Merci beaucoup pour tous ces commentaires qui m'encouragent à continuer ! Voilà le chapitre 4.
Chapitre 4 :
Les émotions se bousculaient dans ma tête. Les informations filaient à toute vitesse dans mon esprit. Comment était-ce possible ? Je n’étais pas humain ? La pensé troublante continuait de s’afficher, impérissable, dans mes pensées. J’avais du mal à supporter cette information, et ma vue se brouillait quelque peu à cette étonnante nouvelle. Je ne voyais plus Mina qui s’agitait devant moi. Je ne l’entendais plus étaler des informations plus improbables les unes que les autres. Je ne voyais plus non plus le paysage défiler à une vitesse vertigineuse, mon esprit était accaparé par la terrible question de mes origines. Avec difficulté, je tentais de rassembler mes idées, et de me rappeler de toutes les folies que Mina m’avait dites. C’était peine perdue. Mes pensées s’entrechoquaient violemment dans mon esprit, m’empêchant de raisonner calmement. Extra-terrestre… sayan… autre planète… descendants… Je tentais de reprendre mes esprits. J’aurais dû m’en douter, après les étranges révélations de ma mère… Mais tout de même… Etranger à cette planète ! Happé par cette effrayante pensée, mon regard se porta sur les incroyables paysages qui se présentaient au dessous de moi. Ces paysages me parurent soudain beaucoup moins familier, ce n’était pas ma planète ici… Je me sentais comme rejeté, expulsé de chez moi.
Je ne devrais pas. Je devrais être fier de mes origines. Après tout, qui pouvait se vanter de faire partie d’une si incroyable famille ? Avec force et volonté, je reportai mon attention sur Mina.
« […]Ils ont combattu pour défendre la Terre pendant de nombreuses années… Vegeta et Son Goku… Ces deux héros à la force extraordinaire… venus d’un autre monde…
Ils ont bien fini par disparaître un jour, et ne pouvaient plus assurer la protection de notre planète… Ils ont laissé des descendants derrière eux, qui continuent la défense de la Terre comme leurs aïeuls. Ces descendants sont séparés en deux lignées. Les descendants de Vegeta et ceux de Son Goku.
Elle me regarda droit dans les yeux, tentant d’évaluer mes réactions, quant à moi je m’efforçais d’assimiler chaque information, en essayant de conserver mon esprit rationnel, mis à rude épreuve.
-Comme je te l’ai déjà dit, Kenji, tu es un descendant de Son Goku, de par Son Goten, son deuxième fils.
Elle avait pris une voix frêle en disant ce nom, prouvant qu’elle était encore très touchée par la mort de son arrière-arrière-grand-père.
-Je…
-Laisses moi finir ! M’interrompit-elle. Je suis également comme toi mais je suis le résultat d’une union particulière. Elle sourît en disant cela. Mon père est un descendant du héros Son Goku, alors que ma mère est une descendante de Vegeta…
-… J’ai du mal à croire à tout ça, lachai-je, nous n’avons rien de particulier par rapport aux autres.
Elle éclata d’un rire bruyant en entendant mes paroles. Elle me répondit, après s’être remise de son fou rire :
-Laisses moi te dire une chose, Kenji… Nous ne sommes pas totalement humains, et c’est une chose à laquelle tu devras te faire… Il n’y a rien d’humain à déraciner un arbre sans le moindre effort, à faire effondrer un mur d’un simple coup de poing, ou même de voler dans les airs sans avoir besoin du moindre artifice… »
En disant cela, elle quittait lentement le nuage, se plaçant à coté, au dessus du vide en levitant, un sourire espiègle sur le visage.
Nous continuâmes ensuite le voyage
Après encore quelques heures à bord de cet étonnant moyen de transport, Mina finît par m’interpeller : « Nous arrivons ! C’est l’île juste là bas »
En effet, le nuage, Mina et moi nous rapprochions à grande vitesse d’une petite île visible au loin, où en son centre trônait une petite maison .
