Le Chauve a écrit:Quand le récit passe au présent pendant la rixe et revient au passé à la fin, c'est volontaire de ta part ? Si c'est le cas, et même si ça ne l'est pas l'effet produit est étrangement intéressant

Comme si on rentrait un peu plus profondément dans l'esprit du personnage l'espace d'un instant
Oui, c'est volontaire. C'est une façon d'écrire assez couramment utilisée, c'est du présent de narration (utilisation du présent dans un texte au passé pour rendre l'action plus vivante)
Et sinon, merci à tous pour vos commentaires ! Voilà donc le 2eme chapitre, dans un thème plutôt dragon ball sans z. Le z arrivera dans le prochain chapitre !
Chapitre 2 :
Alors que ma mère séchait ses larmes, je regardais mes pieds d'un air coupable. J'attendais la vague de colère qui suivait celle de la tristesse. Je m'attendais à des "Mais où étais tu passé ? Montes dans ta chambre ! Et tu n'en sortiras que pour aller à l'école !"
La vague ne vint pas. Ma mère me regardait d'un regard plein de tristesse, et... de compréhension... Elle parla, avec la voix encore vibrante d'émotion :
-Kenji... Tu sais, et je pense que tu as du t'en rendre compte, Ma mère montra les débris de meuble d'un mouvement de la main, Nous ne sommes pas une famille ordinaire.
Je la regardais sans comprendre puis je compris ce qu'elle voulait dire :
-Tu veux dire que c'est toi qui a fait ça ?
elle me jeta un regard qui voulait dire "C'est évident non ?"
-Nous avons des origines, Kenji, qui ne sont pas celles de tout le monde. Nous ne sommes pas ordinaires, nous avons des capacités et des sens accrus largement au delà du potentiel humain.
Tout à coup, je me rendis compte que ce qui m'était arrivé dans la rue il y a quelques minutes n'était pas ordinaire, je n'aurais pas du m'en sotitr !
-Tu veux dire que...
Elle me regarda droit dans les yeux.
-Ecoutes moi Kenji ! J'ai choisi un autre chemin que mes racines pour des raisons qu'il vaut mieux que tu ignores, et j'ai longtemps cru qu'il vallait mieux pour toi que tu fasses de même. Mais j'ai eu tort ! Personne ne doit te dicter tes actes et c'est à toi seul de choisir ta voie.
Elle soutenut mon regard pendant encore quelques secondes, attendant certainement une réponse, mais j'étais bien trop étonné pour répondre. Elle alla chercher une petite boîte, sous une dalle de plancher. Elle posa la boîte sur le sol, s'agenouilla devant, et me fit signe de m'asseoir à mon tour.
-Regarde bien Ken', c'est l'héritage ancestral de notre famille, je la garde ici pour ne pas oublier qui je suis. Et elle ouvrit la boîte.
J'ouvris de grands yeux, essayant de tout dévorer de mon regard. Il y avait une grande carte, tassée dans un coin de la boîte, un sachet entrouvert où l'on pouvait voir des sortes de graines vertes... Mais l'objet qui retenait le plus mon attention était une petite boule, de couleur jaune-orrangée, avec trois étoiles gravée dessus... Ma mère prît la carte et le sachet, et refermit la boîte sur la petite boule scintillante...
-Ne sois pas trop gourmand, tu verras bien assez tôt ce que renferme réellement ce coffret...
Elle étala la carte devant moi, et désigna une montagne, indiquée "Mont Paozu"
-C'est ici que tu devras te rendre, Mon frère Meïlin devrait encore habiter là bas...
-Mais pourquoi dois-je aller là bas ? Tu ne peux pas simplement me dire ce que je dois savoir ?
-Ne discutes pas ! Tu dois le découcrir par toi même, tu partiras demain à l'aube. Est-ce que c'est compris ?
Je fis un signe de la tête d'un air dépité.
-Alors monte dans ta chambre et dors ! Le voyage sera long !
___________
Je n'avais pas dormi de la nuit, je ne l'avais pas montré à ma mère hier, mais j'étais fou de joie de revoir ma famille. C'était comme si mon corps en avait besoin, je les sentais, c'était comme si quelque chose émanait d'eux. Je descendais les marches à toute vitesse, engloutis mon petit déjeuner, et je rejoignais ma mère qui attendait sur le pallier. Je lui souris, lui faisant signe que j'étais prêt à partir, elle me sourit en retard et me dit :
-Tiens, tu auras besoin de ça sur ta route, le Mont Paozu est difficile d'accès, et assez dangereux. Il y a des bêtes sauvages. Les haricots sont appelés senzus, ils te redonneront tes forces, mais il n'y en a que deux, fais attention. La carte est là pour te guider, prends en-soin également, c'est mon père qui l'a dessinée.
