Concours d'écriture: écrivez la suite de...

Vous retrouverez ici les différents événements et concours que vous auront préparé les animateurs. N'hésitez pas à participer, plus on est de fous, plus on rit !

Messagepar RMR le Dim Mars 09, 2008 23:13

Je viens de me lire les trois histoires avec un grand plaisir. Content d'avoir découvert trois façon de poursuivre mon petit trip!

L'histoire de Tango_down est celle qui se rapproche le plus de ce que j'avais imaginé avec un tel début. Une personne exceptionnelle qui se démarque. Dommage que cette personne s'isole, ne considère que des ennemis autour de lui (les deux garçons de sa classe) et ne fasse finalement usage de ses pouvoirs pour affecter son environnement que par accident ou à la fin, une fois qu'il a perdu son self-contrôle. On ne découvre pas vraiment ce qu'il aurait fait de ses pouvoirs avant de le savoir de manière brutale, en devenant un prince de la destruction.

L'histoire de Salagir est celle qui m'a le plus surpris. La mise en place d'une "mission", le danger omniprésent, l'importance de la prudence et de la ruse. Tout est très bien ficelé (et je trouve personnellement que les nuits en boîte de nuit sont pleine de sens, contrairement à TRUNKS, car il n'y a pas beaucoup d'endroits bondés de nuit). Il est vrai que les détecteurs de dragon ball arrivent de nulle part... Comment certains s'en sont procurés? L'arbitre? Pourquoi n'en donne-t-il pas à chaque participant? C'est mon histoire préférée.

L'histoire de Thibarik est celle qui m'a le plus gêné. Dès le début, les informations que j'ai mis pour l'introduction sont rejetées en bloc. Plus de queue. Plus de pierres brisées par une force surhumaine. L'histoire est agréable, mais ce n'est pas ce que j'attendais. Certes, la "saïyenisation" aurait pu être illusoire s'il n'y en avait aucun signe apparent pour les autres. Mais j'ai pourtant bien montré qu'il avait mangé plus de nourritures qu'un estomac ne peut physiquement en contenir sous les yeux de sa famille et des gens du restaurant. Assez déçu, finalement. Mais en excluant l'introduction que j'ai donné, l'histoire est très bien écrite et le final touchant.

Ce concours n'a pas su tenir ses dates (...), mais le résultat est plaisant. Ca valait la peine d'attendre, il me semble. Merci aux candidats et aux juges.
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Messagepar asm75 le Lun Mars 10, 2008 14:00

Je viens de lire les 3 fanfics et ne peux que tous vous feliciter.
Les 3 histoires sont vraiment de qualités et, malgrés une base commune, ne se ressemblent pas.
Mention spéciale a la fic de Thibarik,ma préférée, la plus originale et celle ou la dimension psychologique et les bouversement psychiques dus a l'apparition des pouvoirs est la plus creusée.
En espérant que des concours du meme genre soient organisés par la suite...
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Messagepar Salagir le Mar Mars 11, 2008 1:58

Je suis pas juge mais j'ai envie de donner mon avis sur ces fanfics. Mais d'abord je vais répondre aux interrogations sur la mienne.

En re-lisant ma fanfic juste après la première, ça m'a fait bizarre. Je déconseille grandement de toutes les lire à la suite !
J'ai trouvé que ma fic allait à 100 à l'heure et devait être peu compréhensible, voire baclée. Accessoirement j'ai revu des fautes de frappe ridicules, ce qui m'énerve au plus haut point (je m'étais bien sûr relu, deux fois)

En ce qui concerne la boite de nuit, je la trouve aussi assez hors sujet. Les passages descriptifs sur les gens étranges que le héros croisent, surtout le délire avec la fille qui drague le héros, me semblaient de trop, et je comptais les enlever, mais Mazzu m'avait dit que c'était son passage préféré, alors...
D'un autre côté j'ai beaucoup aimé raconter cette ambiance étrange et ces gens décalés, pour la plupart peu fréquentable, mais pas obligatoirement méchants, comme le témoigne notre vampire.

En ce qui concerne "lestat", j'ai intégralement réécris ses textes presque au dernier moment. Je suis content du résultat final mais ses mots semblent quand même forcés. Mais après tout, il joue bien un "rôle permanent" ce gars.

En ce qui concerne les détecteurs, je me suis trouvé dans une impasse. D'où viennent-ils ? Est ce que l'arbitre en aurait donné à une 8e personne transformée ? Bref toute explication étant obligée de compliquer l'histoire, j'ai fais l'impasse dessus. Mais il fallait que je les places, sinon une boule aurait obligatoirement été cachée quelque part pour ne jamais être trouvée.

En ce qui concerne les "puissants" qui ont instauré ce jeu, il était évident qu'aucune info ne serai révélée. C'est une nouvelle, c'est court donc il faut se concentrer sur l'état présent. Vu la complexité des pouvoirs mis en oeuvre pour réaliser ceci, les "puissants" sont obligatoirement à l'origine très poussées : aliens, Dieux... or ils n'ont pas leur place dans cette histoire.
Pour ceux qui veulent absolument une réponse, la voilà : les "puissants", ce sont Moi et RMR, qui ont créé cette histoire.

