Les chapitres sont très courts, je vais éviter de lancer des pavés de 4000 mots par chapitre cette fois.

Chapitre 1 : Le Roi Love
Le Vagabond marchait dans le désert depuis des jours, sans voir l'ombre d'une oasis pour étancher sa soif. Sa langue pendait tandis que sa peau verte suait à travers chaque pore. Les deux antennes sur sa tête tombaient devant ses yeux noirs comme les bras d'un saule pleureur. Sa gourde était vide. Il scruta les environs, ne voyant qu'un océan de sable. Sa vision s'obscurcit progressivement jusqu'à ce qu'il ferme les yeux sans même sans rendre compte.
Soudain, alors que le décor s'effaçait autour de lui, un dragon rugit comme pour l'appeler. Le Vagabond tendit les quatre doigts de sa main dans sa direction mais ce dernier s'évapora. Une gourde animée, dotée de bras et de jambes, apparut en dansant à l'endroit même où se trouvait le dragon un instant plus tôt. La gourde se moquait de lui en tirant la langue, puis elle se mit à pleurer. Le vagabond se retrouva ensuite dans un cercueil, avec la gourde comme unique témoin de son enterrement. Un prêtre en robe blanche s'approcha de lui avec tristesse et lui chuchota : "Si vous ne respirez pas, vous allez mourir. Alors respirez." Pendant ce temps, la gourde, qui avait sorti des pompons bleus, se mit à danser et crier de mille voix : "Respire, respire, respire !"
D'un bond, le Vagabond se redressa, trempé de sueur. Il se trouvait dans une chambre inconnue aux murs peints en rose, avec une fenêtre donnant sur un enclos avec des chameaux et des chevaux à l'intérieur. L'odeur de purin ne manqua pas d'attirer son attention.
Le Vagabond prit conscience de sa poitrine dénudée, son corps verdoyant ruisselant de sueur. Il aperçut un pichet d'eau sur la table de nuit et le vida d'un trait. Il se leva du lit et s'habilla avec sa tenue noire habituelle.
Soudain, une jeune femme entra dans la chambre, portant un plateau de fruits dans les mains. Elle était vêtue d'un voile blanc et d'une longue robe à carreaux.
« Dieu soit loué, dit-t-elle. Vous êtes vivant ! »
Le Vagabond attacha sa ceinture, où son sabre était rangé, et remarqua que sa gourde était pleine. « Merci... » murmura-t-il tandis qu'il se dirigeait vers la porte. Il passa près de la jeune femme sans prononcer un mot, mais elle le retint. « S'il vous plaît, ne partez pas... » implora-t-elle.
Agacé, il retira son bras de son emprise et la regarda droit dans les yeux.
« Je déteste qu'on me touche », déclara-t-il avec fermeté.
La jeune femme posa le plateau sur un meuble et fixa intensément le Vagabond de ses yeux bleus. « Je sais que vous êtes le Vagabond, et je sais également que le roi Love a mis un prix sur votre tête », déclara-t-elle. Il ne répondit pas et continua vers la sortie.
Alors qu'il s'approchait de la porte d'entrée, elle cria : « S'il vous plaît, nous avons besoin de votre aide ! » Il s'arrêta brusquement.
« Les hommes du roi Love vont bientôt arriver pour saisir notre ferme, je vous en supplie, aidez nous Vous êtes le dernier espoir du peuple, restez avec nous ne serait-ce que quelques temps, s'il vous plaît... » implora-t-elle.
Le Vagabond se retourna et posa son regard sur la jeune femme, une pluie de larmes déferlait sur ses joues. Il retroussa la manche de son vêtement, révélant une marque en forme d'étoile, et déclara : « Je suis maudit. J'ai peur de mettre votre vie en danger si je reste près de vous. »
La femme s'agenouilla et le supplia :
« Rien de pire ne peut nous arriver que de vivre sous le règne du Roi Love. Je vous en prie, vous devez rester. »
Le Vagabond resta silencieux un instant, puis il déclara : « Je regrette... » avant de partir sans se retourner.
