par Bab le Sam Déc 05, 2009 21:26
voilà le chapitre 2 réécris ! J'ai essayé de respecter les remarques que vous m'avez faite, spécialement Henrietta. La partie avec Hanna n'a été que partiellement revue, mais à partir du départ de kenji, celà a été entièrement réécris !
Chapitre 2-bis :
Alors que ma mère séchait ses larmes, je regardais mes pieds d'un air coupable. J'attendais la vague de colère qui suivait celle de la tristesse. Je m'attendais à des "Mais où étais tu passé ? Montes dans ta chambre ! Et tu n'en sortiras que pour aller à l'école !" Aprèstout , ça aurait été justifié, j'éssayais de m'imaginer à quel point celà avait pu être dur pour ma mère., et ma colère envers elle avait disparu, il n'y avait plus que de... l'incompréhension...
La vague ne vint pas. Ma mère me regardait d'un regard plein de tristesse, et... d'incertitude... On sentait que dans son esprit se jouait une bataille, où elle pesait le pour et le contre. Elle parla, avec la voix encore vibrante d'émotion :
-Kenji... Tu sais, et je pense que tu as du t'en rendre compte, Ma mère montra les débris de meuble d'un mouvement de la main, Nous ne sommes pas une famille ordinaire.
Je la regardais sans comprendre puis je compris ce qu'elle voulait dire :
-Tu veux dire que c'est toi qui a fait ça ?
Comment était-ce possible ? Ces meubles étaient fabriqués dans l'un des bois les plus durs au monde, même les scies se cassaient sur ce genre de bois.
elle me jeta un regard qui avait l'air de dire "C'est évident non ?"
-Nous avons des origines, Kenji, qui ne sont pas celles de tout le monde. Nous ne sommes pas ordinaires, nous avons des capacités et des sens accrus largement au delà du potentiel humain.
Tout à coup, je me rendis compte que ce qui m'était arrivé dans la rue il y a quelques minutes n'était pas la première fois. Une tonne de souvenirs me revinrent à l'esprit, dont un tout particulièrement :
Je faisais un bras de fer avec mon père. Mon père... Il me manquait, je ne pouvais aller le voir qu'une unique fois par semaine, ce qui, encore aujourd'hui, m'enplissait d'un profond désespoir.
J'avais à peine 5 ans, et mon père était en grande forme. Pourtant, dès le début de ce qui s'annonçait un grand challenge pour moi, mon père semblait avoir beaucoup de mal à tenir, ses yeux semblaient hurler à l'effort, et plusieurs gouttes de sueur perlaient sur son front. Fronçant les sourcils, je lachai la main de mon père, déçu qu'il fasse la comédie pour me laisser gagner.
Si j'avais eu plus d'occasion de l'utiliser, et si ma mère ne m'avait pas interdit le sport à l'école, ou toute autre activité scolaire, je me serai rendu compte bien plus tôt que ma force n'était pas celle d'un garçon de mon age. Ce soir, je m'en étais rendu compte.
-Tu veux dire que...
Elle me regarda droit dans les yeux.
-Ecoutes moi Kenji ! J'ai choisi un autre chemin que mes racines pour des raisons qu'il vaut mieux que tu ignores, il ne m'a pas été facile de renier tout ce que j'aimais, mais il le fallait. Pour toi. J'ai longtemps cru qu'il vallait mieux pour toi que tu fasses de même. Mais j'ai eu tort ! Personne ne doit te dicter tes actes et c'est à toi seul de choisir ta voie.
Elle soutenut mon regard pendant encore quelques secondes, attendant certainement une réponse, mais trop de choses se passaient dans ma tête pour que je puisse répondre. Qu-est-ce qui avait bien pu forcer maman à tout arrêter pour moi ? Je me sentai coupable lorsque je pensais que j'étais responsable de de ce choix...
Elle alla chercher une petite boîte, sous une dalle de plancher. Elle la posa sur le sol, s'agenouilla devant, et me fit signe de m'asseoir à mon tour.
