La constitution mentale

[Super Green Ranger]

La France a été soumise pendant plusieurs siècles à la monarchie. Et une autre idée de Le Bon rapportait que tous les partis politiques quels qu'ils soient avaient une seule aspiration (et je pense que cela s'applique aussi aujourd'hui) : faire que l'Etat règle tous les problèmes, qu'il s'occupe de tout. On attend toujours l'intervention de l'Etat. Ce serait justement l'héritage de cet Etat fort centralisé à l'époque de Louis XIV si je me trompe pas.

C'est ce qu'on voit aujourd'hui. Problème de chômage. Solution : l'Etat va pondre une nouvelle loi. Crise des banlieues : solution -> CPE lol. Comment limiter le piratage sur le net -> nouvelle loi... Les latins auraient une croyance forte en la puissance de la loi. Alors que dans les pays anglo-saxons c'est tout le contraire. Y a quoi voire la densité de nos codes. Selon Le Bon, il faut en gros faire changer la mentalité des gens sinon ca ne passerait jamais. On a que les institutions qu'on mérite.

[Kogaiji]

Effectivement quand une démocratie est installé de force brusquement dans un autre pays ça ne passe pas toujours voir rarement. Mais je vois pas en quoi on peux en conclure que c'est du à un caractère inée, pour ce serait pas du à un caractère culturel ?

Il y a plein de gens adopté partout dans le monde qui aurait alors le capital mental d'un occidental alors qu'il vient en fait d'un pays pourtant on les sent pas vraiment connecté à ce pays dans leur manière de pensé mais plutôt occidentale pour l'exemple.

Qu'on est des prédétermination déjà de base pour tendre vers un caractère, mais qu'on soit prédéterminé à plutôt vivre dans tel ou tel régime politique la j'ai un peu du mal à croire qu'il y ai ce genre de chose dans nos gènes.

Ou alors j'ai rien compris à ta comparaison.

Sinon je suis d'accord sur le fait qu'il faille de manière pédagogique changer les manière de penser pour pouvoir réellement appliquer certaine loi, mais je vois pas le lien avec l'inée.

[Super Green Ranger]

Effectivement quand une démocratie est installé de force brusquement dans un autre pays ça ne passe pas toujours voir rarement. Mais je vois pas en quoi on peux en conclure que c'est du à un caractère inée, pour ce serait pas du à un caractère culturel ?

Dans quelle mesure cela serait inné ? En fait, on part de la base de la règle suivante : des comportements identiques répétés durant plusieurs générations font à un moment donné que ce comportement entre dans la patrimoine génétique (je sais pas si cette règle est vraie ou non, ou si elle a té réfutée ou non). Et pourquoi plusieurs successions de générations ont eu un comportement identique ? C'est parce qu'elles ont été soumises à certaines conditions. Comme pour les russes soumis à un climat d'insécurité pendant plusieurs générations. De ce fait, les russes seraient devenues "de nature" plus méfiantes à un moment donné. Leur nature méfiante, parmi d'autres caractères, rendraient la démocratie incompatible, car elle serait incompatible avec leur "capital mental" (pour caricaturer très grossièrement).

Il y a plein de gens adopté partout dans le monde qui aurait alors le capital mental d'un occidental alors qu'il vient en fait d'un pays pourtant on les sent pas vraiment connecté à ce pays dans leur manière de pensé mais plutôt occidentale pour l'exemple.

Bonne remarque. Si on suit le raisonnement précédent, un enfant d'immigré aurait le "capital mental" de son pays d'origine. Et ça supposerait qu'il aurait de façon innée une autre perception de ce qui l'entoure que ses amis "de souche", voire qu'il serait inassimilable. Ce qui est absurde en effet. A moins que ce capital mental inné ne se manifeste d'une autre manière, ou soit qu'il joue un rôle négligeable par rapport à l'environnement, ou soit qu'il n'existe tout simplement pas. C'est tout le débat.

Sinon je suis d'accord sur le fait qu'il faille de manière pédagogique changer les manière de penser pour pouvoir réellement appliquer certaine loi, mais je vois pas le lien avec l'inée.

Ce que je disais n'avait pas vraiment de rapport avec l'inné. C'était un développement subsidiaire.