Après avoir quitté la ferme, le Vagabond se balada dans le village, observant les marchands crier pour attirer les clients vers leurs échoppes où les prix étaient exorbitants. Ensuite, il quitta le village et trouva refuge sur un rocher dans le désert pour passer la nuit.
Le Vagabond fut réveillé par ses sens aiguisés lorsqu'il entendit des cris provenant du village. De là où il se trouvait, il reconnut la voix de la jeune femme qui l'avait sauvé. Le Vagabond se précipita vers le village à grandes enjambées, bondissant de toit en toit jusqu'à atteindre la ferme. Il s'introduisit par le grenier et observa la scène depuis le haut de l'échelle menant à la salle à manger. Deux hommes robustes, vêtus de tenues d'acier et armés de lourds marteaux, s'acharnaient sur tous les objets qu'ils rencontraient.
« Il n'y a que de la merde ici, ce n'est pas ça qui va payer ta dette », marmonnèrent-ils en continuant de frapper sans relâche.
« Mon mari est en mission pour le roi Love... Il reviendra avec la somme prévue, je vous en supplie, arrêtez ! » implora-t-elle d'une voix tremblante, essayant de les convaincre.
Les deux hommes en armure éclatèrent de rire, ignorant les supplications de la jeune femme. L'un d'eux fouilla les tiroirs à la recherche d'objets de valeur, tandis que l'autre se moquait d'elle.
« Ton mari ? Lequel ? Toute la région t'es passée dessus », lança-t-il avec mépris.
D'un bond, le Vagabond rejoignit la jeune femme et fixa les deux hommes de la garde royale. Avant même qu'ils ne puissent réagir, il asséna trois coups de poing à chacun d'eux. Les gardes s'effondrèrent bruyamment sur le sol. La jeune femme tenta de se jeter dans les bras du Vagabond, mais il la repoussa brusquement.
« Merci ! dit-t-elle. Vous m'avez sauvée... »
Le Vagabond tira une chaise et s'assit, pointant du doigt une bouteille de vin posée dans la cuisine sans prononcer un mot. La jeune femme s'empressa d'aller chercher la bouteille et deux verres, puis elle les posa sur la table avant de verser un peu de vin dans chacun des verres. Le Vagabond prit le sien et but une gorgée avant de reprendre la parole :
« Pourquoi avez-vous menti aux gardes du roi ? Personne d'autre ne semble vivre ici », questionna-t-il directement la jeune femme.
« Je n'ai pas menti. Mon mari est réellement en mission pour le roi. Il devrait rentrer prochainement avec l'argent pour payer les taxes. S'il n'y a pas ses affaires ici, c'est parce qu'il les a emportées. Nous n'avons pas grand-chose, vous savez... » répondit-elle en baissant les yeux.
« Et vous y croyez ? Vous pensez vraiment qu'ils vont se contenter de ça ? Vous êtes naïve. D'autres vont venir, et ils ne seront pas seulement deux », répliqua le Vagabond d'un ton dur.
La jeune femme sembla soudain inquiète. « Que voulez-vous dire ? »
« Je ne sais pas exactement, mais ils ne vont pas abandonner. »
Le Vagabond but une nouvelle gorgée de vin. « Je suis venu pour mettre fin au Royaume de Love. Je partirai demain matin. »
La Jeune Femme, ravie, s'installa à côté du Vagabond et ôta son voile, révélant ses cheveux d'un blond platine. Elle posa sa tête sur sa main et déclara : « Je suis heureuse... Je m'appelle Elasia, et vous ? Je ne peux pas croire que vous vous appelez Vagabond... »
Sans la regarder, le Vagabond termina son verre de vin d'un trait et répondit : « Je n'ai pas de nom. »
Elasia, surprise, leva les yeux au plafond comme pour trouver une solution. Puis elle sourit et dit : « Dans ce cas, je vais vous appeler Slak. »
Le Vagabond arqua un sourcil qu'il n'avait pas et se resservit un verre de vin. « Slak ? » interrogea-t-il.