J'espère que vous avez remarqué que le prénom du héros a toutes les consones de RMR :) C'est un vrai prénom et je suis content de l'avoir trouvé ;p


Les autres fics
C'est très cool, car les 3 fics sont très très différentes dans le style et l'action.

SPOILERS

fic Tango Down
Très détaillé voire lent, le mystère est très présent. On ne saisit pas l'intensité assez vite, car tout se déroule en fait de façon très soudaine lorsque le héros est mis en joue dans la foret.
Les passages de vide qui ne racontent pas les meurtres des deux lycéens (qui sont fait exprès -pour San999 qu'à pas compris ;p ) sont une bonne idée mais le pb c'est qu'ils sont justement trop vide. Un double saut de ligne ne suffit pas à comprendre que du temps c'est passé, et dans les deux cas j'ai eu l'impression de sauter un passage (mais aucune inquiétude, je n'avais jamais suspecté ce qu'il s'était passé), surtout pour le retour en foret. "bah il a déjà raccompagné l'autre? ah bon"
Au final je trouve l'idée de l'histoire très bonne : alors que le héros joue à s'entrainer et se maitriser, comme voulait le faire le miens, il ne se maîtrise jamais et à la place, laisse parler ses basses pulsions meurtrières, envers des gars qui ne le méritaient vraiment pas.
Bref, le réveil du saiyen bestial, très bon.
Par contre la fin je l'ai trouvée trop rapide. Ce n'est pas le fond qui m'a dérangé, mais la forme. Le héros tombe dans la foret puis deux lignes de texte plus tard l'armée entière le tient en joue chez lui. Et puis il n'a plus de queue et puis il se transforme en SSJ. Deux éléments de trop pour moi.
En effet le SSJ c'est la grand colère du Saiyen qui a parfaitement réussi à se maitriser : froid, calme. Même broly est froid et calme la plupart du temps. Le héros ne l'est pas, il est comme goku bébé. Le SSJ n'était pas nécessaire pour la scène finale. Une transformation en singe géant à la rigueur, mais ce n'était pas facilement faisable sans lune.
Pour finir, le changement de point de vue le temps d'un paragraphe, m'a moi beaucoup choqué. C'était intéressant mais un lecteur ne s'adapte pas aussi facilement après une fanfic entière à la même personne.

fic Salagir
Quel style ! Quel beauté ! Quel fanfic magnifique ! :)

Bon sans déconner, on pourra reprocher à cette fic d'être assez bordélique en fait.
Les scènes se suivent et ne se ressemblent pas, car l'auteur a mis beaucoup de temps à inventer son histoire, écrivant le début quand même.
Tous les délires du héros au début, seul, n'ont pas d'intérêts puisqu'ils sont vite remplacés par la vraie histoire.
Alors que le héros s'enfonce dans une routine (sport, centre commercial, boite, sport...) on ne voit chaque lieu qu'une fois et du coup la fin arrive trop vite.
D'ailleurs je tiens de l'auteur lui-même que le combat "final" devait en réalité vite s'arrêter sur la fuite des gentils, et que plus tard le vrai combat arriverai. Afin de donner plus de corps à leur routine, montrer leurs améliorations à l'entrainement, peut être reparler de Lestat, et avoir une fin plus élaborée.
Mais qu'il a préféré raccourcir. Puisque de toutes façons il faudrai des années au héros pour s'approcher de la force de ce "broly", le dbz power-up sans raison n'étant pas ma tasse de thé (qui a dit "Hanasia"?).

fic Thibarik
Monsieur joue l'ascenseur émotionnel. Dès les premières lignes on rejette l'histoire de base en faisant disparaitre la queue. Mais contrairement à RMR, je trouve ça bien.
En effet le sujet des hallucinations du héros est intéressant, et bien traité, puisque j'ai souffert pour le héros dans toute la lecture, l'imaginant parfaitement (maudite soit mon imagination visuelle!) debout dans la classe et fulminant, sous le regard de 30 personnes le prenant pour un dégénéré.
J'ai eu mal pour lui, à chaque paragraphe, et sur ce point la fic est très réussie. Lorsqu'il rencontre Gohan dans les airs, le texte plein de joyeuseté est extraordinairement dépressif puisqu'on sait qu'en réalité, le héros est en train de se jeter au sol et que la chute va être dure.
On pourrait effectivement trouver qu'il est trop clair trop vite que le héros hallucine, mais l'histoire ne cherche pas à faire de mystère là-dessus. On accompagne juste la lente descente aux enfer du héros.
Un juge a trouvé que tu utilisais des mots trop argotiques ou grossier, je ne suis pas d'accord. Le narrateur est mal dans sa peau et dégoûté de la vie, il parle comme il parle.
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Messagepar Tango_down le Mar Mars 11, 2008 4:37

Bon en discutant avec San je me suis rendu compte qu’on pouvait passer à côté de beaucoup de détails dans ma fic, on m’a proposé de les expliquer, chose que j’ai jugé pourquoi pas utile de faire.
Donc bon, je lève le voile sur le mystère qui entoure le récit, et apporte quelques éclaircissements en plus qui permettront de saisir l’histoire dans son ensemble.


