Un chapitre un peu plus tôt que prévu (et non baclé je l'espère

). Je me suis mis un peu la pression ce soir car je risque de ne pas pouvoir poster dans les 2 semaines qui viennent.
Chapitre 1.8 - L'Interception du Convoi Le Pilaf II survolait la route entre les deux centres de détention à travers la forêt.
Au bout d'une heure, Mai aperçu trois véhicules blindés.
- « C'est probablement le convoi que nous recherchons ! »
- « Oui, il s'agit bien là de transports officiels du royaume ! », reconnu Puerl.
- « Enfin ! Pour être honnête, je commençais à m'inquiéter, nous ne sommes plus très loin de leur destination. »
- « Mais pourquoi y-a-t-il trois transport ! », questionna la Chamaine.
- « De toute évidence, Katie n'est pas la seule personne déportée. En plus d'autres prisonniers, il y a sûrement une cargaison de matériaux en tout genre. », expliqua Mai.
- « Vous êtes tous près ? Alors c'est parti ! » lança le leader du groupe.
Comme il avait été prévu, tout l'équipage à l'exception de Pilaf et Octan se parachutèrent à quelques kilomètres du convoi, dans le but de l'intercepter. Une fois atterrit, Mai utilisa une tronçonneuse pour couper un large arbre et le faire s'écraser sur la voie. Elsa sorti sa nouvelle mitraillette prête à en découdre. Yamcha avait reçu un revolver en plus de son cimeterre. Shu avait un mini lance-roquette qu'il utiliserait pour ouvrir les véhicules blindés. Sur ce coup, Pilaf avait accepté de fournir quelques armes supplémentaires pour s'assurer de la réussite de la mission. Mais il n'était toujours pas question de mettre au grand jour son réel arsenal.
Alors que le convoi approchait, une explosion retentit et les trois véhicules blindés finirent leur trajet prématurément dans un fossé, sur le côté de la route. Elsa s'élança en direction des transports, avant d'être suivie par le reste du groupe. Une fois arrivés, ils firent un homme très musclé sur le toit du premier camion, mitraillette en main. L'homme qui semblait avoir à peine plus d'une vingtaine d'années, était vêtu d'un uniforme militaire bleu clair ainsi que d'un képi trahissant son rang d'officier. De son képi dépassait légèrement ses cheveux roux bien coiffés. Il surveillait de haut le travail de ses soldats, qui récupéraient de nombreuses armes, missiles, et prisonniers blessés encore secoués par l'explosion.
Les voyant arriver, l'homme roux esquissa un sourire narquois avant d'engager la conversation:
- « Vous êtes en retard. Tous avons déjà tout récupéré. J'ai bien peur que votre escorte n'ai pas été très efficace. Allez donc dire à votre supérieur que tout ce qui passe sur notre terrain nous appartient. De gré ou de force. »
- « Attendez ! Nous ne sommes là que pour récupérer ma sœur ! C'est tout ce que nous voulons ! »
- « Tiens donc, alors vous n'êtes pas des brigadiers, mais des hors-la-loi. Malheureusement, ce n'est pas suffisant pour pactiser avec nous. Venez donc vous battre, au corps à corps. Si vous arrivez à me battre, vous pourrez récupérer votre sœur. Tous vos compagnons peuvent vous aider, si vous le désirer. »
Et, sans se faire attendre, le capitaine sauta au sol et retroussa ces manches, alors qu'une dizaine de ses hommes d'arme arrivèrent, mitraillette en main.
- « Mais ! Qu'est ce qu'il fait ? Il veut vraiment se battre ! Mais cela n'a aucun sens ! », s'exclama Mai, qui n'avait jamais vu ce genre de comportement.
- « Hahaha, ne vous inquiétez pas ! Je tiens toujours parole ! Si vous arrivez à me mettre à terre, vous récupérerez votre compagnon et nous vous laisserons partir sans faire d'histoire ! Mes soldats sont juste là pour s'assurer que le combat soit juste et que vous n'utilisez pas vos armes à feu ou autre gadgets. Les armes blanches sont autorisées, ce qui inclus le cimeterre du jeune garçon. »
- « Et si nous n'arrivons pas à vous battre ? », demanda Yamcha.
- « Évidemment, il y aura compensation de votre part. Mais je peux vous assurer que vous vous en sortirez tous en vie, tant que vous n'utilisez pas de coups bas. »
- « C'est bon, nous allons nous battre ! » répondit Elsa en jetant son arme à feu par terre, suivie par ses coéquipiers.
