Ca avait l'air vachement cool, en effet ^^ Par contre on voit que dalle sur tes images

M.A.X. 2 (PC, 1998)

Pourquoi j’aurais dû y jouer
Toujours très original dans mes découvertes, j’ai connu le premier M.A.X. (Mechanized Assault & Exploration, titre très inspiré s’il en est) chez mon cousin, à une époque où son ordi regorgeait de jeux vidéo ne demandant qu’à nous embarquer dans leurs aventures fantastiques. M.A.X., j’y ai très peu eu accès, mais le titre avait une identité suffisamment forte pour me hyper à fond : un jeu de stratégie en temps réel… mais en fait pas en temps réel, dans une ambiance futuriste glauque au possible, aux accents Mad Max très prononcés (ou devrais-je dire Mad M.A.X. pfouahahaouaha). J’ai adoré le climat délétère, mille fois renforcé par l’aspect statique -et tactique- du tour par tour. J’ai moins aimé la difficulté ultra corsée. J’avais réussi à convaincre mon cousin de me le prêter, et j’ai pris tellement de roustes que je lui ai rendu la semaine suivante. Mais ! Si j’avais eu vent de la sortie d’une suite deux ans plus tard, j’aurais voulu me lancer dedans tout seul comme un grand, histoire de ne pas me faire exploser dès les premières missions. Quoique, vu mon histoire tumultueuse avec les suites, hein…

Retour sur Expérience Fantasmée
Alors, qu’est-ce qu’on a là ? Déjà, la première grosse “nouveauté” prend la forme d’un mode temps réel. Comme pour n’importe quel autre RTS, quoi. D’ailleurs, cette option tellement originale a dû marquer pas mal de monde, parce que je n’ai trouvé aucune vidéo de gameplay en tour par tour. Je trouve pourtant que cet aspect forgeait tout le caractère du premier M.A.X. Pourquoi le rapprocher d‘un Command and Conquer, plutôt que de s’en démarquer ? Surtout avec un rythme si lent (faut voir les roquettes avancer moins vite qu’un Vélib avec deux pneus crevés). Décision marketing foireuse ? Sans aucun doute. Mais bon, si je veux du temps réel en 1998, je vais jouer à Total Annihilation ou à Starcraft, hein !
Bon, au niveau du contenu, on a le choix entre plusieurs camps dits d’humains, qui proposent les mêmes unités mais des bonus différents (un peu comme dans Age of Empires), et aussi une race d’Aliens biomécaniques beaucoup plus bourrine que toutes les autres factions. Du point de vue des unités : des robots, des tanks, des bateaux et avions plus ou moins blindés, sous-marins, véhicules rapides et lance-missiles surpuissants… je ne sais plus ce qui existait déjà dans le 1, alors disons que tout est nouveau, ça passera mieux. On construit notre base en la fournissant en électricité via des centrales (C&C style), et en raccordant les bâtiments… avec des câbles (SimCity style), et on active la production en masse d’engins militaires qui déboîtent tout (avec quelle ressource ? Je n’ai même pas fait gaffe, tiens). Il semblerait que pour éviter la victoire automatique qui se produit d’habitude lorsqu’on envoie dix mille troupes canarder les adversaires, un système assez subtil de radar ait été mis en place. Mais de ce que j’en ai vu, ça me semble plus chiant qu’autre chose à gérer, notamment parce qu’une voix-off répète “Enemy Detected” dès qu’un bout de carrosserie étrangère apparaît sur la carte. En gros toutes les quinze secondes, quoi.

L’ambiance et les graphismes, ça dit quoi ? Bon, bah, pas ouf non plus. Les décors rappellent un peu Total Annihilation, mais en moins beaux (plus récents d’un an pourtant). Ça ne me paraît pas beaucoup plus joli que dans M.A.X. 1, en fait, hormis au niveau de l’interface, qui envoie de belles vibes de Fallout, même si les deux jeux n’ont rien à voir. Peut-être un rapport avec le studio Interplay, qui a chapeauté les deux projets à des degrés divers, je crois. Et voilà, quoi. Le temps réel gâche toute l’atmosphère, je trouve. Si seulement je dénichais les vidéos de quelqu’un qui y a joué en tour par tour… je ne vais quand même pas me faire une playthrough moi-même, si ? Non, non, jamais, pas moyen !
Bon, au niveau du contenu, on a le choix entre plusieurs camps dits d’humains, qui proposent les mêmes unités mais des bonus différents (un peu comme dans Age of Empires), et aussi une race d’Aliens biomécaniques beaucoup plus bourrine que toutes les autres factions. Du point de vue des unités : des robots, des tanks, des bateaux et avions plus ou moins blindés, sous-marins, véhicules rapides et lance-missiles surpuissants… je ne sais plus ce qui existait déjà dans le 1, alors disons que tout est nouveau, ça passera mieux. On construit notre base en la fournissant en électricité via des centrales (C&C style), et en raccordant les bâtiments… avec des câbles (SimCity style), et on active la production en masse d’engins militaires qui déboîtent tout (avec quelle ressource ? Je n’ai même pas fait gaffe, tiens). Il semblerait que pour éviter la victoire automatique qui se produit d’habitude lorsqu’on envoie dix mille troupes canarder les adversaires, un système assez subtil de radar ait été mis en place. Mais de ce que j’en ai vu, ça me semble plus chiant qu’autre chose à gérer, notamment parce qu’une voix-off répète “Enemy Detected” dès qu’un bout de carrosserie étrangère apparaît sur la carte. En gros toutes les quinze secondes, quoi.