/ !\ ATTENTION SPOILER / !\


Naoshige :

Naoshige est le dernier des trois enfants de la famille Adachi. Il est encore un jeune adolescent bien qu’approchant bientôt de sa majorité, et étudie au lycée.
Dans la famille Adachi, la mère a toujours porté ses espoirs sur les épaules de l’aîné Nakahira et sur celles de sa sœur Narumi, ne se préoccupant peu de Naoshige le petit dernier. Celui-ci a toujours ressenti une certaine jalousie envers ses aînés, croyant toujours qu’ils étaient davantage aimés par leur mère. Naoshige grandira avec ce sentiment de manque d’affection, et son adolescence passe par une crise en silence, où il finira par se replier complètement sur lui-même. Sans s’en rendre compte, il sombre peu à peu dans une sorte de dépression, s’isole, si bien qu’au lycée, il n’a pas d’amis. Il ne considère les autres que comme une masse de gens insignifiants, parfois comme des moutons tous calqués sur le même moule.
Naoshige vit beaucoup dans ses pensées, le récit qu’il nous fait vivre de l’intérieur se base beaucoup sur les gestes et les expressions des visages plutôt que sur les paroles. A ce sujet, il ne parle que très peu, les dialogues engagés dans le récit ne se font qu’à une voix, d’où l’absence de « dit-il », « fit-elle », etc car on devine pratiquement toujours que c’est l’interlocuteur qui parle, sauf à 2-3 exceptions près.
Chez lui, tout est également centré autour de lui-même et de son ego, si bien qu’il en développe une sorte d’égocentrisme poussé à l’extrême bien que parfois inconscient. Le fait qu’il ignore la brûlure de sa mère, qu’il en oublie presque d’aller la voir une dernière fois avant de partir, et que l’idée d’aller aider les gens au moment de l’accident (il est le seul à courir dans le sens inverse de la foule qui se rue sur les lieux) ne lui frôle même pas l’esprit, tout cela pour la simple et unique préoccupation de son retard, et du stress d’avoir à régler une longue période d’absence avec laquelle il a joué avec le feu.
En effet, Naoshige sèche beaucoup les cours (d’où la sensation de froid sur sa chaise qu’il retrouve après une longue absence), il imite la signature de sa mère sur les bulletins d’absence (ce qui retient l’attention de sa prof) en prétextant des maladies, connaît parfaitement les raccourcis pour sortir du lycée en douce. Sur le plan scolaire il connaît beaucoup de difficultés ayant du mal à se motiver pour travailler.
Les pouvoirs de saiyen se retrouvent donc entre les mains d’un être fragile… qui pense cependant au départ être une chance qu’il a reçu pour lui donner enfin l’opportunité « de s’exprimer et montrer aux autres qui il est réellement », citation qu’on retrouvera à la fin, qui finira par prendre finalement une tout autre résonnance.
Naoshige a du mal à contrôler ses pouvoirs au début, il brise involontairement la table en tapant du poing lorsque sa mère parle de son manque de maturité, et est également à l’origine de l’accident du bus en laissant échapper sa colère sous la forme d’un kiaï.
Shoji on l’a compris réunit énormément de qualités chez une même personne, son portrait nous prête même à dire que c’est un type bien (il ne cède pas à toutes les filles qui lui courent après, il invite Naoshige à s’entraîner avec lui). Pourtant, Naoshige éprouve une haine contre lui tout simplement parce qu’il est l’archétype de la perfection chez une personne, à la fois sur le plan physique et intellectuel, à qui tout réussit. Shoji est son total opposé, il ne conçoit simplement pas qu’un être comme lui puisse exister.
Le meurtre de Shoji a lieu dans le gymnase à l’heure du déjeuner. Le récit s’interrompt lorsque Naoshige s’apprête à partir. En réalité, il ne supportera pas le dernier ricanement moqueur de Shoji, et acceptera finalement de s’entraîner avec lui. L’entraînement dégénèrera assez vite, Naoshige se défoulant sur lui en finissant par le tuer. Il tente par la suite de tout effacer, quand le récit reprend, on le retrouve d’ailleurs forcé à utiliser les toilettes horribles du gymnase pour se faire, un indice que j’ai laissé, tout comme lorsqu’on apprend que les autres ne vont pas tarder à arriver, ainsi que l’heure qu’il donne au britannique sur le parking (13h15 alors qu’il devait être 12h15 lorsqu’il arrive au gymnase).
Kazuki quand à lui partage quelques similitudes avec Naoshige, il a un côté assez marginal, il est en fait le cliché de l’adolescent qui se perd dans l’addiction que ce soit de substances ou de jeux vidéos, et connaît lui aussi des difficultés scolaires, à la seule différence qu’il arrive malgré tout à s’exprimer et faire part de son intelligence, chose dont est incapable Naoshige, ce qui finalement frustre ce dernier. Kazuki d’autre part est devenu ami avec Shoji, raison de plus pour que la haine de Naoshige se propage aussi sur lui.
Son meurtre est quand à lui davantage prémédité, Naoshige qui retrouve la parole pour proposer à Kazuki de le raccompagner, en affirmant avoir peur lui aussi de marcher seul dans la rue le soir (chose en réalité totalement fausse), n’a qu’une seule intention, le faire disparaître à l’aurée de ce bois qui longe une route obscure.
Le parti pris de sauter le récit des 2 meurtres a plusieurs raisons, la première est que cela permet d’aboutir à une chute soigneusement élaborée à la fin de l’histoire, d’autre part, il faut rappeler qu’il s’agit d’un récit à la 1ère personne, un récit subjectif donc par définition, Naoshige qui se remémore cette journée qui a bouleversé sa vie peut faire le choix de ne pas repenser précisément à ces 2 évènements dans leurs détails, et passer dessus, une manière aussi de se déculpabiliser, en ignorant l’existence de ce qu’il s’est réellement passé.
Naoshige pensait quelque part résoudre ses problèmes en faisant disparaître ces 2 personnes, que personne ne saurait ce qu’il leur est arrivé, il se croyait inconsciemment au dessus de tout avec ses pouvoirs de saiyen, ne réalisant pas la portée de ses actes. L’intervention du britannique le ramène subitement à la réalité, face à la loi, face à sa monstruosité (il se fait appeler « monstre »), face à sa déperdition par rapport aux autres humains.
Malgré tout, il simule la peur pour parvenir à lever sa main en direction du britannique et s’en débarrasser. Il est projeté en arrière par les rafales de tir, se croyant atteint, mais finira par se réveiller en s’apercevant qu’il n’a rien.
Il revit profondément sa journée en dormant, et croit au matin grâce également au concours de quelques coïncidences à un cauchemar, ce qui le rassure, Mais la réalité finit par le rattraper lorsque sa mère lui parle du linge tâché de sang séché. La scène qui se dégage, où le temps semble s’arrêter, où chacun de ses sens se fait ressentir, et où il se rappelle d’un souvenir d’enfance, n’est qu’un pressentiment que c’est le commencement de la fin. Cela ne tarde pas à se confirmer.
La mort de sa mère enlacée contre lui, qui est aussi une atteinte à son égo, participe à sa transformation en super saiyen.

