Les orphelins [Naveta]

[Ladybug]

*Les images qui représentent les personnages sont générées par une IA selon ma description

Naveta - 12 ans

Chapitre 1 : Tenkaïchi Budokai

Janvier 750
Brumefleur - Région Karin

C'était dans un village paisible et autrefois prospère nommé Brumefleur que le drame se déroula. Les flammes, ardentes et sauvages, dévoraient tout sur leur passage, réduisant en cendres les bâtisses et les âmes qui les habitaient. Et au milieu de cette tragédie, Naveta se réveilla nue, avec les yeux encore lourds de sommeil.
Elle observa avec stupeur et effroi le spectacle macabre qui s'offrait à elle, les corps des villageois gisaient à terre, immobiles et sans vie. Elle ressentit une terreur glaciale l'envahir, qui étouffait sa voix et comprimait sa poitrine. Elle se mit à courir, à la recherche de sa famille, ses pieds nus sur les débris et les restes calcinés.
Son cœur battait à tout rompre lorsqu'elle arriva devant la maison familiale, son refuge et son cocon de chaleur. Mais le cauchemar ne faisait que commencer, car là, devant elle, gisaient les corps sans vie de ses parents et de son petit frère. Elle tomba à genoux, submergée par la douleur et les larmes, criant leur nom en vain. Elle serra les poings, les ongles s'enfonçant dans sa peau, essayant de trouver un sens à cette tragédie.
Dans ce village qui s'effondrait, Naveta était la seule survivante, perdue et désemparée. Les flammes dansaient encore autour d'elle, et crépitaient avec férocité, comme pour la narguer et l'attirer vers elles. Elle se sentait abandonnée, seule face à la mort et la destruction, dénuée de tout espoir et de toute consolation.

Le 6 Mai 750
Île Papaye - Région de la Capitale du Sud

Naveta marcha d'un pas rapide vers le bureau des inscriptions pour le Tenkaïchi Budokai. Malgré sa petite taille, sa présence ne passait pas inaperçue.
Elle se planta devant le bureau, et regarda fixement le commis en charge des inscriptions. "Je m'inscris pour le Tenkaïchi Budokai", déclara-t-elle d'une voix ferme.

Le commis la regarda de haut en bas, avant de sourire de manière condescendante.

- Et bien, bienvenue dans la compétition, petite. Mais tu ferais mieux de réfléchir à deux fois avant de te mesurer aux autres combattants. Le Tenkaïchi Budokai n'est pas une promenade de santé.

Naveta ne se laissa pas démonter.

- Je suis là pour me battre, pas pour bavarder, répondit-elle sèchement.

Le commis haussa les épaules, avant de tendre un formulaire d'inscription à Naveta. Elle le remplit rapidement et le rendit au commis.

- C'est fait, dit-elle, avant de s'éloigner du bureau, la tête haute et le regard déterminé.

Le commis resta figé, stupéfait par la vue de la queue de singe qui sortait du Dogi de Naveta. Il cligna des yeux plusieurs fois, croyant avoir mal vu. Mais non, la queue était bien là et oscillait doucement derrière elle.
Il se mit à chuchoter avec un autre employé, essayant de comprendre ce qui se passait. Des rumeurs couraient au sujet de certains combattants qui utilisaient des méthodes peu orthodoxes pour améliorer leurs performances, mais cela allait au-delà de tout ce qu'il avait pu voir auparavant. Quoi qu'il en soit, il savait que cette année, le Tenkaïchi Budokai promettait d'être une compétition pleine de surprises.

La jeune Naveta, âgée de seulement douze ans, arborait une chevelure noire légèrement ondulée, qui encadrait son visage délicat et fin. Son regard intense et déterminé, aux yeux sombres en amande encadrés de longs cils épais, trahissait une détermination sans faille.
Sur son Dogi noir, on pouvait apercevoir un symbole : une tête de mort. Les orbites vides et sombres semblaient scruter le monde avec une intensité inquiétante. Les ossements étaient finement dessinés, avec une précision qui laissait deviner la minutie avec laquelle ce symbole avait été conçu.

Le pas léger, Naveta pénétra dans la salle des éliminatoires du Tenkaïchi Budokai. À l'instant où elle en franchit le seuil, un torrent de sensations l'assaillit. La foule compactenémettait un murmure sourd, un bruit de fond qui s'intensifiait à chaque pas. L'odeur âcre de la transpiration se mélangeait à celle de la poussière, flottant dans l'air chargé d'électricité.
La salle était immense, les gradins bondés de spectateurs qui semblaient ne pas en finir. Les couleurs chatoyantes des costumes des combattants se mêlaient aux teintes sombres des uniformes des organisateurs. Des cris, des rires, des exclamations de joie ou de déception émaillaient l'atmosphère.
Naveta avançait avec précaution, évitant les combattants qui se bousculaient, et cherchant sa place. Elle se sentait toute petite, presque invisible, face à cette marée humaine.

Après quelques heures, son premier combat arriva. Naveta se tenait face à son adversaire, prête à en découdre. D'un côté, un combattant à la carrure imposante et musclée, sûr de sa force, de l'autre, une jeune fille aux allures frêles et délicates.
Le public était en délire, hurlant de toutes ses forces pour encourager les deux adversaires. Les bruits des cris et des applaudissements résonnaient dans la salle, amplifiés par l'acoustique des murs.
Le combat débuta. Le combattant fonça droit sur Naveta, tentant de l'étreindre avec ses bras. Mais avec une agilité surprenante, Naveta évita l'attaque en sautant au-dessus de son adversaire. Elle se retourna et frappa violemment son adversaire en plein visage, le faisant tomber à terre, vaincu.
Le public était stupéfait. Comment une si jeune et frêle combattante avait-elle pu vaincre un adversaire aussi imposant en un seul coup ? Les applaudissements se firent encore plus forts quand elle descendit du ring.

Les combats se succédèrent sans répit, et Naveta ne rencontra aucun obstacle majeur pour se hisser jusqu'à la phase finale du Tenkaichi Budokai. Indifférente aux prestations de ses adversaires, elle n'avait pas jugé utile de scruter leurs techniques. La personne qu'elle cherchait se présenterait bien dans la suite du tournoi de toutes façons.
Enfin, le grand moment tant attendu était arrivé, celui de la véritable compétition, l'apogée du Tenkaichi Budokai. Les noms des braves guerriers ayant franchi les épreuves éliminatoires étaient déjà connus de tous, suscitant une effervescence fiévreuse parmi les spectateurs agglutinés en masse.
Naveta entra dans les coulisses du Tenkaichi Budokai, elle cherchait du regard le garçon qu'elle avait cherché pendant des mois. Finalement, elle le repéra : Son Gokû. Il était de la même taille qu'elle et avait des cheveux noirs hérissés. Il portait un gi orange et bleu, et son visage exprimait une innocence juvénile. Naveta croisa le regard de Son Gokû, les yeux étincelants de haine. Elle se remémorait les événements qui l'avaient amenée ici, vers ce garçon. Mais malgré cela, elle gardait son calme, un sourire satisfait aux lèvres. Son but était enfin à portée de main. Le rituel du tirage au sort s'amorça et les concurrents s'emparèrent chacun d'une boule. Le hasard guida la main de Naveta vers la boule n°1, signifiant qu'elle serait la première à en découdre sur l'arène de combat.

Chapitre 2 : Chaozu Vs Yûrin
Chapitre 3 : Ten Shin Han
Chapitre 4 : Peur aveuglante
Chapitre 5 : Roga Sennin
Chapitre 6 : La Duchesse
Chapitre 7 : La traversée du désert

[omurah]

Hello!

Et bienvenue dans la section

Quand tu dis réinvention, ça se traduit comment ? Ou alors en parler à ce stade serait spoiler l'histoire ou gâcher la surprise ?

En tout cas je trouve ça très lisible et bien aéré aussi

Je lirai certainement quelques chapitres dans l'ombre pour voir où ça mène

Bonne chance!

[Ladybug]

Je veux dire que même si je réutilise des personnages et les règles de l'univers dans ce reboot, je suis ouverte à de nouvelles possibilités. Les événements que l'on connait peuvent se produire avant ou après leur apparition dans le manga, et les personnages peuvent avoir des rôles différents de ceux qu'ils avaient auparavant. Cela me donne une plus grande liberté dans la création de mon histoire, car je ne suis pas limitée par l'idée qu'un personnage est le meilleur du monde ou de l'univers, et qu'il ne peut pas être surpassé (entre autre).
Je ne pense pas que cela soit considéré comme un spoiler, car cela ne gâchera rien dans l'histoire, je l'expliquerai plus tard mais je peux le dire sans problème : En gros, la principale différence par rapport à l'histoire originale est que plusieurs saïyens ont envoyé leurs enfants en bas âge sur Terre, et non pas seulement Gokû.
Merci beaucoup pour ton commentaire, c'est très gentil de ta part ! Au plaisir de te croiser sur le forum !

[Ladybug]

Chapitre 2 : Chaozu Vs Yûrin

La foule rugissait d'excitation alors que Naveta grimpait les marches du ring. Face à elle se tenait Yamcha, fièrement vêtu d'un Gi bleu. Bien qu'elle n'ait jamais étudié dans les écoles les plus prestigieuses d'arts martiaux comme celles de la Grue, de la Tortue et du Loup, Naveta en avait entendu parler. En scrutant attentivement Yamcha, elle remarqua un emblème singulier sur son vêtement, indiquant son affiliation à l'école du Loup.

Manifestement contrarié, Yamcha s'exclama :

- Quelle poisse d'affronter une gamine dès le premier tour !

Vexée, Naveta masqua son agacement derrière un sourire narquois et rétorqua :

- Tu sais ce qui est encore pire que d'affronter une gamine ? Perdre contre elle dès le premier tour d'un tournoi. Alors, tais-toi et viens te battre.

L'arbitre du tournoi, décontracté et plein d'humour derrière ses lunettes de soleil, annonça d'un ton enjoué :

- À ma droite, du haut de ses douze ans, nous avons Naveta, originaire de Brumefleur et sans école attitrée. Cette année, la relève est au rendez-vous avec de nombreux jeunes participants ! La nouvelle génération est en train de s'échauffer, chers amis ! À ma gauche, Yamcha, dix-sept ans et une belle dentition ! Il est originaire du désert et compte parmi les élèves du célèbre « Roga », le loup solitaire ! Enfin, pas si solitaire que ça, puisqu'il enseigne à des élèves, n'est-ce pas ? Ha ha, on dirait que nous avons affaire à un loup en troupeau ici !

Yamcha leva les yeux au firmament en réaction à la plaisanterie de l'arbitre. Lorsque Naveta adopta une posture de combat, il en fit de même. La position de Naveta était une stance classique des arts martiaux, tandis que Yamcha se tenait plus droit, les mains en coupe devant lui, un genou élevé. Ce qui amusa beaucoup Naveta.

- Alors, le chien fidèle lève la patte ? J'ose espérer que ce n'est pas pour marquer ton territoire.

Animé par un mélange d'indignation et de malaise, Yamcha rougit, ses poings fermement serrés. Patientant jusqu'à ce que l'arbitre donne le signal, il se rua rapidement vers Naveta et tenta une attaque du tranchant de la main, mais ne rencontra que le néant. Réapparaissant derrière lui, Naveta tira sur son Dogi. Lorsqu'il se retourna, il fut confronté au sourire moqueur de la jeune fille, mais ne vit pas venir le coup de poing qu'elle lui porta au visage, l'envoyant valser aux abords de la surface de combat. Yamcha se toucha la bouche et tâta ses dents, réalisant qu'il venait d'en perdre une :

- Ah, c'est pas possible, je venais juste de la faire remplacer !

