Foenidis a écrit:Pauvre Vegeta... Ici ou dans Twin Pain, le pauvre aura été brisé en plein élan... quels enfoirés ces vilains quand même !![]()
Très beau chapitre en tout cas... Merci.
Mais de rien. J'ai longuement réfléchi avant d'opter pour cette option, notamment à cause de la forte ressemblance avec Twin Pain justement. Mais il n'y avait pas à discuter, c'était vraiment la fin que j'imaginais pour ce cher Végéta.
Comme l'a compris Lalillao, son état était vraiment trop mauvais pour qu'il ne survive très longtemps, même avec un niveau de puissance aussi grand que le SSJ2. J'espère ne pas avoir droit à des attentats des fans de Végéta :p
Thib : Bizarre, j'ai souvent lu que Bra avait six ans fin DB, alors que Trunks en avait 18, soit 12 ans de différence. Pour le moment, c'est comme ça que je l'avais imaginé mais si je me trompe, hésitez pas ^^
Chapitre 77 : Les Saiyens.
Obi n’était pas un monstre à la puissance incommensurable comme les membres de la famille de Freezer. Il n’était pas non plus un être inconnu capable de créer des dégagements d’énergie démentiels. Il ne pouvait pas prévoir les coups de ses ennemis et s’avérait incapable de créer des lames d’énergie avec ses mains. Mais il appartenait à l’élite de l’univers. Non seulement parce qu’il était né avec une grande force mais aussi parce qu’il s’était entraîner des années durant, et s’entraînait d’ailleurs toujours, pour être le meilleur. Pour servir l’Empire comme son père lui avait enseigné. Il se savait extrêmement puissant comparé à la masse, il se savait capable de vaincre près de 99,99% des êtres vivants de cet univers.
Le problème, c’est que ces dernières années, il s’était beaucoup trop souvent retrouvé confronter aux 00,01% restant. Pourtant, il était quasiment certain de ses statistiques. Mais le fait que ces derniers temps, les exemples d’exception à la règle se faisaient de plus en plus manifeste. Contraignant le commandant à s’entraîner d’autant plus, il ne pouvait tout simplement pas se permettre de ne pas être le meilleur. Après la crise dite « de Buu », le chef de la Main avait passé tout son temps à perfectionner sa technique, améliorer la coordination de son équipe, créer des attaques dévastatrices.
Et malgré tout ces efforts, il était encore tombé sur un genre de monstre complètement impossible à vaincre. Une saloperie de saiyen qui plus est. Ces singes n’étaient que des soldats de bases, à peine digne d’intégrer l’élite des guerriers de l’Empire. Comment ce mec, dont l’accoutrement attestait du fait qu’il n’avait probablement jamais connu la rigueur d’un camp d’entraînement impérial, pouvait atteindre un tel niveau. Son coup de pied ne lui avait fait aucun effet. Il était pourtant sûr d’avoir touché sa nuque. Sans ralentir, sans hésiter, il avait frappé avec une force qui aurait décapité n’importe qui.
- Commandant !
La voix du stratège de son équipe le ramena à la raison, il retira brusquement sa jambe, se reculant d’un coup, évitant juste à temps un coup de pied retourné. Rien qu’à voir la technique de cette homme, on comprenait son manque d’expérience en terme de combat. Il frappait certes fort et vite, mais il n’avait clairement jamais appris à se battre efficacement. Contrairement à tous les membres de la Main.
C’était injuste. Il ne pouvait pas laisser faire ça. Il devait se battre. De nouveau motivé, le chef se saisit de la jambe tendue de son adversaire, usant de la force qu’il avait déjà mis dans le coup pour le propulser vers le haut. Sans grand effort, il le fit ensuite plonger vers le bas, l’écrasant brutalement dans le sol, combinant sa propre force avec celle du monstre. Broly créa un cratère dans le sol mais se redressa en un rien de temps.
Son regard se fixa sur son ennemi, il n’y avait nulle trace de rancœur ou de colère, en fait il semblait presque complètement vide. C’était presque plus effrayant que les monstres agressifs qu’il avait déjà connus. Le Saiyen leva son bras, le poing serré et il l’abattit en un quart de seconde contre le crâne d’Obi. Le coup fut tellement fort que le commandant rebondit sur le sol après l’avoir percuté, moment dont le monstre profita pour lui asséner un nouveau coup pendant qu’il était encore dans les airs.
Cette fois-ci, le commandant fut repoussé à toute vitesse, survolant en un instant tout le champ de bataille avant de percuter une petite montagne qu’il traversa tout bonnement avant qu’elle ne s’effondre.
Cooler s’avança tranquillement vers son frère en train d’exulter non loin du cadavre du prince des Saiyens. Il devait reconnaître une chose : Freezer pouvait être véritablement effrayant parfois. Bien sûr, le fils de Cold comprenait parfaitement la joie de son frère mais il fallait admettre qu’il avait une manière très … expressive de le montrer. Beaucoup trop en fait.
- J’en conclus qu’il est mort ?