Plus tard, on peut penser que les autres membres de la famille de Naoshige seront capturés par les autorités, pensant qu’ils pouvaient leur dévoiler l’origine de ce démon, ses secrets, ou qu’ils possédaient eux-mêmes ces pouvoirs. Apeurés, ils finiront pas commettre des atrocités à leur égard, ceux-ci finiront par en mourrir. Naoshige n’aura alors plus aucune considération envers l’humanité, et entamera son extermination.

A travers Naoshige, ce n'est pas seulement la fragilité de l'être humain qui s'exprime mais aussi les failles de l'humanité toute entière dans sa réaction face à l'étranger, à ce qui est différent.


La famille et l’officier Winters :

La mère de Naoshige n’a pas de travail et reste à la maison pour s’occuper de sa famille. Son père est très absent absorbé par un travail pesant qui l’empêche de voir souvent sa famille.
Nakahira, l’aîné, est étudiant en médecine (d’où l’anecdote sur les pâtes qui collent, que m’a confié une amie), c’est d’ailleurs à lui que fait appel Narumi à propos de la brûlure de la mère. Cette dernière entre autre s’est orientée plus ou moins dans la même voie que son frère.
Shoji Kawada est le fils d’une japonaise et d’un britannique, c’est pourquoi il se fait désigner par le terme de gaîjin. Son père, l’officier Winters, est un ancien membre des forces spéciales britanniques, les SAS, dont on peut lire la devise « Who dares wins » sur son uniforme, avec la description du badge qui l’accompagne ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Special_Air_Service ). N’étant plus membre actif de l’unité, car approchant d’un âge avancé, il a été envoyé de son propre vœu au Japon où il exerce désormais en tant qu’officier instructeur et conseiller auprès des forces spéciales japonaises.
Winters était allé chercher son fils ce jour-là au lycée, qui devait exceptionnellement rater les cours pour se rendre à un RDV. Habitué à voir son fils à l’heure, ce dernier avait déjà un quart d’heure de retard lorsque l’étrange garçon qu’il a vu s’échapper du lycée lui donne l’heure. Au bout d’un certain temps, il finit par rentrer dans le lycée et se renseigner, il croise Kazuki qui lui dit que Shijo était parti s’entraîner au gymnase à la pause déjeuner. Son père se rend donc à la salle d’entraînement où il croise les autres personnes mais aucune trace de son fils, cependant, son expérience et son flair lui laisse penser que quelque chose d’anormal s’est passé. L’heure des cours reprend et il se rend en classe en espérant finalement voir son fils parmi les siens, mais il apprend qu’il est bel et bien absent, mais c’est le cas également d’un autre élève... Sa description qu’il demande à tout hasard lui fait repenser au jeune homme qu’il a vu s’échapper du lycée, et décide aussitôt de se mettre sur sa piste. Il se rappelle du bus qu’il a pu furtivement apercevoir le jeune homme prendre à l’arrêt du lycée et décide de suivre le trajectoire de la ligne, lorsque tout à coup en longeant la forêt, il aperçoit une lumière jaune s’élever dans le ciel au loin. Instinctivement il décide d’en prendre subitement la direction et s’engage un peu plus tard sur la route qui traverse la forêt, bien qu’il sache que cela le menait nulle part mis à part à la décharge. Il croise cependant sous une trombe de pluie, en ralentissant légèrement pour bien le discerner, le jeune homme qu’il retrouve en train de courir sur le bord de la route. Obligé de sortir de la forêt pour faire demi-tour, il retrouve quand même la trace de celui-ci au moment où il monte dans un bus, et décide de le suivre minutieusement. Il se planque non loin du cyber café où le jeune homme semble finir sa journée, et profite de l’attente pour faire appel à un ancien frère d’arme qui vient le rejoindre avec son équipement. Winters est persuadé que le jeune homme est le responsable de la disparation de son fils, et en fait une affaire personnelle. Lorsque celui-ci ressort du cyber café en rejoignant Kazuki, ils continuent à les suivre, mais Winters sent le danger lorsqu’ils arrivent à