Il se redressa, prenant pleinement conscience de la puissance de cette jeune fille. Il déclara avec fermeté :

- Tu vas le regretter, petite. Tu ne me laisses pas le choix, je vais devoir recourir à ma technique secrète.

Il ferma les yeux et croisa ses mains, concentrant toute son énergie. Soudain, une aura bleutée l'enveloppa, révélant une force latente impressionnante. Un vent d'énergie balaya la surface de combat, faisant vibrer l'air et créant une tension palpable parmi les spectateurs, stupéfaits devant cette démonstration de puissance.
Naveta positionna ses mains en guise de bouclier. Elle perçut la concentration d'énergie de Yamcha dans ses bras et ses jambes, son ki circulant avec une vélocité accrue à l'intérieur de son corps. « Il est en train d'accélérer son ki, pensa-t-elle. C'est une technique de rapidité. »
L'expression sur le visage de Yamcha changea brusquement, ses yeux virant presque au rouge sang. Il se tint fermement dans la même position qu'au début du combat, mais cette fois, il était différent.

- Roga Fu Fu Ken, aboya-t-il d'une voix rageuse.

Yamcha bondit sur Naveta avec une vitesse éclair, la frappant de coups rapides et imparables. Alors qu'elle était projetée vers le bord du ring, elle réussit à s'accrocher désespérément à l'encadrement avec une seule main, évitant de justesse de toucher le sol. Se servant de sa main libre, elle se hissa de nouveau sur le ring, mais Yamcha était déjà sur elle, prêt à frapper. Naveta esquiva juste à temps et se glissa entre ses jambes pour se remettre en position au centre du ring. "C'était vraiment juste," pensa-t-elle, le cœur battant la chamade.

Yamcha revint à l'attaque, ses mouvements devenant de plus en plus rapides à chaque seconde. Naveta bondit dans les airs, à une hauteur de dix mètres, Yamcha la poursuivant avec une détermination farouche. Cette fois, elle évita les coups qu'il s'apprêtait à lui donner avec une agilité déconcertante. "Dans les airs, il ne peut pas utiliser sa vitesse à son avantage," se dit-elle, une lueur d'espoir dans les yeux. C'était le moment de tout donner. Alors qu'ils descendaient, Naveta lança plusieurs boules de ki dans le ciel, émerveillant les spectateurs, pour se propulser vers le sol avec une puissance dévastatrice. Après avoir atterri sur un genou et une main, elle donna un puissant coup de pied dans les côtes de Yamcha juste avant qu'il ne touche le sol, l'envoyant voler hors de la surface de combat. Le silence tomba sur le stade alors que tous les regards se tournaient vers Naveta, n'étant pas sûrs de ce qui venait de se passer.
Le silence était pesant dans les tribunes, jusqu'à ce qu'une voix féminine remplie de fureur vienne le briser. Une jeune femme aux cheveux bleus coiffés en forme de palmier s'écria avec véhémence :

- Yamcha, comment peux-tu être aussi incapable ? Tu devrais présenter tes excuses à cette jeune fille, tu t'es fait passer pour un imbécile devant le monde entier !

Les spectateurs ne purent retenir un éclat de rire en entendant la colère de la jeune femme, amusés par la scène de ménage qui se déroulait sous leurs yeux.

Yamcha se leva lentement, l'air déçu et abattu. Il se frotta les vêtements pour enlever la poussière accumulée au cours du combat. Il grimpa sur le ring, la tête baissée, et se dirigea vers Naveta. Il la regarda dans les yeux et tendit lentement la main pour lui offrir un geste de respect.

- Je me suis trompé sur toi, dit-il d'une voix douce, remplie de regret et de reconnaissance. Tu es plus forte que ce que je pensais. Félicitations pour ta victoire remarquable.

Naveta serra la main de Yamcha chaleureusement, sous les applaudissements vigoureux de la foule. Elle affichait un sourire satisfait, jusqu'à ce qu'elle entende la voix enthousiaste de Son Goku qui félicitait son ami. Alors qu'elle quittait le ring et croisait Goku, ce dernier se tourna vers elle et lui dit avec enthousiasme :

- Bravo à toi ! Tu es vraiment forte ! Je suis impatient de t'affronter !

Naveta croisa le regard de Goku, son expression devenant plus grave. Elle fronça les sourcils et poursuivit son chemin sans un mot, laissant Goku perplexe.

- Est-ce que j'ai dit quelque chose de mal ? demanda-t-il, incertain.

Son ami chauve, qui devait avoir le même âge que lui, intervint, rougissant légèrement :

- Je sais pas mais en tout cas, elle est sacrément belle !

L'arbitre était débordant d'excitation, brandissant son micro avec passion. Il le lança en l'air, le rattrapant habilement d'une seule main dans son dos. Puis, il rugit à pleins poumons :

- Ce premier combat était tout simplement incroyable ! Bien que court, il annonce un tournoi exceptionnel ! Et maintenant, les prochains combattants à se battre sont Chaozu et Yûrin !

L'arbitre était électrisé par le déroulement du tournoi et ne pouvait pas attendre de voir les prochaines performances de ses combattants talentueux. Ses paroles étaient empreintes d'une passion évidente pour le combat et la compétition, et la foule était également galvanisée par son énergie contagieuse.

Les deux combattants suivants firent leur entrée sur le ring, Chaozu et Yûrin. Chaozu, avec sa peau blanche et son crâne chauve, était reconnaissable grâce à son chapeau noir et ses deux ronds rouges sur les joues.

Yûrin, quant à elle, présentait une apparence plus sérieuse avec ses cheveux verts foncés et ses yeux verts intenses. Son corps mince et musclé montrait sa détermination et sa puissance. Les deux combattants étaient habillés de manière similaire, portant un Gi vert orné du symbole de la Grue sur le torse.

L'arbitre s'empara du micro avec une énergie débordante et une voix tonitruante, faisant rugir la foule. Il cria :

- Et maintenant, les enfants, préparez-vous pour le plus petit combat de l'histoire de la planète ! Oui, oui, à ma gauche, le petit mais redoutable Chaozu ! Si vous pensez que les combattants sont de plus en plus grands, vous vous trompez lourdement ! Ce petit gars est l'élève de Tsuru Sennin, le maître des grues, et il est prêt à vous montrer ce qu'il a dans le ventre. Et en face de lui, la jeune et talentueuse Yûrin ! Croyez-moi, ce match sera aussi intense qu'une course de tortues dans un champ de patates ! Alors, maintenant, combattez !

La foule éclata de rires et d'applaudissements, excitée par la passion contagieuse et l'humour de l'arbitre. Les deux combattants, Yûrin et Chaozu, se tinrent prêts pour ce qui promettait d'être un match plein de surprises.

Yûrin se prépara pour le combat, adoptant une posture classique en arts martiaux. Elle avait les pieds écartés et les bras levés, prête à agir à tout moment. Son corps était ferme et concentré. Elle jeta un coup d'œil à Chaozu, qui ne semblait pas affecté par la tension de la situation. Il se tenait droit, sans prendre de position particulière.

- C'est la première fois que nous nous affrontons, dit Yûrin avec assurance. J'ai hâte de voir ce que tu as dans le ventre Chaozu.
- Je suis prêt, répondit Chaozu avec assurance. Je sais déjà que je vais remporter ce combat, tu es la plus faible de nous trois.
- Nous verrons bien, répliqua Yûrin, les poings toujours levés.

Yûrin bondit en avant, prête à lancer un coup de pied dévastateur vers la tête de Chaozu. Cependant, ce dernier se déplaça avec une rapidité surprenante, reculant de plusieurs mètres sans bouger ses jambes, comme s'il était un fantôme. Les autres combattants dans les loges étaient stupéfaits par cette technique étonnante, notamment le petit chauve à côté de Son Goku qui était effrayé.

- Comment fait-il ça ? Il vole ? C'est incroyable, s'exclama-t-il, les yeux écarquillés.

Yûrin ne se laissa pas déstabiliser, elle adapta sa stratégie en un éclair, et fonça vers Chaozu avec une série de coups de poing rapides et puissants. Chaozu, quant à lui, paraissait presque flotter sur le ring, évitant chaque coup avec une aisance déconcertante.

Excédée par les esquives de son adversaire, Yûrin frappa le sol de son poing et cassa les dalles sous elle, soulevant un nuage de poussière qui enveloppa le ring. Lorsque la fumée se dissipa, Yûrin se tenait fièrement, ses mains tendues vers son adversaire, tandis que ce dernier se rendait compte qu'il était cloué sur place.

- Tu es peut-être un expert en télékinésie, mais je sais me défendre moi aussi! lança Yûrin, déterminée à remporter la victoire.

Pour la première fois, le visage de Chaozu trahit son inquiétude. Il serrait les dents, essayant désespérément de se libérer de l'emprise de Yûrin, mais ses efforts étaient vains. Il ferma les yeux, se concentrant pour retrouver le contrôle, mais il était trop tard. Yûrin prit son élan et décocha un puissant coup de poing qui envoya Chaozu voler par-dessus les gradins.

- Incroyable! Elle a gagné! s'exclama Yamcha, stupéfait.

Mais alors que tout le monde s'attendait à voir Chaozu s'écraser dans les tribunes, il s'immobilisa dans les airs, créant un silence de stupeur générale. Yûrin, quant à elle, ne semblait pas surprise par l'incroyable tour de force de son adversaire. Avec un sourire confiant, elle observa Chaozu qui flottait toujours dans les airs, comme suspendu dans le temps. Les spectateurs retenaient leur souffle, ne sachant pas quoi attendre de la suite des événements. Yûrin, elle, restait calme et concentrée, prête à tout moment à réagir à ce qui allait se passer.

Chaozu reprit sa position face à Yûrin et concentra son regard sur les débris éparpillés autour d'elle, sur le sol qu'elle avait brisé tout à l'heure. Il souleva lentement un doigt, et les minuscules pierres se mirent à bouger, faisant pleuvoir sur le visage de Yûrin un déluge de coups. La jeune combattante était totalement prise au dépourvu, se tortillant sous les impacts répétés des pierres contrôlées par la télékinésie de Chaozu.

Les coups s'abattaient sans répit sur Yûrin, qui poussait des hurlements. Des gouttes de sang éclaboussaient le ring à chaque frappe, laissant les autres combattants bouche bée devant ce spectacle sanglant. Naveta, qui était perchée sur le mur à l'exérieur du ring, se demandait comment Yûrin allait pouvoir faire face à cette situation désespérée. "Sa diversion de tout à l'heure s'est retournée contre elle", pensa-t-elle, "je ne vois pas comment elle peut s'en sortir à présent." Le public retenait son souffle, tandis que la tension montait à mesure que la violence des coups ne semblait pas vouloir s'arrêter.

Mais alors que tout le monde la croyait vaincue, Yûrin fit naître une onde d'énergie dévastatrice autour d'elle. Elle tomba à genoux, la tête baissée, cachant son visage derrière ses cheveux. Chaozu, pensant avoir déjà gagné, ne bougea pas d'un pouce, se contentant d'attendre patiemment la fin du combat.

- T...tu crois vraiment avoir gagné... e...espèce de petit nabot... ça fait des années que toi et Ten Shin Han me méprisez... Mais tu vas voir, je n'ai pas dit mon dernier mot !
Avec une détermination sans faille, Yûrin redressa la tête, révélant ses pupilles enflammées d'un rouge vif.

- Les pupilles ardentes... murmura-t-elle d'une voix chargée de puissance.

Elle se concentra et ses pupilles rouges commencèrent à briller d'une lueur intense. Tout à coup, le monde autour d'elle sembla ralentir, elle pouvait voir chaque mouvement de Chaozu dans les moindres détails. Elle concentra son ki qui se changea en électricité dans sa main.

- Tu vas voir ce que c'est que la véritable puissance, s'exclama Yûrin en dirigeant son attaque vers Chaozu.