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Nous arrêtâmes notre voyage, sur la petite plage d’une île perdue en plein milieu de l’océan. Mina atterrît avec grâce sur le sable, sur une jambe. Alors que je sautai difficilement de mon perchoir, m’écrasant avec maladresse sur le sol.
Mina soupira, blasée.
« Allez viens, ils doivent être à l’intérieur…maugréa-t-elle »
Je me relevai et la suivait, alors qu’elle faisait le tour de la petite maison. Elle semblait a ssez vieille avec ses couleurs délavées et aurait bien eu besoin d’être retapée à certains endroits. Elle s’arrêta devant le perron, où l’on pouvait voir écrit au dessus en gros : « KAME HOUSE »
Mina s’approcha de la porte, qui n’était pas verrouillée, elle l’entrouvrît légèrement avant de crier à travers toute la pièce : « Papa ? Tu es là ? »
Pas de réponse. Mina fronçât les sourcils, et ouvrît la porte en grand. Elle entra dans la petite pièce, parcourant à grands pas le salon piètrement décoré. Je la suivis avec peine, et alors que nous étions à la moitié de ce parcours, Mina s’immobilisa. Elle écoutait.
« Le dragon Radar… Il a été volé cette nuit, et tu… »
La voix s’interrompit brusquement, et un homme sortit tout à coup la tête du cadre de la porte. Il était grand, et portait un kimono. Il avait les cheveux noirs, en bataille, tombant jusque sur sa nuque, il devait avoir la trentaine, et sa musculature en disait long sur sa force. Son visage était dur, et à première vue, ne semblait pas très amical.
« Mina… Ce n’est pas bien d’écouter aux portes…
Mina se mît tout à coup à rougir abondamment.
-Je… Je suis désolée, Papa…
L’oncle Meïlin regarda alors dans ma direction, et je lus une lueur d’étonnement dans son regard.
-Qui est-ce ? Son ki a quelque chose de familier… Et ce bâton… dît-il en regardant l’arme accrochée à ma ceinture.
Mina sembla soulagée que son père ne s’attarde pas plus que ça sur son espionnage.
-C’est… ton neveu ! dît-elle avec un petit sourire. Il était venu te voir au mont Paozu mais…
Le visage de Meïlin se crispa.
-C’est le fils de… Hanna ?! Meïlin avait changé de ton, il était maintenant très agressif.
-Oui, en effet… murmura Mina, quelque peu étonnée.
-Qu’est-ce qu’il veut ?demanda-t-il, énervé
-… Et bien… Sa mère l’a envoyé te voir, pour qu’il découvre ses origines, dont elle ne lui avait rien dite, et il voudrait aussi un entrai…
-Elle me l’a envoyé ? hurla-t-il presque. C’est à cause de lui qu’elle a fait tout ça… Qu’il aille se faire voir ! Je n’entraîne pas les fils de traîtres !
J’avais du mal à comprendre ses paroles. Ma mère, une traître ? Pourquoi ? Mina semblait tout aussi décontenancée.
Un vieil homme passa alors le cadre de la porte. Il était chauve, portait une barbe, et avait une imposante paire de lunettes de soleil noires.
-Qu’y a-t-il Meïlin ? demanda le vieil homme. N’avions nous pas une conversation ? demanda-t-il, un sourire en coin.
-Ce n’est rien, Maître… Nous reprendrons notre conversation plus tard. »
Il eut dans ma direction un regard presque écoeuré, puis ajouta : « Quand l’air sera moins… Pollué. »
Après cette étonnante prestation, il sortît de la petite maison, avant de s’envoler, à une vitesse fulgurante.
J’étais choqué de la façon dont mon oncle m’avait reçu . je m’étais attendu à des « Oh, tu es le fils de Hanna ? Heureux de te voir ! ». Et il n’en étais rien.