cette route obscure qui longe la forêt, il décide de les suivre à pied en pensant pouvoir arrêter le jeune homme avant qu’il commette quoi que ce soit. Au bout de quelques dizaines de mètres, il est pris de court subitement par le spectacle d’une main braquée en direction de sa victime d’où s’échappe une boule d’énergie qui consume Kazuki dans un spectacle effroyable. Reprenant ses esprits, il fait appel à son coéquipier pour amener la voiture et faire une manœuvre d’approche furtive de sa cible. La voiture, lumière aveuglante, moteur vrombissant, dépose Winters juste derrière sa cible sans qu’elle le voit.
Winters tient le démon, mais malgré toute son expérience face au danger il ne peut s’empêcher de ressentir une certaine peur en repensant au pouvoir maléfique dont a fait usage ce jeune homme pour tuer. En le voyant braquer à nouveau subitement sa main dans sa direction il perd totalement le contrôle de ses moyens. Il subit finalement le même sort que Kazuki.
L’ancien frère d’arme de Winters avait pour consigne si ce dernier ne revenait pas, d’aller avertir le plus vite possible le groupe d’intervention d’Akahito, et d’organiser l’arrestation du jeune homme en y mettant tous les moyens disponibles. Lorsque Winters s’était aggripé au rebord de la voiture, il avait pu voir une expression inhabituelle sur son visage, Winters ne lui a glissé que quelques mots, disant que ce jeune homme était un démon et qu’il se servait de ses mains pour faire usage d’étranges pouvoirs…
Le matin de l’arrestation, le coéquipier de Winters se trouve là, regardant avec mépris celui qui a assassiné son ancien frère d’arme, et confirme au commissaire Yasuo Sano qu’il s’agit bien du jeune homme.
Dernière édition par Tango_down le Mar Mars 11, 2008 5:16, édité 2 fois.
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Messagepar Tango_down le Mar Mars 11, 2008 5:04

Salagir a écrit:Par contre la fin je l'ai trouvée trop rapide. Ce n'est pas le fond qui m'a dérangé, mais la forme. Le héros tombe dans la foret puis deux lignes de texte plus tard l'armée entière le tient en joue chez lui. Et puis il n'a plus de queue et puis il se transforme en SSJ. Deux éléments de trop pour moi.
En effet le SSJ c'est la grand colère du Saiyen qui a parfaitement réussi à se maitriser : froid, calme. Même broly est froid et calme la plupart du temps. Le héros ne l'est pas, il est comme goku bébé. Le SSJ n'était pas nécessaire pour la scène finale. Une transformation en singe géant à la rigueur, mais ce n'était pas facilement faisable sans lune.
Pour finir, le changement de point de vue le temps d'un paragraphe, m'a moi beaucoup choqué. C'était intéressant mais un lecteur ne s'adapte pas aussi facilement après une fanfic entière à la même personne.


Là j'avoue tu pointes droit sur ma faiblesse en ce qui concerne l'exactitude et le respect de l'oeuvre originale de Toriyama, j'ai beaucoup cherché sur cette queue car j'ai jamais vraiment su comment la queue de goku avait fini par disparaitre. A vrai dire elle me gênait plus que tout et tu peux voir que dès le début du récit Naoshige la cache et on en parle pratiquement plus. Mais pour le réveil elle devait surtout donner l'illusion à Naoshige qu'il avait vécu un cauchemar, il n'y avait rien de mieux pour contribuer à le faire croire, après j''avoue avoir décidé de la faire disparaître sans trop donner d'explications.
Pour le SSJ au départ je ne devais pas l'intégrer c'est vrai, Naoshige devait massacrer le groupe d'intervention (au passage ce n'est pas l'armée) en restant dans son état normal. J'avais alors prévu d'en parler à la fin lorsqu'il est allongé sur la carcasse de l'hélico, j'avais besoin qu'on comprenne que 5 ans après ses pouvoirs étaient complètement maitrisés. Finalement j'ai opté pour l'intégrer à la scène de l'arrestation, on comprend alors que s'il sait déjà se transformer en SSJ, 5 ans après il maîtrise complètement ses pouvoirs.
Je pensais au cas de Trunks et Goten quand à la maitrise rapide des pouvoirs et la transformation en SSJ.