Ce dernier était sous le choc, il ne s'attendait pas à cela de la part de Yûrin. Il essaya de se protéger, mais c'était inutile, l'attaque de Yûrin était trop forte. Elle percuta Chaozu de plein fouet, le projetant en arrière, et l'envoyant voler au-dessus des gradins.

- C'est incroyable, s'écria Yamcha.

Chapitre 3 : Ten Shin Han
Chapitre 4 : Peur aveuglante
Chapitre 5 : Roga Sennin
Chapitre 6 : La Duchesse
Chapitre 7 : La traversée du désert

[Dr642]

Bonjour,
joli chapitres, j'aime bien ! Le style est facile & agréable à lire. Les réactions des différents personnages sont assez claires pour bien se faire une idée de leur personnalité. Et au final, les personnalités collent assez bien à ce dont on pourrait s'attendre des personnages canons.

[Ladybug]

Hey ! Je te remercie pour ton commentaire, je suis ravie que cela te plaise ! La suite arrivera dans quelques jours.

[Dr642]

Hey ! Je te remercie pour ton commentaire, je suis ravie que cela te plaise ! La suite arrivera dans quelques jours.

J'en profite pour donner 2 petits bémols sur le scénario:
- Le titre est "L'ascension de Naveta", et le premier chapitre est sur une Sayajin appelée "Naveta", inconnue des autres protagonistes. Cela sonne comme un scénario du type "Voici un nouveau personnage auquel je m'identifie et qui sera la meilleure", potentiellement Marysuesque.
- Les deux premiers combats sont deux victoires de deux nouveaux personnages contre des personnages qui sont dans DBZ, et probablement aussi dans ta fanfic, la crème de la crème des combattants. Ça me donne un peu l'impression que les personnages connus (hormis peut être Goku) seront largués encore plus vite que dans DB(Z). À voir...

Après, le plus important, c'est se faire plaisir à écrire. Et moi je serai content de lire & commenter un récit bien écrit et bien raconté.

Déjà, je suis impatient de voir ce que les autres Sayajins savent de Freeza et de la planète Végéta... Voire si Freeza a ou non éradiqué la quasi totalité des Sayajins.

[Ladybug]

Je comprends aisément ton avis, parce que moi-même en relisant les chapitres après ton commentaire, je vois que j'ai donné beaucoup de place à ces deux nouveaux personnages et j'aurais été déroutée si j'étais une lectrice extérieure. En revanche je dirais que non, actuellement ils ne sont pas la crème de la crème des combattants car on est très tôt dans l'histoire.
En ce qui concerne l'identification à un personnage, c'est quelque chose qui me dérange dans les fanfictions en général, je ne me suis pas prise pour base pour écrire le personnage ahah

Pour les personnages qui seraient largués, j'espère que je vais te surprendre ahah car paradoxalement, je suis plutôt team Terre que team Saïyen, et c'est aussi pour ça que je voulais faire un reboot plus qu'un what if.

Ps : Je profite de ce message pour dire qu'un long chapitre arrivera demain.

[Ladybug]

Chapitre 3 : Ten Shin Han

Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours été seul. Je n'ai jamais connu mes parents biologiques, ni même l'endroit où j'ai vu le jour. Mon premier souvenir, c'est d'avoir été recueilli au cœur d'une forêt dense et hostile par un couple de vieux fermiers, qui m'ont offert un foyer chaleureux dans un petit village isolé du Nord.

Dès mon plus jeune âge, j'ai découvert que j'avais des pouvoirs psychiques hors du commun. Je pouvais déplacer les objets avec ma pensée, une capacité qui m'était alors inconnue et qui effrayait les autres enfants. Ils me considéraient comme une créature étrange et dangereuse, et je les voyais fuir à mon approche, tels des animaux effrayés.

Je me sentais seul, perdu dans un monde qui ne me comprenait pas. J'aurais tellement voulu être comme les autres enfants, jouer avec eux, rire avec eux, être accepté par eux. Mais plus je grandissais, plus je me sentais différent, exclu, incompris.

Et puis, un jour, tout a changé. Deux étrangers sont arrivés au village, un grand gaillard avec trois yeux et un vieil homme qui portait des lunettes de soleil. Ils ont parlé de moi, de mes pouvoirs, de mes capacités. Ils semblaient savoir des choses sur moi que moi-même j'ignorais.

Ils ont décidé de m'emmener à l'école des grues, où j'ai commencé mon entraînement pour devenir un guerrier. Mon premier entraîneur, Ten Shin Han, était un homme sévère et exigeant, qui m'obligeait à travailler sans relâche pour maîtriser mes pouvoirs.

Je voulais être le meilleur élève possible, pour qu'il me reconnaisse, pour qu'il me félicite, pour qu'il me montre un peu de bienveillance. Mais quoi que je fasse, je ne semblais jamais répondre à ses attentes. Je travaillais dur, je me surpassais, mais tout cela semblait vain, sans espoir.

Je me sentais seul, plus seul que jamais. J'avais quitté ma famille adoptive, mon village, mes amis. Je m'étais engagé sur un chemin qui me paraissait incertain, dangereux, sans issue. Et pour quoi ? Pour qu'on me traite encore et toujours comme une créature étrange, sans âme.

Mais un jour, alors que j'étais sur le point de tout abandonner, quelqu'un allait changer ma vie. C'était Ten Shin Han lui-même, qui avait compris que j'avais travaillé dur et que j'avais mérité sa reconnaissance. Il m'a regardé dans les yeux, avec une émotion sincère et profonde, et m'a offert son amitié.

Ce jour-là, j'ai compris que je n'étais plus seul. J'avais trouvé un ami fidèle, un compagnon de route qui allait me soutenir dans toutes les batailles à venir. J'avais trouvé quelqu'un qui me comprenait, qui m'acceptait, qui m'aimait pour ce que j'étais.

- Je ne peux pas abandonner, chuchota-t-il à lui-même. Le seul qui a le niveau de Ten Shin Han dans l'école, c'est moi.

Il se figea une nouvelle fois dans les airs, faisant taire les murmures et les chuchotements du public. Il mit une main dans son dos, se concentrant de toutes ses forces puis vola à toute vitesse jusqu'au ring, où il se posta devant Yûrin, sa jeune camarade et adversaire. Il pouvait lire la surprise et la peur sur son visage. Mais il n'en avait cure. Il avait un objectif en tête, une mission à accomplir.

Chaozu leva une main, et immobilisa Yûrin. Il pouvait sentir l'énergie qui circulait dans ses veines, qui pulsait dans son corps, qui l'animait de l'intérieur. Il était en train de vivre un moment de grâce, de puissance et de magie.
Tout à coup, dans un mouvement vif et précis, Chaozu sortit sa main de derrière son dos. Les muscles de son bras semblaient tendus, son corps vibrait d'une énergie intense. Il pointa son doigt vers Yûrin, sa voix fluette se faisant entendre dans le silence pesant de l'arène.

- Dodompa, cria-t-il.

À cet instant, un rayon d'énergie jaune jaillit de son doigt, zippant à travers l'air comme un éclair. La lumière qu'il émettait était si éblouissante que le public avait l'impression d'être aveuglé. Les yeux des spectateurs se plissèrent, tentant de s'adapter à cette source de lumière si vive.

Soudain, le rayon frappa Yûrin en plein fouet, la faisant partir violemment contre le mur de l'arène. Son corps heurta le mur avec un bruit sourd, la poussière s'envolant dans l'air et cachant momentanément la jeune femme.

Le public était abasourdi, comme frappé de stupeur par la soudaineté de l'attaque. Les cris, les acclamations, les applaudissements avaient cessé. Tout était devenu silencieux, comme si tout le monde tenait son souffle.

Puis, lentement, la poussière retomba, laissant apparaître Yûrin qui était étendue sur le sol, le dos contre le mur.

Chaozu avait réussi. Il avait triomphé de Yûrin et remporté la bataille. Il était un guerrier.

Le public reprit peu à peu ses esprits, criant à tue-tête, applaudissant avec enthousiasme. Les acclamations étaient plus fortes que jamais, laissant entendre des cris comme "Chaozu" ou "l'enfant prodige". Les gens étaient reconnaissants d'avoir assisté à un tel spectacle, d'avoir vu un tel exploit.

Chaozu marcha d'un pas sûr jusqu'à Yûrin qui gisait toujours au sol, son visage était crispé de douleur et sa respiration était saccadée. Le petit homme à la voix fluette la regarda d'un air dédaigneux avant de lui lancer d'une voix froide :

- Tu devrais t'entraîner plus que ça.

Yûrin releva difficilement la tête, ses yeux étaient redevenus verts et ses cheveux étaient complètement décoiffés. Plus énervée par la réaction de Chaozu que par sa défaite, elle tenta de se relever mais le coup avait été trop puissant.

C'est alors que Tortue Géniale, qui avait assisté à la scène, sauta agilement le muret pour quitter les gradins et se précipita vers Yûrin pour l'aider à se relever. Elle se tint à son dos en serrant les dents pour ne pas crier de douleur.
Tortue Géniale jeta un regard noir à Chaozu et lui dit :

- Tu devrais avoir honte. Tu n'as aucun respect pour tes adversaires, même pour une camarade qui a presque failli te battre.

Le petit homme ne sembla pas affecté par les paroles du vieux maître et observa la scène avec un air détaché. Il l'observa Muten Roshi un instant. C'était un vieil homme bien habillé, avec une chemise blanche et une cravate noire. Il était chauve, avec une barbe blanche et des lunettes de soleil. Tortue Géniale amena la jeune fille dans la loge et la posa délicatement sur un canapé. Elle prit une grande inspiration et remercia le maître d'un sourire fatigué :

- Merci. Vous êtes Maître Muten Roshi, c'est ça ?
- Lui-même ! J'imagine que tu n'as pas entendu que de bonnes choses sur moi. Tsuru Sennin n'a pas dû être tendre.
- Les gens disent beaucoup de choses, répondit Yûrin. Il y a toujours à prendre et à jeter.

Tortue Géniale posa une main réconfortante sur l'épaule de Yûrin, soucieux de la réconforter après sa défaite. Il savait mieux que quiconque que la défaite pouvait souvent être une opportunité pour s'améliorer.

Muten Roshi, toujours jovial, ajouta avec un sourire encourageant :

- Tu as un potentiel incroyable, Yûrin. Si tu t'entraînes dur, tu pourras atteindre les plus hauts sommets.

La jeune fille sourit légèrement, soulagée par les mots réconfortants de Muten Roshi. Elle avait l'impression que sa défaite n'était plus qu'un simple contretemps dans son parcours.
Puis, Ten Shin Han s'avança soudainement :

- Ne t'en fais pas, Yûrin. Tu auras certainement d'autres occasions de perdre. Et puisque tu pactises avec l'ennemi, je crois que Maître Tsuru Sennin ne m'en voudra pas si je t'annonce que tu es virée de l'école des grues.

La jeune fille ne put retenir un cri de stupeur, ses yeux se remplissant de larmes. Tortue Géniale se leva, ses sourcils froncés en signe d'indignation.

- Je vois que Tsuru Sennin ne vous a pas seulement appris les arts martiaux, mais aussi les bonnes manières, fit-il remarquer à Ten Shin Han, d'un ton acerbe.

Le jeune homme, les bras croisés dans son débardeur blanc, lui rendit un sourire dédaigneux.

- Et moi je vois qu'il n'avait pas tort, vous essayez toujours de voler les élèves des autres.

Les autres participants, Gokû, Yamcha et Krilin, s'approchèrent rapidement pour savoir ce qui se passait.

- Qu'est-ce qui se passe ici ? demanda Yamcha. Il a un problème, ce gars-là ?