Elasia hocha la tête. « Slak dans ma langue d'origine signifie 'Escargot', en référence aux deux antennes sur votre tête. »
Il soupira. « Faites comme vous voulez. »
Soudain, alors que le décor s'effaçait autour de lui, un dragon rugit comme pour l'appeler. Le Vagabond tendit les quatre doigts de sa main dans sa direction mais ce dernier s'évapora. Une gourde animée, dotée de bras et de jambes, apparut en dansant à l'endroit même où se trouvait le dragon un instant plus tôt. La gourde se moquait de lui en tirant la langue, puis elle se mit à pleurer. Le vagabond se retrouva ensuite dans un cercueil, avec la gourde comme unique témoin de son enterrement. Un prêtre en robe blanche s'approcha de lui avec tristesse et lui chuchota : "Si vous ne respirez pas, vous allez mourir. Alors respirez." Pendant ce temps, la gourde, qui avait sorti des pompons bleus, se mit à danser et crier de mille voix : "Respire, respire, respire !"
D'un bond, le Vagabond se redressa, trempé de sueur. Il se trouvait dans une chambre inconnue aux murs peints en rose, avec une fenêtre donnant sur un enclos avec des chameaux et des chevaux à l'intérieur. L'odeur de purin ne manqua pas d'attirer son attention.
Le Vagabond prit conscience de sa poitrine dénudée, son corps verdoyant ruisselant de sueur. Il aperçut un pichet d'eau sur la table de nuit et le vida d'un trait. Il se leva du lit et s'habilla avec sa tenue noire habituelle.
Soudain, une jeune femme entra dans la chambre, portant un plateau de fruits dans les mains. Elle était vêtue d'un voile blanc et d'une longue robe à carreaux.
« Dieu soit loué, dit-t-elle. Vous êtes vivant ! »
Le Vagabond attacha sa ceinture, où son sabre était rangé, et remarqua que sa gourde était pleine. « Merci... » murmura-t-il tandis qu'il se dirigeait vers la porte. Il passa près de la jeune femme sans prononcer un mot, mais elle le retint. « S'il vous plaît, ne partez pas... » implora-t-elle.
Agacé, il retira son bras de son emprise et la regarda droit dans les yeux.
« Je déteste qu'on me touche », déclara-t-il avec fermeté.
La jeune femme posa le plateau sur un meuble et fixa intensément le Vagabond de ses yeux bleus. « Je sais que vous êtes le Vagabond, et je sais également que le roi Love a mis un prix sur votre tête », déclara-t-elle. Il ne répondit pas et continua vers la sortie.
Alors qu'il s'approchait de la porte d'entrée, elle cria : « S'il vous plaît, nous avons besoin de votre aide ! » Il s'arrêta brusquement.
« Les hommes du roi Love vont bientôt arriver pour saisir notre ferme, je vous en supplie, aidez nous Vous êtes le dernier espoir du peuple, restez avec nous ne serait-ce que quelques temps, s'il vous plaît... » implora-t-elle.
Le Vagabond se retourna et posa son regard sur la jeune femme, une pluie de larmes déferlait sur ses joues. Il retroussa la manche de son vêtement, révélant une marque en forme d'étoile, et déclara : « Je suis maudit. J'ai peur de mettre votre vie en danger si je reste près de vous. »
La femme s'agenouilla et le supplia :
« Rien de pire ne peut nous arriver que de vivre sous le règne du Roi Love. Je vous en prie, vous devez rester. »
Le Vagabond resta silencieux un instant, puis il déclara : « Je regrette... » avant de partir sans se retourner.
Après avoir quitté la ferme, le Vagabond se balada dans le village, observant les marchands crier pour attirer les clients vers leurs échoppes où les prix étaient exorbitants. Ensuite, il quitta le village et trouva refuge sur un rocher dans le désert pour passer la nuit.
