PICCOLO, LE MAL VENU DU PASSE
Des soldats de l'armée du ruban rouge patrouillaient dans un port, un trio insolite essayait de se faufiler entre les rondes, il était composé du ninja renard Shu, de l'espionne Mai et de l'apprenti tyran Pilaf.
- On est proche de notre navire, maitre Pilaf. Chuchota le renard.
- Tant mieux, ce n'est pas mon genre de me planquer comme un voleur mais on n'a pas le choix.
Le nabot bleu s'adossa contre des barils empilés et en équilibre instable, le baril au sommet bascula et s'écrasa sur le sol en faisant un bruit sourd.
- Qu'est ce que c'était ? Demanda un soldat.
- Cela venait des quais ! Appelle du renfort ! Dit un autre soldat.
Le quai fut rapidement envahi par les membres du ruban rouge.
- Personne, fouillez les bateaux !
Un yacht démarra soudainement, les soldats tirèrent.
- Tout le monde aux navires, ils ne doivent pas s'échapper !
Les soldats quittèrent le quai, Mai surgit d'un baril en tenant une télécommande.
- Nous devons quitter les lieux le plus vite possible, ils s'apercevront rapidement que le bateau est vite.
- Oui. Dit Shu en sortant d'une caisse de poissons.
- Maudite armée du ruban rouge ! D'abord mon palais, ensuite les dragon balls et maintenant mon bateau. Dit Pilaf en sortant d'une poubelle.
Le renard ninja jeta une capsule à l'eau, un vieux bateau apparut.
- C'est quoi cette épave ? Demanda le nabot bleu.
- Euh c'est le navire que vous nous avez généreusement offert. Répondit Mai.
- Ah ? En y regardant de plus près, on voit que c'est de la qualité, pas comme les modèles récents qui sont de la camelote. Dit Pilaf en rougissant.
Un peu plus tard, ils avaient rejoint un sous marin qui plongea.
- Maintenant que nous sommes hors de danger, je veux savoir lequel de vous deux a été assez stupide pour crier sur les toits qu'on avait une boule de cristal. Hurla l'apprenti tyran.
- Heu... C'est vous, maitre, hier soir à l'auberge, vous aviez trop bu et vous vous êtes vanté devant la serveuse et toute la clientèle.
Le visage de Pilaf passa de la fureur à l'étonnement puis à l'intense réflexion, des souvenirs embrumés lui revinrent à l'esprit, le nabot prit un air embarrassé et rougit.
- Bon, ça ira pour cette fois, tout le monde fait des erreurs.
- Mais maitre, c'est vous qui...
- Concentre toi sur le radar avant que je ne change d'avis ! Hurla Pilaf.
Des soldats poursuivent un homme obèse aux cheveux longs, l'homme se retrouva en face d'une falaise et se retourna.
- Foutez moi la paix ! Cria Yajirobe en mettant KO deux soldats de l'armée du ruban rouge.
- Si tu veux qu'on te laisse tranquille donne nous ta dragon ball. Ordonna le commandant Jaune en tenant un pistolet.
- C'est quoi ce machin ?
- La boule que tu portes en pendentif, crétin !
- Sois poli le tigre ! Si tu veux ce pendentif, tu devras payer le prix fort !
- Et puis quoi encore, sais tu qui nous sommes ?
- Je m'en fous !
Yajirobe sauta et se retrouva derrière Jaune et ses hommes, en quelques coups de sabres il se débarrassa des soldats et donna un coup de boule à Jaune qui perdit son arme.
- Vous l'avez cherché, je vais vendre cette boule à un antiquaire.
Un pilier s'écrasa près du gros chevelu, l'homme qui était dessus descendit tranquillement.
- Tao Pai Pai ! Dit le commandant Jaune, le museau en sang.
- Quoi ? L'assassin ? Demanda Yajirobe qui blêmit.
Ignorant le chevelu obèse, le tueur en kimono rose marcha vers Jaune.
- A ce que je vois, vous n'avez pas récupéré la dragon ball, le général Black en a assez de vos échecs et de votre incompétence.
Le tigre attrapa son arme et tira sur l'assassin qui intercepta la balle entre ses dents, il l'avala et la recracha sur Jaune, le commandant fut touché en pleine tête et mourut. Tao Pai Pai posa son regard d'acier sur Yajirobe qui tremblait comme une feuille.
- Vous voulez mon pendentif, n'est ce pas ? Tenez, prenez le mais pitié ne me tuez pas. Gémit
le chevelu enveloppé en lançant la dragon ball.