Ten Shin Han, les yeux brillants de mépris, répondit froidement :

- Reste à ta place si tu ne veux pas que je te brise les deux jambes. Et quand je vois le combat misérable que tu as mené contre cette fille, je ne peux que te conseiller de rester en retrait.

Krilin se crispa, le cœur rempli de colère. Il avait rencontré Yamcha il y a quelques heures à peine, mais il avait compris qu'il était impulsif et qu'il valait mieux l'empêcher de déclencher une bagarre.

- Je n'aime pas non plus ce sale type, dit Krilin. Mais ça se règlera sur le ring.

Gokû, toujours aussi enthousiaste, tapa dans ses mains en souriant.

- Tu as l'air fort, je suis impatient de te combattre !

Ten Shin Han, sûr de lui, tourna les talons sans un regard en arrière, laissant les autres participants derrière lui. Son attitude hautaine avait fait des vagues, créant un malaise parmi les combattants. Yamcha, les bras croisés, ne pouvait s'empêcher de ruminer sa colère face à l'arrogance de Ten Shin Han.

Krilin, lui, préféra se concentrer sur Yûrin, la jeune fille qui avait subi les attaques cinglantes de Ten Shin Han. Il lui tendit la main, affichant un sourire bienveillant pour la réconforter.

- Moi aussi je t'ai trouvé impressionnante. Tu n'auras aucun mal à retrouver une école, j'imagine que Muten Roshi pourrait t'entraîner, proposa-t-il.

Mais Tortue Géniale, à l'écoute de la suggestion de Krilin, hésita un instant. Il n'était pas certain de vouloir reprendre l'entraînement d'élèves à nouveau pour le moment.

- Euh, c'est à dire que..., bredouilla-t-il.

Yûrin, quant à elle, serra la main de Krilin avec gratitude, les yeux rougis par les larmes.

- C'est gentil, mais pour l'instant je préfère ne pas m'engager dans une autre école, dit-elle doucement. Je dois d'abord réfléchir à ce que je veux vraiment faire.

Tortue Géniale acquiesça en silence, comprenant parfaitement la décision de la jeune fille. Quelques secondes plus tard, la voix puissante de l'arbitre se propagea dans les coulisses bondées du Tenkaïchi Budokai, annonçant l'arrivée des prochains combattants :

- Les combattants Krilin et Kabutoki sont appelés sur le ring, je répète...

Krilin se précipita aussitôt vers l'arène, son excitation perceptible dans chaque geste. Gokû le soutenait de ses encouragements, un large sourire accroché aux lèvres.
Le petit combattant se retrouva alors face à un jeune homme imposant, les cheveux blonds ébouriffés et une barbe bien fournie. Il semblait sûr de lui et ne tarda pas à le faire savoir :

- Je vais t'envoyer au tapis en un seul coup, déclara-t-il.

Krilin, imperturbable, lui répondit en faisant un doigt d'honneur et en lui tirant la langue.

Naveta, qui se tenait sur le mur collé au ring, sentait une goutte de sueur rouler sur sa tempe. « Je ne pensais pas qu'il y avait des gens aussi forts... » se lamenta-t-elle intérieurement.

Et lorsque l'arbitre donna le signal, ses craintes se confirmèrent encore. Krilin projeta Kabutoki hors du ring en un seul coup de pied, une puissance incroyable qui semblait surprendre même le petit guerrier. Gokû se précipita alors sur le ring pour le féliciter.

L'arbitre annonça le prochain combat. Le public avait les yeux rivés sur le ring alors que les deux combattantes se tenaient prêtes pour le prochain match. Ruby, une jeune fille de l'école du loup, avait l'air confiante et déterminée, tandis que Ninjiko, qui n'appartenait à aucune école, semblait plus réservée et concentrée. Les deux jeunes femmes se saluèrent respectueusement avant que l'arbitre ne donne le coup d'envoi.

Les mouvements furent rapides et agiles, comme si les deux combattantes dansaient en harmonie sur le ring. Leurs poings et leurs pieds s'entrechoquaient en une série de frappes rapides et précises, chacune cherchant à prendre l'avantage sur l'autre. La foule retenait son souffle, absorbée par le spectacle.

Finalement, Ruby prit l'avantage en esquivant habilement une attaque de Ninjiko et en contre-attaquant avec une série de coups bien placés. Ninjiko tenta de se défendre, mais finit par être dépassée par la rapidité et la technique de Ruby. En quelques échanges de coups, Ruby avait remporté la victoire.

Les applaudissements éclatèrent dans les gradins, et même Ninjiko se releva pour applaudir Ruby. La jeune fille de l'école du loup sourit humblement et s'inclina devant son adversaire vaincue.

L'arbitre annonça l'entrée en scène de deux jeunes combattants, chacun représentant une école différente. Tout à coup, la foule s'agita frénétiquement, criant et applaudissant. Les regards de tous se tournèrent vers l'entrée de la jeune femme, vêtue d'un gi bleu azur orné d'un symbole de loup. Elle avançait gracieusement, la tête haute et le regard perçant.

Yamcha observait attentivement la scène, son air pensif trahissant une certaine inquiétude. Lorsque la jeune femme, nommée Chasui, arriva à sa hauteur, elle s'adressa à lui avec une joie contagieuse :

- Hey petit frère ! Regarde-moi bien surtout !

Gokû et Krilin, étonnés, répétèrent en chœur :

- Petit frère ?!

Yamcha leva les yeux au ciel, exaspéré.

- Vous avez bien entendu... C'est ma grande sœur.

Les yeux de la foule étaient rivés sur la jeune combattante, Chasui, qui entrait sur le ring avec une grâce féline. Ses cheveux blonds en bataille encadraient son visage fin et anguleux, soulignant la beauté naturelle de ses traits délicats. Ses yeux en amande, d'un bleu profond, étaient bordés d'épais cils noirs qui mettaient en valeur la pureté de son regard. Son petit nez droit et sa bouche bien dessinée, ornée d'un sourire espiègle, lui ajoutaient un charme indéniable.

Son corps mince et athlétique était sculpté avec élégance, témoignant de son habileté et de sa discipline. Chacun de ses mouvements était gracieux et agile, comme si elle glissait sur le sol plutôt que de marcher. Elle se tenait fièrement, la tête haute, comme si elle était prête à affronter n'importe quel adversaire sur le ring, avec confiance et détermination.

Mais face à elle se tenait Ten Shin Han, souriant de façon arrogante, montrant son désintérêt envers sa jeune adversaire. Il ne prit même pas la peine de se mettre en position de combat lorsque l'arbitre donna le départ. Il attendit simplement la première attaque de Chasui pour l'esquiver d'un mouvement souple et élégant, comme s'il n'était qu'un simple spectateur du combat. Les coups suivants n'eurent pas plus d'effet, il les évita tous avec une facilité déconcertante.

Puis, tout à coup, Ten Shin Han se mit à attaquer. Il donna un coup de pied violent dans la tête de Chasui qui tomba en arrière, son nez commençant à saigner. À ce moment-là, Ten Shin Han sauta à pied joint sur son ventre, la faisant gémir de douleur. Elle essaya de se relever, mais il la saisit par le cou et commença à la frapper de coups de poing violents et rapides. Il était souriant, comme s'il prenait du plaisir à voir la jeune femme souffrir.

Le public était médusé devant tant de cruauté et d'arrogance. Yamcha hurlait, le visage rougi par la colère :

- Enfoiré ! Tu es un lâche !

Ten Shin Han, satisfait de voir Yamcha ainsi, continua à s'amuser avec Chasui, telle une souris entre les griffes d'un chat. Il ne cherchait pas à la vaincre, mais à la torturer. C'était sa petite vengeance envers Yamcha pour les paroles qu'il avait échangées avec lui plus tôt.

Mais l'arbitre, écœuré par la scène antisportive qui venait de se dérouler sous ses yeux, s'efforça de prendre les choses en main. Il s'avança sur le ring d'un pas ferme, sa voix résonnant dans les haut-parleurs :

- Stop ! Ça suffit, Mr Ten Shin Han. Chasui a perdu connaissance, vous remportez ce match.

Ten Shin Han se leva avec un sourire satisfait, ses yeux brillants de fierté. Il se tourna vers la foule, levant les bras en signe de victoire. Les sifflets de la foule résonnaient dans l'arène. Il y avait quelque chose dans l'air qui avait changé. Les regards des spectateurs étaient empreints de colère et de dégoût envers Ten Shin Han. Les mots "cruel" et "brutal" étaient murmurés à voix basse dans les gradins.

L'arbitre s'approcha de Chasui, qui était allongée sur le sol, inconsciente. Il se pencha sur elle, cherchant des signes de vie. Les secours furent immédiatement appelés pour venir en aide à la jeune femme. Yamcha la suivit dans l'ambulance en injuriant Ten Shin Han, promettant qu'il vengerait sa sœur pour ce qu'il lui a fait.

Pendant ce temps, dans les coulisses, Ten Shin Han venait tout juste d'entrer lorsque Gokû se dressa devant lui, le visage crispé et les dents serrées.

- Tu vas le regretter, espèce de grosse truite, grogna-t-il. Je vais te mettre KO quand on se battra !

Mais Ten Shin Han éclata de rire, comme s'il prenait plaisir à la colère de son adversaire. Chaozu, son acolyte, arriva à son tour à côté de lui. Ten Shin Han dit :

- Tu ferais mieux de te concentrer sur ta prochaine victoire, petit, si tu veux m'affronter, tu dois gagner deux matchs.

Pendant ce temps, Yûrin se remettait encore de son propre combat, à côté de Krilin et Tortue Géniale. Elle avait assisté impuissante à la brutalité de Ten Shin Han et ne pouvait s'empêcher d'être choquée par la scène à laquelle elle avait assisté. Elle savait que Ten Shin Han était un combattant impitoyable, mais elle ne l'avait jamais vu se comporter de manière aussi odieuse.

Après une pause de vingt minutes pour se remettre des émotions de ce match difficile à supporter, l'arbitre appela les deux prochains combattants.

Le premier à entrer sur le ring était Komeshi, un homme mystérieux vêtu d'une cagoule noire qui ne laissait apparaître que ses yeux pénétrants et perçants. Sa carrure était imposante, et il portait une longue cape noire derrière lui qui flottait au vent. L'air sombre et froid qu'il dégageait donnait des frissons dans le dos.

Face à lui se dressait Beni-Imo, un sumo gigantesque mesurant près de quatre mètres de haut. Il était vêtu d'un mawashi traditionnel de couleur rouge et blanc, qui soulignait la masse imposante de son corps. Ses bras étaient épais et musclés, tandis que sa peau était d'un teint bronze.

L'arbitre annonça le début du combat et les deux adversaires se mirent en garde. Komeshi avançait lentement, ses mouvements étaient fluides et silencieux. Il semblait en mesure de pouvoir esquiver les attaques de Beni-Imo, qui se déplaçait avec une certaine lourdeur.

Les premiers coups fusèrent, les deux combattants s'observaient, cherchant à déceler la moindre faille dans la défense de leur adversaire. Les coups se succédaient, mais personne ne parvenait à prendre l'avantage.

Komeshi se montrait agile, utilisant sa rapidité pour esquiver les coups de Beni-Imo, tandis que ce dernier tentait d'utiliser sa force brute pour écraser son adversaire. Cependant, il n'était pas assez rapide pour attraper Komeshi qui glissait entre ses bras musclés.

Ce fut finalement Komeshi qui prit l'avantage, frappant Beni-Imo avec une série de coups rapides qui le firent chanceler. Il profita de cette occasion pour porter un coup dévastateur qui projeta le sumo hors du ring.

Le public retint son souffle alors que l'arbitre annonça le prochain combat, opposant A-32, un jeune homme aux cheveux noirs vêtu d'un jogging et d'un sweat vert, à Lanfan, une jeune femme élégante portant une tenue de ville et ayant des cheveux bouclés violets.