Le vieil homme avait un regard amusé que l’on pouvait voir même à travers ses lunettes. Il dît : « Ne fais pas attention à Meïlin, il a toujours été très vexé par le départ de Hanna, mais il ne te déteste pas autant qu’il le laisse penser. De plus, tu es un descendant de Son Goku, on ne peut pas te laisser comme ça. Il te faut un entraînement, et si ton oncle ne s’en occupe pas, je m’en chargerai. » Il sortit lentement de la petite pièce, pour se retrouver à l’exterieur. Alors que je me demandais comment un vieillard à l’air si fébrile pouvait entraîner qui que ce soit, Mina m’interpella : « Alors tu viens ? C’est une occasion en or ! ».Elle était déjà dehors.
Je courrai rapidement vers la porte, fuyant cet endroit brûlant encore du regard pesant de mon oncle.
Le vieillard m’attendait dehors, son bâton à la main. A ses côtés se tenait Mina, fière et sérieuse.
Le vieil homme v’approcha lentement de moi et me dit doucement :
« J’ai entraîné ton ancêtre, il y a très longtemps, et bon nombre de ta famille ces dernières années… Il y a une chose que j’ai apprise au cours de ces entraînements : vous êtes de loin plus fort que des humains… Pour les gens comme vous, mon entraînement est presque obsolète, mais ça sera déjà ça de gagné.
-Passe tout de suite au combat, Tortue Géniale, on verra si je peux lui apprendre quelques trucs après… dit-elle avec un air dédaigneux.
Sur ce, l’homme au nom curieux acquiesça et s’approcha de moi, avec un sourire visible à travers sa barbe.
Il s’approcha jusqu'à n’être plus qu’à quelques centimètres de mon visage. Intérieurement, je jubilais. Ce vieil homme ? Un combat ? Il avait à peine l’air de tenir debout.
Sûr de moi, j’adoptai une pose de combat, un bras et une jambe en avant, comme j’avais pu le voir aux derniers championnats d’arts martiaux, à la télévision. Le dénommé Tortue Géniale eût un petit rire en voyant cela , puis il disparût tout à coup.
Je le cherche du regard, quand je reçois un violent coup dans le dos. Suffoquant, je me retourne pour voir Tortue Géniale, son bâton à terre, tout indiquant qu’il était le porteur du coup. Comment était-ce possible ? Un homme de son age ne pouvait pas faire si mal… Le combattant ne me laisse pas une seconde de répit. Avec force et agilité, il me frappe au ventre, m’expulsant au loin. Je me relève avec difficulté, pour le voir arriver lentement vers moi, ayant perdu son sourire malicieux. Je m’avance le premier, bien décidé à ne pas me laisser faire. Je ferme mon poing, et le lance avec violence en direction de l’estomac du vieil homme. Tortue Géniale l’intercepte avec force de son coude, et de son genou relevé avec rapidité, frappe mes côtes. Je les sens se briser sous ce coup visant à faire très mal.
Le vétéran semble me narguer, son genou fiché dans mes côtes, provoquant une immense douleur. Avec rage, j’attrape sa jambe, faisant tourner autour de moi le vieux maître déconcerté, je le projette puissamment contre un gros rocher, faisant apparaître quelques fissures. J’avais voulu en finir de ce combat grotesque dans cette frappe, pourtant le vieux combattant se relève sans trop de peine de cette attaque .
Il pose pied à terre, et me regarde avec dureté. Il arrive soudain à grande vitesse, le pied en avant, et me frappe violemment à la tête, en appuyant tout le poids de son corps. Je suis envoyé violemment vers le sol, à la merci de mon adversaire. Celui-ci s’avance vers moi, et me dit avec un regard amusé : « Relève toi… Tu ne sais pas faire plus que m’envoyer sur un rocher ? »
Je tourne la tête vers le côté, et j’aperçois Mina, la mine déçue et consternée. Elle semble trouver ce combat dénué de niveau et d’intérêt. Je me redresse douloureusement, me massant légèrement la tête. Mais le vieil homme ne me laisse pas de repos, et il lance un premier coup sur ma joue, enchaînant avec plusieurs dizaines de coups, partout sur mon corps. Je suis incapable de bouger, et la douleur est intense. Je lache plusieurs gémissements de désespoir, entre deux souffles coupés. Tortue Géniale ne semble pas vouloir s’arrêter et ne présente pas le moindre signe de fatigue.