L’ambiance et les graphismes, ça dit quoi ? Bon, bah, pas ouf non plus. Les décors rappellent un peu Total Annihilation, mais en moins beaux (plus récents d’un an pourtant). Ça ne me paraît pas beaucoup plus joli que dans M.A.X. 1, en fait, hormis au niveau de l’interface, qui envoie de belles vibes de Fallout, même si les deux jeux n’ont rien à voir. Peut-être un rapport avec le studio Interplay, qui a chapeauté les deux projets à des degrés divers, je crois. Et voilà, quoi. Le temps réel gâche toute l’atmosphère, je trouve. Si seulement je dénichais les vidéos de quelqu’un qui y a joué en tour par tour… je ne vais quand même pas me faire une playthrough moi-même, si ? Non, non, jamais, pas moyen !

Un mot sur l’OST jamais écoutée
La bande-son nous vient de messieurs Rick Jackson (Warcraft 1, Blood & Magic, Fallout 2, Baldur’s Gate 1 et 2) et Ronald Valdez (qui a plus ou moins bossé sur les mêmes projets que Rick). Malgré leur CV des plus respectables, je n’ai jamais entendu parler d’eux. D’ailleurs, ils n’ont pas taffé sur M.A.X. 1, ce qui ne m’aurait pas permis de mieux les connaître pour autant, cela dit. Je n’ai aucun souvenir des musiques du premier, je vais donc encore moins comparer les deux jeux là-dessus que sur leur gameplay. Sans grosse surprise, on nous sert de la bonne tambouille bien sombre comme on en entendait partout à la fin des années 90. Mais eh, perso je ne m’en lasse pas. Surtout qu’on s’éloigne pas mal des canons sonores des RTS, où on nous impose souvent un rythme marqué, voire frénétique parfois. Là, on nage dans des nappes éthérées et flippantes, à peine dérangées par quelques percussions militaires qui ont la bonne idée de se faire très discrètes. On frise la musique expérimentale en plusieurs occasions, dans le bon sens du terme. Et au final je me dis : bah ouais, les morceaux sont taillés à fond pour le tour par tour, et pas pour le temps réel du tout. Je me vois totalement rester figé pendant un morceau entier, à contempler une armée adverse surpuissante qui a débarqué du brouillard de guerre au round précédent. Mais qui heureusement reste immobile, tant que je n’appuie pas sur le bouton “fin du tour”. On se croirait limite dans un jeu du style Myst en plus dark, plutôt qu’un jeu de stratégie. Ou dans une version contemplative de Terminator 2. Franchement, ça fonctionne ultra bien sur moi. La grosse réussite (la seule en fait) de ce jeu.
Bilan pas du tout argumenté
Pas sûr qu’en 1998/99, en pleine frénésie Starcraft et Age of Empires II, j’aurais réussi à vanter les mérites de ce M.A.X. 2 auprès des potes, surtout quand je vois qu’il fait presque tout moins bien que son prédécesseur. J’aurais probablement réussi à me la raconter un peu en m’improvisant expert des jeux futuristes de stratégie au tour par tour (quelqu’un en connaît un autre que ces M.A.X. ?), mais je pense qu’on m’aurait surtout soupiré au visage pour me faire taire. Parfois, il faut admettre qu’on fait les mauvais choix. Cette remarque des plus banales concerne autant les développeurs du jeu, que moi en choisissant d’en parler. Ça se sent que j’ai eu la flemme à fond sur cet article, ou quoi ? Ensemble, laissons donc ce titre sombrer dans l’oubli pour de bon. Même sur Steam, on n’a droit qu’à une version buggée, alors…