Dès que le signal fut donné, A-32 fonça vers Lanfan, rapide et agressif. Il enchaîna rapidement les coups, tandis que Lanfan tentait de se défendre en évitant les attaques. Mais A-32 était déterminé, et finalement, avec un mouvement rapide et précis, il envoya Lanfan hors du ring.

Le public était abasourdi, ne s'attendant pas à un tel résultat aussi rapidement. A-32 était clairement un combattant doué, et il avait prouvé sa valeur lors de ce combat. Pendant ce temps, Lanfan se releva lentement, se massant le bras blessé, et quitta le ring, un peu honteuse de sa défaite rapide.

Le regard de Gokû brillait d'une détermination à toute épreuve, tandis qu'il faisait quelques mouvements d'échauffement pour se préparer à son prochain combat. Krilin, souriant, encourageait son camarade.

- Enfin à mon tour, s'enthousiasma Gokû. J'espère que mon adversaire est fort !

Krilin lui tapota l'épaule, encourageant son ami.

- Bonne chance Gokû, dit-il. Tu vas la défoncer !

Gokû leva les yeux vers le ciel, et inspira profondément, se concentrant sur son combat à venir. Il était prêt à affronter n'importe qui sur le ring, et déterminé à remporter la victoire.

Bulma, accompagnée de son amie Oolong, avait un sourire aux lèvres alors que le tour de Gokû approchait.

- Enfin c'est son tour! , s'enthousiasma-t-elle.
- Je ne vois pas qui pourrait le battre, renchérit Oolong, un petit cochon vêtu d'une salopette.

Tous les deux avaient confiance en la capacité de Gokû à remporter le combat. Ils observaient avec attention le jeune homme, qui se tenait prêt sur le ring, prêt à affronter son adversaire.

La silhouette de Kanemina, une jeune femme ronde aux cheveux roux, se tenait face à Gokû sur le ring. Elle arborait un gi classique de kung-fu de couleur rouge et paraissait concentrée, prête à en découdre. Après le coup d'envoi de l'arbitre, Gokû resserra son poing avec détermination et s'élança vers son adversaire. Sans perdre une seconde, il lui décocha un coup de poing ravageur dans l'estomac, faisant s'effondrer la jeune femme au sol.

Le public, subjugué par la rapidité et la force de Gokû, acclama le vainqueur. Gokû fit alors un V de la victoire avec les doigts en direction du public.

Après la victoire triomphante de Gokû, une pause fut annoncée avant les quarts de finale. Naveta s'installa confortablement dans un fauteuil en coulisse, et extirpa de son baluchon un bento méticuleusement préparé. Les différentes portions de riz, de légumes et de viande étaient joliment agencées et Naveta savourait chaque bouchée avec délectation, appréciant la qualité de la nourriture qu'elle avait soigneusement préparée pour elle-même.

Soudain, elle entendit une voix derrière elle. Elle se retourna pour voir Komeshi, la fixant avec un sourire narquois.

- Alors, Naveta, tu te régales ? lança-t-il d'un ton moqueur.
- C'est quoi ton problème ? Répliqua-t-elle.

Il éclata de rire, croisant les bras devant lui.

- Je sais pourquoi tu es ici, dit-il.
- Cause toujours, répondit Naveta.
- Brumefleur... J'ai entendu l'arbitre en parler.

Elle prit une bouchée, ignorant Komeshi. Il poursuivit :

- Tu es venue parce que tu crois que Son Gokû a détruit ton village, n'est-ce pas ?

Naveta faillit s'étouffer, regardant Komeshi. Comment pouvait-il savoir cela ? Elle tenta de paraître imperturbable.

- Et je suppose que tu es venu me dire que ce n'est pas vrai.

Sous sa cagoule, ses expressions étaient difficiles à percevoir, mais il répondit après quelques secondes :

- Oui. Oui, exactement. Son Gokû n'a pas détruit ton village.
- Et comment tu pourrais le savoir ? rétorqua Naveta, sceptique. J'ai des preuves. Je sais qu'il a détruit le château d'un certain Pilaf. Il est capable de se transformer en créature effrayante, je ne sais pas comment il s'y prend, mais il est capable de le faire. J'ai interrogé Pilaf et ses acolytes, j'ai eu du mal à y croire au début, mais il m'a montré des vidéos prises par ses drones.

Komeshi s'éloigna de quelques pas, dos à Naveta, puis se tourna de nouveau vers elle.

- Dis-moi, Naveta, as-tu déjà contemplé la pleine lune ? lança-t-il de façon énigmatique avant de la laisser seule.

Chapitre 4 : Peur aveuglante
Chapitre 5 : Roga Sennin
Chapitre 6 : La Duchesse
Chapitre 7 : La traversée du désert

[Dr642]

Joli chapitre ! Et très long, comme annoncé ! J'aime bien les réactions du public, qui est verbalement bien plus actif que dans DB (où on n'entend que la Z team et Tsuru Sennin).

Et bien le chapitre répond déjà à une question... Naveta est tout aussi larguée que Goku en ce qui concerne les Sayajins.

La psychologie de Chaozu est assez intéressante aussi. Il se sent depuis peu accepté du côté des "forts", et en profite pour se comporter comme Tien et Tsuru Sennin.

L'histoire se développe, et je suis curieux de voir comment les Terriens vont arriver à tenir tête aux Sayajins. Peut-être l'absence de ZPU ou de SSJ ? Peut être une affinité au Kaioken ? Il y a pas mal de possibilités à découvrir !

[Ladybug]

Merci beaucoup Dr642.

Contente que tu trouves la psychologie de Chaozu intéressante, j'espère continuer à pouvoir développer les personnages d'une façon originale

La suite arrivera bientôt, j'ai écrit une grosse partie

[Ladybug]

J'ai enfin terminé le chapitre 4 ! J'ai joué à l'intégrale de life is Strange, cela a été difficile de me concentrer sur l'écriture
Je mettrai bientôt les fiches de personnage des OC parce que je trouve que c'est pas facile de retenir les OC en début d'histoire dans les fanfics.

Chapitre 4 : Peur aveuglante

Dans l'arène du Tenkaichi Budokai, un cataclysme soudain et dévastateur fit trembler les tribunes, ébranlant les spectateurs qui, quelques instants auparavant, se délectaient des affrontements épiques. Le chaos et la terreur s'emparèrent de la foule, alors que la confusion régnait en maître.

Le vacarme des débris qui s'entrechoquaient, les hurlements poignants de souffrance et les pleurs de détresse se mêlaient en une cacophonie infernale, témoignant de l'horreur qui s'était abattue sur le lieu. Les corps inanimés jonchaient le sol, tels des pantins brisés, leurs membres disloqués et leurs chairs déchiquetées.

Les secouristes s'affairaient, tels des phares dans la nuit, tentant de sauver les blessés dans un tumulte chaotique. La situation était si déconcertante qu'il était difficile d'évaluer l'étendue des dégâts.

Dans la sérénité d'un repas partagé, les combattants ignoraient l'orage qui grondait au-dehors. Lorsque les échos du tumulte parvinrent à leurs oreilles, ils se levèrent d'un bond, l'inquiétude leur tordant les entrailles. Ensemble, ils se précipitèrent vers l'arène, animés par un mélange d'appréhension et de curiosité.

La scène qui se dévoila à eux était digne d'un cauchemar : des spectateurs paniqués, fuyant comme des oiseaux pris au piège, cherchant à échapper à la furie qui les pourchassait. Et au cœur de ce chaos, une dizaine de silhouettes encapuchonnées, funestes spectres qui déchaînaient des salves énergétiques sur la foule apeurée.

Les combattants, d'ordinaire si fiers et sûrs d'eux, se tenaient là, pétrifiés devant la tragédie qui se déroulait sous leurs yeux. Leur cœur se serrait à la vue des innocents pris dans cette tourmente.

Leurs mains tremblantes, leurs visages blêmes, ils se regardèrent, cherchant dans le regard de l'autre une lueur d'espoir, un fragment de courage pour affronter cette adversité. Les mots restaient suspendus, inutiles face à l'ampleur de la détresse qui les enveloppait.

Son Gokû sentit monter en lui une rage incontrôlable, ses poings se serrant avec une force inouïe. Les visages horrifiés des innocents, perdus au milieu de cette tragédie, provoquaient en lui une colère dévorante, une envie irrépressible d'intervenir.

- Je peux pas laisser faire ça ! hurla-t-il, laissant éclater sa fureur, avant de se jeter dans la masse pour affronter les sinistres individus encapuchonnés, prêt à tout pour protéger les victimes de cette abominable attaque.

De son côté, Naveta, tremblante de tout son être, ne pouvait détacher son regard des flammes et de la destruction qui l'entouraient. Cette scène de désolation faisait ressurgir en elle des souvenirs douloureux, comme un spectre du passé : la destruction de son village. Les images se bousculaient dans sa tête, ravivant ses peurs les plus profondes. Elle resta pétrifiée.

Krilin, les jambes tremblantes comme des feuilles dans le vent, était figé face à la scène d'horreur qui se déroulait sous ses yeux. Jamais il n'aurait imaginé être témoin d'une telle tragédie. Muten Roshi, voyant son élève en proie au désarroi, courut à ses côtés et l'interpella avec fermeté :

- Qu'est-ce que tu attends, Krilin ? Mets en pratique ce que je t'ai enseigné et va défendre ces pauvres gens !

Yûrin, se tenant les côtes, sentit l'élan de solidarité qui gagnait les combattants et décida de se joindre à eux. Elle s'écria avec détermination :

- Oui, nous devons y aller, ensemble ! Allez !

Muten Roshi et Yûrin, suivis timidement par un Krilin encore hésitant, se lancèrent dans la bataille.

Les autres combattants avaient déjà pris la fuite, ne laissant derrière eux que Naveta, figée sur place. Ten Shin Han et Chaozu se précipitèrent à ses côtés. Chaozu, intrigué par le sourire mystérieux de son ami, lui demanda :

- Dis, Ten Shin Han, pourquoi est-ce que tu souris ?

Alors, il éclata de rire.

- Le plan est en marche.

Ces mots prononcés, Ten Shin Han se tourna vers Naveta d'un air menaçant. Ses poings se serrèrent, et il s'approcha d'elle, laissant planer une tension palpable. Naveta, surprise, recula, cherchant à comprendre ce qu'il voulait.

Pendant ce temps, sur le mur jouxtant l'arène, Komeshi se tenait debout, les bras croisés. Silencieux et dissimulé sous sa cagoule, il observait attentivement la scène qui se déroulait en contrebas. Ses yeux perçants suivaient chaque mouvement, chaque geste, analysant la situation avec une précision redoutable.

Naveta, désormais dos au mur, ne pouvait plus reculer. Elle sentait la peur s'insinuer en elle, telle une ombre glacée. Ses yeux balayaient les alentours, cherchant désespérément une issue ou une aide providentielle. Mais les autres combattants étaient loin.
Ten Shin Han, toujours souriant, poursuivait son avancée, déterminé et sûr de lui. Chaozu, quant à lui, ne comprenait pas ce qui était en train de se passer.

- T... t'as un problème ou quoi ?! cria-t-elle en se mettant en position de combat.
- On ne doit laisser aucun survivant, chuchota-t-il.

Ten Shin Han, d'un geste vif et déterminé, lança un coup de poing en direction du visage de Naveta. Mais celle-ci esquiva habilement, et le poing de Ten Shin Han s'écrasa contre le mur avec une force incroyable. Un nuage de poussière s'éleva, laissant place à un amas de gravats.