-Regarde bien Ken', c'est l'héritage ancestral de notre famille, je la garde ici pour ne pas oublier qui je suis. Et elle ouvrit la boîte.
J'ouvris de grands yeux, essayant de tout dévorer de mon regard. Il y avait une grande carte, tassée dans un coin de la boîte, un sachet entrouvert où l'on pouvait voir des sortes de graines vertes... Mais l'objet qui retenait le plus mon attention était une petite boule, de couleur jaune-orrangée, avec trois étoiles gravée dessus... Je sentais émaner d'elle un pouvoir mystérieux, et je ne pouvais détacher mes yeux de la lueur fascinante qu'elle offrait... Ma mère prît la carte et le sachet, et refermit la boîte sur la petite boule scintillante...
-Ne sois pas trop gourmand, tu verras bien assez tôt ce que renferme réellement ce coffret...
Elle étala la carte devant moi, où étaient dessinées maintes vallées et forêts, et désigna une montagne, indiquée "Mont Paozu"
-C'est ici que tu devras te rendre, Mon frère Meïlin devrait encore habiter là bas...
Lorsqu'elle disait cette phrase, elle semblait repartir vers un autre monde, une autre époque, que ses yeux nostalgiques reflétaient.
-Maman, je ne sais pas comment te... commençai-je avec un immense sourire sur les lèvres.
-Ne discutes pas ! Tu dois le découvrir par toi même, tu partiras demain à l'aube. Est-ce que c'est compris ?
Je fis un signe de la tête d'un air dépité.
-Alors monte dans ta chambre et dors ! Le voyage sera long !
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Je n'avais pas dormi de la nuit, je ne l'avais pas montré à ma mère hier, mais j'étais fou de joie de revoir ma famille. C'était comme si mon corps en avait besoin, je les sentais, c'était comme si quelque chose émanait d'eux. Je descendais les marches à toute vitesse, engloutis mon petit déjeuner, et je rejoignais ma mère qui attendait sur le pallier. Je lui souris, lui faisant signe que j'étais prêt à partir, elle me sourit en retour et me dit :
-Tiens, tu auras besoin de ça sur ta route, le Mont Paozu est difficile d'accès, et assez dangereux. Il y a des bêtes sauvages. Les haricots sont appelés senzus, ils te redonneront tes forces, mais il n'y en a que deux, fais attention. La carte est là pour te guider, prends- en soin également, c'est mon père qui l'a dessinée.
Elle me tendit le sachet d'étranges haricots, les senzus, ainsi qu'une vieille carte, qui donnait tout de même une assez bonne image du lieu. Je dis une dernière fois au revoir à ma mère en la serrant dans mes bras, puis je partis doucement dans la direction que m'indiquait la carte.
Dès que j'étais plus dans le champ de vision de ma mère, je m'étais mis à courir à toute vitesse, sautant de rocher en rocher, avançant toujours plus vite. j'étais euphorique et mon rire résonnait dans la plaine rocailleuse, où d'impressionnantes marques marquaient les rochers, souvenirs d'une bataille entre deux ennemis. Je regardais la carte de temps en temps, mais je me laissais guider par mon instinct, qui me menait tout droit vers le mont Paozu, comme si j'étais destiné à cet endroit que je n'aurai jamais du quitter.
Je grimpais au sommet d'un rocher, pour avoir une vue imprenable sur la plaine. Le vent fouettant mon visage, je me sentais vraiment heureux d'être là, à regarder s'étaler un paysage désolé, qui laissait place au loin à une magnifique forêt verdoyante.
je descendis du rocher, et me remis à courir.
Les heures défilaient, et mon ventre produisait un bruit sourd, m'invitant volontiers à l'étouffer. Mais la plaine était déserte, et il n'y avait pas la moindre trace de quelque chose à manger. J'ouvris donc la carte, me décidant à chercher un endroit habité où je pourrais chercher hospitalité. En regardant les kilomètres qui me séparaient du moindre village, je sentis une vague de désespoir s'emparer de moi. Je gémis, et mon ventre ne fait qu'empirer ce sentiment d'impuissance. Je me remets à courir, cherchant au moins un abri pour dormir.
