géro, il avait l’impression que ce n’était pas une personne à se mettre à dos.
- C’est un model défectueux qui l’a libéré, mais je m’en suis chargé.
- C’est inquiétant. Ne craignez vous pas que cela se reproduise.
Un sourire sinistre anima le faciès de Géro. Ce n’était même pas seulement le sourire qui l’inquiétait, mais également la lueur dans ses yeux qui semblaient regarder directement dans son âme.
Pendant un moment, Bonken prit peur que Géro ait comprit son manège. Heureusement pour lui, ce sourire n’était que le résultat de sa satisfaction malsaine d’avoir purgé ses troupes d’un élément indésirable
- Crois-moi, je me suis assuré que cela ne se reproduise plus.
Si cela ne le terrifiait pas assez, Bonken vit une inscription sur l’écran, sur la surface de l’écran dans la même police de caractère que sur les dédales de son esprit. ‘’ Sauves les ‘’
Géro, lui, reprit son air neutre, et se leva de son siège. Bonken remarqua, après s’être détourné de l’écran, les cernes de Géro.
Une idée apparue dans l’esprit de Bonken, qui le fit presque sourire. Cependant, il se força à garder son air neutre.
- Vous devriez vous reposer, je capte que vos signaux vitaux indique que votre corps a besoin d’une sieste.
Il ne savait même pas d’où il sortait cette excuse de signaux vitaux. Mais cela semblait fonctionner et Géro se leva de son siège.
- Tu as raison. Cependant, je veux que tu partes à sa recherche maintenant.
- Je m’en occuperais.
Géro fit un signe de tête avant de partir par une autre porte métallique qui s’ouvrit toute seule.
- Et j’espère avoir bientôt des résultats satisfaisant.
Bonken attendit un moment après le départ de Géro pour ouvrir un dossier posé sur l’ordinateur. Celui-ci contenait des informations sur un certain ‘’ Kakarotto ‘’. La photo montrait un garçon aux cheveux hirsutes et avec une queue de singe attaché au bas du dos. Il portait un kimono bleu avec une ceinture violette attachée autours de la taille.
La photo semble avoir été prise par un moyen inconnu, sans que ce ‘’ Kakarotto ‘’ ne soit au courant qu’il est pris en photo en hauteur, sans regarder l’objectif.
Une nouvelle fois, des lettres apparurent en dessous de la photo de Kakarotto ‘’ Il est innocent. ‘’
Bonken commençait sérieusement à se poser des questions sur ce mystérieux interlocuteur. Qui était-il ? Au début, il craignait sérieusement cette ‘’ voix ‘’, mais il lui était de plus en plus clair que cette personne, quel qu’elle soit, essayait de l’aider.
Une nouvelle fois, de nouveaux caractères s’inscrivirent sur le dossier.
‘’ Regardes l’écran. ‘’.
Bonken releva la tête et fixa l’écran. Le dossier de Katani y était, c’était donc que celui d’autres créations de Géro. Il commença à taper frénétiquement sur le clavier pour accéder à d’autres dossiers.
Les seuls qui l’intéressaient étaient ceux sur lui-même et celui sur D-1.
Katani était énervante, mais elle l’avait aidée à devenir plus fort, pour sauver sa famille, alors il voulait l’aider elle aussi.
Malheureusement, son dossier en tant que ‘’ Cell ‘’ affichait des informations peu intéressantes, comme son poids, sa taille, et des informations sur ses yeux cybernétiques. Cependant, il nota que selon l’ordinateur, ses yeux pouvait détecter les ‘’ Dragon Ball ‘’ et indiquer leur localisation lors que l’une d’elle était à proximité.
Il y’en avait donc plusieurs ? Cela ne devait pas être juste une babiole, comme le prétendait Guilan, pour intéresser quelqu’un comme Géro.
Il décida de continuer sur sa lancée et vérifia le dossier sur D-1.
Plusieurs informations apparurent, beaucoup plus étoffées cette fois-ci que sur les siennes.
- Soit c’est le petit chouchou de Géro, soit je suis plus récent.
Il sauta les informations sur l’âge, l’espèce, la taille et d’autres informations qui ne l’intéressaient pas. Ce qu’il voulait, c’était connaitre le sort de D-1. Avec de la chance, il allait connaitre sa position actuelle.