Elle me tendit le sachet d'étranges haricots, les senzus, ainsi qu'une vieille carte, qui donnait tout de même une assez bonne image du lieu. Je dis une dernière fois au revoir à ma mère en la serrant dans mes bras, puis je partis dans la direction que m'indiquait la carte.
Je courrais à toute vitesse, sautant de rocher en rocher, avançant toujours plus vite. j'étais euphorique et mon rire résonnait dans la plaine rocailleuse. Je regardais la carte de temps en temps, mais je me laissais guider par mon instinct, qui me menait tout droit vers le mont Paozu, comme si j'étais destiné à cet endroit que je n'aurai jamais du quitter.
Je courrais depuis plusieurs heures déjà sans me fatiguer, et le décor avait évolué laissant sa place à un désert sec et chaud, quand quelqu'un m'interpella d'un air agressif :
"Hey toi, arrête de bouger !
-Je suis préssé, qu'est ce que tu veux, répondis-je d'un air agressif, décidé à ne pas me laisser démonter.
-Ce que je veux ? Tout. tout ce que tu as. tes capsules, ton argent, tes objets de valeurs... Même ton pantalon, j'ai besoin d'un nouveau chiffon."
Je soupire et je me remets à courir, mais le voleur ne semble pas d'accord avec mes projets, la preuve en est que le sabre de l'agresseur alla se ficher dans l'un des uniques rochers du désert. Je me retourne, me décidant à porter un peu plus d'attention à ce danger potentiel. devant moi se dressait une impressionnante masse de muscle, un Homme-Tigre. D'après ce que je savais sur les hommes-Tigres, ils volaient, mais ils tuaient aussi. L'animal se rapproche doucement, et retire son arme du rocher, laissant deviner une force titanesque.
"Alors, tu te depeches ?
-Oui, tout de suite."
Et d'un violet coup de pied sur ses molets, je le fait tomber en arrière. Il se relève difficilement, et dit d'une voix bouillante de rage : " Petit morveux ! Tu vas me le payer" Il fonce à toute vitesse sur moi, m'assénant un magistral coup d'épée que j'évite aisément, il en enchaine plusieurs, jusque au moment ou j'arrête l'épée avec mon bras, serrant légèrement lev dents sous le coup de la douleur. Je lui confisque son épée, et lui enfonce violemment dans la jambe, le faisant s'écrouler. Je me penche et lui souffle à l'oreille : "J'espère que ça te servira de leçon...", et tranquillement je me remettai à courir.
Au bout de plusieurs heures de course, après avoir vu défiler de nombreux paysages, alors que la nuit était tombée depuis de nombreuses heures déjà, j'aperçus enfin la petite cabane, à coté d'une très vieille maison capsule-corp telles que ma mère me les avait décrite. J'étais soulagé et épuisé, je me mis donc à la recherche de mon oncle :
"Oncle meïlin ? C'est votre neveu, le fils de Hanna, Kenji !" Personne ne répondit; Je reaissayais à plusieurs reprises, mais n'obtenant pas plus de réponse, alors je décidais de passer la nuit ici. Je voulus me rendre dans la maison, mais elle était fermée à clé... Je tournais donc avec dépit vers la petite cabane en ruine à l'autre bout du terrain. je rentrais dedans, décidé à seulement dormir là, et partir le lendemain à l'aube. La cabane était en ruine, et de nombreuses planches jonchaient le sol. Un coussin était néammoins intact, posé sur une table. Je me mis en tête de ramasser des planches, afin de bloquer l'entrée de cabane, vulnérable aux bêtes sauvages.C'est alors que je découvris, sous une planche un magnifique bâton rouge; Je le ramassai, complètement fasciné. Tout à coup, par la simple action de ma pensée, le bâton avait grandi, jusqu'à se ficher dans un arbre, à l'extérieur. Je sortais, afin d'examiner cet étrange objet, qui se rétrécissait au moment ou je me demandais comment j'allais bien pourvoir le ramener dans la cabane.
Au loin, j'aperçus un point doré, qui se rapprochait de plus en plus; Avant que je me rendis compte qu'il s'agissait d'un nuage, il m'avait déjà emené, avec le bâton, trop haut pour que je puisse sauter.
___________
Je m'étais résigné depuis longtemps à ne pas pouvoir contrôler le nuage doré, quand je vis apparaître au loin, un palais. Un palais dans les cieux ! Est-ce possible ?
Voilà, j'espère que ce chapitre vous aura plu ! Le prochain sera posté dès que j'aurai quelques précisions qui me manquent pour l'idée générale du chapitre.