Cette histoire pouvant être classifiée dans un registre "érotique" est réservée aux plus de 16 ans.
Bon alors là, c'est vraiment pour vous faire plaisir... parce que je n'avais plus vraiment l'intention de la mettre !
Mais pouvais-je risquer de m'exposer à la colère de la déesse des morts ?...

Petite histoire en quatre actes cette fois.
Je ne saurais être tenue pour responsable des possibles effets secondaires de cette fic sur ceux qui sont célibataires en ce moment...

Déclic !... ACTE I
Bulma soupirait en progressant dans le couloir, une lourde pile de serviettes éponge dans les mains… décidément, il faudra qu'elle pense à reprogrammer le robot ménager chargé de la salle de bains à l'étage de la chambre de Vegeta.
La machine n'avait pas été prévue pour suivre le rythme des douches du Saïyan… aussi soutenu que celui de ses interminables entraînements.
C'était une véritable obsession depuis qu'il avait appris que Sangoku avait survécu, il ne s'accordait aucun répit… c'était encore pire depuis qu'il l'avait vu auréolé d'or à son retour… même quand il disparaissait quelques semaines dans l'espace, l'état pitoyable dans lequel il revenait ne laissait aucun doute sur la nature de ces voyages. Il avait même failli se tuer dans l'explosion du module spatial qu'il avait demandé à son père de bricoler.
Quel homme étrange… fascinant… par moments si inquiétant… si touchant à d'autres… elle se souvint du trouble qu'elle avait ressenti quand ce corps musclé animé d'une volonté implacable s'était laisser aller dans ses bras après qu'il ait perdu connaissance… de la détresse qu'il avait involontairement laissé entrevoir ce jour là… de l'odeur suave et musquée qu'exhalait sa transpiration, tellement plus douce que celle de Yamcha…
Perdue dans ses pensées, c'est machinalement qu'elle passa la porte de la salle de bains pour déposer les serviettes.
Elle avait déjà fait deux pas dans la petite pièce moite quand elle sursauta.
Quelle idiote !
Elle n'avait pas frappé, n'avait pas regardé en entrant… et il était là !
Son corps entièrement nu était encore tout ruisselant… une serviette dans ses mains suspendues dans ses drôles de cheveux, il venait visiblement juste de sortir de la douche.
Lequel fut le plus surpris des deux ? Elle n'aurait su le dire…
Pourtant, il ne lui fallut qu'un instant pour effacer l'éclair de surprise qui avait traversé son regard… brandissant la serviette d'un geste véhément, il grogna :
"Pas trop tôt ! Les serviettes sèches sont chères ici !!"(*)
Le sang de la jeune femme ne fit qu'un tour… qu'est-ce qu'il pouvait être exaspérant quand il s'y mettait !
Son regard glissa sur une partie particulière de son anatomie qu'il n'avait pas pris la peine de lui cacher… Yamcha non plus n'était pas très pudique, sans doute l'habitude qu'ont les sportifs des douches communautaires… Mais ce n'était pas une raison ! S'il y avait un loquet sur les portes de salle de bain, c'était pour qu'on s'en serve ! Et puis de quel droit lui parlait-il sur ce ton ?
Ce goujat allait comprendre à qui il s'adressait !
Fixant maintenant son regard sur l'objet du délit, elle le désigna d'un mouvement de tête tout un prenant un ton narquois :
"Et tu comptes me payer en nature ?"
La jeune femme jubilait, sa réplique avait fait mouche !
Incroyable… non seulement il avait rapidement caché son intimité derrière la serviette… mais en plus il rougissait !
Son triomphe faisait maintenant place à un sentiment étrange… un frisson qui lui remontait l'échine parfois quand ils se croisaient…
Un frisson qui se faisait plus intense cette fois.
Il faut dire que le mélange de ces muscles de guerrier que l'eau faisait luire sur une peau mate avec ce regard un instant désarmé et ce fard aux joues inattendu, avait de quoi être troublant !
Sa mère avait raison : Il avait du charme, il n'y avait aucun doute… mais elle, ce n'était pas son côté ténébreux qui l'attirait.
Non, elle avait été agréablement surprise les rares fois où elle avait constaté qu'il était capable d'un sens de l'humour certain, pince sans rire, certes… mais dans ces moments là, il laissait quelque peu tomber son masque de sévérité… et franchement… elle aurait pu craquer si son sale caractère et son orgueil sans borne ne venaient pas toujours tout gâcher !
Elle avait donc réussi à déstabiliser ce Prince si fier… et ça l'amusait beaucoup !
Sans qu'elle ne prenne le temps d'y réfléchir… son talon chercha le bas de la porte pour la refermer derrière elle d'un coup sec… puis ses mains se mirent à éparpiller les serviettes dépliées à terre pour en faire une couche improvisée.
La dernière venait à peine de quitter sa main que son cœur se mit à battre plus fort… n'était elle pas allé un peu trop loin ?
Elle scruta son visage, une subite inquiétude lui étreignant le cœur… pour l'instant, visiblement étonné, il restait sans réaction… mais quand même…
Après tout, même s'il s'était bien tenu depuis qu'il avait accepté son invitation… elle ne pouvait pas être sûre de ses réactions… il était loin d'être un gentilhomme inoffensif… ses coups de sang allaient au-delà de ce que l'on pouvait qualifier de "mauvais caractère", elle savait fort bien qu'il était capable de tuer sans états d'âmes, avec cruauté même…
Alors pourquoi restait-elle là, seule avec ce quasi inconnu nu devant elle… non pas un inconnu justement… un guerrier Saïyan pur et dur qui n'avait qu'une idée en tête en plus : tuer son meilleur ami.
Ne paniquons pas !...
S'il s'entraînait avec tant d'ardeur, c'était pour le battre à la loyale, il ne se conduisait donc pas en assassin… et puis Goku est un ange descendu du ciel, un ange qui se montrait toujours amical avec lui quand ils se rencontraient malgré l'attitude antipathique que Vegeta adoptait à son égard. Les anges, ça ne se trompe pas.
Elle n'eut pas le temps de réfléchir davantage, avec un petit sursaut d'angoisse qu'elle n'avait pas su retenir, elle vit l'expression de son visage changer.
Il la dardait maintenant de ses prunelles sombres, masquant ses intentions derrière une expression neutre, impénétrable… juste avant de faire lentement remonter une partie de ses lèvres en un léger sourire en coin.
Qu'est-ce qu'il manigançait ?!....
Tout en reculant un peu, elle se mit à réfléchir à toute vitesse… la porte était fermée derrière elle… se retourner pour l'ouvrir était risqué… peut-être qu'en l'ouvrant lentement d'une main dans le dos ?... oui, mais pour l'ouvrir, elle devrait s'avancer vers lui… dangereux… et puis, c'était connu… il ne faut jamais fuir devant un fauve… surtout ne pas le quitter des yeux… mais sans le provoquer, pas facile !...
(*) Z'avez remarqué ?... Vegeta ne zozote pas
