Claude Lindsay a écrit:J’ai beaucoup aimé, paul émile, ta review sur Warriors of the eternal Sun
Je ne connaissais pas ce jeu. Ton retour est intéressant. Il relève un des travers de l’époque. L’extérieur était souvent superbe, voire aguicheur. Le contenu, beaucoup moins. Ça n’était pas propre au jeu vidéo : les comics de l’époque aussi arborait souvent une couverture sublime et un contenu de moindre qualité ( la cerise sur le McDo c’est quand il était en noir et blanc ).
J’ai beaucoup ri en lisant le passage où tu cherchai à résoudre des énigmes imaginaires,en espérant recevoir une aide de personnages qui jamais n’arriva... ça m’a rappelé des souvenirs personnels.
Merci pour ton message, Claude Lindsay ^^
Je suis content de voir que ça te rappelle des souvenirs propres à ton expérience de joueur.
D'ailleurs j'ai oublié de raconter qu'un jour, j'ai retrouvé la cartouche par terre dans ma chambre en plein soleil (je l'avais laissée traîner, comme plein d'autres trucs). J'ai lancé le jeu comme ça et tout était buggé, plus rien n'avait de sens. Je dirigeais une équipe de personnages morts dans une zone qui n'est normalement pas accessible. J'ai rencontré un monstre buggé lui aussi (c'était juste une texture de feu qui bouge, je crois) et ça m'a renvoyé à l'écran d'accueil, qui me renvoyait ensuite de nouveau dans cette session de jeu improbable. Le fait que je me retrouve dans une zone normalement bloquée a encore plus entretenu ce sentiment que j'avais d'autres choses à découvrir, mais en fait non ^^
Le lendemain, la cartouche refroidie, j'ai retrouvé ma partie normale

Allez, on change d'ambiance :
Type de jeu
Tentative de faire entrer le mot “Bomberman” dans le dictionnaire, avec pour définition : chaos innommable, à tendance maelström apocalyptique
Premier contact
Se croyant très malin, mon beau-père a acheté ce jeu pour ma petite sœur, sans doute dans l'espoir qu’elle s’amuse sans moi et que je m’éloigne de la Playstation, qui était SA console à LUI ! Non mais ! Manque de bol, Bomberman ne s’apprécie à sa juste valeur qu’en jouant à plusieurs. Très vite, avec ma cadette, on n’a pas pu passer une journée sans s’affronter en duel. Et comme c’était elle qui réclamait, ben son papa n’allait pas la contrarier, hein. Bon, c’est juste une supposition. Si ça se trouve, cet achat n’était pas pétri de mauvaises intentions. Mais dans le doute...
Retour sur expérience
Le concept de Bomberman est ultra connu. On pose des bombes par terre pour péter des murs qui libèrent des bonus, qui eux-mêmes améliorent les bombes (ou l’avatar en lui-même), qui peuvent ensuite exploser les adversaires plus facilement. Dans ce titre, qui porte très bien son suffixe “Party Edition”, les développeurs se sont dit :”Eh, si on mettait le max de trucs possibles dans le jeu, qu’on mélangeait tout et qu’on le mettait en vente sans regarder le résultat avant ?” En gros, c’est le bazar complet. Des dizaines de power-ups différents qui modifient le gameplay pour le meilleur ou pour le pire, des animaux sur lesquels on peut grimper, des personnages pourvus d’aptitudes spéciales par équilibrées du tout, des niveaux dotés de passages secrets, zones interactives et… Même quand on meurt, on peut encore lancer des bombes depuis l’extérieur de l’arène ! Bon, voilà. Au-delà de toute logique, ça fonctionne aaaaaarchi bien !
Flashback spécial ambiance
Je ne sais pas si on peut parler d’une ambiance précise, vu qu’aucun niveau ne ressemble à un autre. Enfin si, quand même, de manière générale, on vit une expérience survoltée à chaque partie. C’est le cirque complet, ça piaille de partout, les effets lumineux se superposent et brouillent la vision. Il faut avoir bien dormi avant de se lancer, quoi. Et aimer le style Kawaii. Encore une fois, ça colle au concept de Bomberman à la perfection, mais ça passe mieux quand on est prévenu avant.
Réécoute de la bande-son
Sans surprise, la musique a été composée par un clown sous acide qui aimait beaucoup les enfants (ou les détestait, c'est même plus probable). Certains morceaux sont non seulement courts et répétitifs, mais en plus très difficiles à supporter ! En plus, s'y ajoutent les bruits d’explosions incessants, les personnages qui n’arrêtent pas de crier. Euh, eh, oh ! Y a mes tympans qui saignent là, comment ça se passe ? Mais bon, hum… ça colle au thème du jeu, c'est le principal, non ? Je ne suis plus sûr de rien, j'ai surtout besoin de silence.
Moment Nostalgie
Chez les parents de mon beau-père, les repas de famille étaient in-ter-mi-nables ! Et fréquents de surcroît. Très vite, il a fallu trouver comment s’occuper pour ne pas tomber en dépression juvénile. Heureusement, il y avait un grand jardin et un magnétoscope dans la cuisine, là où les enfants étaient parqués pour manger. Sauf que ce n’était pas suffisant. Quand je dis que les repas étaient interminables, on arrivait à 11h et on repartait à 19h30, quoi ! Ce jeu vidéo nous a littéralement sauvé la vie, à ma petite sœur et moi. La Playstation est devenue une extension de nous-mêmes, dès qu’on partait manger chez les grands-parents. Si par malheur il nous arrivait de l’oublier, notre journée tombait dans un puits de désespoir immense. Ou la variante encore plus atroce ; penser à prendre la console et se rendre compte qu’il n’y a aucun CD-ROM dedans, une fois qu’on l’a installée.