Puis il arriva à ce qui l’intéressait.
C’était là.
A ce moment là, Bonken ne put réagir. Il ne savait pas comment réagir.
Mais à présent, il connaissait le sort de D-1.
Il relu à haute voix cette information pour être sûr de ne pas halluciner, pour pleinement réaliser la dure vérité.
- D-1 : Défectueux. Eliminé.
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Partie Arène :Raditz était assit en tailleur, en train de méditer. Son aura flamboyait calmement autours de lui, signe qu’il suffisamment son Ki pour le stabiliser au niveau qu’il souhaitait. Il pouvait même diminuer son Ki jusqu’à ce qu’il devienne imperceptible, capacité très rare dans l’univers.
Il commençait enfin à saisir ce qu’Alsé essayait de lui apprendre concernant le Ki. Depuis qu’il avait apprit à calmer son esprit une première fois, il percevait un peu mieux les possibilités qu’il pouvait tirer d’une telle maitrise.
Avant, sa maitrise du Ki se limitait à viser puis à tirer, sans pour autant maitriser ses projections. A présent, il pouvait diminuer la puissance de ses projections, pour éviter de tuer son adversaire, ou plus probablement pour économiser son énergie.
Il se sentait également plus fort, comme s’il avait déverrouillé quelque chose en lui. Etait-ce, comme l’avait dit Alsé, grâce à la maitrise de soi qui avait eu un effet sur cette énergie spirituelle ? Qu’importe quelle était la raison, il était devenu bien plus fort qu’avant.
Cependant, il était encore un peu déçu de son niveau actuel, qui était encore bien loin d’égaler celui du prince Vegeta. Son niveau était à peine assez élevé pour pouvoir prétendre au rang de moyenne classe.
Comme s’il lisait dans son esprit, le Vashé mit sa main sur son épaule, un sourire se voulant rassurant aux lèvres.
- Ce n’est que le début ! Ton potentiel est grand, on vient juste de commencer à creuser la voie.
Raditz hocha la tête. Il avait raison, c’était déjà un bon début, et il fera mieux à l’avenir. S’il voulait survivre, de toute façon, il allait devoir devenir plus fort.
S’il continuait à progresser avec la même régularité, le niveau d’élite n’était plus si loin. Plus un Saiyen se battait, plus il devenait fort. Un Saiyen se nourrissait de ses blessures pour devenir toujours plus fort.
Cette arène était l’opportunité de sa vie. C’était un quitte ou double : soit il survivait et en ressortait beaucoup plus fort, soit il mourrait ici. C’était sa chance pour se dépasser et progresser continuellement jusqu’à même dépasser peut être ce Super Namek et ses salopards qui lui servaient de sbire.
Cependant, un truc intriguait encore Raditz. Ce givré là, depuis combien de temps était-il ici ? Qui était-il avant d’arriver ici ? Ordinairement, il n’en aurait rien à faire, mais plus il passait de temps avec ce type, plus il se posait des questions.
- Et toi, t’étais comment avant d’arriver dans cet endroit ?
Le visage d’Alsé semblait pour la première fois être traversé par un profond malaise. Il se frotta la nuque et détourna le regard. Habituellement, il arrivait toujours à garder le dessus dans une discussion, pour la diriger ou la mener là où il voulait la mener.
Il semblait mal-à-l’aise à l’idée d’en parler, c’était clairement évident. Le malaise était renforcé par le fait d’avoir été surpris par la question, Raditz n’ayant jamais été intéressé par son entourage, ce qu’ils avaient vécu, et encore moins ce qu’ils ressentaient.
- Ecoute, Raditz, on en parlera plus tard, on va voir un autre combat, tu veux venir ?
Raditz resta un moment à le regarder, avant d’acquiescer d’un mouvement de la tête. Il voulait en savoir plus, et il hésitait à insister pour lui faire cracher le morceau. Il n’avait jamais été patient, et n’avait pas le tact pour ménager qui que ce soit.
Ce n’était pas du tout pour le ménager qu’il avait accepté de reporter la question à plus tard, mais il savait qu’il n’obtiendrait rien de sa part en insistant, voir pousserait Alsé à ne jamais lui raconter ça. Il tâcherait seulement de lui rappeler ceci de temps à autre jusqu’à ce qu’il daigne lui en parler.