Je posterai de même mes commentaires sur vos fics :wink:
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Messagepar TRUNCKS le Mar Mars 11, 2008 13:17

Pour ceux qui aime les fics, passez voir là mienne " The Ninja Kid " que je suis en train de reecrire et de reformuler, sur le site dans la rubrique des fanfic.

Et n'oubliez pas Versus, indispensable ^^.

Edit RMR : Il a parlé de Versus tout seul! Je n'y suis pour rien! Puisque je suis là, je vous conseille aussi "Kuroki", ainsi que les fanfics de Masenko et celles de San999.
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Messagepar Thibarik le Mar Mars 18, 2008 4:38

Tango down, c'est dingue les points en commun entre nos fics ! j'en ai relevé certains. Dans nos deux fics, on retrouve ces mêmes faits :

- La mère qui rentre et qui lui dit de ne pas se mettre en retard
- Il rentre dans la cuisine, la petite soeur qui finit son petit déjeuner, souriante en le voyant, et la mère occupée, le dos tourné (le papa et le grand frère absent aussi de la cuisine !)
- Il déjeune aussi des céréales.
- Il est en retard.
- Il loupe le train dans ma fic, il rate le bus dans la tienne, et dans les deux cas, ça le met terriblement en colère.
- Il arrive en retard à l'école et s'explique avec le prof qui porte des lunettes !
-Il s'assoit dans la classe, regarde dehors, et se met a rêvasser, à décrire ce qu'il voit par la fenêtre.
-il sort brutalement de cette rêverie, par l'intervention d'un élève chez toi, et du prof chez moi.
- Il déteste des gars dans sa classe.

Bon, l'histoire est totalement différente, mais j'ai trouvé ça assez étonnant. Sinon, j'ai trouvé ton histoire pas mal, à part le milieu ou j'avais du mal a continuer. J'ai pas trop compris pourquoi tu parles autant de ces deux personnages... D'autant plus que leurs rôles n'est pas très importants.

Dans l'ensemble, je trouve ton discours très (trop ?) descriptif.

Par contre, le final, bravo.


Salagir, j'ai beaucoup aimé aussi, on entre directement dans l'action, dans le vif du sujet. J'ai lu ça très facilement du début à la fin. La scène dans la foule au début est particulièrement bien écrite, car sa ne doit pas être simple de narrer ce genre de d'ambiance assez spéciales.

Aussi bizarre qu'elle puisse paraître, j'ai bien aimé la scène de la boite.

Bravo à vous deux en tout cas.
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Messagepar Salagir le Mer Mars 19, 2008 16:27

Une bonne histoire ne doit pas avoir besoin d'être expliquée ;p

Bon effectivement ce retour d'informations a été très utile, particulièrement pour comprendre les actions du britanique (il n'est pas dit que c'est le meme qu'il croise à midi et qui le mets en joue dans la foret, je crois, ce qui m'a perturbé)
C'était la partie la moins claire de l'histoire, et si le fait de la raconter du point de vue de ton personnage obligeait à laisser des trous, ça pouvait se gérer.

J'avais compris que le britanique à midi était le père de Shoji, les gaijins ca ne court pas la rues au japon, mais il aurait fallu plus clairement montrer ses actions par la suite. En fait j'ai fini par penser qu'un groupe de "Men In blacks" anglais spécialisé dans la recherche et l'élimination des enfants qui devenaient saiyens était sur le coup. Hors, ne n'était pas ton propos.

J'ai aussi eu envie de vous raconter + de détails sur mon histoire, avant que le héros n'arrive, les autres "victimes" du jeu, etc. Mais en fin de compte je me retiens: ca doit rester une nouvelle.
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Messagepar Tango_down le Jeu Mars 20, 2008 12:21

C'est sûr, mais au départ San était le seul à m'avoir confié être passé complètement à côté de la plaque après lui avoir levé le voile sur le récit, pis ya eu RMR et d'autres, ça commençait à faire beaucoup. On me l'a conseillé et pis j'ai trouvé aussi bon d'expliquer, maintenant c'est sûr quand on retire le voile opaque et la brume c'est plus pareil, car le mystère contribue aussi à la beauté.

En Terminal j'ai lu "Un roi sans divertissement" de Jean Giono, et Langlois le personnage principal dit à un moment donné "On ne voit jamais les choses en plein", une citation qui j'en suis persuadé résonne beaucoup dans nos têtes, peut être de part sa véracité ? C'est bien d'avoir des choses dont on ne peut apercevoir la beauté que sous un certain angle, ou qui ne la révèle qu'en mettant le pied dans une certaine dimension, et qui la plupart de temps se contente d'être anodin, sans signification, aux yeux de tout le monde. Une beauté qui se réserve, qui ne se confie qu'à nous, c'est injuste, mais c'est ptêt la plus belle de tous.

