Je plussoie Antarka pour les jeux GB VS smartphones. Ils sont bien plus intéressants, à mon avis. Les jeux GB, j'entends, hein.
Bon, finalement ça m'a pris comme une envie de... Vous l'aurez compris, pas la peine de vous faire un dessin, mais voici mon texte bizarre sur
Type de jeuJ-RPG où on se fait des copains, plein de copains. Genre 108. Et des pas forcément copains, des fois…
Premier contact avec la mamiechat alors encore jeuneJ’avais terminé Final Fantasy VII, -par tous les Dieux, quelle découverte ce jeu avait été pour moi !- et je chouinais de ne plus rien avoir d’intéressant dans le style à me mettre sous la dent… Et là, mon frère débarque avec, une fois de plus, quelque chose emprunté à son meilleur ami, qui n’a rien à voir avec l’ami de ma fanfic. Je sais, tout le monde se contrefiche de ce détail, mais je me sentais de le préciser. Il faut savoir que grâce à cet ami-très-bien j’avais pu obtenir sur une cassette audio un OST de DBZ, que je me passais depuis en boucle tous les soirs, ainsi que d’autres OSTs.
Donc de l’emprunt de valeur sûre, vous constatez.
Mais… La jaquette ne vendait pas du rêve, et c’est VRAIMENT parce que je ne savais pas quoi faire que j’ai lancé le jeu…
Bien m’en a pris…
Souvenirs qui datent d’il y a trop longtemps sur le jeu en lui-même"On ne juge pas un livre à sa couverture", "L’habit ne fait pas le moine"… Et l’illustration de la jaquette ne fait pas le jeu. Pour moi, un jeu avec un dessin où les personnages avaient des tronches un peu déformées ne pouvait pas être quelque chose de qualité. Packaging pas soigné, jeu mal fait. Peuh ! Que j’étais donc aveugle. Je ne dis pas que c’est devenu mon style de dessin préféré ni mon illustrateur (trice ?) fétiche
(j'adore quand même ses chara designs), mais maintenant je sais reconnaître le talent de son art. Même si j’ai vu des illustrations officielles plus dans mes goûts, jamais je ne voudrai voir changer cette jaquette.
Je ne vais plus m’étaler sur ce point, je pense que vous avez bien compris…
Niveau jeu à proprement parler, bon, on discute avec des persos, on se construit sa planque, on la fait grandir, on discute avec des persos, on les invite à la planque pour la faire évoluer, on enrôle d’autres pour voyager pour aller enrôler d’autres persos, et se battre contre des monstres, aussi, et contre des méchants, aussi, forcément, et même qu’il y a des morts tragiques, un peu, et on discute avec des gens pour les voir refuser de vous rejoindre parce que vous ne saviez pas qu’un adversaire que vous avez tué, ben il fallait le convaincre de vous rejoindre, et puisqu’il est mort, ben l’autre veut rester dans sa campagne profonde, et il y a des pouvoirs magiques appelés Runes qu’on peut combiner, et que j’ai mis du temps à comprendre qu’un archer était plus efficace en seconde ligne qu’en première ligne, idem pour les magiciens et autres DPS (je me la pète avec ce terme appris en 2014…) et… Vous ais-je dit qu’il fallait parler aux PNJs ? Parce qu’il y en a 108 à rassembler, au fait.