- J’imagine que c’est un de tes amis qui va se battre aujourd’hui ?
Alsé reprit sa vivacité et sa bonne humeur tellement vite que Raditz on aurait été surpris s’il ne connaissait pas déjà l’imprévisibilité du manieur de froid. Il pouvait passer d’un caractère froid et glacial à un caractère jovial et optimiste si vite que même pour lui, c’était assez effrayant.
- Aujourd’hui, tu vas voir, ça va être Pyro ! Il peut crée du feu !
Raditz haussa un sourcille, interloqué. C’était tout ? Le Vampire avait pourtant montré un panel de capacités beaucoup plus intéressantes. Il aurait aimé voir des capacités au moins aussi exotique que celles du vampire.
Et le feu était beaucoup moins intéressant, niveau possibilités dans un combat. Ça pouvait être éteint très facilement et c’était beaucoup moins intéressant au niveau des capacités d’utilisations.
- ça ne me semble pas impressionnant.
Alsé gonfla des joues, un sourcil relevé. Il n’avait rien apprit ou quoi ?
- Dans ta logique, le pouvoir de Yabuki se limiterait à sucer du sang…
Il n’avait pas tord. Les capacités de Yabuki étaient pourtant telles qu’il n’avait aucune idée des faiblesses qu’il avait, ou même s’il en avait.
Cependant, il ne savait pas ce qu’une maitrise des flammes pouvait donner d’intéressant dans un combat. Il devait avouer qu’avant de rencontrer Alsé, il aurait pensé qu’une maitrise du froid n’avait rien d’intéressant.
- Je veux bien voir ce qu’il peut faire alors.
Un long silence s’installa du côté de Raditz, tandis qu’Alsé continuait à parler de trucs peu intéressants. C’était assez difficile pour le Saiyen de supporter un tel moulin à parole, mais il se garda de l’insulter.
Le Saiyen et le Vashé allèrent s’installer dans les gradins. Par chance pour eux, ils arrivèrent alors que Pyro et son adversaire n’en étaient qu’aux échauffements, à en juger par l’état à peine endommagé des deux adversaires.
- Attend, son adversaire, c’est…c’est Jeece !
Le chef du commando Jeece, anciennement commando Ginyu, avait disparu il y avait de cela quelques années dans des circonstances mystérieuses. Lui et Barta du commando formaient un duo exceptionnel.
Raditz résuma très vite à Alsé ce qu’il savait du commando : les meilleurs des meilleurs de l’ex empire mafieux de Freeza et sa famille, avec une puissance qui dépassait de très loin la moyenne universelle, qui furent parmi les plus tenaces ennemis de l’empire Saiyen, et ne se séparèrent qu’à la mort de Reacum et la disparition du capitaine qui survint peu après.
Barta, Jeece et Guldo avaient été recherchés un long moment par l’empire Saiyen pour mettre un terme définitif à la rébellion des partisans des Colds. Sans le commando, les rebelles perdrait espoir en leur cause, espoir déjà bien affaibli par l’amputation des deux membres les plus puissants du groupe.
Cependant, les recherches furent vite abandonnées peu après la disparition du capitaine, pour mobiliser les troupes sur l’éradication des Xenomorphes plutôt que sur une chasse à l’homme qui s’avérait infructueuse, malgré les moyens à la disposition de l’empire Saiyen.
Personne n’en avait eu quelque chose à redire, surtout après la mort du légendaire Waka. Son décé avait crée une perte d’espoir pour les Saiyens, mais le roi avait su motiver les troupes qui avaient bien vite oubliés le commando Jeece pour se réunir autours d’autres ennemi : les Xenomorphes et, surtout, leur leader.
Du trio restant, seul Barta avait refait surface en tant que chef d’une secte pacifique qui attendait le retour du ‘’ grand Freeza ‘’ pour vaincre les Xenomorphes. Ils n’étaient guère une menace pour l’empire Saiyen, avec qui ils avaient noué une relation diplomatique, surtout à présent quand ils pouvaient compter sur des élites telles que Vegeta, Nappa ou même Leek.