Je pense aussi que c'est ma faute d'avoir trop écrit dans ma bulle, je me suis trop plongé dans cet univers sombre pour en sortir un récit, si bien que le voile opaque qui l'entoure l'est sans doute trop pour beaucoup.
C'est tout un exercice de créer son univers, de retranscrire son imagination, tout en laissant une petite porte d'entrée où la personne peut s'engouffrer pour y pénétrer et être sublimé par la vision d'intérieur où d'un seul coup tout se révèle. Mais de toute façon, comme dit Langlois, le spectateur ne verra jamais l'oeuvre comme son créateur la voit, ou l'a vu (il faut penser aussi aux défunts, spécial dédicace au passage à beethoven).
Enfin pour mon cas, il y avait sans doute pas assez de petites portes d'entrées pour comprendre convenablement l'histoire.
Beaucoup d'artistes ont leur propre univers, ça n'empêche pas certains de pouvoir y pénétrer, même dans les plus sombres. Les univers où l'on ne pénètre pas, c'est de l'autisme, et là ça fait plus sourire.
Bref, la petite porte, tout un art, qu'il faut encore apprendre.

Thibarik => effectivement ça fait beaucoup de points communs :lol:

Même la fic de Salagir commence par une scène de petit déjeuner :)


En ce qui concerne la description, c'est marrant mais je pensais au contraire que je n'en faisais pas assez, que j'allai trop vite dans l'action. Finalement, c'est tout le contraire. Je pensai surtout aux romans qu'on lit d'habitude où il y a énormément de description qui sont très travaillés, à chaque passage le décor est planté dans les moindres détails si bien qu'on arrive toujours à se faire sa propre image dans sa tête. J'ai ptêt été traumatisé aussi par Stendhal et ses 10 pages pour faire la description d'un caillou.
Mais un roman est un roman, il s'agissait ici d'une nouvelle.

J'ai pas encore lu vos fics complètement j'attends de pouvoir le faire à tête reposée parce qu'en ce moment j'ai du code java plein la tête à cause d'un programme de mots croisés...
Si l'on ne jetait plus nos papiers dans les rues
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Re: Concours d'écriture: écrivez la suite de...

Messagepar RMR le Sam Mars 06, 2010 1:36

Au hasard d'une discussion avec Salagir, j'ai repensé à ce vieux concours. Et par curiosité, je suis repassé un peu voir ce qu'il s'était dit sur les trois jolis fics que nous ont offert les participants. Et un commentaire de Salagir m'a intrigué. C'était à propos de la fic de Thibarik.

Salagir a écrit:Lorsqu'il rencontre Gohan dans les airs, le texte plein de joyeuseté est extraordinairement dépressif puisqu'on sait qu'en réalité, le héros est en train de se jeter au sol et que la chute va être dure.


Je ne voyais pas du tout de quoi il parlait. J'ai pensé que ça pouvait être une certaine chose que j'aurais oublier (et que je vous dévoilerais après), mais en relisant la fic, j'ai compris que c'était le passage du train, et que quand Salagir parle de se jeter au sol, c'est juste que le gamin se jette par terre sur place, voir sur les rails depuis le quai, mais ce n'est pas grand chose.

Ce à quoi j'ai pensé en lisant cette remarque de Salagir me semble être assez émotionnellement fort, alors je décide de vous le partager. C'est une seconde fin possible. Je reprends le dernier paragraphe pour rajouter ma fin.




A l’instant où j’écris, ça fait une semaine que je suis à l’hôpital. Je ne vois pas mieux, mais mes brûlures se sont atténuées, et je n’ai plus de vision. C’est déjà ça. Au moins, je ne me ridiculiserai plus, et je n’aurai pas d’autres accidents. Quelqu'un ouvre la porte :
« Paulo ? Je te cherchais… Tiens, prends donc un senzu !... »
C’est la voix de Maître Karin. Je ne veux pas y croire… Dragon Ball, c’est un manga, ça n’existe pas. Non, il n’est pas là, je ne l’ai pas entendu… Je ne le regarderai pas, et il n’existe pas… :
« Va-t’en ! Dégage de la ! Tu… Vous n’existez pas, je refuse, alors allez vous en ! »

Va-t-il me répondre… ?