La jeune femme blonde s'élança alors sur le capitaine, rapidement suivie par Mai, qui avait sorti un poignard de la manche. Yamcha dégaina son cimeterre mais resta dans un premier temps en retrait pour observer son futur adversaire. Shu et Puerl se mirent en alerte, mais ne manifestèrent pas encore leur volonté de se battre.
Le soldat esquiva facilement le coup de point de Elsa et répliqua par un coup de pied au genou, qui mis cette dernière au sol, inconsciente. Le capitaine eut le temps d'enchaîner sur un coup de poing sur la jeune femme aux cheveux noirs, qui fut elle aussi mise à terre, sans avoir eu l'opportunité d'utiliser son arme. Mai se releva avec difficultés sous les acclamations des soldats qui observaient le combat.
- « Bien envoyé ! Bel enchaînement ! »
- « Hourra ! Vive le capitaine Cooper ! »
- « Une partie de plaisir, comme d'habitude ! »
- « Bien joué, chef ! »
- « Les deux jolies dames n'ont pas le niveau face à un combattant de la trempe de Cooper ! »
Yamcha aussi était impressionné par la petite démonstration de puissance, bien qu'il sache pertinemment que ni Mai ni Elsa ne soit de vraies artistes martiales. Le combat risque d'être intéressant.
- « Fait attention, Yamcha ! », s'exclama Puerl alors que son ami s'approchait du capitaine à la chevelure roux.
- « Hahaha, les temps n'ont pas changés ! Les Animaliens ne savent toujours pas se battre et laissent les Humains faire le travail », railla le soldat.
- « Tu vas voir ! », répliqua Yamcha en courant vers son adversaire.
Le capitaine Cooper fut un bref instant surpris par la vitesse de son nouvel adversaire, mais arrêta quand même le poing de son adversaire, d'une seule main.
- « Toi ! Tu sais te battre ! Et tu sais faire mieux que ça, je me trompe ? »
Yamcha resta quelques secondes muet, avant de continuer ses coups. Mais tous furent parés les uns après les autres.
- « C'en est assez ! » cria le capitaine en prenant le jeune bandit par le bras avant de le jeter sur sa camarade aux cheveux noirs.
Yamcha percuta Mai, qui retomba au sol avant d'avoir pu remettre ses idées en place. Yamcha suivit son adversaire des yeux et paniqua en le voyant se jeter en direction de Puerl. Sa tension baissa quelque peu en découvrant que Shu était la cible de Cooper. Le petit Renain s'effondra au sol sous la violence du coup, mais se raviva en voyant Puerl attrapé puis jeté sauvagement au sol. Yamcha se releva aussitôt.
- « Bien ! Je ne sais pas à qui tu voulais cacher ta force, alors dans le doute j'ai mis tout le monde KO. Maintenant, c'est entre toi et moi, mon petit gars. Tu as intérêt à me montrer ce que tu as dans le ventre, cette fois ci. »
Le jeune bandit grinça des dents et laissa tomber som arme au sol. Il se précipita alors sur son adversaire en criant sa technique fétiche.
- « ROGA... FUFUKEN ! »
Cette fois-ci, l'attaque fut trop rapide pour le capitaine qui eut à peine le temps de se protéger. Ce dernier fut projeté en arrière et retomba sur le genoux, sous le regard effaré de ses hommes de main.
- « Impressionnant ! C'est exactement cela que je voulais voir ! J'espère que tu en as encore sous le capot, car cela ne fait que commencer... »
- « Évidemment », répondit Yamcha, les yeux plein de colère.
- « Et juste pour que cela soit clair: ce coup n'a pas été suffisant pour me vaincre et me faire relâcher ton compagnon. Tu dois me battre dans les règles de l'art. »
- « Je m'en moque, tu vas payer pour Puerl ! »
- « J'attends cela avec impatience. Mais je te préviens: l'attaque que tu viens de me lancer m'a juste surprise. Elle ne fonctionnera pas à nouveau à moins que tu te calmes et te concentres. Cela serait dommage pour toi de rater ta vengeance sur un coup de tête, ne trouves-tu pas ? »
- « Mêle-toi de tes affaires ! », cria Yamcha en se jetant à nouveau sur Cooper. « ROGA... FUFUKEN ! »
- « TOPAZ WALL ! »
À la surprise du jeune bandit, son attaque rencontra une lumière Cooper éblouissante qui le bloqua complètement son attaque et l'envoya au sol avec toute la puissance que son adversaire aurait dû subir. Yamcha se releva difficilement et regarda avec stupéfaction le capitaine, qui lui aussi avait perdu beaucoup d'énergie avec sa défense. Ce dernier afficha un sourire victorieux.
- « Qu'est ce que je te disais ... »
- « Mais que ? »
- « Et tu en as encore dans le ventre. Tu me plais de plus en plus, petit gars ! »