Toi, là, Kanaan, je me rappelle trèèès bien de toi... Je te retrouve, je te crève. Allez, sans rancune ?Flashback spécial ambianceEst-ce-que le
gameplay de ce jeu est facile ? Il n’est pas hard, c’est tout ce que je peux vous dire. A l’époque, j’étais bien plus opiniâtre et persévérante que maintenant. Mais je n’ai souvenir que d’une grande fluidité dans le déroulé du tout, même si des passages m’auront forcément demandé de la réflexion, de la volonté, tout ça… Mais rien me donnant envie d’abandonner un temps pour voir si plus tard ça irait mieux. Nul moment de frustration qui fait frôler le
ragequit et où il aurait fallu que je prenne sur moi pour continuer. Non.
Toute l’histoire s’écoulait devant mes yeux, j’étais plongée dedans, au point que je revois en écrivant un passage dans des égouts qui a débouché sur un combat contre un demi Boss, et où la tension était là (je crois qu’il y avait une urgence, à traverser ces égouts, et un ennemi récurrent nous avait bloqué le passage en nous envoyant ce monstre), et même sans chronomètre pour dire "t’as pas tué le monstre dans les temps, l’autre s’est fait tuer là-bas" (je ne sais plus si c’était une personne à aller sauver, je dis ça au pif, en fait) il FALLAIT que je me dépêche de rejoindre le lieu où je devais me rendre. Ô chers amis à textes répétitifs, quand vous étiez dans le pétrin, vous pouviez compter sur moi, Heika McDohl ! … Tir, pas Heika. Ou Tyr. Ou Tearu, qui aurait pu donner Tear. Lui, qui était alors un peu moi. Nous deux, en gros. Oui, Tir McDohl, c’est le protagoniste principal, pour les trois du fond de la classe qui n’auraient pas suivi.
Tiens, je crois que c'était justement là où il fallait absolument que j'aille.Réécoute de la bande sonAlors là, voilà la partie la plus difficile à écrire. Parce que j’adore tellement l’ost que je pourrais vous en faire un pavé pour chaque plage. Miki Higashino a fait pour Suikoden et sa suite Suikoden II un travail tellement formidable que les bandes sons ont été déclinées en Vocal Albums, Music Collections (Orrizonte mon amour, Celtics, Asian…), Piano, forcément… Un peu comme pour Final Fantasy, oui, oui, tout à fait. Les concerts à la Distant Worlds en moins. Mais de très bonnes réorchestrations quand même, que je m’en vais réécouter ces prochains jours, tiens.
Après avoir hésité avec l’ouverture de Suikoden II -qui a été recalée parce que ce n’est pas le Suikoden dont il est question

– je vous mets l’opening…
…
Oups, je viens de réécouter l’ending. Qui gagne. Ce début triste, tellement en accord avec mon cœur bouleversé d’avoir terminé l’aventure, qui se voit porté par cette suite de plus en plus pleine d’espoir, d’abord joyeuse, puis un peu plus grave, car qui sait quelles épreuves nous réservera encore l’avenir ? Pour revenir sur des accents confiants, avant d’inclure quelques vocalises de chœurs, qui sonnent tellement bien la fin, et… Et… Et ? EEH ? Et une fin tellement formidable, avec des voix de tous genres, chantant en chœur, comme si tous les compagnons rencontrés durant ces longues heures de jeu s’étaient réunis une dernière fois pour chanter cet adieu. Merci à vous tous, amis et compagnons, je vous retrouverai bientôt, c’est promis.
Oui, je pleure en écrivant.
Avertuneiro Antes Lance MaoMoment nostalgie WTFOui, désolée, mais je crois m’être déjà bien étalée sur la patinoire de la nostalgie, alors je replace ici une anecdote…
Il a bien fallu rendre le jeu à cet ami-très-bien, une fois l’aventure terminée.
Et pendant mes dures années universitaires, j’ai trouvé des OSTs -pirates, car chinoises, mais à l’époque je ne connaissais rien à tout ce bazar- en magasins spécialisés sur Bordeaux, magasins qui prenaient plus d’argent à mon portefeuille que l’alimentaire du coin, bizarrement. Evidemment, je les ai achetées.
Puis Internet s’et bien développée, et Ebay a été créé. Et j’avais la nostalgie de ce jeu, l’envie de l’avoir chez moi doublée de l’envie d’avoir ses suites.
Et déjà il y a plus de 15 ans de cela, les prix pour Suikoden et Suikoden II frisaient l’indécence.
Donc j’ai cherché ailleurs, sur le web.
Et surtout, j’ai cherché la VERSION FRANCAISE. Parce que le jeu de l’ami-très-bien était en français.
Mais POURQUOI il est IMPOSSIBLE de le retrouver en français ?? POURQUOI je ne trouve de version européenne qu’en anglais ??
…
…
Il n’a jamais été en français.
Cela fait plus de 15 ans que j’ai découvert que j’ai joué à un jeu entièrement en anglais, que j’ai kiffé ça au point d’avoir dépassé la barrière de la langue, et je ne m’en remets toujours pas.
Maintenant qu’on en parle, j’ai comme un vague souvenir d’avoir buté sur un mot, lors d’une discussion dans une maison…

Ok. On m'aurait menti ?
Parce qu'il faut bien finir sur un GIF, hein.