La poussière retombait lentement, recouvrant les vêtements de Komeshi qui observait la scène depuis le mur. Agacé par cette situation, il décida de changer de point de vue pour mieux apprécier le combat. D'un bond gracieux, il s'éleva dans les airs et continua à surveiller la situation, les bras croisés.

- T'es taré ou quoi ? s'exclama Naveta, les yeux écarquillés face à Ten Shin Han. Le public se fait attaquer et toi, tu t'en prends à moi ?!

Ten Shin Han ne prononça pas un mot, se contentant d'arborer un regard déterminé. Sans crier gare, il lança un coup de pied sauté en direction de Naveta. Elle réagit rapidement, parant le coup avec force. Les os de ses doigts craquèrent sous l'impact, la douleur la faisant grimacer.

Au milieu du chaos et des explosions qui secouaient l'arène, Ten Shin Han pointa un doigt en direction de Naveta. Une lueur étincelante brilla à l'extrémité de son doigt. C'est alors qu'il remarqua une queue se délier de la taille de Naveta.

- C'est quoi ce truc ? s'exclama Ten Shin Han, intrigué et légèrement moqueur. T'es une erreur de la nature ou quoi ?

Il éclata de rire, puis s'écria avec assurance :

- Dodomp...

Cependant, avant même qu'il ne puisse lancer son attaque, Ten Shin Han ressentit un coup de pied fulgurant frapper son crâne, l'envoyant rouler au sol dans un nuage de poussière.

Yamcha apparut soudainement, tel un mirage, son visage arborant une expression farouche. Ses yeux se posèrent sur Naveta, un sourire confiant esquissé sur ses lèvres. Cependant, elle ne le reconnut pas tout de suite, encore troublée par les événements qui venaient de se dérouler.

- Allons, dit Yamcha. Tu as été plus coriace que cela lors de notre combat.

Naveta, pétrifiée par la peur, se sentit toutefois rassurée par l'intervention providentielle de Yamcha. Ten Shin Han, furieux, se releva, les yeux lançant des éclairs de colère. Chaozu, inquiet, se précipita vers lui en courant :

- Ten Shin Han, ça va ?!
- Dégage Chaozu, rétorqua Ten Shin Han, la voix tremblante de rage les yeux rivés vers Yamcha. Tu vas me le payer, espèce d'enfoiré.
- C'était pour ma sœur, répliqua Yamcha, un sourire confiant aux lèvres. C'est toi qui va payer.

Naveta s'empressa de saisir le gi de Yamcha.

- Non, il est trop puissant, protesta-t-elle. On n'a aucune chance contre lui.
- Il se passe quoi ici ? demanda Yamcha en regardant vers les tribunes.
- Je ne sais pas, répondit Naveta. On a rien vu, on était en train de manger quand ils se sont mis à attaquer la foule.

La colère gronda dans le cœur de Yamcha, une veine saillant sur sa tempe, prête à exploser. Mais alors qu'il s'apprêtait à se précipiter vers les tribunes où se trouvait Bulma, Ten Shin Han surgit brusquement devant lui.

- Où penses-tu aller comme ça ? provoqua-t-il, son regard inquisiteur se fixant sur Yamcha. On a un compte à régler, tous les deux.

Un frisson parcourut l'échine de Yamcha, mêlant colère et inquiétude face à la situation chaotique qui régnait dans l'arène. Comment pouvait-il s'attarder à régler des comptes personnels alors que la vie de Bulma, Puarh et de nombreux autres spectateurs, était en danger ?

- Dégage enfoiré, tu ne vois pas ce qui se passe sous tes trois yeux ?! s'emporta Yamcha, exaspéré par l'attitude de Ten Shin Han.

Mais le regard souriant de son adversaire ne flancha pas, bien au contraire.

- Oh que si, je le vois, répondit-il d'une voix calme, presque amusée. Mais cela ne nous empêche pas de régler notre affaire. Alors, es-tu prêt à te battre ?

Naveta restait immobile, tétanisée par la peur, ses jambes tremblantes sous le poids de l'effroi. Elle avait beau s'être entraînée sans relâche pour aiguiser ses compétences, jamais elle n'avait été confrontée à une situation aussi effrayante et dévastatrice. Les souvenirs douloureux de son village, réduit en cendres quelques mois plus tôt, tournoyaient dans son esprit, créant en elle une terreur profonde et durable.

Tout autour d'elle, le chaos régnait en maître. Les cris de terreur et les bruits sourds de l'affrontement se mêlaient en une cacophonie assourdissante, tandis que des corps inanimés jonchaient le sol, témoins silencieux de la tragédie qui se jouait. Pourtant, malgré la détresse de la situation, Naveta restait tétanisée, incapable de bouger ou d'agir.

Ses mains tremblaient convulsivement, ses yeux restaient fixés sur la scène macabre qui se déroulait sous ses yeux, comme si elle était en train de vivre un cauchemar éveillé. Tout ce qu'elle avait appris jusqu'à présent semblait soudain si futile, si inutile, face à l'horreur et à l'incertitude qui régnaient en maître.

Yamcha se tint droit, les jambes légèrement écartées, prêt à déchaîner toute sa force. Il se lança en avant, fonçant vers Ten Shin Han avec une vitesse ahurissante. Son poing siffla dans l'air, mais Ten Shin Han esquiva de justesse, se déplaçant avec une agilité incroyable.

Cela n'entama pas la détermination de Yamcha. Il enchaîna avec une série de coups de poing rapides, chacun sifflant avec une précision dévastatrice. Ten Shin Han esquivait et ripostait, mais Yamcha ne s'arrêtait jamais. Il enchaîna avec une combinaison de coups de poing et de coups de pied.

Sous les yeux de Naveta, Komeshi et Chaozu, les deux combattants échangeaient les coups, les mouvements devenant de plus en plus rapides et fluides. Chaque coup de poing de Yamcha créait une onde de choc dans l'air, tandis que chaque esquive de Ten Shin Han était gracieuse et calculée. Ils se déplaçaient avec une agilité incroyable, en un ballet brutal.

Ten Shin Han essayait de varier sa technique, utilisant des esquives imprévisibles pour déstabiliser Yamcha. Mais Yamcha ne se laissait pas faire.

Il se lança en avant avec une force accrue, ses poings frappant avec une brutalité foudroyante. Les mouvements devenaient de plus en plus fluides, de plus en plus rapides, alors qu'il enchaînait les coups avec une précision diabolique. Chaque coup envoyait une onde de choc dans l'air autour de lui, créant une ambiance électrique sur le ring.

Se souvenant du combat de Yamcha contre Naveta, Ten Shin Han bondit dans les airs avec une agilité hors du commun, flottant comme un oiseau majestueux. Il était clair que son intention était de défier Yamcha dans les airs, là où il était le moins à l'aise. Mais alors que Yamcha s'apprêtait à le suivre, Naveta, d'une voix tremblante, hurla :

- Non, ne le suis pas dans les airs !

Son cri retentit dans l'arène, mais la voix de Naveta fit perdre la concentration de Yamcha. Profitant de l’inattention de son adversaire, Ten Shin Han lançait une salve de ki avec son index, transperçant la cuisse droite de Yamcha.

Le guerrier chuta brutalement sur le sol, son menton frappant le sol avec un bruit sourd. Naveta pouvait sentir son cœur battre à tout rompre, ses mains tremblantes devant l'horreur de la situation. Yamcha gisait au sol, incapable de bouger.

Ten Shin Han se tenait fièrement dans les airs, regardant Yamcha avec un sourire carnassier, presque pervers.

Une flaque de sang se répandait à une vitesse effrayante autour de Yamcha qui hurlait de douleur, pendant que Naveta assistait impuissante à la scène. Ten Shin Han se posa au sol, son regard fixé sur la jeune fille. Chaozu, aussi effrayé qu'elle, restait bouche bée, ignorant ce que son ami était en train de faire.

- À ton tour, déclara Ten Shin Han.

S'approchant lentement de Naveta, il laissa échapper un sourire mauvais qui glaça le sang de la jeune combattante. Elle recula instinctivement, les yeux écarquillés d'effroi. C'est alors qu'une voix rageuse retentit derrière le guerrier.

- Ten Shin Han !

Il se retourna et découvrit Yûrin, les pupilles rougies par la colère, une veine saillante sur la tempe. Elle pointa du doigt les individus cagoulés qui se battaient contre les autres combattants.

- Pourquoi fais-tu cela, espèce d'enfoiré ! Ne me dis pas que tu es avec ces terroristes ! s'exclama-t-elle d'un ton accusateur.

Ten Shin Han sourit avec dédain.

- Oh, mais il semblerait que je vais pouvoir tuer la traîtresse ! Chaozu, immobilise-la !

Chaozu tremblait de tout son corps, tiraillé entre sa loyauté envers son ami et sa conscience. Il regarda Ten Shin Han droit dans les yeux, cherchant le moindre signe de compassion ou de doute. Mais rien. Le guerrier resta de marbre, impitoyable, attendant que son ordre soit exécuté. Les sourcils froncés, Ten Shin Han arborait un air autoritaire. Son regard était dur, implacable, et la pression qu'il exerçait sur le petit guerrier était palpable.

- Ne joue pas l'imbécile Chaozu, montre ta loyauté envers moi et immobilise Yûrin.
- J... hésita-t-il. Je... Tu vas la tuer Ten Shin Han ? Nous ne devrions pas...
- Je ne t'ai pas demandé ton avis, Chaozu, dit-il finalement d'une voix dure. Fais ce que je te dis, maintenant.

Chaozu hésita encore un instant, mais il savait que s'il ne se pliait pas à l'ordre de son ami, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses. Il ferma les yeux un bref instant avant de se résigner et de tendre la main vers Yûrin.
Yûrin hurla en direction de Chaozu, sentant l'hésitation chez son camarade des grues.

- Tu n'es pas comme ça, Chaozu ! cria-t-elle avec conviction. Il te manipule, tu n'es pas obligé de l'écouter !

Mais Chaozu secoua la tête.

- Maître Tsuru Sennin nous a toujours ordonné d'obéir à Ten Shin Han, rappela-t-il avec réticence.
- Je sais, mais Ten Shin Han a perdu la raison, tu vaux mieux que ça, rétorqua Yûrin, tentant de convaincre Chaozu de ne pas suivre aveuglément son ami. Regarde Yamcha, regarde sa sœur, il les a massacré sans aucun remord. Tu as vraiment envie de lui ressembler ?

Ten Shin Han ne sembla pas affecté par les paroles de Yûrin et haussa simplement les épaules, affichant un air détaché, presque arrogant.

Chaozu dirigea les paumes de ses mains vers Yûrin, exhalant une respiration profonde alors que ses doigts s'agitaient légèrement. Les membres de Yûrin se mirent à trembler, tandis que son corps tout entier s'immobilisait progressivement, comme pris dans une étreinte invisible. Elle tenta de se débattre, mais rien n'y fit. Chaozu avait réussi à la maintenir sous sa domination psychique, l'empêchant de faire le moindre mouvement.

- C'est admirable, Chaozu. Tu vas pouvoir intégrer les rangs du Red Ribbon, nous n'étions pas sûrs que tu en sois encore digne, déclara Ten Shin Han avec une lueur de satisfaction dans les yeux.

Yamcha, qui se tordait de douleur sur le sol, parvint à articuler péniblement:

- Le Red Ribbon... Alors, c'est avec eux que tu fricotes, sale enfoiré ?!

Naveta avait déjà entendu parler du Red Ribbon. C'était une organisation criminelle qui cherchait à prendre le contrôle du monde. Cette attaque soudaine devait être un acte terroriste visant à effrayer la population et à exercer une pression sur le royaume. La jeune fille de douze ans avait compris que cette bataille la dépassait de très loin.

