Pendant que les deux tiers du monde se défèquent dessus à l'idée de choper le Covid-19.
Je me tape une rage de dents de l'enfer.
La douleur n'est pas insupportable, c'est juste qu'elle a pas la notion du temps et qu'elle est là TOUT LE TEMPS et qu'elle fait mal, quand même, un peu.
J'ai donc appelé mon dentiste. Pas de RDV avant fin avril. Ah bon.
J'ai très mal que je dis, Il y a d'autres urgences qu'elle me répond, la secrétaire, genre des gens qui ont perdu leur bridge (ché pas l'ortograf) de devant + tous les autres rdv, alors, hein le jeune de trente ans, il fait pas chier et il patiente. Si jamais il y a une vague de décès dans notre patienterie, je pourrais envisager de vous recontacter.
J'appelle alors un autre dentiste, blindé jusqu'au 25 mars et même en faisant le pauvre qui souffre, ça prend pas "z'êtes pas patient chez nous ?"
J'en appelle encore un autre, blindé jusqu'à mi avril.
Ah et entre temps, je me suis aperçu que le doliprane, ça sert que si tu as vaguement une douleur quelque part, hein. ou des petits maux de tête.
Et finalement, je tombe sur un saint, RDV JEUDI à 11h45 et l'anti-inflammatoire que m'a filé ma copine fait un peu effet mais peut-être que 200 c'est pas assez, je vais gratter un 400 avant d'aller me coucher pour dormir un peu.
Je trouve ça assez amusant qu'à chaque fois que je m'arrête de fumer dans une fenêtre de trois mois à peu près, j'ai des soucis de santé.
Est-ce que mon corps est formaté par l'industrie du tabac ? Après tout, je fume depuis avant ma naissance. Le spermatozoïde qui a gagné la course était déjà fumeur quand il est arrivé dans l'ovule déjà fumeuse aussi.
(Je compte pas reprendre hein, j'approche le premier mois en plus).
SCROGNEUGNEU !