L'assassin attrapa la boule du dragon et regarda le précipice.
- Je vais être clément, tu vas sauter de la falaise.
- Quoi ? Mais ça va me tuer.
- Non, tu as l'air solide, tu as une faible chance de survivre alors qu'avec moi tu mourras à coup sur.
Yajirobe s'avança vers le précipice, regarda vers le vide et vers le tueur qui fit un pas en avant, l'épéiste sauta finalement en hurlant.
- Parfait, il ne me reste plus qu'à achever les hommes.
- Général Black, nous avons des nouvelles de Tao Pai Pai, il a la dragon ball ! Dit le subordonné.
- Parfait, nous en avons à présent six.
Le chef suprême regarda le grand radar.
- Pourquoi la septième boule ne s'affiche pas ? Si seulement mon prédécesseur n'avait pas fait ce vœu stupide il y a trois ans, nous serions les maitres du monde.
Le docteur Gero rentra dans la salle.
- Ah docteur, vous avez trouvé la cause du dysfonctionnement du radar ?
- Il fonctionne normalement, la boule manquante est soit avalée par un animal ou soit elle a été placée dans un boitier qui bloque les radiations émises.
- Je vois, voyez si c'est possible d'améliorer le radar.
- J'ai également besoin de financements pour compléter C9.
- Nous verrons cela quand nous aurons la septième dragon ball, vous savez ce que vous avez à faire.
- Améliorer le radar, il en a de bonnes. Et pourquoi pas créer une version portable du radar pendant qu'il y est. Maugréa Gero.
- Maitre Pilaf, nous l'avons repéré ! Dit Mai.
- Sortez les bras mécaniques !
Le sous marin attrapa un autocuiseur.
- Nous l'avons. Dit Mai.
- Remontons à la surface, je l'ouvrirai dans l'avion. Ordonna Pilaf.
Arrivé par d'avion un silence pesant s'installa, Pilaf était en face de l'autocuiseur, il tendit ses mains tremblante vers l'objet.
- Seigneur Pilaf, ce n'est pas trop dangereux ? Demanda Shu.
- Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière. Ajouta Mai.
- On n'a pas d'autres choix, nous ne pourrons jamais récupérer les dragon balls dans le quartier général du ruban rouge sans son aide.
Pilaf posa sa main sur le couvercle, prit une inspiration et ouvrit l'autocuiseur. Un vent blanc en sortit, tourbillonna dans la pièce, atterrit et prit la forme d'un vieil homme gigantesque à la peau verte, chauve avec des antennes sur le front.
- Piccolo Daimao ! Gémit Mai.
Le démon regarda ses mains ridées.
- Combien de temps suis je resté enfermé ? Pensa le démon.
Il s'intéressa au trio tremblotant et eut un sourire en apercevant leur regard terrifié.
- Grand seigneur Piccolo Daimao, nous vous avons libéré de votre prison. Dit Pilaf en essayant de ne pas bégayer.
Le démon fixa avec son regard cruel le trio qui trembla encore plus.
- Ils attendent quoi ? Une récompense ? Je pourrais les épargner même si ce serait amusant de torturer ces larves. Comme ils m'ont libéré je peux au moins écouter leurs jérémiades, je déciderai de leur sort après. Pensa Piccolo
- On aurait besoin de vous et de votre incommensurable puissance pour récupérer des artefacts qui vous permettra de gouverner le monde et... et, et en récompense vous nous laisserez une partie du monde à gouverner. Dit Pilaf.
- Absurde, je n'ai pas besoin d'artefact pour conquérir le monde, cependant j'aimerai en savoir plus, par précaution. Pensa Piccolo
- Alors seigneur Piccolo ?
- Quel est le nom de ces artefacts ?
- Les dragon balls.
Le démon se sentit étrangement nostalgique à l'évocation de ce nom.
- Une création de l'autre ? Toi ! Dis m'en plus sur ces dragon balls ! Ordonna Piccolo.
- Eh bien... En fait...
- Dépêche toi ! Ma patience est très limitée ! Cria Piccolo.
- Quand les sept dragon balls sont réunies, le dragon Shenron apparaît et exhausse n'importe quel vœu.
- Maitre Pilaf, il n'était pas censé savoir cela. Chuchota Mai.
- J'ai paniqué. Avoua Pilaf en chuchotant.
- Je pourrais rajeunir grâce à ce dragon.
- Euh et la conquête du monde ?
Le démon rit.
- Je n'ai pas besoin de Shenron pour cela, je conquerrai le monde sans l'aide de personne.
A suivre...