Ten Shin Han mit un violent coup de pied dans les côtes de Yamcha. Son sourire insolent témoignait de son dédain pour Yamcha, qui gémissait de douleur sous la violence de son coup de pied. Sa voix grave résonnait dans l'air, chargée de menace et d'un mépris insondable.

- Ta gueule ! Tu ne mérites pas de parler. Tu n'es plus qu'un cadavre qui se traîne, un pantin sans vie, un poids mort inutile, cracha-t-il avec arrogance.

Il s'avança vers Yûrin, complètement immobilisée par la télékinésie de Chaozu. Mais alors qu'il allait la saisir, un violent coup de pied le propulsa en arrière, le faisant percuter le mur de l'arène. Il se releva, les vêtements couverts de poussière, un sourire narquois étirant ses lèvres.

- C'est le jour des attaques en traître aujourd'hui on dirait, soupira-t-il, ses yeux fixés sur Son Gokû qui venait de lui mettre le coup.

Soudain, une voix grave et imposante interrompit Ten Shin Han. C'était celle d'un vieil homme, qui se frayait un chemin entre les cadavres des spectateurs. Le maître des tortues était arrivé. Les vêtements déchirés, sans ses lunettes de soleil qu'il avait dû égarer durant la bataille.

- Et immobiliser une personne par télékinésie pour la tuer ? interrogea Muten Roshi, d'une voix calme mais ferme. Tu appelles ça une attaque réglo, Ten Shin Han ?

Le guerrier de l'école des grues soupira, agacé par cette intrusion impromptue.

- Qu'est-ce que tu veux, vieux schnock ? répliqua-t-il d'un ton cassant.

Ten Shin Han jeta un regard anxieux derrière Muten Roshi. L'île était dévastée, jonchée de cadavres et de décombres. Il ne restait plus personne de son côté, tous les soldats du Red Ribbon avaient été mis hors d'état de nuire par Gokû, Krilin et Muten Roshi. Il savait qu'il n'était pas en mesure d'affronter tous les guerriers à la fois, surtout avec Muten Roshi à leurs côtés. Un frisson le parcourut alors qu'il voyait sa situation désespérée.

Il tourna la tête vers Chaozu et lui lança un regard entendu. Sans dire un mot, le petit guerrier acquiesça. Yûrin comprit, et tenta d'ouvrir la bouche pour prévenir tout le monde, mais Chaozu l'en empêcha d'une simple pression mentale.

Tout à coup, Ten Shin Han leva les mains devant son visage et cria d'une voix puissante :

- Taiyoken !

Une lumière intense jaillit de son corps, aveuglant tous les guerriers sur place, à l'exception de Chaozu qui avait fermé les yeux à temps. Profitant de l'effet de surprise, Ten Shin Han et Chaozu s'envolèrent rapidement et prirent la fuite de l'île Papaye, laissant les guerriers dupés seuls.

Komeshi, qui avait observé la scène depuis les hauteurs, avait suivi Ten Shin Han et Chaozu sans se laisser tromper par la technique de Ten Shin Han.

Le silence s'abattit sur les guerriers, chacun d'eux regardant autour de lui l'étendue de la désolation. Yamcha, gisant sur le sol en train de se vider de son sang, brisa le silence en gémissant faiblement :

- V...vous devez retrouver Bulma et Puarh...Ils étaient dans le public...

Sa voix s'éteignit lentement, tandis qu'il perdait connaissance. Les autres guerriers restèrent immobiles un instant, frappés par la gravité de la situation. Puis, sans un mot, ils se mirent en mouvement, chacun cherchant à retrouver Bulma au milieu de la foule paniquée. Les cris et les pleurs résonnaient tout autour d'eux, s'ajoutant à l'atmosphère chaotique qui régnait dans l'arène.

_ _ _

La jeune femme était ligotée, plongée dans l'obscurité et l'humidité d'un endroit inconnu. Elle tentait de se libérer en vain, les mains liées par des chaînes de métal glaciales. Elle fixait les ombres indistinctes qui l'entouraient, essayant de comprendre où elle se trouvait. Mais tout à coup, un projecteur s'alluma, l'aveuglant momentanément. Et c'est alors qu'une voix lugubre retentit dans un haut-parleur, lui glaçant le sang et amplifiant sa terreur.

- Bonjour, mademoiselle Brief... Et bienvenue.

Chapitre 5 : Roga Sennin
Chapitre 6 : La Duchesse
Chapitre 7 : La traversée du désert

[broly97]

Salut ! Je viens de lire le premier chapitre et j'ai adoré. Particulièrement la façon dont tu décris les scènes, surtout en utilisant les sens des personnages (chose très difficiles). Très bon. Mon seul bémol par contre serait au niveau du format du texte qui, pour moi, ne facilite pas vraiment la lecture. J'entend par là qu'au lieu de sauter des lignes tout le temps après chaque description de scène, il serait préférable, selon moi, de condenser le tout en un paragraphe, au pire au lieu de sauter des lignes, tu vas simplement à la marge, puis tu saute une ligne à des moments plus opportuns comme un changement de point de vue ou une mini ellypse (du styles quelques heures/ minute plus tard"). Ce que parradoxalement tu as pourtant fait en toute fin de chapitre en racontant l'enchaînement des évènements (tu devrais conserver ce format lorsque tu décris l'environnement dans lequel évolue les personnages)

Voilà pour l'instant mon premier avis, bonne continuation

[Ladybug]

Salut Broly97, je te remercie. 😊
Tu as raison de me parler de ce défaut dans la mise en forme, je n'avais pas fait attention et en relisant ça se voit que je le faisais maladroitement à l'instinct, je vais appliquer ce que tu m'as conseillé pour le prochain chapitre !

Edit : Le prochain chapitre est déjà prêt ! Il viendra dans un jour ou deux étant donné que j'ai des chapitres d'avance .

[Ladybug]

Voici le chapitre 5 ! Plus court que les précédents, mais avec plus de 2500 mots, la taille m'a semblé correcte.
J'ai essayé d'améliorer le format en évitant les sauts à la ligne trop fréquents. J'espère que c'est plus agréable.

Chapitre 5 : Roga Sennin

Les sirènes stridentes des voitures de police, d'ambulance et de pompiers ébranlaient l'atmosphère de l'île Papaye. Des cris de panique et des pleurs déchiraient l'air, tandis que les secours s'activaient frénétiquement pour porter assistance aux victimes du carnage. Des corps inanimés jonchaient le sol, certains gravement blessés, d'autres déjà morts. L'odeur âcre et écœurante du sang et de la chair brûlée se répandait dans l'air, enveloppant tout le monde dans un malaise nauséeux. Les bâtiments étaient dévastés, les décombres jonchaient les rues, témoins silencieux de la violence et de la destruction qui avaient régné sur l'île. Les habitants, paniqués et traumatisés, cherchaient désespérément leurs proches, leurs voix s'élevant en un concert de lamentations.
Au milieu du chaos qui régnait sur l'île Papaye, un vieillard au teint hâlé s'avançait à travers les corps inanimés. Sa démarche était lente et assurée, malgré la canne qu'il utilisait pour soutenir son poids. Il avait un visage buriné, marqué par les année, et un turban blanc lui couvrait la tête, laissant échapper quelques mèches grises. Ses yeux bleus brillaient d'une lueur indéfinissable, à la fois calme et inquiétante. Il était vêtu d'un costume impeccable, agrémenté d'une cravate rouge qui faisait ressortir la blancheur de son col.
Il grimpa sur le ring du Tenkaichi Budokai, le silence régnait sur le lieu autrefois si animé. Les guerriers étaient partis, ne restait que quelques personnes qui s'affairaient à s'occuper des blessés. Son regard se posa sur une de ses élèves, Ruby, qui venait en aide à un médecin. Il décida d'aller la voir pour en savoir plus sur la situation.
Il s'approcha d'elle d'un pas décidé et lui demanda avec gravité :

- Que s'est-il passé exactement ma chère Ruby ?
- Maître Roga Sennin, répondit-elle d'une voix emplie d'émotion. Chasui a été blessée par Ten Shin Han. J'ai suivi l'ambulance. Je n'étais pas là lorsque l'attaque a été déclarée... je...
- Et Yamcha ? demanda Roga Sennin.
- Il était grièvement blessé, il doit être dans l'une des ambulances, répondit Ruby en baissant la tête.

Le maître se remit en marche, balayant la pièce du regard. C'est alors qu'il aperçut Muten Roshi, son vieil ami, en train de discuter avec quelques personnes. Il avait l'air fatigué, les vêtements déchirés. Roga Sennin se sentait coupable de ne pas avoir été là pour se battre à ses côtés. Il s'approcha de lui et lui donna un coup de canne léger sur l'épaule pour attirer son attention.

- Roga ! s'exclama Muten Roshi, surpris de le voir. Tu es toujours vivant, quelle surprise...

Roga répliqua en souriant ironiquement :

- Tu n'es pas le seul à avoir un phœnix de l'immortalité, vieille branche.

Mais la gravité de la situation reprit vite le dessus. Roga voulait des réponses.

- Que s'est-il vraiment passé ici ? demanda-t-il à Muten Roshi.

Ce dernier se tourna vers Naveta, qui était assise dans un coin, le visage enfoui entre ses genoux.

- D'après le témoignage de cette jeune fille, il semble que l'armée du Red Ribbon soit derrière tout cela, répondit-il finalement.
- Mmh... je savais que j'aurais dû m'en occuper personnellement, grogna Roga.

Mais Muten Roshi avait une autre information à partager. Plus préoccupante.

- Il semble que Tsuru Sennin soit impliqué. Ses élèves semblent faire partie du Red Ribbon également.

Roga jeta alors un regard interrogateur vers Yûrin, qui était assise non loin de là, l'air triste. Il remarqua son uniforme de l'école des grues.

- Celle-ci porte l'uniforme de l'école des grues, que fait-t-elle ici ? interrogea Roga.
- Eh bien, Yûrin s'est rebellée contre les autres élèves. Elle est différente, je ne crois pas qu'elle ferait du mal à qui que ce soit, tenta d'expliquer Muten Roshi.

Roga fixa Muten Roshi d'un air grave, les yeux pénétrants.

- Alors, tu as un plan ? demanda-t-il d'une voix empreinte de détermination.
- Un plan ? répéta Muten Roshi, l'air pensif.
- Oui, il va falloir agir, ils ont fait trop de dégâts aujourd'hui. C'est pour cette raison que Maître Mutaito nous a appris les arts martiaux. Protéger les gens. Nous avons une responsabilité.

Muten Roshi se caressa la barbe du menton, ses yeux voilés par la réflexion. Les souvenirs de son propre maître le submergère, le plongeant dans une douce nostalgie.

- Tu as raison, en effet, répondit-il finalement d'une voix grave. Nous devons agir.
- Alors, qu'est-ce que tu proposes ? insista Roga.

Muten Roshi réfléchit un instant avant de répondre d'un air décidé :

- Tu vas prendre mes élèves sous ton aile et je prendrai les tiens sous ma responsabilité. Ensemble, nous pourrons leur enseigner de nouvelles techniques, les préparer pour les combats à venir.

Roga songea à Yamcha, son élève, et hésita un instant.

- Dans ce cas, bonne chance avec mon élève, celui qui s'appelle Yamcha, finit-il par répondre.
- Oh, je l'ai déjà rencontré, il a l'air d'être un bon gars, bien qu'il soit dans un sale état, fit remarquer Muten Roshi.
- Il s'en remettra. C'est une tête dure, ajouta Roga, avec un léger sourire. Il avait quitté l'école pour devenir un bandit il y a quelques années, mais je crois qu'il est sur la bonne voie désormais.

Roga fixa Yûrin, qui était assise sur le fauteuil, l'air triste. Il hésita un instant avant de se tourner vers Muten Roshi et de lui demander :

- Que fait-on d'elle ?