- Pyro est visiblement très puissant pour lui tenir tête.
- Oh, dans notre groupe, la plus puissante, c’est Okami, car c’est la seule dont le talent est lié à la force pure ! Nous, on est plus…. Spécialisé dans des capacités spéciales.
Raditz se contenta de fixer son attention sur le combat. Ce n’était pas parce qu’il ignorait Alsé, mais il avait hâte de voir ces deux combattants à l’œuvre, et ne voulait en rater aucune miette.
Jeece était en position de combat. Sa joue droite était légèrement brûlée, mais le reste du corps était parfaitement indemne, et le seul coup qu’il avait reçu était surement dû à la surprise.
Pyro avait ses vêtements un peu déchirés, signe qu’il avait été un peu plus endommagé par Jeece qu’il n’avait touché celui-ci au cours de la courte joute qu’ils avaient eu avant leur arrivé.
Le soldat d’élite fonça sur le manieur de feu qui se défendit en créant un mur de flamme à la chaleur tellement élevée qu’elle le fît stopper net l’ancien chef du commando et lui fît positionner ses bras en face de lui.
- saleté …
Pyro ne perdit pas de temps et bondit par-dessus le mur de flammes qu’il avait crée, et stationna juste au dessus du soldat d’élite et relâcha un rayon de feu sur lui.
Jeece réagit au quart de tour et relâcha une onde de choc qu’il projeta de sa main en direction du jet qu’il dispersa et repoussa Pyro, qui se reprit d’une pirouette.
Cependant, bien décidait à ne pas le laisser s’en tirer à si bon compte, Jeece calcula très vite le moment et l’endroit où Pyro atterrirait pour l’intercepter. Malgré tout, Dès que sa cible atterrit, elle positionna ses mains vers l’avant.
Aussitôt, le soldat fut repoussé par un coup qui semblait invisible qui le frappe directement à l’estomac, sans pour autant lui occasionner des dommages majeurs.
- C’était quoi, ça ?
- Je t’avais dis que les pouvoirs de Pyro ne se contentait pas qu’à ‘’ produire du feu ‘’ !
Raditz ne décrocha par le regard du combat. Jeece fonça à nouveau, sans succès, sur Pyro et se faisait repousser sans cesse par quelque chose d’invisible. Il voulait comprendre la raison de ce qui se produisait devant ses yeux. Jeece avait parfaitement l’avantage, mais ne pouvait pas en tirer parti.
Alsé semblait avoir deviné cela et eut un petit sourire.
- Regarde bien, et tu devineras peut être !
A peine Jeece tentait de toucher le manieur de feu qu’il était touché sur les côtés ou dans le dos par un impact invisible. Ce n’était pas assez fort pour lui faire très mal, mais c’était suffisant pour couper court à ses assauts, et au lieu d’être celui qui acculait son adversaire, c’était Pyro qui profitait qu’il soit déconcentré pour l’obliger à battre en retraite pour éviter un jet de flamme.
- Jeece est plus rapide et plus fort, cela ne fait aucun doute, mais ça ne lui sert à rien car il est coupé dans ses actions avant même de pouvoir toucher Pyro ! Analysa Raditz.
Raditz ne comprenait rien. A chaque fois que Jeece avait l’ouverture parfaite pour clore le combat d’un coup, il était brutalement interrompu par quelque chose d’invisible qui le repoussait.
Le Saiyen en était frustré pour Jeece. Les mouvements de Pyro devaient paraitre aux yeux du soldat d’élite tellement lent que le simple fait de prétendre l’affronter classait le combattant pyrotechnique dans son esprit comme quelqu’un de suicidaire.
Pourtant, il n’arrivait pas à porter le moindre coup. Cela devait être extrêmement frustrant aux yeux d’un guerrier aussi fier que celui qui a été à une époque au sommet d’une hiérarchie prestigieuse.
- Même si tu es le plus fort, si tu ne touches pas ton adversaire, cela ne sert à rien. Lâcha Alsé.
Raditz hocha la tête à l’affirmation d’Alsé. Il avait raison. Si Jeece ne donnait pas le coup de grâce, il allait s’épuiser tout seul. Plus le temps passait, plus il s’épuisait, et moins il avait de chances.