Inutile, je m'étale dans le sable au bout de quelques centaines de mètre. C'est horrible, qu'est-ce que j'ai fait ! D'habitude, ma mère me sert toujours de délicieux plats, et en quantité en plus. De cette pensée me vient un déclic : Ma mère ne m'aurait pas laissé sans rien manger, elle avait du me donner quelque chose. Je fronce les sourcils, et je m'assois en tailleur sur le sable, essayant de rassembler mes idées. Je réfléchis, que m'avait-elle donné ?
La carte, et... deux haricots... C'était ça mon repas ? Deux haricots ? Je sors le petit sachet et le regarde d'un air suspect, sors l'un des haricots, et l'avale d'aussi sec. Une étrange sensation m'envahit, une onde d'énergie parcourt tout mon corps, et mon ventre devient tout à coup très lourd... Etonné, rassasié, mais épuisé, après un repas copieux, je m'écroule dans le sable, bien content de pouvoir enfin trouver le sommeil.
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Je me réveillai le lendemain avec un lézard qui essayait de rentrer dans ma bouche. Pas très agréable. Après m’être à moitié étouffé, je me passai de petit déjeuner, ayant le ventre rempli après l’étrange repas de la veille. En pleine forme, je me fixai comme objectif d’arriver au mont Paozu dans la soirée.
Je me remis donc à courir, la tête pleine d’interrogations à propos de cet oncle melæna… Qu’allait-il m’apprendre ? J’étais un peu effrayé de connaître la vérité sur mes origines depuis que ma mère avait fait mention de « non humain », mais je ne pouvais rien y faire, il y avait toujours cette attirance vers ma famille, cette « aura ». Que j’aie peur ou non, mon esprit me guidait tout droit vers eux, sans me demander son avis.
Je courais depuis quelques heures maintenant, et je me rapprochais peu à peu de mon objectif, le sourire aux lèvres, quand j’aperçus une silhouette massive, au loin. En me rapprochant, je me rendis compte qu’il s’agissait d’un homme-tigre; Je fronçais les sourcils, il ne valait mieux pas s’attarder ici… Je fonçais sur l’espoir mince qu’il ne me remarque pas, ou ne puisse pas me rattraper.
« Hey, où vas-tu si vite, petit », m’interpella-t-il.
Raté. Il me rattrapa en quelques pas de géant, et se plaça devant moi d’un air féroce. Je m’arrêtai soudainement, me demandant ce que j’allai bien pouvoir faire pour me sortir de là.
« Je t’ai posé une question, gamin !
-Je suis pressé, je n’ai pas le temps de discuter. Qu’est-ce que tu veux ? Demandai-je avec une hargne maquillée
-Ce que je veux ? Est-ce que j’ai l’air d’être un gentil passant ? Je veux ton argent, tes capsules, en bref tout ce que tu as, même n’importe quel objet, tout se vend.
Il jeta un œil à la carte dans ma main
Je ne pouvais pas le laisser prendre la carte, ou je pouvais dire adieu au mont Paozu, à ma famille et à mes origines ! Non, je ne pouvais pas !
Avec rage, je balance violemment mon genou dans ses côtes, il suffoque. Il se relève rapidement, et avec une lueur pleine de haine dans les yeux. Il m’abat son sabre sur la tête.
La douleur m’envahit le haut du crâne, atteignant mes souvenirs, et me rappelant mon but. Je lui enfonce mon poing dans son ventre. Je ne lui laisse pas le temps de réagir, je vu déjà derrière lui, et mon coude se frotte violemment à son dos, provoquant un léger craquement.
Le colosse s’écroule au sol, soufflant et gémissant. Je ramasse en toute hâte ma carte tombée par terre pendant la bataille. Et je m’éloigne en courrant, bien décidé à rattraper le retard pris, un peu chamboulé tout de même par cette mésaventure.