Muten Roshi prit un instant pour réfléchir avant de répondre :

- Je pense qu'elle serait mieux avec toi. Tu es plus apte à la faire progresser et elle a encore beaucoup à apprendre.

Les deux maîtres regardèrent ensuite Naveta, qui était assise dans un coin, le visage entre ses genoux.

- Prends également cette jeune fille, dit Muten Roshi. Elle a vaincu Yamcha lors du tournoi et a du potentiel, mais elle s'est tétanisée pendant le drame. Elle manque de confiance en elle, et moi je ne suis pas un fin psychologue.

Roga acquiesça en silence, prenant note de la proposition de son ami.

- Parle-moi de tes élèves, demanda-t-il.

Muten Roshi prit une pause, réfléchissant à la question.

- Krilin est un jeune homme plein de potentiel, mais il peut parfois manquer de confiance en lui. Quant à Gokû, eh bien... C'est Gokû, il est unique en son genre. Mais il est honnête et courageux. Au fait, te souviens-tu de Son Gohan ?

Roga réfléchit un instant, avant de répondre.

- Oui, je me souviens. Il était l'un de tes élèves.

Muten Roshi hocha la tête.

- Exactement. Malheureusement, il est décédé. Son Gokû est son petit-fils.

Roga parut surpris, mais ne dit rien. Roshi poursuivit alors :

- Et les tiens ?

Roga réfléchit un instant, évoquant dans son esprit chacun de ses élèves avec soin avant de répondre :

- Chasui est un véritable rayon de soleil, toujours de bonne humeur et d'une grande motivation dans son travail. Quant à Ruby, c'est une élève déterminée, mais un peu tête en l'air. Elle a besoin d'être recadrée régulièrement, mais elle est très talentueuse. Et puis, il y a Yamcha, comme tu as pu le constater, il a un caractère bien trempé, mais c'est celui qui possède le plus de potentiel selon moi.

Un léger sourire ironique se dessina sur les lèvres de Roshi, qui ne manqua pas de répondre :

- Ça promet en effet.

Dans un coin de la pièce, Naveta sombrait dans une profonde réflexion. Elle se sentait idiote d'avoir été si impuissante lors de l'attaque. Venue dans l'espoir de se venger de Son Gokû, elle n'avait même pas été capable de se défendre pour sauver sa propre vie. Finalement, c'était Son Gokû lui-même qui avait retourné la situation en frappant Ten Shin Han. Elle avait certainement commis une erreur en l'accusant, elle se mit à douter de tout. Pourquoi serait-il le seul à pouvoir se transformer en singe géant ? Elle réfléchissait en se cognant légèrement la tête contre ses genoux. Elle cherchait juste un coupable et Gokû était la seule piste qu'elle avait, mais cela ne signifiait pas nécessairement qu'il était le responsable.
Le temps semblait s'être arrêté pour Naveta, qui restait plantée là, les yeux fixés sur le sol. Elle se rappelait cette question étrange posée par Komeshi, « as-tu déjà contemplé la pleine lune » qui semblait ne pas avoir de sens. Elle soupira finalement et se leva enfin. Elle s'approcha de Muten Roshi avec un respect palpable et s'adressa à lui d'une voix déterminée.

- Maître Muten Roshi, s'il vous plaît, entraînez-moi.

Roga Sennin et Muten Roshi se tournèrent vers la jeune fille avec étonnement. Roga s'approcha alors d'elle, posant sa main rassurante sur son épaule.

- Nous avons déjà discuté de ton avenir, jeune fille, déclara-t-il avec assurance. C'est moi qui t'entraînerai. Je suis Roga Sennin, le Maître du Loup.

_ _ _

Dans les décombres fumants, Son Gokû et Krilin scrutaient les gravats à la recherche de tout signe de vie. Leur quête désespérée les avait amenés à regarder les corps sans vie, à interroger les secouristes, mais aucun indice de la présence de Bulma ne s'était manifesté. L'espoir commençait à les abandonner.
C'est alors que Son Gokû sentit une odeur familière, une fragrance qu'il ne pouvait confondre avec aucune autre. Il s'élança alors vers un jeune cochon, allongé sur un brancard, dont le front était pansé.

- Oolong ! s'écria-t-il, la voix empreinte de soulagement. Tu es vivant !

Oolong, en larmes, leva la tête vers Gokû.

- Gokû ! répondit-il. Puarh est mort, je l'ai vu se faire désintégrer, et Bulma, elle...
- Où est-elle ?! l'interrompit brusquement Gokû, une lueur d'espoir dans les yeux.

Krilin, malgré son ignorance quant à l'identité de Bulma et Puarh, perçut l'émotion qui régnait dans l'air et demeura silencieux. Faiblement, Oolong leur répondit :

- Elle a été enlevée dans la confusion...

Gokû sentit alors une veine saillir sur sa tempe. Il hurla :

- Nuage magique !

Aussitôt, un nuage jaune se détacha des cieux et vint se placer près de Gokû. Krilin attrapa le Gi orange de Gokû et l'arrêta en lui disant :

- Attends Gokû ! protesta-t-il. Tu ne sais même pas où elle se trouve, arrête ! Nous devons d'abord en discuter avec Muten Roshi.

Gokû devait se rendre à l'évidence, Krilin avait raison. Ils se dirigèrent vers l'intérieur où Naveta se tenait en compagnie de Roshi et Roga. Gokû ne put s'empêcher de s'exclamer avec fébrilité :

- Bulma a été enlevée, Tortue Géniale. Faut que jla retrouve !

La nouvelle fit l'effet d'une bombe et même le sage Roshi en perdit son flegme.

- Bulma enlevée ? Par le Red Ribbon ? S'étonna-t-il.
- Y aurait-il quelque chose de particulier chez elle pour qu'on l'enlève au lieu de la tuer comme les autres ? interrogea Roga.
- Aucune idée, avoua Roshi.

C'est alors que Ruby, qui avait tout entendu, s'avança vers le groupe. Elle apporta un éclaircissement de taille :

- Bulma ? La petite amie de Yamcha ? C'est la fille du Dr Brief, le fondateur de Capsule Corporation.
- Tout s'éclaire maintenant, déclara Muten Roshi. Ils l'ont sûrement enlevée pour exiger une rançon.
_ _ _

Bulma agitait frénétiquement ses mains dans une tentative désespérée de se libérer de ses menottes de fer. Sa voix s'épuisait à force de hurler, mais elle n'entendait plus rien, sauf le bourdonnement constant du projecteur qui la fixait sans relâche. Les heures passaient et la jeune femme commençait à perdre espoir, quand un grincement sinistre la fit sursauter. Une porte métallique s'ouvrit, laissant entrer une ombre inquiétante. Un vieil homme aux longs cheveux blancs, vêtu d'une blouse blanche, entra dans la pièce en traînant un tabouret. Ses yeux bleus, durs et froids, semblaient vides d'humanité. Son visage était marqué de profondes rides, lui donnant l'apparence d'un fossile vivant. Une aura sombre et menaçante émanait de lui.
Le Vieil Homme posa son tabouret en face de la jeune femme prisonnière, sans un mot, avant de s'asseoir face à elle. Bulma eut un frisson d'horreur en imaginant les pires scénarios possibles de ce que cet être sordide pourrait lui infliger. Dans un réflexe de survie, elle tenta de protéger son corps, mais les menottes la maintenaient captive.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle, la voix tremblante.

Le Vieil Homme sourit d'un air malsain et lui répondit d'un ton glacial :

- Vous me connaissez mieux que vous ne le pensez, mademoiselle Brief.

Le vieil homme s'alluma une cigarette et observa la jeune femme, la faisant tousser en lui crachant de la fumée au visage. Il prit une inspiration et dit d'un ton monocorde :

- J'ai été impressionné par vos travaux, mademoiselle Brief. À seulement cinq ans, vous avez créé un pistolet à bioénergie éthéroplasmatique... Vraiment très impressionant.

Bulma releva les yeux et écarquilla ses prunelles bleues. Elle reconnut aussitôt l'homme devant elle : c'était le docteur Gero, celui-là même qu'elle avait vu dans les magazines scientifiques. Un sourire sardonique se dessina sur les lèvres du vieil homme.

- Il semblerait que vous ayez reconnu mon visage, commenta-t-il avec un ton glacial. Dans ce cas, les présentations ne sont pas nécessaires.
- Q... que voulez-vous ? bredouilla Bulma d'une voix fébrile.

Avec lenteur, il sortit de sa blouse une sphère de verre orange où deux étoiles rouges brillaient à l'intérieur.
La boule scintillait dans la paume du vieil homme, illuminant la pièce de sa lumière rougeoyante. Les étoiles qu'elle contenait semblaient observer la jeune femme avec une curiosité étrange. Bulma, ébahie, la contemplait avec des yeux ronds.

- Une Dragon Ball, constata-t-elle. Alors c'est pour ça ?

Le vieil homme sourit froidement.

- Vous avez été capable de rassembler les boules récemment, ça a attiré notre attention. Comment avez-vous fait ?

La voix glaciale du docteur Gero résonnait dans la pièce, faisant frissonner Bulma malgré elle. Elle tenta de garder son calme, mais la peur l'envahissait peu à peu.

Bulma observa le vieil homme en blouse blanche, à la recherche d'une réponse à ses questions.

- Si c'est pour ça que vous m'avez enlevée, il fallait le dire tout de suite ! s'exclama-t-elle. Je ne vais pas risquer de mourir pour ça !

Le docteur Gero sourit légèrement avant de répondre, d'une voix calme mais glaciale :

- Je m'en doutais un peu, mais je préférais m'en assurer.
- Vous voulez que vous aide à fabriquer un radar c'est ça ? Pas de problème ! Détachez-moi et je vous aiderez !
- J'en ai déjà créé un à vrai dire, mais il n'est pas assez précis. Ce n'est pas mon domaine de prédilection, votre aide serait la bienvenue.

Gero se leva et se dirigea vers la porte, satisfait de la tournure des événements.

- Je reviendrai vous chercher dans quelques heures.
- Attendez ! cria Bulma. Vous pouvez au moins m'allumer la lumière et éteindre ce projecteur qui me fait mal aux yeux ?

Le Docteur Géro ne daigna pas répondre. Il sortit sans un mot de la pièce en faisant claquer la porte métallique derrière lui. La pièce était froide et lugubre, et l'air y était lourd et étouffant. Bulma, les mains liées, était à nouveau plongée dans le silence, avec pour seul réconfort le bruit sinistre d'un liquide qui s'agitait autour d'elle. Elle était consciente que quelque chose d'affreux se tramait dans cette pièce, mais rien ne pouvait la préparer à ce qu'elle allait voir.
La lumière s'alluma enfin, dévoilant des dizaines de bocaux remplis d'un liquide bleuté, contenant des enfants en position fœtale. Mais ce qui était encore plus terrifiant, c'était leur apparence. Leurs corps étaient contorsionnés et leur visage était figé dans une expression de douleur éternelle. Les enfants avaient environs douze ans et leur queue de singe rappelait à Bulma celle de Gokû.
Le liquide boueux dans les bocaux laissait apparaître leurs membres tordus et déformés. Certains bocaux contenaient des enfants à l'apparence normale, tandis que d'autres semblaient monstrueux. Bulma se rendit compte que c'étaient des expériences ratées. Des larmes coulèrent sur ses joues alors qu'elle contemplait l'horreur de la situation.
Ces enfants, pris au piège dans ces bocaux, étaient condamnés à une existence douloureuse. Bulma comprit alors que le docteur Gero avait utilisé ces enfants pour ses expériences et en avait fait des cobayes. Elle se demanda combien de temps ils avaient passé dans ces bocaux, et si leur vie avait un jour été normale.

Chapitre 6 : La Duchesse
Chapitre 7 : La traversée du désert