Le Saiyen décida de se concentrer sur ce qui frappait Jeece, pour déterminer ce qui se produisait. Il y avait surement quelque chose. Si Alsé l’avait comprit, il l’avait surement comprit seul en observant le combattant roux se battre plutôt que celui-ci ne le lui en avait parlé.
- Par contre, tu…
- Je ne te dirais rien sur ses pouvoirs ! Répondit Alsé, avec son petit sourire énervant.
Jeece ne comprenait plus rien. Il n’arrivait même pas à porter un coup à ce foutu connard ! Et il avait de plus en plus de mal à respirer, ça devenait insupportable.
La chaleur rendait ça encore moins supportable. Ils étaient coincés dans cette zone de combat par un bouclier qui ne sera désactivé que lors que le gagnant aura été désigné.
Les yeux de Jeece s’écarquillèrent lors qu’il réalisa ce qui était très probablement la stratégie de Pyro depuis le début du combat. A chaque fois qu’il utilise ses flammes, la dose d’oxygène dans leur zone diminuait. Mais pourquoi lui, n’est-il pas influencé ?
Alsé ne s’inquiétait pas pour Pyro. Celui-ci pouvait respirer même le gaz carbonique, ainsi qu’une série de bien d’autres gazes qui le rendait redoutable dans énormément de champs de batailles.
Le seul endroit où il n’aurait aucune chance, c’était l’espace. Il ne pouvait plus compter sur ses pouvoirs, et son ami n’était pas très doué au corps à corps. Son style de combat était entièrement basé sur ses capacités, jusqu’à pousser celle-ci au maximum de leur maitrise, mais n’avait aucune chance pour quelqu’un qui savait à peu près se battre au corps à corps.
- Je vais te finir d’un seul coup, tu vas voir… ! Cracha Jeece.
Pyro ne lâcha aucun mot pour le soldat à la peau rouge. Celui-ci lui fonça dessus, en zigzag pour éviter que ses mouvements ne deviennent trop évidents pour ces mystérieux projectiles invisible.
Il disparu de la vue du roux et réapparu derrière lui. Il visa de sa main la nuque de son adversaire, mais le gladiateur de longue date avait prévu sa trajectoire et se retourna pour bloquer le coup avec l’avant bras.
Un craquement sinistre résonna, mais Pyro ne fît que serrer les dents. Il avait depuis longtemps à garder son calme face à une douleur aussi intense. Il pointa son bras vers le visage de Jeece, bien trop enjoué d’avoir réussi à toucher Pyro pour la première fois du combat, et relâcha une sorte de vapeur qui fît hurler Jeece, qui se frotta les yeux et toussa violemment.
- Sa….SALOPARD !
- Faut que je termine le combat le plus vite possible, si je veux être survivre.
Depuis tout à l’heure, Pyro arrivait à bloquer ses assauts avec des boules de gaz qui lui servait de projectiles et qu’il pouvait diriger à volonté. Elles étaient disposées autours de lui, pour lui permettre d’utiliser la plus proche du soldat et le gêner avant qu’il ne puisse le toucher. Le soldat l’avait tellement sous-estimé que ses mouvements et déplacements étaient trop évidents aux yeux de l’utilisateur de feu.
Celles-ci étaient assez fortes et rapides pour gêner Jeece, tout en étant invisible à l’œil nu.
Cependant, le soldat avait décidé d’être plus prudent et d’y aller un peu plus intelligemment, si bien qu’il avait réussi à lui casser un bras d’un seul coup.
Cette fois-ci, il devait porter le coup de grâce à son adversaire. Même si Jeece n’avait pas voulut tout vaporiser par égo, voulant s’épargner la honte d’avoir à utiliser une attaque de haut niveau contre plus faible que lui, il ne jurerait pas que celui-ci allait garder cette attitude trop longtemps.
Pyro évita de justesse la vague d’énergie que Jeece relâcha d’un bon sur le côté qui le fît s’étaler sur le ventre.
Il avait eu raison, soldat était bien décidé à le vaporiser à présent qu’il perdait son calme.
Il roula sur le côté droit pour éviter une autre vague d’énergie. Celle-ci l’avait si bien frôlé que même lui pouvait ressentir la chaleur de la projection énergétique.
- TU VAS CREVER ?!