« Ah bon... » fit-il en prenant son menton entre deux doigts.
« Zut ! Je l'entends encore. »
Je me bouche les oreilles. A ce moment, un médecin entre.
« Paulo? Quelque chose ne va pas ? »
La voix de maître Karin résonne dans ma tête.
« Tu sais pourtant que je peux te parler par télépathie. Mais tu es libre, mon garçon. Il te faut faire un choix. »
« Un choix ? Quel choix? » ne puis-je m'empêcher de répondre.
Le médecin appuie sur un bouton pour appeler mon infirmer. Il s'assoit ensuite à côté de moi. Il pose doucement une main sur mon épaule et me dit à voix basse :
« Avec qui parles-tu? »
« Tu sais très bien de quel choix je veux parler. Soit tu acceptes tes origines et tu nous aides, soit tu retournes parmi eux. La Terre en subirait immanquablement les conséquences. Mais nous n'avons pas le droit de prendre cette décision pour toi. »
L'infirmier entre dans la chambre.
« Lui avez-vous donné ses calmants, aujourd'hui ? » demande le médecin.
« Pas aujourd'hui, non. Cela faisait une semaine qu'il était calme. »
« Dépêchez-vous d'en rapporter ! »
« Vous croyez vraiment que j'en suis capable, maître ? »
« Calme-toi, tout va bien se passer. » dit posément le médecin en touchant ma main. Ou plutôt maître Karin.
« Comment voulez-vous que je reste calme ?! A chaque fois que je me décide à vous faire confiance, vous m'abandonnez ! » me mis-je à crier.
« As-tu songé à la possibilité que ce soit toi qui nous ai abandonné, à chaque fois ? »
Je ne su pas quoi lui répondre. Les larmes me montèrent aux yeux.
« Alors... Vous voulez bien de moi ? »
« Si tu veux de nous, oui. »
« De tout mon cœur ! Vous êtes ma vie ! »
Je reçois le senzu dans ma main et le mange. Aussitôt, je me redresse, en parfaite santé. Quelqu'un essaie de me retenir, mais je parviens à lui échapper. Je dois vite m'enfuir avant qu'il ne me reprenne le dragon ball. J'ouvre la fenêtre et tape du pied dans l'un de mes poursuivants. Je saute.
« Kinto'uuuuuuuuuun ! »
La traînée du nuage jaune apparaît au loin avant que le nuage magique ne me récupère en plein air. Je me retourne vers les deux soldats de l'armée du ruban rouge, à la fenêtre, et leur tire la langue, mes mains aux doigts écartés posées sur mes tempes.
« Blèh! Blèh! Blèh! Blèh! Blèh! »
J'éclate de rire, tout heureux du bon tour que je venais de leur jouer. Lançant Kinto'un à toute allure, je savoure le souffle de l'air sur mon visage. Je me met à zigzaguer, traversant le ciel de part en part. Je fais des pirouettes sous les nuages, passe sous une cascade dont l'onde me rafraichit la tête, frôle un lac, laissant un sillon dans l'eau avant de reprendre de l'altitude, tout sourire.
« Le prochain dragon ball devrait être par là ! C'est reparti pour l'aventure !!! »
Puis le noir. Sans fin.
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Re: Concours d'écriture: écrivez la suite de...

Messagepar Thibarik le Sam Mars 06, 2010 2:21

Ouaou, quel fond de tirroir :!:

C'est marrant j'étais retourné lire ça y a quelques semaine aussi.. J'avais bien aimé écrire ça.

Ta fin est semblable à la mienne, mais ajoute quand même une petite part de doute... Soit il est mort, soit alors il avait vraiment quelque chose de plus... Mais je ne pense pas ; il doit être en miette au sol, en bas de l'hopital :/

Cette fin scelle, en quelque sorte, définitivement le sort de Paulo.


D'où vient est cet élan soudain de générosité pour cette fic qui ne t'avais pas interessé plus que ça à l'époque :mrgreen: :?:

Ben merci en tout cas, il n'est jamais trop tard pour saluer, rendre hommage à quelque chose ^^
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Re: Concours d'écriture: écrivez la suite de...

Messagepar RMR le Sam Mars 06, 2010 2:49

Thibarik a écrit:D'où vient est cet élan soudain de générosité pour cette fic qui ne t'avais pas interessé plus que ça à l'époque


Ah... J'avais focalisé mon commentaire sur le fait que la fic repartait rapidement sur de nouvelles bases plutôt que celles données, mais dès le départ, j'avais beaucoup apprécié l'histoire, l'écriture, l'ensemble! Ensuite, en ce qui concerne la genèse de cette idée, c'est justement le commentaire de Salagir qui m'a induit en erreur en me faisant me demander si je n'avais pas oublié la fin. En fait, il ne parlait pas de la fin. Du coup, je l'ai écrit, cette fin qui aurait pu faire naître le même commentaire (à peu près) chez Salagir.

Thibarik a écrit:Soit il est mort, soit alors il avait vraiment quelque chose de plus...


Le rajout se termine sur le noir, sans fin. Je te laisse conclure.

Content que tu ai apprécié!
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Re: Concours d'écriture: écrivez la suite de... (terminé)

Messagepar Pyoro47 le Dim Mars 29, 2015 21:47

Bonjour!serait-ce possible que vous m'envoyez les fanfic par mail svp?car je suis séduit par ce thème de fanfic [ ^-^]
Merci d'avance pour votre réponse!
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Re: Concours d'écriture: écrivez la suite de... (terminé)

Messagepar Ginji le Dim Mars 29, 2015 21:50

Les étoiles sont comme des phares pour les âmes égarées.
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