Je vais laisser un certain délai, et si l'auteur ne reprend pas le sujet je pense que je vais réanimer ce topic... Si...

Je vote pour l'accomplissement de Végéta, pour des raisons tellement décrites qu'il est difficile de ne pas paraître répétitif.
Il passe par le stade barbare saiyen, totalement opposé à ce qu'il deviendra par la fin, un véritable classe d'élite ayant fait ses gammes, et répugnant la douleur et la misère, c'est un vrai surdoué qui pense déjà à gravir les échelons les plus élevés qu'ils soient.
Quand on regarde à la fin c'est l'inverse, c'est toute sa badassattitude et sa virilité qui vont vers le bien, qui se transmutent vers l'harmonie il décide d'accepter sa partie terrienne en trouvant son équilibre afin de pouvoir faire la paix avec un passé qui finit par le desservir... l'opposé de tout ce qui lui rappelait la violence et la pugnacité se dirigeant vers un but purement maléfique. Au dénouement il pousse tout cet absolutisme vers le bien, c'est même une forme d'ironie et de moquerie à son ancien lui, en boostant vraiment tout ce qui le caractérisait vers le bien, Végéta parvient à se dominer et à utiliser toute sa spécificité, pour montrer que lui également peut aller vers le mieux... De plus il finit par s'en foutre de cette position de numéro un, et c'est ce qui paradoxalement le rend d'autant plus culte. À la fin de DB, il finit par dégager quelque chose de très inspirant, une espèce de fullness attitude faisant écho à sa sérénité... faisant le tracé de son parcours d'homme... il en devient que plus badass. De l'anti-héros il devient un héros... malgré lui. Une autre forme d'anti héros. Végéta cristallise toutes les palettes de l'anti héros.
Rien de péjoratif, mais j'aime voir de l'animation ici...

oh...
