ATTENTION SPOILS !
Spoiler
Histoire : j'ai toujours la désagréable sensation que la Toei a fait du neuf avec du vieux et que ça ne transpire pas l'originalité, mais cela mit de côté, ça passe très bien. L'intro en mode "histoire des relations géopolitiques en Freezer et les Saiyans" est courte mais bien fichu, certaines scènes sont . La suite est assez classique mais tiens la route. Il y a un effort de "réalisme". Par exemple, bien qu'on soit toujours dans une histoire de vengeance, on n'a plus l'anecdote un peu simpliste des pleurs de bébé Goku.
Les personnages :
- Goku est toujours aussi teubé mais envoie du lourd lorsqu'il passe en mode sérieux.
- Vegeta a droit à sa mise en valeur et est toujours aussi classe.
- Baddack, Paragus et Broly sont plus "humains". Comme on s'en doutait, Baddack est calqué sur minus il perd son aura de héro tragique. Paragus n'est plus un mégalo machiavélique, juste un père trop sévère. Broly de son côté devient plus touchant et tragique mais perd en badassitude.
- Freeza est devenu le nouveau Pilaf (ou Général Rouge...
), un antagoniste récurrent qui ne fait plus peur et se banalise. Je ne spoil pas ses motivations qui font très début de DB et sont marrantes mais cassent le perso et allège l'ambiance [transition de fou] ...
L'ambiance : bien moins sombre que le film originel, ce Broly 2018 n'offre pas de vrai méchant, ce qui nuit à la tension dramatique. L’ensemble reste léger et tout ça n'est finalement pas si grave... Mais ça reste le plus sérieux et profond des films DBS et de toute cette série dérivée en général.
Les combats : le point fort du film, ils sont bien chorégraphiés et foutrement jouissifs. L'ensemble est très fluide. Mes seuls bémols tiennent dans l'enchainement des transfos qui fait un peu jeu vidéo et dans le côté épileptique de certaines phases de combat. Il y a aussi une séquence du combat finale qui fait très psychédélique et WTF mais c'est pas gênant en soit.
Conclusion : un bon film DBS sympathique et beau sur le fond, mais qui ne fait pas oublier l'épisode de Baddack et le Broly originel sur la forme. J'ai apprécié et passé un bon moment, j'espère juste plus d'originalité pour la suite.
EDIT : il ne s'agit clairement plus du même Broly. On a perdu un méchant unidimensionnel mais iconique. et on gagne un perso plus complexe et sympathique mais qui n'a pas un charisme fou fou. Bien développé en début de film, il se réduit par la suite à sa puissance et à ses coups de colère.
Les personnages :
- Goku est toujours aussi teubé mais envoie du lourd lorsqu'il passe en mode sérieux.
- Vegeta a droit à sa mise en valeur et est toujours aussi classe.
- Baddack, Paragus et Broly sont plus "humains". Comme on s'en doutait, Baddack est calqué sur minus il perd son aura de héro tragique. Paragus n'est plus un mégalo machiavélique, juste un père trop sévère. Broly de son côté devient plus touchant et tragique mais perd en badassitude.
- Freeza est devenu le nouveau Pilaf (ou Général Rouge...

L'ambiance : bien moins sombre que le film originel, ce Broly 2018 n'offre pas de vrai méchant, ce qui nuit à la tension dramatique. L’ensemble reste léger et tout ça n'est finalement pas si grave... Mais ça reste le plus sérieux et profond des films DBS et de toute cette série dérivée en général.
Les combats : le point fort du film, ils sont bien chorégraphiés et foutrement jouissifs. L'ensemble est très fluide. Mes seuls bémols tiennent dans l'enchainement des transfos qui fait un peu jeu vidéo et dans le côté épileptique de certaines phases de combat. Il y a aussi une séquence du combat finale qui fait très psychédélique et WTF mais c'est pas gênant en soit.
Conclusion : un bon film DBS sympathique et beau sur le fond, mais qui ne fait pas oublier l'épisode de Baddack et le Broly originel sur la forme. J'ai apprécié et passé un bon moment, j'espère juste plus d'originalité pour la suite.
EDIT : il ne s'agit clairement plus du même Broly. On a perdu un méchant unidimensionnel mais iconique. et on gagne un perso plus complexe et sympathique mais qui n'a pas un charisme fou fou. Bien développé en début de film, il se réduit par la suite à sa puissance et à ses coups de colère.