Le Vagabond fut réveillé par ses sens aiguisés lorsqu'il entendit des cris provenant du village. De là où il se trouvait, il reconnut la voix de la jeune femme qui l'avait sauvé. Le Vagabond se précipita vers le village à grandes enjambées, bondissant de toit en toit jusqu'à atteindre la ferme. Il s'introduisit par le grenier et observa la scène depuis le haut de l'échelle menant à la salle à manger. Deux hommes robustes, vêtus de tenues d'acier et armés de lourds marteaux, s'acharnaient sur tous les objets qu'ils rencontraient.
« Il n'y a que de la merde ici, ce n'est pas ça qui va payer ta dette », marmonnèrent-ils en continuant de frapper sans relâche.
« Mon mari est en mission pour le roi Love... Il reviendra avec la somme prévue, je vous en supplie, arrêtez ! » implora-t-elle d'une voix tremblante, essayant de les convaincre.
Les deux hommes en armure éclatèrent de rire, ignorant les supplications de la jeune femme. L'un d'eux fouilla les tiroirs à la recherche d'objets de valeur, tandis que l'autre se moquait d'elle.
« Ton mari ? Lequel ? Toute la région t'es passée dessus », lança-t-il avec mépris.
D'un bond, le Vagabond rejoignit la jeune femme et fixa les deux hommes de la garde royale. Avant même qu'ils ne puissent réagir, il asséna trois coups de poing à chacun d'eux. Les gardes s'effondrèrent bruyamment sur le sol. La jeune femme tenta de se jeter dans les bras du Vagabond, mais il la repoussa brusquement.
« Merci ! dit-t-elle. Vous m'avez sauvée... »
Le Vagabond tira une chaise et s'assit, pointant du doigt une bouteille de vin posée dans la cuisine sans prononcer un mot. La jeune femme s'empressa d'aller chercher la bouteille et deux verres, puis elle les posa sur la table avant de verser un peu de vin dans chacun des verres. Le Vagabond prit le sien et but une gorgée avant de reprendre la parole :
« Pourquoi avez-vous menti aux gardes du roi ? Personne d'autre ne semble vivre ici », questionna-t-il directement la jeune femme.
« Je n'ai pas menti. Mon mari est réellement en mission pour le roi. Il devrait rentrer prochainement avec l'argent pour payer les taxes. S'il n'y a pas ses affaires ici, c'est parce qu'il les a emportées. Nous n'avons pas grand-chose, vous savez... » répondit-elle en baissant les yeux.
« Et vous y croyez ? Vous pensez vraiment qu'ils vont se contenter de ça ? Vous êtes naïve. D'autres vont venir, et ils ne seront pas seulement deux », répliqua le Vagabond d'un ton dur.
La jeune femme sembla soudain inquiète. « Que voulez-vous dire ? »
« Je ne sais pas exactement, mais ils ne vont pas abandonner. »
Le Vagabond but une nouvelle gorgée de vin. « Je suis venu pour mettre fin au Royaume de Love. Je partirai demain matin. »
La Jeune Femme, ravie, s'installa à côté du Vagabond et ôta son voile, révélant ses cheveux d'un blond platine. Elle posa sa tête sur sa main et déclara : « Je suis heureuse... Je m'appelle Elasia, et vous ? Je ne peux pas croire que vous vous appelez Vagabond... »
Sans la regarder, le Vagabond termina son verre de vin d'un trait et répondit : « Je n'ai pas de nom. »
Elasia, surprise, leva les yeux au plafond comme pour trouver une solution. Puis elle sourit et dit : « Dans ce cas, je vais vous appeler Slak. »
Le Vagabond arqua un sourcil qu'il n'avait pas et se resservit un verre de vin. « Slak ? » interrogea-t-il.
Elasia hocha la tête. « Slak dans ma langue d'origine signifie 'Escargot', en référence aux deux antennes sur votre tête. »
Il soupira. « Faites comme vous voulez. »