Le soir, après avoir couru toute la journée, je mange mon dernier senzu, de nouveau affamé. Je me remet en route, sachant que le mont paozu n’est plus très loin. Je cours donc, traversant la forêt, sautant par-dessus les troncs d’arbre, évitant les branches, étant impatient de rencontrer mon oncle.
La forêt s’ouvre finalement sur une petite clairière, où une petite cabane ainsi qu’une vieille maison capsule-corp, siègent. Impatient, je ris, en voyant enfin mon but s’accomplir.
J’arrive devant la maison, et toque à la porte. Quelques minutes passent, personne ne répond. Je réessaye , accompagné d’un « Oncle Meïlin ? »
Toujours personne Je sens le désespoir ‘envahir. Ai-je fait tout ça pour rien ? Je crie de tous mon air la rage qui m’envahit, tellement que la maison en tremble.
Je défonce la porte d’un coup de pied. La maison est petite,et de multiples photos sont accrochées sur les murs. Je m’attarde sur une photo où l’on voit Un Homme,aux cheveux en bataille, accompagné de deux enfants, un adolescent et un moins âgé, et d’une femme coiffée d’un chignon, ils ont tous les cheveux noirs. Etait-ce ma famille ? La rage en moi s’apaise. Je visite le reste de la maison, il n’y a pas grand-chose, juste un vieux matelas et une table. Oncle Meïlin n’habitait plus ici depuis longtemps, c’était sur et certain.
Je regardais par la fenêtre en me disant que demain je rentrerai chez moi, mon espoir de revoir ma famille s’était annoncé vain, finalement… J’avais tant donné pendant ce voyage, toutes les questions que je ne m’étais jamais posé avaient resurgi, me donnant la volonté d’arriver jusqu’à cette petite cabane, où il n’y avait… rien.
Mon regard est attiré par la petite cabane isolée, je ressens quelque chose de fort venant de là bas. Mon cœur s’affole, je sens que quelque chose d’important m’attend dans cette cabane.
Je sors de la maison d’un pas lent et hésitant, je m’approche de la petite cabane. L’entrée est béante et sombre. Je mets quelques minutes à m’habituer à l’obscurité, puis je vois, sur la table en ruine, est posé un bâton rouge, magnifique bâton qui émane de… l'aura de ma famille. Je le prends dans mes mains et je me sens revivre.
Je le fais tournoyer entre mes mains, il est d’une rapidité et d’une souplesse incroyable. Il se mou voit au moindre de mes désirs. Je sors dehors afin de m’exercer, et le bâton tournoie de plus belle dans mes mains. Je me sens empli d’une grande sensation d’allégresse. Je ris, et je pense que je ne serai pas venu pour rien finalement.
Alors que je frappais des rochers qui se fissuraient sous mes coups hasardeux, quand je vis une magnifique étoile dorée dans le ciel au loin. Cela devait être de bonne augure, je retrouverai ma famille, j’en étais sur. Mais pour le moment il fallait dormir. Je me rapprochais de la maison, doucement, les yeux encore brillants devant le magnifique bâton rouge, mais un bruit sifflant retint mon attention et me fit tourner la tête. Un nuage doré filait sur moi à toute vitesse. J’eus à peine le temps d’étouffer un étonnement que le nuage m’avait déjà soulevé à plusieurs dizaines de mètres et m’emportait au loin.
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Au loin, j’aperçevais un monument étrange, monté sur une tour aux motifs étranges,une sorte de coupole géante, dans les cieux. Mon esprit rationnel me criait que c ‘était impossible, mais mon sang me disait que j’étais chez moi.
Voilà, j'espère que ça vous a semblé mieux ^^ J'attends vos réactions !
Dernière édition par
Bab le Ven Jan 08, 2010 22:36, édité 4 fois.
Continuité : Plus d'un siècle après la fin de Dragon ball, nouveaux héros, nouveaux ennemis !
