Ça dépend des régions en fait. Quand j'étais vers Niort on a TOUJOURS été en sécheresse d'avril a Octobre.
Après ça dépend du choix des cultures bien sûr. Vers Niort c'était énormément de Maïs, et c'est très gourmand en eau, donc un choix de culture bien peu avisé. Après je suppose qu'il y a des lois du marché derrière, sinon ils auraient planté des haricots ou un truc moins gourmand en eau.
Au final, c'était pas respecté, mais chaque année au coeur de l'été (au moins sur la période allant de 2013 à 2017) les agriculteurs n'avaient plus le droit d'arroser leurs champs pour préserver les ressources hydriques du coin. En général quelques semaines après l'interdiction pour le particuliers de laver leur bagnole ou remplir leur piscine dans leurs jardins. Bon le faisaient quand même.
Sinon concernant ça :
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Les ressources d'eau et l'état de la terre, ce ne sont pas deux choses différentes ?
Oui ce sont deux problématiques différentes. A priori l'état de la terre (au sens cultivable du terme) se détériore a cause différents paramètres (
https://m.usbeketrica.com/article/la-te ... nse-desert ou
https://www.futura-sciences.com/planete ... iec-12792/ ).
Concernant les ressources en eaux, on craint une redistribution des zones hydriques a moyen terme a l'échelle du globe a cause du réchauffement climatique. En soit les précipitations a l'échelle terrestre ne changeront pas, mais on craint que des zones a fort potentiel hydrique en perdent énormément tandis que d'autres à faible potentiel hydrique en gagnent en compensation, ce qui obligerait a relocaliser une agriculture qui est en général très spécialisée selon les régions du globe, sans compter les êtres humains qui en dépendent (la moitié de l'humanité vit entre la vallée du Gange et la côte de la mer de Chine). Ce qui coûterait moults PNB mondiaux pour s'y adapter, et des mouvements migratoires bien plus élevés encore que les taux catastrophiques maintenant systématiquement envisagés pour la montée des eaux.
Comme le dit Login, c'est la pluie qui compte surtout, donc les ressources hydriques a l'échelle locale, pas d'un grand pays. Parce que l'eau c'est compliqué a déplacer (Las Vegas montre que c'est techniquement possible, mais a un prix monstrueux et au détriment de la région ponctionnée). Bref même si "globalement" les ressources hydriques sont abondantes il faut s'assurer que "localement" il y en ait assez partout.
Pour l'instant la France s'en sort bien, faudrait un bouleversement climatique majeur pour changer radicalement notre situation hydrique (genre l'arrêt du Gulf Stream) qui semble pour le moment pas spécialement inquiéter plus que ça la communauté scientifique. On reste largement dans l'hypothetique à ce niveau il me semble. On constate juste que globalement des cultures réservées au sud se déplacent vers le Nord (des oliviers en Picardie c'est maintenant réalisable quoi, et les vignes s'y multiplient aussi). Bref chez nous pour le moment on s'adapte.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.