Alors qu’il allait tirer de nouveau, Pyro réussi à faire recouvrir la main de Jeece de sa boule de gaz.
Ne voulant pas sous-estimer son adversaire, il recouvrit une grande partie de son corps de toutes les boules de gaz qui l’entourait.
L’utilisation du Ki servit d’étincelle qui provoqua une puissante explosion, rendue encore plus dévastatrice à cause des boules qui avaient recouvert le corps de l’homme de main de Freeza. Ce fut assez puissant pour faire s’envoler Pyro qui percuta le bouclier de l’arène.
Il avait attendu de l’affaiblir au maximum et lui faire perdre son calme pour réussir ça, et ça avait payé.
A présent, Jeece gisait inconscient au sol, la main, une grosse partie du buste et la moitié du visage complètement brûlée. Le gagnant pouvait même noter qu’il y avait plus d’os exposés que de chair, et une grande partie de celle-ci était carbonisé.
Par chance pour lui, il avait fermé les yeux assez vite pour que ceux-ci soient tout les deux en état. Au moins, il aura encore ses yeux pour lui jeter des regards noirs.
- Pyro est déclaré vainqueur du combat !
Un hurlement d’acclamation suivit la déclaration, tandis que Pyro leva mollement le bras encore en état. Il avait juste envie d’aller se faire soigner.
Raditz, lui, était effrayé en comprenant qu’à la place de Jeece, il n’aurait pas fait mieux. En fait, il aurait moins bien fait que lui. Il comprenait ce qu’Alsé voulait lui dire, en lui disant d’analyser les techniques adverses.
A présent, il comprenait que s’il faisait face à Pyro, il devait se battre au corps à corps. Celui lui avait prit du temps, mais il avait pu percer la stratégie du manieur de flammes. C’était redoutable, mais pour peu qu’il se battait au corps à corps contre lui, c’était gérable.
Mais ce n’était pas son seul adversaire, et il allait bien sûr devoir améliorer sa maitrise de son Ki pour prévoir l’imprévisible.
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Dans un vaisseau au milieu de l’espace, non loin de la planète arène qu’il venait de quitter, le Prédator était de plus en plus excité. Il allait enfin affronter le fils de la seule proie qu’il n’avait pas pu ajouter en trophée dans sa collection.
Il sentait son sang bouillir d’excitation dans ses veines. L’évolution de Dan dépassait toutes ses prévisions, si bien qu’il était devenu largement plus qu’il ne l’avait été dans le satellite, sans avoir besoin de l’héritage de sa mère qu’il avait utilisé pour sauver le Gokiburi.
Tandis que son vaisseau avançait en pilotage manuel, il regardait ses trophées d’un air fier, qui se résumait à une multitude de crânes accrochés au mur. Malheureusement, la tête du gamin ne fera jamais partie de sa collection, mais le plaisir de la chasse serait là. En plus, il pourra surement garder sa queue de singe en guise de trophée, ça pouvait repousser.
Cependant, il n’était pas stupide. Il ne referait pas la même erreur qu’avec la mère qui l’avait terrassé. En prévision du jour où il la retrouverait, il avait récupérer une collection importante d’armes de premières qualités.
Il allait étudier chaque membre de l’équipe de sa cible pour les neutraliser. Il n’allait négliger aucun paramètre pour tenter de concevoir un plan parfait.
- Aaah…ça me rend nostalgique.
Cela faisait un bon moment qu’il n’avait pas eu une proie aussi intéressante. Les Xenomorphes ne lui donnaient plus satisfaction. Ce n’était que des animaux, bien que très intelligent, dont il s’était un peu lassé.
A présent, il allait affronter un combattant alliant la science de combat d’un Saiyen et l’instinct de tueur des Xenomorphes.
Il se tourna vers la vitre la plus imposante du vaisseau, pour admirer les étoiles qui lui paraissaient encore plus éclatantes qu’auparavant.
D’ici quelques mois, le temps de se préparer convenablement, il allait affronter celui que beaucoup de son espèce aurait souhaité chasser, la proie qui aurait fait de lui le roi chez lui, sur sa planète d’origine.
Un roi acclamé de tous.
Du moins, cela aurait été le cas s’il n’avait pas été banni il y a des années de cela.