Sa voix était étrangement calme, ce n’était même pas une vraie question. L’état du corps un peu plus loin était suffisamment clair : manifestement il ne pouvait pas avoir survécu au dernier coup de son frère. Néanmoins il valait sûrement mieux s’en assurer. Quand ils avaient conquit la planète il y a de cela des années, il avait commis l’erreur de ne pas vérifier sa mort. Et finalement, il était revenu encore et encore pour se battre. Il fallait donc bien s’assurer qu’il était mort cette fois-ci. Ces saletés de singes avaient trop tendances à revenir d’entre les morts.
Freezer se retourna d’un coup vers son frère, le foudroyant de ses yeux rouges.
- Oui, définitivement cette fois. J’ai enfin réparé ta bêtise.
La grimace du fils de Cold fut à peine perceptible. Il n’aimait pas beaucoup qu’on lui rappelle ceci. Mais il avait déjà comment contrer son frère. Après tout, c’était lui qui avait prétendu avoir détruit la planète des Saiyens et exterminé leur peuple. Ce même peuple qui leur posait problème depuis tant d’années. Il serait extrêmement simple de faire ravaler sa fierté à Freezer.
Mais il n’en eut pas le temps. A leur gauche, une colline explosa soudainement. Un corps en sortit d’ailleurs, en armure de l’armée de Freezer. Pendant un petit moment, le fils de Cold suivit sa trajectoire. Jusqu’à ce qu’il aille brutalement s’écraser derrière Freezer, creusant une large tranchée dans le sol.
Cette intervention plus qu’impromptue tua dans l’œuf tous prémices de confrontation entre les deux êtres les plus puissants de l’univers qui se tournèrent en même temps vers le responsable de cette interruption. Freezer reconnut rapidement le chef de son unité d’élite, qui se redressa d’ailleurs très vite. C’était là sa principale qualité : il disposait d’une résistance et d’une capacité à encaisser les coups, tout bonnement exceptionnelle. On voyait toutefois les marques des poings de son sûrement puissant adversaire, l’une sur son visage, l’autre directement sur son torse, déformant la marque de la main sur son uniforme.
- Seigneur Freezer ! Il faut que vous veniez ! On a un gros problème, un Saiyen. Je sais pas ce qu’il a mais il est très fort. Et apparemment, c’est un autre saiyen qui est à la tête de l’armée que nous affrontons.
Le seigneur interpellé haussa un sourcil. Un autre Saiyen ? Cela voudrait dire que Végéta s’était allié avec d’autres survivants pour tenter de vaincre Freezer, se servant de la diversion de son armée pour tenter de l’attaquer ensuite ? Ce serait bien dans son genre. Le plus étonnant, et le plus dérangeant, restait que si cela s’avérait vrai, d’autres Saiyens avait survécu à la destruction de Végéta.
Et comme prévu, son frère sauta sur l’occasion.
- Encore des Saiyens, hein ? Il faudra vraiment que nous revoyons la notion « D’Extermination d’Espèce » ensemble, mon très cher frère. Tu ne penses pas ?
Il y avait des moments où, malgré toute sa puissance, le commandant Obi se sentait extrêmement petit. Celui durant lequel les deux frères se toisèrent du regard faisait partie de ceux-là.
- Retiens le, Anik !
Palpi savait parfaitement que la mission qu’il confiait à son coéquipier était de l’ordre de l’impossible. Ce Saiyen étrange disposait d’une force beaucoup trop importante pour qu’un seul membre de la main puisse lui tenir tête longuement. Mais c’était la seule option dont il disposait, la destruction de leur scooter les empêchant de communiquer avec de potentiels renforts. Le stratège en avait bien un de rechange à sa ceinture, au cas où, mais il avait quelque chose à vérifier d’abord. D’autant qu’il était peu probable que les appareils de Freezer ou d’une quelconque aide soit dans un meilleur état que le sien.
Le petit être s’était tourné vers le vaisseau principal ennemi. Espérant y retrouver le vieux Saiyen qui semblait être le chef et le responsable de tout ce cirque. Il avait remarqué la similitude des bijoux des deux hommes ainsi que l’éclat qui en était sorti. En plus, ce Broly obéissait toujours à cet homme et cela l’avait déjà sauvé une fois. Tuer ce type ne pourrait que résoudre le problème. Mais apparemment, il y avait pensé aussi puisqu’il n’était plus là quand Palpi inspecta les lieux. Le fauteuil flottant était toujours présent mais vide. Ce type pouvait être n’importe où à présent, que ce soit dans le vaisseau ou en dehors. Le fait qu’il ait abandonné son moyen de transport semblait plutôt indiquer l’extérieur, un lieu moins évident à détruire que le vaisseau. A tout hasard, le stratège balança une boule d’énergie vers l’intérieur, elle ne produisit qu’une petite explosion mais devait avoir bien endommagé le vaisseau.
Se retournant pour aider son confrère, le membre de la main put ainsi admirer Broly qui finissait d’enfoncer Anik dans un cratère au sol. Le lézard semblait évanoui, son armure dans un piteux état. Il avait fait ce qu’il pouvait. Le problème, c’est que Palpi se retrouvait seul à présent. Et les yeux mornes de l’étrange Saiyen s’étaient déjà tournés vers lui. D’un bond qui fit s’effondrer le sol sous ses pieds, le fils de Paragus se jeta sur le stratège.
Il n’atteint jamais sa cible, le pied de Freezer le percuta violemment entre les deux omoplates, l’emmenant s’écraser au sol.
Précédemment -- Index -- La suite...