Rassemblant mes forces, je joins les deux poings, et prenant appui sur le sol, je saute soudain afin de me libérer des coups de mon adversaire. Avec cette hauteur, je frappe violemment la tête du vieillard de mes deux poings liés. Il s’écroule lourdement sur le sol, pour se relever peu après, vraisemblablement très sonné.
« Hum, ton potentiel est grand… Mais quelle technique pitoyable ! Il ne me reste plus qu’un seul moyen pour gagner maintenant… Je me demande si tu seras capable de l’arrêter… »
Sur ces paroles énigmatiques, le vieil homme joint les deux mains, semblant se concentrer énormément.
Les pieds de nouveau à terre, j’attendais avec appréhension ce que le vieil homme me réserve encore. Je ne pensais pas mener le combat jusqu’alors, mais ma dernière attaque semblait l’avoir plus amoché que je ne le croyais. Le vieil homme se mit soudain un murmurer une formule intelligible : « KA… » La musculature du combattant doubla soudain de volume, faisant éclater ses habits, des gouttes de sueur perlaient sur son front. Avec frayeur, je me demandais par quelle magie ce tour était-il possible. Mes jambes se mirent à trembler devant la puissance qui s’apprêtait à s’abattre sur moi. Instinctivement, je reculai de plusieurs mètres. Tortue Géniale continua de marmonner, semblant produire un incroyable effort : « ME… » Une lueur bleue apparût entre les mains du maître. Je m’attendais à tout moment à recevoir la rage de cet homme aux muscles disproportionnés, m’étant encore reculé, j’étais maintenant à une dizaine de mètres du terrifiant vieillard. Avec un ton beaucoup plus insistant, le maître des tortues prononça une nouvelle syllabe : « HA … » La lueur bleue s’intensifia entre les mains de mon adversaire. Il semblait à l’apogée de son effort, et devait avoir mis toute son énergie dans cette petite sphère bleue, pour être tant épuisé. « ME… » Tortue Géniale avait prononcé cette syllabe avec puissance, et la petite sphère bleue avait explosé pour prendre toute la place que leurs offraient les mains du vieux combattant.
Tortue Géniale leva les yeux vers moi, et prononça la dernière syllabe en tendant les bras dans ma direction : « HA ! »
Une énorme vague d’énergie bleue s’échappe alors des deux mains ouvertes du vieillard, se dirigeant à une vitesse fulgurante dans ma direction.
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Dans une clairière,une femme aux cheveux blonds était étendue sur le sol. A ses cotés était agenouillé un jeune garçon aux cheveux de la même couleur. Trois hommes munis d’une cape se tenaient autour de la femme, jubilant. A coté d’eux se trouvait une petite maison totalement détruite.Un des trois hommes ricana et dît en direction d’un garçon agenouillé auprès de la femme : « Tu vois ? Elle est morte ! Elle aurait mieux fait de nous le donner tout de suite… » En disait cela, il faisait bouger entre ses doigts une petite boule orange, ornée de six étoiles. Le jeune homme se jeta avec rage sur son interlocuteur, le frappant violemment à la joue. Celui-ci tomba à terre. Il se releva vivement, se jeta sur le garçon, et lui fendit le visage d’un coup de poing.
Le jeune homme aux cheveux blonds se redressa rapidement, et dans un cri de rage, joignît ses deux mains afin de produire une vague d’énergie en direction du vicieux meurtrier. L’homme dévia aisément le rayon. Le jeune garçon étonné se rapprocha alors à toute allure de son ennemi, lui donnant un fantastique coup de pied dans l’estomac. L’homme grimaça, puis attrappa la jambe du garçon, et le projeta au loin. Il lui dît ensuite, d’une voie pleine d’ironie : « Tu as de la chance, nous sommes attendus… Je n’ai pas le temps de jouer avec toi. » Les trois hommes encapuchonnés s’envolèrent alors dans un nuage de poussière.
Chapitre que j'ai eu pas mal de difficultés à écrire, notamment la scène de combat avec Tortue Géniale. j'espère qu'il vous a plu !