Je n'ai rien qui me vient non plus, en termes de jeu 3D des ninties qui aurait bien vieilli. En voilà un bon challenge ^^
Allez, voilà le dernier jeu "rétro" dont je parlerai. Ensuite, j'essaierai de trouver d'autres topics pour poster le reste de la liste.
L’adolescence encore un peu nostalgique 4/4
Dragon Ball Z : Budokai 3 (Playstation 2, 2004)
Pourquoi je m’y suis mis ?
Durant les quatre ans qu’ont duré mon glandage suprême à la fac, il fallait bien trouver de quoi m’occuper. Parfois, les soirées et le PC ne suffisaient pas, et si je n’ai aucun souvenir de quand ou comment la Playstation 2 a débarqué à la maison (elle ne m’appartenait pas), je comptais bien m’en servir quand même ! Restait alors à trouver le jeu que j’allais m’offrir pour l’occasion. Pas ceux auxquels j’avais accès chez les potes, vu que j’y jouais déjà bien assez là-bas. Au cours de mes recherches, j’ai appris l’existence de Budokai 3. Je n’avais plus touché à un jeu Dragon Ball depuis Super Butoden ; pour un gros fan de la licence comme moi, ça la foutait un peu mal ! J’ai donc utilisé cet argument pour me lancer dans l’aventure. L’ai-je regretté ? Tellement pas !
Pourquoi j’ai aimé ?
En premier lieu, c’est le graphisme en Cel Shading qui m’a séduit ; je trouve la technique super bien adaptée à Dragon Ball. Mais le point de vue presque entièrement en 2D a achevé de me convaincre. Presque, parce qu’on faire de petits pas de côté qui font pivoter la caméra, ce qui apporte un bon dynamisme aux fights. Les fights, d’ailleurs, cette claque par rapport à la Super NES, hein ! Un gameplay nerveux, facile à prendre en main mais difficile à maîtriser parfaitement, des attaques spéciales qu’on ne lance pas que par hasard, des esquives… et des transformations ! Nom d’un Final Flash dans la tronche ! Goku peut passer en Kaioken, en Super Saiyan 1, 2, 3, 4, mais aussi fusionner PENDANT LE COMBAT en Gogeta, Vegetto ou Gogeta Super Saiyan 4 ! Et bien sûr, chaque forme débloque une ou plusieurs techniques associées. Cell peut passer en forme C-17 absorbé, puis forme parfaite, ET REVENIR EN SUPER PERFECT CELL s’il est mis K.O. Sans parler du système d’objets (dont ceux qui permettent les fusions ou les résurrections, notamment), les décors destructibles, les batailles d’énergie quand deux vagues de Ki se rencontrent… Il y a vraiment de quoi s’éclater !
Le mode histoire en met plein la vue aussi. Pas parce qu’il permet de revivre la plupart des affrontements du manga, de l’animé et de GT que l’on connaît mieux que notre propre famille, mais parce qu’il nous laisse le loisir d’explorer un monde ouvert comme on veut ! Ouais, notre perso se balade en volant d’une destination à l’autre, mais en prenant des détours si on le souhaite. À l’époque, je m’étais mis en tête de créer un concept de RPG Dragon Ball ultra complet, et je me suis servi à fond de Budokai pour situer les lieux importants sur la carte de la Terre, mais aussi sur Namek ! D’ailleurs, je n’avais encore jamais vu de carte de Namek jusqu’à ce jour, ce qui m’avait procuré une immense satisfaction.
Et alors qu’on se dit qu’on va vite en faire le tour, non ! Car les personnages que l’on joue montent de niveau, et voilà qu’on peut dépenser les points obtenus dans les caractéristiques que l’on préfère, entre force, défense, puissance des attaques spéciales, et l’efficacité des objets. D’ailleurs, les protagonistes disposent un nombre de slots définis pour embarquer les dits objets. Ceux-ci prennent plus ou moins de place selon leur utilité, ce qui ouvre un champ de possibilités assez dingue. Dans mon cas, j’avais monté un Freezer qui ne pouvait pas se transformer, mais qui pouvait presque buter n’importe qui en une ou deux attaques spéciales. Et s’il mourait, il revenait en Mecha Freezer. Trop la classe, quoi ! Dragon Ball + système de progression = addiction assurée !
La musique alterne entre gros hard rock et groove funky à tendance house. En général, le premier style accompagne les phases de jeu et d’exploration du monde, tandis que le second est réservé aux menus. Mais parfois non, et on tombe aussi sur d’autres morceaux n’ayant rien à voir avec rien. Bref, ça ne respire pas la cohérence, mais on s’y fait plus ou moins. Et puis, ce style si particulier de riff de guitare. Ça rappelle tellement un générique d’animé, ça transpire la japanimation old school !
Pourquoi j’ai arrêté ?
Quand il ne reste plus qu’à faire progresser nos personnages, le jeu se transforme bien vite en sessions de farm relativement gavantes. Et pour ne pas gagner une quantité dérisoire de points d’expérience, il fautt mener des combats de plus en plus difficiles. Au bout d’un moment, l’IA devenait intouchable ; il fallait un gros coup de bol pour ne pas se faire arracher dès que l’adversaire nous touchait une fois. Et puis, il esquivait tout, bougeait ultra vite et pouvait encaisser comme un malade. J’ai fini par me lasser de me prendre trente roustes par jour sans pouvoir lever le petit doigt. Je me suis senti comme Krilin contre Cell venant d’absorber C-18, ce qui avec un peu d’imagination, résumait plutôt bien ma vie amoureuse du moment. Allez, on lâche l’affaire ! Et puis, pas de voix japonaises dans ce jeu ? Oh ! Sacrilège ! Filez-moi la voix stridente de Goku et le rire si génial de Freezer !
Plus tard, j’ai retenté l’expérience avec Budokai Tenkaichi 2 sur Wii, mais je n’ai pas autant accroché. Trop de 3D, moins de mécaniques cool… et mimer un Kamehameha en dessinant un L à l'envers devant mon nez, ça m'a vite pris la tête.